Allégations de harcèlement ou d'agression

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gingerstar
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Message par gingerstar »

Jadomo a écrit : [...]



Ben heureusement qu'il est journaliste "parlé", parce que ayoye les fautes.... :gla:
Tellement! Ça ne lui tentait pas de relire son texte et le corriger :gluk:

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nancy31f
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Message par nancy31f »

asterisque a écrit : [...]


J'ai une amie dans le milieu... Je n'aurai pas de pitié pour ce gars là certain... De par ses agissements, il a laissé plein de monde qui travaillaient sur ses shows sans emplois et sans compensation alors qu'il avait des contrats qui le liait à ces gens... Comme la saison télévisuelle était déjà commencée, ce sont plein de personnes qui se sont retrouvées sans emploi et sans être capable de se replacer... Lui, pendant ce temps, il se la coule douce en floride...
Faque c'est ça, il est rendu gros pis barbu...


Ha, pis tien... Un autre potin: Le nouveau chum de Marilou serait son ancien bassiste! Pis ce ne serait pas une relation récente!!! :crazy:
ah ok je pensais que ctait une joke qu`il etait rendu gros lol
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Anya
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Message par Anya »

Un journaliste sportif de RDS défend sa réputation en cour
Stéphane Leroux poursuit pour 277 500 $ l’auteur d’une publication sur Facebook

Jurant vivre « l’enfer » en raison d’une publication sur Facebook le qualifiant de « prédateur » sexuel, le journaliste sportif de RDS Stéphane Leroux poursuit en diffamation l’auteur du message en lui réclamant plus de 275 000 $, a appris Le Journal.

« [Stéphane Leroux] n’a jamais agressé, abusé, ou de quelques manières que ce soit, agit de façon incorrecte ou inconvenante, ni lors de périodes de célibat, ni durant la période de son mariage, auprès de quelques femmes [sic] que ce soit », soutient la demande introductive d’instance déposée en Cour supérieure le 16 mars dernier, dont Le Journal a obtenu copie.

Le litige remonte au 26 février lorsque l’ancien animateur de radio Gary Daigneault a publié sur Facebook un long message dans lequel il qualifie le journaliste de « prédateur » de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Il affirmait alors avoir obtenu les témoignages de cinq femmes alléguant avoir été victimes de gestes inappropriés de la part de M. Leroux, « qui seraient aujourd’hui qualifiés d’inconduites sexuelles », peut-on lire dans la poursuite.

M. Daigneault ajoute même que « deux de ces victimes étaient mineures au moment des faits ».

Selon la poursuite, il s’agit d’« accusations fausses, dégradantes, et totalement diffamatoires ».

Dommages punitifs

Malgré une mise en demeure, Gary Daigneault ne s’est pas arrêté là. Il a multiplié les publications contre M. Leroux. Il a même créé deux pages Facebook « pour nuire à [sa] réputation », selon ce qu’on peut lire dans la requête.

Stéphane Leroux est un journaliste spécialisé dans la couverture de la LHJMQ. En plus du réseau RDS, on peut l’entendre sur les ondes du 98,5 FM, une station de Cogeco.

Il réclame à M. Daigneault la somme de 5000 $ par publication Facebook et 2500 $ par commentaire supplémentaire, soit 177 500 $ en date du 14 mars.

Il demande également 50 000 $ en dommages punitifs et 50 000 $ en dommages moraux, pour un total de 277 500 $, « le tout étant à parfaire [...] pour chaque nouvelle publication et chaque nouveau commentaire », est-il écrit.

Dans la requête, Stéphane Leroux dit vivre un « enfer » depuis la publication de Gary Daigneault et un « important stress », en plus d’avoir le sentiment d’« être jugé alors qu’il n’a absolument rien fait ».

« Les allégations fausses ont un grave impact au niveau de la crédibilité professionnelle [de Stéphane Leroux] », peut-on lire.

Stéphane Langdeau affecté

Il exige également que Gary Daigneault publie un message de rétractation sur le réseau social et qu’il supprime les deux pages créées.

La firme d’avocats engagée par Stéphane Leroux a déclaré hier au Journal n’avoir « aucun commentaire » à faire.

Par ailleurs, l’animateur de l’émission L’Antichambre, à RDS, Stéphane Langdeau, s’est retrouvé dans le feu croisé de cette altercation.

Après la publication de son statut dans lequel il dénonce Stéphane Leroux, Gary Daigneault a publié d’autres messages le désignant sous ses initiales, soit « S.L. »

Selon nos informations, plusieurs ont cru à tort qu’il s’agissait de Stéphane Langdeau.

