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LE DOMAINE BLEU • Procès de Guy Turcotte - Page 150
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Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 1:14 am
par Maribo
Tiens le voici http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=105740" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 2:25 am
par Bloopie
Placeress a écrit : [...]



Ouai mais justement, dans la mesure où un nouveua procès est accepté par un juge.... ben on recommence à zéro et Isabelle Gaston revit son enfer.... bof, je pense que rendu là.... elle fait bien de vouloir aller vers l'avant et passer sa route sur ça.... elle a vécu pire que l'enfer cette femme là..... j'peux très bien comprendre qu'elle passe à autre chose et qu'elle veuille avancer... c'est pas comme si elle pouvait sauver ses enfants à l'heure qu'il est.... :/
Ça se pourrait-tu qu,elle se sente tellement coupable parce que c'est elle qui a trompé son mari...ce qui a mené à cette situation...ce qui fait qu,elle aime mieux mettre tout ça derrière elle que continuer de poursuivre son ex ??

Peu importe ce qu,elle a fait: il a fait pire.
Pour moi, c'est le fait qu'il les a tués avec rage qui me fait être en désacord avec le jugement. ( Tant qu'à moi, c'était une crise de rage...).
S'il les avait tués par compassion (pour ne pas les laisser seuls au monde...après que lui soit suicidé...)...je pourrais trouver de la compassion pour lui. mais là, je n,en trouve pas.


Et ce soir , je revenais du travail à minuit et j'ai entendu aux nouvelles dans l'auto que le collège des médecins avait dit qu'il pourrait re-avoir son permis de pratique très rapidement... que les formalités pourraient être assez rapides: :grr: Ça m'a vraiment déplu royalement...
Je trouve que c'est le bout du bout.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 4:07 am
par Placeress
-k9- a écrit : [...]


Le trouble de presonnalité narrcissique ne pourrais t'il pas etre a la base des actes qu'il a posé après le fait.. c'est a dire cherché a repprendre les cadeaux, cherché de l'argent pour se défendre et ne pas payé les frais funéraire...

Une personne avec ce problème si je comprend bien crois qu'il est assez important pour agir ainsi. :??:

L'ensemble des problèmes de Turcotte explique peut etre le verdict.... :/

Selon moi oui, son comportement d'après est indicateur de sa personnalité narcissique.... comme son psychiatre traitant le Dr. Talbo en avait donné quelques exemples lorsque Turcotte était en colère contre lui parce qu'il a refusé qu'un prêtre au je ne sais pu trop quoi vienne le voir pour préparer l'homélie des enfants. Bref....

Et en fait, le trouble de personnalité narcissique ce n'est pas tant qu'il se croit assez important pour agir ainsi, mais bien qu'il a beaucoup de difficulté, voir qu'il est incapable de se mettre dans la peau des autres et de comprendre la souffrance d'autrui. Il peut souffrir mais généralement, pour ce que ça lui fait à lui et pour ce que ça lui enlève et non pour ce qu'il a fait subir à ses enfants.

Aussi, comme dans la légende de Narcisse, il n'aime pas réellement les gens, mais plutôt, il se mire dans les autres.... donc, il les admire.... ce qui fait qu'il voit son reflet dans les autres... admirer et aimé sont deux choses différentes.

Bref, il y a des ouvrages complets sur le sujet, c'est vraiment un bref résumé.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 4:13 am
par Placeress
Bloopie a écrit : [...]

Ça se pourrait-tu qu,elle se sente tellement coupable parce que c'est elle qui a trompé son mari...ce qui a mené à cette situation...ce qui fait qu,elle aime mieux mettre tout ça derrière elle que continuer de poursuivre son ex ??

Peu importe ce qu,elle a fait: il a fait pire.
Pour moi, c'est le fait qu'il les a tués avec rage qui me fait être en désacord avec le jugement. ( Tant qu'à moi, c'était une crise de rage...).
S'il les avait tués par compassion (pour ne pas les laisser seuls au monde...après que lui soit suicidé...)...je pourrais trouver de la compassion pour lui. mais là, je n,en trouve pas.


Et ce soir , je revenais du travail à minuit et j'ai entendu aux nouvelles dans l'auto que le collège des médecins avait dit qu'il pourrait re-avoir son permis de pratique très rapidement... que les formalités pourraient être assez rapides: :grr: Ça m'a vraiment déplu royalement...
Je trouve que c'est le bout du bout.

