LE DOMAINE BLEU

Ely  a écritMontreal à perdu son Grand-Prix ce matin, confirmer à LCN. Aucune raison donner pour l'instant.  

F1 : Montréal perd son GP
Mardi 07 octobre 2008
RDS.ca, AGENCE FRANCE-PRESSE, LA PRESSE CANADIENNE



C'est toute une claque que Montréal vient de recevoir à la veille du 30e anniversaire de la victoire de Gilles Villeneuve au Grand Prix du Canada. La FIA a dévoilé son calendrier pour l'année 2009 et Montréal n'y apparaît pas.

Interrogée par l'AFP, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) n'a pas précisé les raisons de la disparition du Grand Prix du Canada. Cette épreuve figurait sur le calendrier provisoire dévoilé le 25 juin.

De leur côté, les dirigeants du Grand Prix du Canada disent avoir appris par les médias d'information, mardi, le retrait de l'épreuve de Montréal.

Ces dirigeants annoncent qu'ils n'émettront aucun commentaire avant d'avoir parlé aux principaux intéressés, soit la Formula One Management (FOM) et la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA).

Le Grand Prix du Canada était inscrit au calendrier sans discontinuer depuis 1987. Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, en évalue les retombées économiques annuelles à environ 75 millions $.

Il n'y aura donc plus de Grand Prix de Formule 1 couru en Amérique du Nord. Le Grand Prix faisait partie du calendrier provisoire qui avait paru au mois de juin dernier. La course devait avoir lieu le 7 juin.


Par ailleurs, le Grand Prix de Turquie initialement programmé en août a été avancé au 7 juin, alors que l'ordre des Grand Prix d'Italie et de Belgique a été inversé.

La saison débutera le 29 mars en Australie et s'achèvera le 15 novembre à Abou Dhabi, qui accueillera pour la première fois un Grand Prix de Formule 1.


Le calendrier 2009

29 mars: Australie

5 avril: Malaisie

19 avril: Bahreïn

10 mai: Espagne

24 mai: Monaco

7 juin: Turquie

21 juin: Grande-Bretagne

28 juin: France

12 juillet: Allemagne

26 juillet: Hongrie

23 août: Europe (Valence/ESP)

30 août: Belgique

13 septembre: Italie

27 septembre: Singapour

11 octobre: Japon

18 octobre: Chine

1 novembre: Brésil

15 novembre: Abou Dhabi

Plus de détails à venir

La disparition du Grand Prix du Canada de Formule 1 pour la saison 2009 se traduirait par des pertes importantes pour Montréal en termes de retombées économiques et d'image, a estimé mardi le maire de la métropole québécoise, Gerald Tremblay.

Le Grand Prix du Canada a disparu du calendrier 2009 de Formule 1, rendu public mardi à l'issue de la réunion à Paris du Conseil mondial de l'automobile, alors que l'organisation d'un premier Grand Prix à Abou Dhabi a été confirmée.

"On parle de retombées économiques de l'ordre de 75 millions de dollars. Ce sont des retombées importantes", a déclaré M. Tremblay, interrogé par Radio-Canada, en soulignant qu'il en va aussi de la "visibilité (de Montréal) sur la planète" parce que plus de 300 millions de personnes regardent un Grand Prix.

"Nous allons voir au cours des prochaines heures ce qu'on peut faire", a-t-il ajouté, en indiquant qu'il allait prendre contact avec Normand Legault, promoteur du GP du Canada.

Un porte-parole des organisateurs du GP du Canada a déclaré n'avoir aucun commentaire pour l'instant, précisant qu'une réaction serait rendue publique plus tard dans la journée.  


A Paris, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) n'a pas précisé les raisons de la disparition du Grand Prix du Canada, qui figurait sur le calendrier provisoire dévoilé le 25 juin.

En 2003, le patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, avait annoncé que l'épreuve de Montréal serait exclue du calendrier l'année suivante, en raison de nouvelles lois interdisant la publicité sur le tabac.

Mais Montréal s'était battue et le Grand Prix avait bien eu lieu sur le circuit Gilles-Villeneuve.

En juin 2006, Normand Legault avait affirmé à la presse locale s'être entendu avec M. Ecclestone pour les cinq prochaines années et que le GP du Canada était donc assuré jusqu'en 2011.