Il a d’ailleurs reçu quelques messages à ce sujet et s’est empressé de contacter Gary Daigneault pour lui faire part de son mécontentement. Après un échange houleux au téléphone, l’ancien animateur de radio a porté plainte à la Sûreté du Québec pour s’être « senti ultra menacé ».

M. Langdeau ne fait face à aucune accusation devant les tribunaux, mais il a démissionné de la chaîne sportive un peu plus d’une semaine après avoir été tenu hors des ondes.

http://www.journaldequebec.com/2018/03/ ... on-en-cour
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Anya
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Message par Anya »

:gluk: Je n'y crois pas ben ben à sa réhabilitation.

Pornographie juvénile: un auteur d'émissions pour enfants coupable

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Le musicien et scénariste québécois Tean Edison Schultz est peu connu du grand public, malgré une nomination aux Gémeaux en 2009. Dans l'ombre, cet artiste a écrit plus de 300 émissions pour enfants, notamment pour les séries Arthur, Caillou et Ludovic. Mais la nuit de son arrestation, il écrivait une sordide histoire impliquant un bébé, une fillette et son alter ego «Oncle Tean».

Le Montréalais de 50 ans a plaidé coupable à trois chefs d'accusation de distribution, possession et production de pornographie juvénile en janvier 2017. Les autorités américaines avaient alerté le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en 2015 en interceptant une vidéo montrant Tean Schultz en train de regarder en direct sur FaceTime un adulte et une fillette de 5 ans dans une position explicite.

Des milliers de photos d'enfants, principalement des fillettes âgées de 0 à 9 ans, ont été trouvées chez lui. On pouvait même voir un enfant sur le fond d'écran de son ordinateur. Certaines photos et vidéos montraient des bébés dans des positions érotiques avec des enfants faisant du bondage, selon le résumé des faits présenté à la cour.

L'accusation de pornographie juvénile porte sur une histoire de 40 pages que l'accusé était en train d'écrire au moment de son arrestation, le 21 janvier 2016. Un bébé d'à peine 1 mois et une enfant de 9 ans faisaient des gestes sexuels explicites au personnage principal, l'alter ego de l'accusé.

«En tant qu'artiste, j'étais sûr que je pouvais écrire ce que je voulais! Maintenant, je comprends pourquoi c'est illégal. Cette histoire, je voulais la détruire tout de suite après. Je les détruisais tout de suite après... Ça va toujours être ma honte», a confié à la cour Tean Schultz, en octobre dernier. Le Montréalais s'est alors vidé le coeur pendant les observations sur sa peine. Cette étape devait se poursuivre il y a deux semaines, mais a été reportée en mai prochain.

«Dopamine»

Au sommet de sa carrière, au début des années 2010, le musicien, producteur et scénariste a sombré dans l'abîme, dévoré par ses démons.

Tean Schultz a sombré dans une grave dépression en perdant sa maison et la garde de sa fille. Sa consommation d'alcool et de cocaïne est devenue incontrôlée. Pour combler son besoin de «dopamine», il consommait du porno de plus en plus provocant, sachant très bien que ces enfants étaient agressés sexuellement.

«Regarder une fille de 11 ans n'est plus assez, vous devez voir une fille de 5 ans, et ce n'est pas assez, alors vous devez voir plus... c'est horrible, c'est absolument horrible! Ça me rend malade. Vous vous sentez comme si vos os vont sortir de votre corps... c'est une compulsion», a-t-il confié.

C'est son trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), récemment diagnostiqué, qui l'a mené au bord du précipice, soutient-il.

Tean Schultz assure maintenant être un «homme différent» sur le «chemin de la réhabilitation». Pendant son témoignage de plus d'une heure, il a martelé son profond dégoût de la pornographie juvénile.

«Le "dark web", la porno juvénile, ces choses sont haineuses! On doit s'en débarrasser ! [...] Je suis dégoûté par ça. Je comprends pourquoi c'est un crime, et je comprends aussi que c'est un cancer. Vous devez gérer ça, c'est ce que je fais depuis deux ans, et heureusement, avec les médicaments, je peux comprendre.»

Dans les derniers mois, Tean Schultz dit avoir recommencé à écrire et à enregistrer de la musique. «C'est un moyen positif. J'ai fait plus dans les 2 dernières années que dans les 15 dernières années!», s'est-il réjoui.
http://www.lapresse.ca/actualites/justi ... upable.php
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nancy31f
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Message par nancy31f »

moi non plus jy crois pas une sec
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Anya
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Le SPVM a terminé ses enquêtes sur Gilbert Rozon et Éric Salvail
Pascal Robidas

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Radio-Canada a appris que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a maintenant terminé ses enquêtes sur l'ex-animateur et producteur Éric Salvail et l'ex-magnat de l'humour Gilbert Rozon. Plusieurs de nos sources se questionnent sur la probabilité que des accusations soient formellement déposées dans le dossier de Gilbert Rozon.