Elle doit tellement souffrir cette femme de tous les aspects de l'histoire, mais il reste qu'elle est encore avec le gars en question... c'était pas une passade quand même. Il est présent depuis le début, il la soutient visiblement et ils sont ensemble malgré l'horreur de leurs premières années de couple. Donc, est-ce qu'elle se sent coupable de ça, je ne sais pas, mais pour ma part.... elle ne devrait pas. Y'a rien au monde qui peut excuser ou expliquer ce qui c'est produit.

Peut-être que le jury a raison et qu'il a eu un court circuit dans le cerveau...... pour mon opinion personnelle, je ne comprend pas le verdict, mais je me dis qu'il doit me manquer des éléments pour le comprendre. Si les médias se sont censurés comme ça semble être le cas.... bien, je m'en remet à ça.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 5:02 am
par antoine_b
Bonjour,

J'avais un commentaire à émettre sur le verdict. J’ai essayé de le publier sur le site de Radio-Canada, mais il semble que les modérateurs en aient décidé autrement…

Je vous avise d’emblée que ce que je cherche à exprimer est difficile à mettre en mots, et donc mon propos ne traduit pas exactement ce que je cherche à partager. Mais quand même, il y a une bonne base de réflexion…

Alors voici :

Nonobstant la décision d'Isabelle Gaston qui ne souhaite pas qu'on en appelle du verdict, la cause devrait être portée en appel. Un argument clé a échappé à la Couronne et a manqué au jury. Dans l'émission du Téléjournal de 22H (6 juillet), l'analyste juridique Isabelle Richer résume la lecture qu'a sûrement faite le jury: "Il (Guy Turcotte) avait surtout le profil de quelqu'un qui ne coïncidait pas avec le genre d'histoires qu'on nous racontait, c'est-à-dire le meurtre crapuleux, horrible, de ses enfants." En d'autres termes, puisque Guy Turcotte aimait ses enfants et qu'il était un bon père, alors il n'est pas logique qu'il ait voulu les tuer.

À mon sens, ceci est un raisonnement qui n'est pas valable. Cette logique tiendrait la route si et seulement si Guy Turcotte n'avait pas tenté de se suicidé !!! Dans l'esprit de celui qui décide de s'enlever la vie et de tuer ses enfants, il n'y a pas de retour en arrière. Le résultat est (tristement et dramatiquement): "Je suis mort, mes enfants sont morts, aucun d'entre nous n'est plus." Dans ce contexte, il est loufoque d'invoquer un profil qui ne coïncide pas avec les gestes commis ! Le résultat anticipé par Guy Turcotte (sa mort et celle de ses enfants) entraîne une situation où il n'est tout simplement plus présent dans la réalité qu'il y avait au préalable, celle où on nous dit qu'il était un bon père de famille aimant.

Les jurés se sont interrogés sur la question suivante: Un père qui aime ses enfants peut-il vraiment les tuer sauvagement ? Mais ce questionnement est incomplet !!! La vraie question est plutôt: Tenant compte du fait qu’il ait cherché à se suicider, un père peut-il, dans un élan de colère, en arriver à tuer violemment ses enfants, sachant qu'il anticipe une finalité par laquelle il échappe complètement à la réalité et n'a pas à faire face aux conséquences de ses actes ? À mon avis, cela est absolument possible chez un sujet dont la personnalité est affublée d’une composante narcissique prononcée. Inconcevable (au sens d'inacceptable), mais tout à fait possible.

Et j’ajouterais :

Dans un procès en cours criminelle, le Tribunal considère qu’on est présumé sain d’esprit au moment des gestes reprochés. Quand la défense veut invoquer la non-responsabilité criminelle pour cause de désordre mental, elle doit en faire la démonstration hors de tout doute raisonnable, c’est son fardeau. Je ne crois pas que cela ait été fait.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 5:31 am
par Chico_Fan
Juste une parenthèse pour dire qu'il est interdit de mettre des mots en gras ou en italique sur Radio-Canada. (Peut-être que tu en a pas mis sur RC mais je le dis puisque tu en as mis dans ton post).

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 6:08 am
par Nikki
ZoeBelle a écrit : [...]

Désolée!
Un cran, ça va? ;)
C'est juste que je trouve ça un peu... plate pour tout le monde! De un, il y a des gens qui ont apporté des explications très éclairantes et qui sont un peu passées "free" dans le tollé (normal hein? Ok.) De 2, ben je comprends la frustration de certaines personnes mais elle porte parfois justement sur des faits erronés qui ont été rectifiés plus tôt et c'est simplement que je pense que ces personnes peuvent facilement trouver un peu "d'appaisement" à cette frustration en sachant qu'elle est appuyée sur de mauvais fondements.
Pardon pour le ton exaspéré.
Puisque Strophe est déjà intervenue je n'en remettrai pas, mais merci de bien vouloir faire attention... ;)

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 6:28 am
par Malike
ZoeBelle a écrit : [...]