Yautja88  a écritben oui!! C'est fou en esti ça....méchante retombée économique de perdue...

So Sad ...

Mais on lancera pas la serviette trop vite .

ben oui!! C'est fou en esti ça....méchante retombée économique de perdue...

Les organisateurs du Grand Prix du Canada ont affirmé mardi ne pas avoir été prévenus du retrait de cette épreuve du calendrier de la saison 2009 de Formule 1.

"Les dirigeants du Grand Prix du Canada ont appris via les médias le retrait du GP du Canada du calendrier 2009 du Championnat de Formule 1", ont-ils indiqué dans un communiqué.

Ils ont précisé qu'ils ne "feraient aucun commentaire avant d'avoir parlé aux principaux intéressés, soit la Formula One Management (FOM) et la Fédération internationale de l'automobile (FIA)".

Des travaux ont été réalisés, mais lors du dernier Grand Prix en juin dernier, de nombreux pilotes s'étaient plaints du mauvais état de la piste.

Le Grand Prix du Canada a disparu du calendrier 2009 de Formule 1, rendu public mardi à l'issue de la réunion à Paris du Conseil mondial de l'automobile, alors que l'organisation d'un premier Grand Prix à Abou Dhabi a été confirmée.

Rey Cheevas  a écrit

So Sad ...

Mais on lancera pas la serviette trop vite .


Trop tard l horaire officielle 2009 est sortie
trop dure de compétionner avec les autres pays coté $$$$ pour obtenir le grand prix.

La classe politique canadienne a lancé une offensive afin de convaincre le grand patron de la F1 Bernie Ecclestone de revenir sur sa décision de supprimer le Grand Prix de Montréal, course trentenaire offrant à la métropole québécoise une visibilité sans égal.

À l'unisson, les autorités montréalaises, québécoises et canadiennes ont martelé jeudi que le Grand Prix du Canada aura bel et bien lieu au printemps 2009, malgré l'annonce de sa disparition par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Bernie Ecclestone a supprimé l'épreuve canadienne en raison d'un différend commercial avec les organisateurs privés de l'évènement qui lui devaient entre 8,7 et 17,4 millions de dollars américains (entre 6,4 et 12,8 MEUR), a expliqué le maire de Montréal, Gérald Tremblay, confirmant ainsi des informations de presse.

"On est convenu de rencontrer (Bernie Ecclestone) pour prendre connaissance de ses perspectives sur ce différend, mais aussi de ses perspectives sur la tenue du Grand Prix dès l'été prochain et sa pérennité", a déclaré jeudi le ministre canadien du Commerce international, Michael Fortier.

"On veut savoir ce qui se passe parce que franchement le portrait n'est pas très clair pour nous", a pour sa part déclaré le Premier ministre du Québec, Jean Charest, dans un entretien avec l'AFP.  


L'abandon de la seule épreuve nord-américaine de Formule 1 survient la semaine même du 30e anniversaire de cette course. Le 8 octobre 1978, le coureur Gilles Villeneuve, le père de Jacques, avait remporté le premier Grand Prix organisé à Montréal, devant ses supporters.

Le Grand Prix du Canada est la seule course du calendrier F1 entièrement organisée par une entreprise privée. Or celle-ci peinait à répondre à la hausse des redevances exigées par la société de M. Ecclestone, qui détient les droits commerciaux de ce championnat automobile, et ce malgré la popularité de l'évènement qui attire bon an mal plus de 200.000 spectateurs.

La Formule 1 "n'est plus viable pour une entreprise privée", a regretté un responsable de l'état-major du Grand Prix du Canada dont les retombées économiques annuelle sont estimées à quelque 70 millions de dollars américains (51,5 M EUR).

"Le Grand Prix était l'événement ambassadeur numéro un de Montréal dans le monde", estime dans une étude la firme Influence communication.

Un consortium pour sauver la course réunissant les autorités municipales (Montréal), provinciales (Québec) et fédérales (Canada) serait à l'étude, mais aucun montant n'a encore été avancé.

"Peu importe le modèle que l'on épousera, il faut que l'on sache exactement quelles sont les projections financières", a dit M. Fortier, ajoutant que Bernie Ecclestone s'était "montré ravi de voir que les gouvernements s'impliquaient".