Gilbert Rozon, ex-propriétaire du Groupe Juste pour rire, et Éric Salvail sont absents de l'espace public depuis plus de six mois, fauchés par le mouvement social #MoiAussi.

Les enquêtes de la police à leur sujet sont désormais entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Selon nos informations, une trentaine de plaintes contre Gilbert Rozon et une douzaine contre Éric Salvail ont été déposées au SPVM.

« Le but principal est de mener ces dossiers-là devant le DPCP avec tous les éléments nécessaires », explique Guy Ryan, inspecteur à la retraite du Module des crimes majeurs du SPVM.

Le DPCP devra alors déterminer si les preuves sont suffisantes pour obtenir un verdict de culpabilité.

Le dossier Rozon

Plusieurs de nos sources se questionnent sur la probabilité que des accusations soient formellement déposées dans le dossier de Gilbert Rozon.

Parmi les plaintes contre l'ex-magnat de l'humour, certaines n'ont pu être examinées par le SPVM parce que les événements incriminants se seraient déroulés à Paris. La police de Montréal n'a pas de compétence en France.

Autre difficulté, dans plusieurs cas, les événements se seraient produits il y a de nombreuses années.

La suite de l'article...
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/10 ... ic-salvail
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Anya
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Luck Mervil plaide coupable à un chef d'exploitation sexuelle

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Le chanteur Luck Mervil a plaidé coupable lundi matin à une accusation d'exploitation sexuelle pour avoir posé des gestes sexuels non désirés sur une gardienne d'enfants âgée de 17 ans «sous le couvert» d'une séance d'improvisation. L'artiste de 50 ans a exprimé son «soulagement» à la sortie de la cour.

Quatre ans après son arrestation en 2014 pour agression sexuelle, l'artiste de 50 ans évite ainsi la tenue de son procès d'une dizaine de jours qui devait s'amorcer lundi au palais de justice de Montréal. Le nouvel acte d'accusation déposé par la poursuite au début du procès ne comptait plus de chef d'agression sexuelle, mais seulement deux chefs d'exploitation sexuelle.

En plaidant coupable, Luck Mervil a ainsi admis avoir posé des gestes sexuels sur une adolescente pendant les six premiers mois de 1996, alors qu'il était en position d'autorité ou de confiance à son égard. La victime, qu'on ne peut identifier, a rencontré l'accusé à l'âge de 10 ans, selon le résumé des faits présenté à la cour par Me Anne Gauvin, procureure de la Couronne.

Pendant son adolescence, la victime gardait régulièrement les enfants de Luck Mervil. Une relation «très forte» s'est ainsi créée au fil du temps avec l'accusé, et en particulier avec la conjointe de celui-ci qu'elle considérait comme une «grande soeur».

«[M. Mervil et sa conjointe] étaient donc des patrons. Ils l'engageaient pour garder, mais ils étaient aussi des personnes de confiance et d'autorité à qui elle se confiait et obéissait. Elle les considérait comme sa famille, et ils étaient également perçus de la sorte par l'entourage», a expliqué Me Gauvin.

La victime était «très admirative» de travailler pour Luck Mervil, dont la carrière musicale était florissante au milieu des années 90. «[Elle] éprouvait de la fierté à côtoyer quelqu'un qui chantait, passait à la télévision et sortait des albums et des vidéoclips», soutient Me Gauvin. Néanmoins, l'adolescente n'était pas amoureuse de lui et n'éprouvait aucune attirance physique.

En 1996, la victime et Luck Mervil se retrouvent seuls dans l'appartement de l'accusé et s'adonnent à une séance d'improvisation. «L'accusé entreprend des contacts sexuels avec elle. Ceux-ci ne sont pas désirés. Elle se sent coincée entre lui montrer qu'elle sait jouer la comédie et le fait qu'elle ne veut pas de contacts sexuels avec lui. Ils ont une relation sexuelle complète pour laquelle l'accusé n'a pas obtenu le contentement de la victime», indique Me Gauvin.

«Plusieurs» autres contacts sexuels ont eu lieu entre l'adolescente et l'artiste entre janvier 1996 et juin 1996. Ces contacts se sont ensuite maintenus pendant environ 10 ans, une fois à l'âge adulte.

«Un soulagement», dit Mervil

À la sortie de la salle d'audience, Luck Mervil s'est adressé brièvement aux médias pour exprimer son «soulagement».

«Dès le départ, j'ai respecté ma parole, j'avais dit ce qui était arrivé, c'est ce qui a été maintenu», a-t-il déclaré d'emblée, accompagné d'une proche. Le chanteur a ensuite exprimé une pensée pour la victime. «Ça fait peut-être quatre ans que la famille attend, que la famille souffre de ça. Je sais que la victime, de son côté, sa famille a beaucoup souffert de tout ça.»