En effet, c'est exactement ça que je comprends aussi.
Et je suis d'accord avec Isabelle qu'il n'y a aucun verdict qui ne pourrait être satisfaisant de toute façon. Pas juste, comme elle, pcq on sait que ça ne ramènerait pas ses enfants, mais simplement pcq aucun verdict ne peut refléter, ne peut égaler l'horreur du geste que Turcotte a posé.
C'est sûr qu'aucun verdict ne va ramener les petits mais c'est comme ca pour à peu près tous les procès, c'est rare que ca change quelque chose pour les victimes mais ca reste une question de respect pour elles et ce qu'elles ont été. Je la comprend par contre, elle doit être brisée. :(

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 6:48 am
par Maribo
›Procès de Guy Turcotte - Dans leur tête Procès de Guy Turcotte - Dans leur tête
Marie-Andrée Chouinard 7 juillet 2011 Justice
Impuissants, nous sommes, pour comprendre ce qui mène un père à assassiner ses propres enfants. Impuissants, nous voilà maintenant, pour saisir ce qui porte un jury à croire cet homme non responsable de ses actes criminels. Un fossé sépare le jury qui juge du public qui jauge.

Pendant près de trois mois, leur mandat était de comprendre la tempête qui s'est jouée dans la tête d'un homme pour qu'il poignarde ses deux bambins. Contre toute attente, les jurés, ces quatre hommes et sept femmes en qui le tribunal populaire a voulu voir ses dignes représentants, ont choisi le plus clément des quatre verdicts proposés par le juge. Le cardiologue n'est pas acquitté, mais il est jugé non responsable criminellement pour cause de troubles mentaux.

Le public s'écroule. L'aliénation mentale servirait donc de planche de salut pour blanchir un crime innommable? Voilà ce que rumine la population, interloquée par une issue qu'elle ne peut recevoir autrement que comme une aberration. «Son» jury aurait-il erré?

Ce formidable hiatus entre la perception de la population et la «sagesse» du tribunal — nommons-la ainsi — s'explique en partie par la lorgnette utilisée par les uns et les autres pour décortiquer le même événement. Elle n'est pas la même. Le jury a la douloureuse tâche de juger studieusement. Le public, affligé d'un autre type de douleur, s'aventure en terrain glissant: il jauge avec spontanéité l'incompréhensible qui s'est joué sous ses yeux. Le jury ne peut succomber à cet élan naturel et doit s'astreindre à une lecture juridique encadrée par de strictes balises. Le public n'a que faire de la logique froide des textes de loi. Il n'a pas à s'empêtrer dans les alinéas du Code criminel.

Le public n'a pas eu à se demander si Guy Turcotte correspondait à la définition de l'article 16 du Code criminel. Sur le jury reposait pourtant toute la complexité de ce défi. Cet article 16 définit le verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux, lequel renvoie à une commission d'examen le soin de prendre une décision appropriée — libération inconditionnelle, libération sous réserve ou détention dans un hôpital — concernant l'accusé.

On présume que les discussions ayant précédé le choix de ce verdict ont été âpres, déchirantes même. À la lumière des témoignages entendus, des rapports produits, de la preuve exhibée, les jurés devaient déterminer dans quel état d'esprit se trouvait M. Turcotte au moment où il a tué ses enfants. L'article 16 repose sur cette prémisse: une personne aliénée du point de vue légal au moment de commettre l'infraction ne peut être jugée comme une personne saine d'esprit, douée de discernement moral. Tel est l'un des socles du système de justice pénale canadien auquel les jurés ont dû se remettre.

Mais le public continue de grogner. Il n'accepte pas ce doublon de bêtises: un jugement incompréhensible sur un crime incompréhensible? Il imagine le meurtrier recouvrant une liberté automatique. Que les statistiques remettent les pendules à l'heure: déjà très rares (moins de 1 % des personnes inculpées), les verdicts de non-responsabilité pour cause de troubles mentaux mènent le plus souvent à des détentions (52 % des cas), puis à des libérations sous réserve (35 %) et dans 12,5 % des cas, à des libérations inconditionnelles.