Plusieurs pilotes ont affiché leur déception à la suite de la suppression du Grand Prix de Montréal, malgré la dégradation de la piste constatée au cours des dernières années.

"Moi j'aimerais bien retourner au Canada, j'y ai gagné cette année et j'adore aller là-bas, mais ce n'est pas ma décision", a regretté le pilote Robert Kubica (BMW Sauber) au Mont-Fuji, au Japon, où se déroulera dimanche l'épreuve japonaise du championnat de F1.

"J'adore la ville, c'est l'un des plus beaux Grands Prix où aller mais c'est vrai que le circuit se dégradait pas mal ces dernières années," a ajouté Jenson Button (Honda).

"Je regretterai plus la ville que le circuit lui-même, mais c'est toujours triste quand un Grand Prix est supprimé du calendrier", a-t-il dit en référence à l'ambiance de fête qui règne dans la métropole québécoise lors de sa grand-messe annuelle de la course automobile.

Le ciel était encore nuageux, et la piste encore partiellement humide par endroits, au début de la séance qualificative du Grand Prix du Japon, sur le Fuji Speedway.

Le thermomètre affichait 21° dans l’air, 22° au sol.

Q1 – 20 minutes :
Dès le feu vert, de nombreux pilotes s’élançaient sans attendre pour une première série de tours chronométrés.

Nelsinho Piquet – 1’19.286 – installait sa Renault en tête, d’où le Brésilien était rapidement délogé par les Toyota de Trulli et Glock. Felipe Massa était le premier à boucler un tour en moins de 1’19 – mais le Brésilien voyait Lewis Hamilton répliquer illico - 1’18.232

Nelsinho Piquet améliorait encore, et venait talonner la McLaren Mercedes. 3ème – Massa devançait Coulthard, Trulli, Kovalainen, Raikkonen, Nakajima, Barrichello et Alonso.

A 5 minutes de la fin de la première phase, Glock – 1’18.138 – récupérait les commandes, quelques millièmes seulement devant Kovalainen. Avant le dernier assaut : Vettel, Rosberg, Webber, Sutil et Fisichella figuraient sur la liste des éliminés.

Lors de leur ultime tentative, Massa et puis Hamilton - 1’18.071 – allaient voir Timo Glock et sa Toyota leur voler la vedette, l’Allemand étant le seul à rouler en moins de 1’18 !

4ème – Raikkonen devance Kovalainen, Alonso, Piquet, Coulthard, Webber et Trulli.  
Nick Heidfeld est le premier éliminé, suivi des deux Honda et des deux Force India !

Q2 – 15 minutes :
Avec l’apparition d’un coin de ciel bleu et de quelques rayons de soleil, les températures atteignaient 22° dans l’air et 24° sur la piste au début de la deuxième phase qualificative.

Personne ne se précipitait en piste lorsque le feu vert était allumé. Raikkonen et Massa – avec des pneus tendres et neufs - étaient les premiers à repartir. Felipe - 1’17.287 – prenait les choses en mains, un peu moins de deux dixièmes devant Lewis. 3ème, Heikki précédait Raikkonen et Trulli.

Coulthard, Webber, Nakajima, Rosberg et Piquet figuraient au-delà du Top 10 avant de repartir pour un dernier effort…

Massa, Kovalainen et Hamilton – assurés de leur qualification pour la phase finale – restaient au stand pour assister à la remontée des Toyota de Trulli et Glock dans le Top 5. 6ème – Vettel devance Raikkonen, Alonso, Kubica et Bourdais.

Premier éliminé, 11ème, David Coulthard devance Piquet, Webber, Nakajima et Rosberg

Q3 – 10 minutes :
Il faudra patienter près de deux minutes avant de voir les dix derniers pilotes quitter un à un leur garage pour une première offensive.

Kimi Raikkonen – 1’18.890 – se hissait en tête des écrans de chronométrage. Felipe Massa et Lewis Hamilton restaient au-delà des 1’19 au tour.

Les pilotes revenaient au stand chausser un train de pneus neufs et repartaient sans attendre pour tenter d’améliorer leurs positions provisoires sur la grille de départ.