«C'est sûr qu'il y a un soulagement d'avoir pris cette décision. C'est long, ça a été long et ardu, et ça l'est encore, et ça va l'être pour un bon petit bout encore», a ajouté Luck Mervil, dont le véritable prénom est Lucknerson.

Les observations sur la peine à imposer auront lieu vendredi matin. La procureure de la Couronne a déjà indiqué à la juge Mélanie Hébert qu'une suggestion commune des parties lui serait soumise. L'accusé devraient témoigner, tandis que la victime devrait lire une déclaration.

En mêlée de presse, une journaliste a demandé à M. Mervil s'il avait des remords. «Vous allez l'entendre vendredi», a-t-il rétorqué.
http://www.lapresse.ca/actualites/justi ... upable.php
Dernière modification par Anya le lun. mai 14, 2018 2:36 pm, modifié 1 fois.
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Anya
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Message par Anya »

Pas une faute d’utiliser son pouvoir pour charmer, dit l'avocat de Gilbert Rozon

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Utiliser son pouvoir pour charmer fait partie de la nature humaine et n’est pas une faute civile, affirme l’avocat de Gilbert Rozon, qui veut faire rejeter l’action collective intentée par des femmes qui accusent d’agressions sexuelles l’ex-magnat du rire.

«Parfois, c’est la perception de la femme qu’elle devait accepter [les avances de Rozon], tout se passe entre les deux oreilles de la supposée victime, ce n’est pas la faute de M. Rozon», a plaidé l’avocat Raymond Doray, ce lundi au palais de justice de Montréal.

Pour l’ancien grand patron de Juste pour rire, le tribunal ne devrait pas autoriser l’action collective qui le vise à aller de l’avant. Car pour chacune des 20 femmes qui l’accusent d’inconduites sexuelles, il s’agit de cas distincts qui ne devraient pas être regroupés dans une seule cause, selon le clan Rozon.

«La sexualité n’est pas en noir et blanc, elle est teintée de gris», a expliqué Me Doray, faisait explicitement référence à 50 nuances de Grey, un roman érotique traitant de sadomasochisme.

Mais pour le regroupement Les Courageuses, Rozon devrait bel et bien être condamné au civil pour les agressions sexuelles qu’il aurait commises. Elles disent être au moins 20 femmes, qui auraient été agressées entre 1982 et 2016.

«Il a profité du silence, de la crainte, de la honte et de l’impossibilité d’agir de ses victimes pour continuer sa prédation sans jamais cesser de grandir en prestige et popularité», indique l’organisme en qualifiant Rozon de «prédateur sexuel».

Pouvoir

L’avocat des Courageuses, Bruce Johnston, a expliqué que si les victimes n’avaient pas porté plainte plus tôt, c’est à cause du déni et de la honte. Et pour justifier l’action collective plutôt qu’individuelle, il a rappelé que toutes les victimes avaient rencontré Rozon dans un contexte professionnel.

«Il se servait de sa situation de pouvoir et d’influence afin d’intimider ses victimes», a-t-il plaidé.

Les Courageuses veulent ainsi montrer que Rozon avait un «système» pour agresser des femmes. Or, selon l’avocat de ce dernier, ce «système» n’est autre que la personnalité de Rozon.

«C’est inhérent à lui, mais ça ne fait pas des relations où son pouvoir et son influence sont utilisés à mauvais escient», a dit Me Doray, ajoutant que pour toutes les victimes présumées, aucune n’avait clairement dit «non» lors des actes sexuels reprochés à Rozon.

L’audience, devant le juge Donald Bisson, se poursuit cet après-midi.
[url]http://www.journaldequebec.com/201 ... son-avocat[/url]
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Jannic
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Message par Jannic »

Utiliser son pouvoir pour charmer fait partie de la nature humaine et n’est pas une faute civile, affirme l’avocat de Gilbert Rozon, qui veut faire rejeter l’action collective intentée par des femmes qui accusent d’agressions sexuelles l’ex-magnat du rire.