Mais la population n'a pas tout faux, loin de là. Même après avoir tenté de repasser cette tragédie indigeste dans le collimateur juridique, même après avoir exprimé tout notre respect pour la sagesse du jury, son courage, son dur et troublant labeur, un arrière-goût demeure. Entre cette responsabilité nulle et le meurtre prémédité, deux autres jugements étaient possibles qui reconnaissaient le trouble mental, mais laissaient l'accusé responsable des deux crimes. Le jury a parlé. Mais le public est contrarié. Et si l'un a juridiquement raison, l'autre n'a pas moralement tort. http://www.ledevoir.com/societe/justice ... -leur-tete" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 8:35 am
par Jadomo
Beppo a écrit : [...]


Si ma mémoire est fidèle, Homolka a « monnayé » sa sentence en échange d'infos sur Bernado. C'est aussi ça qui a choqué les gens. Fin de l'apparte.

:)

J'ouvre l'apparté une mini seconde pour dire que c'est quand même "courant" la délation...

Je ferme pour vrai là :lol:

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 8:51 am
par Jadomo
AFFAIRE TURCOTTE

Correspondance ratée
AGENCE QMI
07/07/2011 04h00


Guy Turcotte a été jugé sans que le jury puisse lire deux lettres qu’il a adressées à son ex-conjointe après le drame, où le père démoli, malade et suicidaire fait place à un homme froid et calculateur.

Ces lettres manuscrites rédigées par l’ex-cardiologue à l’attention d’Isabelle Gaston, l’été suivant le drame de Piedmont, avaient été récupérées par les enquêteurs de la Sûreté du Québec et déposées par la Couronne, à l’enquête préliminaire de l’accusé, le 26 février 2010.

Les écrits de Turcotte, de même que la réponse de son ex-conjointe, étaient frappés d’une ordonnance de non-publication, tant qu’un verdict ne serait pas rendu. Leur contenu peut maintenant être rendu public.

Effet préjudiciable

La poursuite entendait les utiliser pour étayer sa thèse voulant que Turcotte ait tué ses deux enfants pour se venger de leur mère, après la séparation. Il n’a toutefois pas été question de ces documents au procès, puisque le juge Marc David a décidé qu’ils ne pourraient être admis en preuve.

Le magistrat a estimé que ces lettres, rédigées plus de cinq mois après la tragédie, n’étaient pas assez contemporaines du moment fatidique où Turcotte plaidait avoir perdu la raison pour expliquer ses gestes du 20 février 2009.

L’effet préjudiciable aux yeux du jury aurait été disproportionné, selon le juge. La Couronne n’a donc pu questionner Turcotte sur le fait qu’il n’a pas contribué à financer les obsèques de ses enfants.

À la « cenne » près Guy Turcotte a écrit à Isabelle Gaston le 12 juillet 2009, alors qu’il était détenu à l’Institut Pinel où il recevait des soins psychiatriques. Puis, trois semaines plus tard, de sa cellule à la prison de Rivière-des-Prairies. Quatre pages dans lesquelles le médecin démissionnaire décline avec une précision comptable la somme de ses avoirs et la valeur des biens du couple brisé, en marge du partage de leur patrimoine familial.

Les « choses » des enfants

Il ne la ménage pas de demandes, renseignements ou suggestions. Du prix visé pour la vente de la maison qu’ils habitaient jusqu’aux livres de Harry Potter qu’il veut récupérer.

Contrairement à la mère des victimes dans sa réponse du 24 juillet, l’ex-cardiologue ne fait à peu près pas allusion à Olivier et Anne-Sophie dans ses deux lettres. Sinon que pour évoquer les « choses » qu’ils avaient achetées aux enfants et qu’il n’a « évidemment pas inclus » dans ses calculs.

Extraits de sa lettre de trois paragraphes à Isabelle Gaston, le 12 juillet 2009

« On m’a fait le message que tu as essayé de me parler par téléphone hier soir à deux reprises. Dans ma situation actuelle, je ne peux pas te parler. C’est pour cette raison que je t’écris. (…) Je profite de l’occasion pour te demander quelque chose. J’ai pensé que ce n’était pas nécessaire de passer par les avocats (et de les payer) pour ça. J’ai besoin des relevés du compte VISA Desjardins (…). »

« Si tu pouvais me les poster s’il vous plaît. Tu peux utiliser l’adresse de mes parents (…) ou bien l’adresse ici à (l’Institut) Pinel. Je devrais être encore ici pour quelques semaines avant d’être transféré en prison en attendant mon procès (…). Je suis disposé à discuter par écrit de la séparation. D’ailleurs, je pense que la maison pourrait être vendue à plus de 320-325 milles et pas seulement 310 000 $. »