«Parfois, c’est la perception de la femme qu’elle devait accepter [les avances de Rozon], tout se passe entre les deux oreilles de la supposée victime, ce n’est pas la faute de M. Rozon», a plaidé l’avocat Raymond Doray, ce lundi au palais de justice de Montréal.
On en revient au droit de cuissage :grr:

J'en ai mal au ventre :ouin: :grr: :ouin: :grr:

:hurle: Juste écoeurant!
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Lillas
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Message par Lillas »

En parlant de Rozon, sa mère est décédée et dans l’avis de décès, aucune mention de conjointe. Sa petite jeunesse française est-elle disparue du décor ! Lui qui l’été dernier à Pénélope parlait de lui faire un bébé !!
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DePassage
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Message par DePassage »

Le pouvoir, c'est aussi celui d'avoir les moyens financiers de se payer des avocats prestigieux, comme Me Doray. Pour ça, entre autres, qu'une réelle justice est difficile à obtenir.
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Anya
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Message par Anya »

La victime de Luck Mervil raconte son calvaire

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Elle admire Luck Mervil, dont elle garde les enfants depuis des années, et rêve d'une carrière en théâtre. Mais son monde s'écroule à 17 ans. Pendant une séance d'« improvisation », le populaire chanteur lui « saute dessus » et l'agresse sexuellement. Terrifiée, elle lui dit non au moins 60 fois. « J'avais vraiment peur », a-t-elle témoigné l'an dernier lors de l'enquête préliminaire.

Alors que son procès devait s'amorcer hier matin, l'auteur-compositeur-interprète Luck Mervil a plaidé coupable à un chef d'accusation d'exploitation sexuelle pour avoir commis des gestes sexuels sur une adolescente pendant six mois en 1996, alors qu'il était en position d'autorité ou de confiance à son égard.

La victime, qu'on ne peut nommer, rencontre Luck Mervil à l'âge de 10 ans. Pendant son adolescence, elle garde régulièrement ses enfants, au point où une relation « très forte » se crée avec lui, mais surtout avec sa conjointe, qu'elle considère comme sa « grande soeur », selon le résumé des faits présenté hier par Me Anne Gauvin, procureure de la Couronne.

Le témoignage de la victime pendant l'enquête préliminaire de l'artiste, l'an dernier, lève le voile sur une violente agression qui a bouleversé sa vie. L'ordonnance de non-publication sur son récit est maintenant levée en raison de la reconnaissance de culpabilité de l'accusé. Précisons que Luck Mervil n'a pas reconnu hier l'ensemble des détails du témoignage de la victime, mais seulement la trame factuelle générale.

« JOUER » UN COUPLE

Une journée, la victime se retrouve seule avec Luck Mervil pour regarder des films, alors qu'elle devait garder ses enfants. Comme elle étudie en arts dramatiques, Luck Mervil lui propose d'improviser pour évaluer son talent. « Il m'a dit : "Je connais pas mal de monde dans le théâtre, je pourrais te présenter plein de monde" », a raconté la victime à la cour en mars 2017.

Luck Mervil décide de « jouer » avec elle un couple de trafiquants de drogue. Il lui pose d'emblée mille et une questions sur sa première relation sexuelle. Elle joue le jeu en inventant une histoire. Mais tout à coup, a-t-elle affirmé durant son témoignage, le chanteur de 28 ans se lève, agrippe l'adolescente par les épaules et l'embrasse sur la bouche de « façon inappropriée ». Elle recule, déboussolée.

« Il me dit : "Ben là, on joue la comédie. Tu veux me montrer que tu es une bonne comédienne ou pas ? Dans les films, il y a des scènes d'amour, comment tu vas gérer s'il y a une scène d'amour ? Des fois, tu dois être toute nue, comment tu vas faire si tu es trop pudique ?" » - Extrait du témoignage de la victime

Son calvaire ne fait que commencer. Toujours selon la version des faits de la victime, Luck Mervil l'agrippe « encore plus fort », la jette sur le sofa et se couche sur elle à califourchon. Il lui enlève son soutien-gorge et lui tient fermement les poignets. « J'ai mis toute la force possible pour m'enlever de son emprise. Mais il était suffisamment fort pour pas qu'un millimètre ne bouge », a-t-elle témoigné avec aplomb.

Terrorisée, elle insiste pour qu'il cesse ses gestes, en vain. Elle ressent une douleur « fulgurante » et « horrible » aux parties génitales. Elle ignore combien de temps dure l'agression. « Je pense m'être battue, mais je n'ai pas réussi à me sortir de son emprise. Il a réussi à me violer », analyse-t-elle 21 ans plus tard.

« OUBLIER »

« Trop déstabilisée » d'avoir été « violée » par un homme qu'elle connaît depuis son enfance, elle décide « d'oublier » l'évènement pour ne pas « détruire tous les gens [qu'elle] aime ». Mais quelques semaines plus tard, Luck Mervil l'embrasse sur la bouche sans qu'elle puisse le repousser.

« Je me sentais humiliée, je me sentais horrible. » - La victime

Luck Mervil devrait témoigner vendredi pendant les observations sur la peine à imposer, alors que les parties présenteront une suggestion commune à la juge. La victime devrait lire une déclaration à la cour.

À la sortie de la salle d'audience, Luck Mervil s'est adressé brièvement aux médias pour exprimer son « soulagement ». « Ça fait peut-être quatre ans que la famille attend, que la famille souffre de ça. Je sais que la victime, de son côté, sa famille a beaucoup souffert de tout ça. »

« C'est sûr qu'il y a un soulagement d'avoir pris cette décision. C'est long, ça a été long et ardu, et ça l'est encore, et ça va l'être pour un bon petit bout encore », a ajouté Luck Mervil.

Luck Mervil a refusé de dire s'il avait des remords, lorsqu'on lui a posé la question en mêlée de presse. « Vous allez l'entendre vendredi », a-t-il rétorqué.
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Anya
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Charles Dutoit sera dépouillé de l'Ordre de Montréal

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La mairesse de Montréal, Valérie Plante, recommandera dans les prochains jours que l'ex-maestro de l'Orchestre symphonique de Montréal, Charles Dutoit, soit dépouillé de l'Ordre de Montréal, dont il a été récipiendaire en 2016, a appris La Presse.

Le bureau du directeur général Alain Marcoux a en effet fait parvenir une nouvelle procédure de révocation à l'Ordre de Montréal pour adoption au comité exécutif qui se tiendra aujourd'hui. L'adoption de cette procédure constitue la première étape pour retirer son insigne de commandeur - la plus haute distinction de l'Ordre de Montréal - à Charles Dutoit.

Une fois ce document officiel adopté, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, fera une demande au comité consultatif de l'Ordre afin que M. Dutoit se fasse retirer son insigne de commandeur. « L'intention de la mairesse est de faire la demande rapidement », nous indique une source proche de Mme Plante.

La résolution instituant l'Ordre de Montréal, adoptée en 2016, comportait une formule de révocation très restrictive. Seuls les récipiendaires dont la culpabilité était reconnue devant les tribunaux pouvaient se voir dépouillés de leur décoration. « Il fallait adopter un nouveau texte, plus en phase avec la société dans laquelle on vit », indique notre source.

Dans cette procédure revue et corrigée, que La Presse a obtenue, on préciserait donc qu'un récipiendaire de l'Ordre qui aurait commis « un écart de conduite grave considéré comme une atteinte à la réputation, à l'intégrité ou à la valeur de l'Ordre » pourrait se voir retirer sa décoration.

De même si une personne décorée avait fait l'objet d'une « sanction officielle, comme une amende ou un blâme par un organe d'arbitrage, une association professionnelle ou toute autre organisation ».

Le processus irait donc comme suit : la demande d'examen de la révocation doit être présentée par écrit au secrétariat de l'Ordre de Montréal. Si on juge que les motifs de révocation sont soutenables, la personne visée est avertie. Elle peut choisir de démissionner ou de plaider sa cause. Au bout du compte, c'est un rapport du conseil consultatif de l'Ordre qui recommande au bureau du maire de destituer le membre visé ou non. Dans le cas de M. Dutoit, c'est la mairesse elle-même qui présentera la demande de révocation.

Pluie de dénonciations

Rappelons que depuis cinq mois, Charles Dutoit est visé par des allégations de harcèlement et d'agression sexuels, ainsi que de harcèlement psychologique, à l'endroit de nombreux musiciens. Juste avant Noël, trois femmes, deux chanteuses d'opéra et une musicienne, ont d'abord affirmé à l'Associated Press avoir été agressées par M. Dutoit entre 1985 et 2010.

Dans les semaines qui ont suivi, les témoignages de six autres femmes se sont ajoutés, dont la soprano Pauline Vaillancourt et la journaliste à l'époque Mary Lou Basaraba. Deux de ces agressions auraient eu lieu à Montréal, alors que M. Dutoit était chef de l'OSM.

Par l'entremise de son avocat, Charles Dutoit a catégoriquement nié les faits et il s'est dit particulièrement horrifié que quelqu'un l'accuse de viol. Une enquêteuse externe a été mandatée par l'OSM pour scruter les années Dutoit. Le maestro a été directeur de l'OSM de 1977 à 2002.

Puis, en février dernier, La Presse et Le Devoir ont recueilli les témoignages d'une quinzaine de musiciens, qui dénonçaient le climat de travail insupportable instauré par le maestro Dutoit. Musiciens en larmes, poussés à bout, brisés psychologiquement : à l'époque de la démission de M. Dutoit, plus de la moitié des musiciens avaient signé une pétition où l'on dénonçait l'attitude du chef d'orchestre envers ses musiciens.

Des sources ont indiqué à La Presse que le conseil exécutif de l'OSM avait été mis au courant des agissements de M. Dutoit au fil des ans et qu'ils avaient abordé cet enjeu délicat avec le chef d'orchestre.