Extraits de la réponse d’une page d’Isabelle Gaston, le 24 juillet 2009

« Avant de répondre aux demandes de ta lettre, j’aimerais te donner quelques conseils. Tout d’abord, lorsque tu entreprends une action, une parole… réfléchis! Fréquemment, lorsqu’on commet un geste méchant ou mal intentionné, ça finit tôt ou tard par se retourner contre nous. »

« Le 20 février, ton but était de me blesser, alors BRAVO, c’est très réussi. Toutefois, tu n’as pas considéré que je suis une fille forte et de principes. Je vais surmonter cette épreuve en mettant en pratique ce que j’aurais voulu qu’on dise à Olivier et Anne-Sophie, si tu avais opté de me tuer MOI au lieu d’EUX. J’aurais aimé qu’ils VIVENT à 110% leur vie, qu’ils évitent de se replier sur eux-mêmes et qu’ils profitent à fond de tout ce que la vie a de beau à offrir. »

«Ta haine a surpassé ton amour pour tes enfants. Tu as fait un CHOIX… assume-le. Pour moi, en tuant nos enfants (…), tu es mort avec eux. »

« Mes enfants ont souffert (…) Ils étaient parmi les plus chanceux de la terre et ils ont eu une mort que même les pires rapaces de la planète ne connaîtront pas. Tu n’as pas de remords… ou du moins, les remords que tu as, c’est face à TA vie que tu as gâchée et non du mal que tu as fait subir à 2 êtres innocents, SANS défense. »

« Pour moi, nos enfants valaient plus que tout l’or du monde. Ces 2 beaux trésors exceptionnels, je ne peux aspirer à les retrouver un jour dans cette vie. Par conséquent, je suis d’accord avec toi, le partage des biens est inéquitable. »

Extraits d’une lettre de trois pages de Guy Turcotte à Isabelle Gaston, le 4 août 2009

« Pour ta voiture, il faudrait que tu me donnes sa valeur au moment de la séparation. Pour estimer la valeur de la mienne, j’ai téléphoné au CAA (…). Il faudrait ajouter le prix du rack à ski et du rack à vélo qui font aussi partie des acquêts depuis notre mariage. »

« Je vais aussi avoir besoin du relevé de tes REER de (mars) 2009. Le mien représentait 102  754,58 $ à cette date. (…) Le solde de mon compte de banque le 26-1-2009, date officielle de la séparation, le jour où j’ai déménagé, était de 15 598,67 $ et je n’avais rien dans la marge de crédit. »

« Pour le coût des funérailles, je suis prêt à en payer la moitié et je suis même prêt à tout assumer. Je n’ai jamais refusé de payer quoi que ce soit pour mes enfants. Et c’est encore le cas. » (NDLR : Isabelle Gaston n’a pas reçu un sou de son ex-conjoint pour les obsèques des victimes, selon la Couronne.)

« J’ai additionné les factures de tous les meubles, les accessoires de décoration et autres biens dans la maison, la cuisine, le cabanon, électroménagers… Ça fait un total de 40 à 50 milles. »

« Pour le partage, je suis prêt à te laisser la majorité des biens moyennant une compensation financière. Il faut se baser sur une estimation de la valeur actuelle, soit environ 45%. (...) La moitié de cette valeur correspondrait à ma part, si tu es d’accord. Je n’ai évidemment pas inclus les choses des enfants (…). »

« Je suis tout à fait d’accord pour qu’on s’arrange le plus possible ensemble pour éviter les frais d’avocats exorbitants. »

«Je te ferai aussi éventuellement parvenir une liste détaillée des choses que j’aimerais récupérer. Entre autres mon vieux vélo et le rack à vélo Subaru. J’aimerais aussi récupérer tous les livres de Harry Potter si tu n’y vois pas d’inconvénient (j’ai seulement les 3 derniers, j’aurais aimé avoir aussi les 4 premiers). »



http://lejournaldequebec.canoe.ca/journ ... 30812.html" onclick="window.open(this.href);return false;



:gluk:

Cette correspondance n'a pas été acceptée comme preuve parce que ça pouvait causer préjudice au poôôôôvre Dr. Turcotte...

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:02 am
par Chico_Fan
Je comprends vraiment pas... Il me semble que son attitude 1 mois, 3 mois, 5 mois après le drame est aussi pertinent que l'avant et le moment du drame pour comprendre l'homme... non?