Depuis décembre, huit orchestres ont rompu leurs liens avec M. Dutoit. Le maestro s'est aussi retiré plus tôt que prévu de ses fonctions de directeur artistique et chef d'orchestre principal du Royal Philharmonic Orchestra de Londres.
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Anya
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L'éditeur Michel Brûlé a vendu sa maison
La résidence patrimoniale de la rue Sainte-Ursule a trouvé preneur pour 900 000$


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L’éditeur Michel Brûlé a récemment vendu sa maison de Québec pour près d’un million de dollars, mais cette décision ne serait en rien liée aux allégations d’inconduite sexuelle qui ont pesé sur lui à l’automne.

La luxueuse propriété du 5, rue Sainte-Ursule, située à proximité de la porte Saint-Jean dans le Vieux-Québec a été vendue 899 000 $ selon l’acte de vente daté du 11 mai dernier. Quelque 11 000 $ de mobilier s’ajoute à cette somme.

Le courtier de Sotheby’s responsable de la vente assure toutefois que la transaction n’a rien à voir avec la tempête qu’a traversée l’éditeur, l’automne dernier.

Accusé par sept anciennes employées d’inconduites sexuelles, Michel Brûlé a aussi été poursuivi par une auteure qui s’estimait lésée dans la publication d’un ouvrage.

« Ce n’est pas nouveau cette décision de vendre ses maisons et ce n’est pas lié à ce qui s’est passé. [...] Avant même ce qui s’est passé en octobre, novembre dernier, ses maisons étaient à vendre depuis huit ou neuf mois », indique Martin Dostie à propos de la résidence de Québec et d’une autre maison de l’auteur située à Montréal, également en vente pour 2,3 M$.

Michel Brulé n’a pas donné suite à la demande d’entrevue du Journal.

Maison patrimoniale

De leur côté, les nouveaux propriétaires de la somptueuse résidence sont deux jeunes entrepreneurs de la région de Québec, Jérémie Gagnon et Samuel Wiss.

Questionnés par Le Journal sur leurs intentions, les acheteurs n’ont pas souhaité commenter la nouvelle pour le moment.

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La propriété, construite en 1848, est répertoriée au Patrimoine culturel du Québec. Le courtier responsable de la vente précise que même si d’importantes rénovations ont été faites au cours des dernières années, la résidence sur quatre niveaux a conservé un cachet historique important.

« Il y a beaucoup de pierres un peu partout, donc même si l’ancien propriétaire a investi beaucoup dans la maison, elle a gardé son style. C’est très chaleureux », précise M. Dostie.

Plusieurs terrasses

La maison ancestrale, qui compte trois chambres à coucher et quatre salles de bains, est évaluée à 820 000 $.

Selon Sotheby’s, ses trois terrasses, dont une sur le toit, permettent à la résidence de se démarquer. « Il y a plusieurs balcons, mais c’est quand même très intime à l’arrière », souligne Martin Dostie.
http://www.journaldequebec.com/2018/05/ ... -sa-maison
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Anya
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L'ex-entraîneur de gymnastique Michel Arsenault arrêté

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L'ancien entraîneur de gymnastique Michel Arsenault a été arrêté à son domicile d'Edmonton, mercredi. Il fait face à sept chefs d'accusation pour agressions sexuelles et voies de fait pour des gestes commis à l'endroit de six victimes à Montréal à la fin des années 1980 et début 1990.

Il fait face à trois chefs d'accusation pour agressions sexuelles et quatre pour voies de fait.

Michel Arsenault est toujours interrogé par les enquêteurs et devrait être libéré plus tard aujourd'hui sous certaines conditions. Il devrait comparaître au palais de justice de Montréal le 24 mai.

En décembre dernier, Michel Arsenault avait été visé par des allégations d’agressions sexuelles à la suite d’une enquête de Radio-Canada Sports.

Dans la foulée de l’enquête de Radio-Canada, il avait été suspendu par Gymnastique Canada.

Le directeur de la Fédération québécoise de gymnastique, Serge Castonguay, a tenu à se dissocier de Michel Arsenault.

« Lorsque le reportage a été diffusé, il a été suspendu, ce qui faisait en sorte qu'il ne pouvait plus avoir accès au plancher de compétition », a-t-il rappelé.

Au cours des 30 dernières années, Michel Arsenault est devenu l’un des entraîneurs de gymnastique les plus chevronnés au pays. Il s’est même rendu jusqu’aux Jeux olympiques de Barcelone.
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Anya
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La cour autorise le recours collectif des «Courageuses» contre Rozon

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Le juge de la Cour supérieure Donald Bisson a autorisé ce matin l'exercice du recours collectif des « Courageuses » contre l'ancien président du Groupe Juste pour rire, Gilbert Rozon.

Le juge autorise le groupe « Les Courageuses » à représenter « toutes les personnes agressées et/ou harcelées sexuellement par Gilbert Rozon » afin de réclamer des dommages compensatoires et punitifs. Il autorise aussi l'utilisation de pseudonymes pour protéger l'identité des femmes impliquées.

« Dans le passé, le véhicule procédural de l'action collective a démontré son efficacité dans les dossiers d'agressions sexuelles, puisqu'il a permis à des centaines de victimes d'avoir accès à la justice au Québec. Si la demanderesse n'était pas autorisée à intenter la présente action collective, il est fort probable que de très nombreuses victimes seraient privées de l'exercice de leurs droits en justice », écrit le magistrat dans sa décision.

L'autorisation du recours permettra de trancher collectivement une série de questions devant la cour, notamment le fait de savoir si M. Rozon a commis systématiquement des agressions et/ou du harcèlement sexuel, s'il a abusé de son pouvoir à cette fin, si les femmes et filles harcelées ont droit à des dommages et quel devrait en être le montant.

Dans leur requête, les demanderesses ont demandé 10 millions de dollars pour l'ensemble des victimes.
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Placeress
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Message par Placeress »

Tantôt mieux pour ce gros pas propre pseudo riche ;) Ben contente :)
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DePassage
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Message par DePassage »

#moiaussi ben contente!
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Anya
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Luck Mervil purgera sa peine de six mois dans la communauté

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Le chanteur et animateur Luck Mervil n'ira pas en prison pour l'exploitation sexuelle d'une adolescente de 17 ans dans les années 1990: une juge lui impose plutôt une peine d'emprisonnement de six mois à purger dans la collectivité.

Mercredi, la juge Mélanie Hébert, de la Cour du Québec, a ainsi donné suite à la recommandation commune de la Couronne et de la défense qui avait été faite vendredi, au palais de justice de Montréal.

L'artiste de 50 ans avait plaidé coupable le 14 mai à un chef d'accusation d'exploitation sexuelle pour des gestes commis en 1996, alors qu'il avait 28 ans et était en position d'autorité sur la jeune fille. Il a reconnu avoir eu une relation sexuelle complète avec elle, sans avoir obtenu son consentement. Plusieurs autres contacts sexuels ont eu lieu par la suite.

L'infraction criminelle d'exploitation sexuelle inclut tout attouchement sexuel et toute incitation à des attouchements sexuels par une personne en situation d'autorité ou de confiance vis-à-vis d'un adolescent.

Une ordonnance de non-publication prononcée par la juge interdit de dévoiler le nom de la jeune femme ainsi que des détails permettant de l'identifier.

Dans le cadre de ses observations sur la peine, la procureure de la Couronne, Anne Gauvin, a dit avoir pris en considération son plaidoyer de culpabilité, qui évite un procès éprouvant. Elle a souligné avoir aussi tenu compte de l'écart d'âge entre l'homme et la victime, «moins important que ce qu'il y a dans la jurisprudence normalement».

De son côté, Me Philippe Larochelle, l'avocat de Luck Mervil, a souligné que son client, qui fait du travail humanitaire, n'a aucun antécédent criminel et ne pose aucun risque de récidive.
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Anya
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Luck Mervil blâme les médias

Mercredi, au terme d’un procès très médiatisé, l’auteur-compositeur Luck Mervil a été condamné à 6 mois de prison à à pruger dans la communauté pour exploitation sexuelle. L’accusé avait plaidé coupable. Cela signifie donc qu’il pourra purger sa peine dans sa maison.
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Évidemment, cette sentence, qualifiée de « bonbon » par plusieurs, est loin d’avoir fait l’unanimité, notamment du côté de la victime qui avait 17 ans au moment des faits.

Après la tombée de la sentence, Luck Mervil a publié sur YouTube une vidéo dans laquelle il s’exprime sur le procès. Il commence par offrir de courtes excuses à « la personne qui a porté plainte », avant de s’excuser à sa famille, particulièrement son fils, aux Haïtiens, aux Canadiens, à ses amis, ses confrères artistes et d’autres.

Puis, il entreprend de jeter le blâme sur les médias pour la couverture qui a été faite de cette histoire. Il indique qu’il reviendra prochainement avec une nouvelle vidéo dans laquelle il expliquera « ce [qu’il a pensé] de leur façon d’agir [les médias] et de leur manque de rigueur ». À ce moment dans la vidéo, on ne peut pas dire qu’on sent l’artiste très repentant…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-Ez8WD1p5Ho[/youtube]
Dernière modification par Anya le jeu. mai 24, 2018 11:29 am, modifié 1 fois.
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