Si je donne un exemple extrême, si 5 mois après le drame, il écrivait "gna gna gna tes enfants son mort na na na na na na", me semble que c'est comme... très pertinent, même si c'est 5 mois après le drame?

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:10 am
par bouquet
assez froid et calculateur le ti-monsieur

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:11 am
par Skeletan
Ce procès-là a été une vraie joke depuis le début. Dès que les « experts » ont établi leur diagnostic, ça a été clair pour moi qu'il y avait quelque chose de bizarre qui se produisait. C'est comme s'ils avaient été payés pour dire des niaiseries. Leur diagnostic faisait vraiment broche à foin honnêtement. On n'établit pas un diagnostic en se basant sur notre propre opinion et c'est exactement ce qu'ils ont fait. Franchement... Et le fait que des éléments, selon moi très importants, aient été cachés aux jurés me laissent encore croire qu'il y a anguille sous roche. Le procès au complet me laisse un goût amer. C'est comme si tout avait été bizarrement fait en sa faveur. C'est juste... bizarre.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:27 am
par Sarah-Jane
Une pétition en ligne réclame «un verdict plus approprié pour Guy Turcotte»
PAR MARIE, LE 6 JUILLET 2011
«Olivier et Anne-Sophie Turcotte»

MONTRÉAL – Les réactions sont vives au lendemain du verdict du jury du procès de Guy Turcotte, l’un des plus controversés depuis plusieurs années au Québec.

Alors qu’une manifestation se prépare pour le début du mois d’août, une pétition en ligne a déjà recueilli près de 500 signatures.

«Pour Olivier et Anne-Sophie, poignardés par Guy Turcotte, déclaré non criminellement responsable», annonce la page créée sur le réseau social Facebook, appelant un maximum de gens à se réunir le samedi 6 août devant le palais d’«injustice» de Montréal, de 11 h à 15 h.

Signez la pétition

Une pétition en ligne réclame par ailleurs «un verdict plus approprié pour Guy Turcotte». Elle a pour l’instant récolté près de 500 signatures.

Source de l'article: Procès Turcotte «Manifestation et pétition sont organisées» Canoë Infos

Texte de Mélanie Colleu Agence QMI


http://www.hebdoweb.com/2011/07/06/une- ... tte%C2%BB/" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:44 am
par Jadomo
Chico_Fan a écrit : Je comprends vraiment pas... Il me semble que son attitude 1 mois, 3 mois, 5 mois après le drame est aussi pertinent que l'avant et le moment du drame pour comprendre l'homme... non?

Si je donne un exemple extrême, si 5 mois après le drame, il écrivait "gna gna gna tes enfants son mort na na na na na na", me semble que c'est comme... très pertinent, même si c'est 5 mois après le drame?

C'est ce que je pense aussi. Il est vrai que les lettres comme telles n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé le soir des meurtres, mais c'est assez indicateur de qui est l'homme concernant la séparation.... et la séparation a été discutée lors du procès. Je ne connais pas le droit, mais je m'explique assez mal comment on a pu ne pas tenir compte de cette correspondance...

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:47 am
par Jadomo
Skeletan a écrit : Ce procès-là a été une vraie joke depuis le début. Dès que les « experts » ont établi leur diagnostic, ça a été clair pour moi qu'il y avait quelque chose de bizarre qui se produisait. C'est comme s'ils avaient été payés pour dire des niaiseries. Leur diagnostic faisait vraiment broche à foin honnêtement. On n'établit pas un diagnostic en se basant sur notre propre opinion et c'est exactement ce qu'ils ont fait. Franchement... Et le fait que des éléments, selon moi très importants, aient été cachés aux jurés me laissent encore croire qu'il y a anguille sous roche. Le procès au complet me laisse un goût amer. C'est comme si tout avait été bizarrement fait en sa faveur. C'est juste... bizarre.

On établit surtout pas un diagnostic en rencontrant le patient 1 an après les évènements, ni en se basant sur des rapports d'autres experts....


J'édite pour ajouter qu'en rencontrant Turcotte 1 an après les faits, Turcotte raconte sa "perception" de son état au moment des meurtres. Si je veux faire une comparaison boiteuse, mon père est décédé cet hiver. Je peux te dire aujourd'hui comment je me sentais à ce moment là. Peut-être que si j'avais été vue par un psychologue au moment même, il aurait un autre discours concernant mon état d'Esprit.