Kimi Raikkonen abaissait le temps de référence - 1’18.644 – mais ça ne suffira pas pour résister à Lewis Hamilton – 1’18.404 – qui décroche ainsi sa 6ème pole position de la saison – la 12ème de sa carrière.

Derrière la McLaren Mercedes du Britannique et la Ferrari du Finlandais, la deuxième ligne sera composé de Heikki Kovalainen et Fernando Alonso.

Felipe Massa s’élancera de la 3ème ligne en compagnie de Robert Kubica. Les Toyota de Trulli et Glock monopolisent la 4ème ligne – devant les Toro Rosso de Vettel et Bourdais.

Le circuit de Fuji était sec, mais le ciel gris et nuageux, lorsque les 20 pilotes qualifiés pour le Grand Prix du Japon se sont élancés dans le tour de formation. Le thermomètre affichait seulement 16° dans l’air, 21° au sol.

A l’extinction des feux rouges, Lewis Hamilton – en pole position – voyait Raikkonen réussir un meilleur départ. Hamilton parvenait à se glisser dans le sillage de la Ferrari et le doublait au freinage, obligeant Kimi à tirer droit.

Robert Kubica se retrouvait ainsi en tête à la sortie du premier virage, suivi de Fernando Alonso. Kovalainen – 3ème – devançait Trulli, Massa, Hamilton et Raikkonen.

Dans le peloton, une rupture de suspension arrière envoyait la Red Bull de Coulthard dans le décor. Nakajima – avec une Williams privée de son museau avant – regagnait les stands pour en changer.

Au 2ème tour, l’explication entre Massa et Hamilton pour la 5ème place voyait Lewis prendre l’avantage au freinage, mais Felipe tentait immédiatement de reprendre l’ascendant… ni l’un, ni l’autre ne cédait, le contact entre les deux prétendants au titre se terminant par un tête-à-queue de la McLaren Mercedes.

Après 5 des 67 tours à parcourir, Kubica devançait Alonso + 1.5, Kovalainen + 2.8, Trulli + 4.0, Raikkonen + 4.6, Bourdais + 9.8, Massa + 10.3, Piquet + 12.6, Vettel + 13.3 et Sutil + 18.1

Au 7ème tour, Kimi trouvait l’ouverture sur Trulli et partait à la poursuite de Kovalainen.  


Timo Glock, victime d’un problème mécanique au niveau du train arrière de sa Toyota, était contraint à s’arrêter définitivement. Quelques instants plus tard, c’est Adrian Sutil – pneu arrière explosé – qui devait stopper sa Force India au bout de la ligne droite.

Au 10ème passage, le classement était le suivant : Kubica en tête devant Alonso + 1.8, Kovalainen + 3.5, Raikkonen + 4.6, Trulli + 7.5, Bourdais + 13.1, Massa + 13.7, Piquet + 16.4, Vettel + 17.5 et Webber + 32.2

Après 16 tours, Kovalainen ralentissait soudainement, et garait sa McLaren Mercedes sur le bas côté – de la fumée s’échappait du capot moteur.

La direction de course – après enquête – décidait d’infliger un « drive through » à Lewis Hamilton pour son empoignade musclée au premier virage avec Raikkonen. Felipe Massa sera également pénalisé pour avoir harponné Hamilton un peu plus tard !

En tête, Kubica et Alonso effectuaient leur premier arrêt au 17ème et 18ème tour, laissant les commandes de la course à la Toyota de Trulli devant Bourdais et Piquet.

Jarno stoppait à son stand au 20ème tour, ce qui permettait à Sébastien de boucler ses premiers tours en tête d’un Grand Prix. Un problème à l’avant droit allait coûter un temps précieux à Bourdais lors de son passage au garage !

A l’entame de la deuxième moitié de la course – 35ème tour - Alonso devançait Kubica + 10.1, Raikkonen + 14.3, Trulli + 21.5, Piquet + 23.5, Bourdais + 27.2, Vettel + 32.5, Heidfeld + 35.3, Rosberg + 47.6 et Webber + 54.2

Fernando et sa Renault stoppaient une deuxième fois au stand au début du 43ème tour. Robert Kubica s’arrêtait deux tours plus tard. Kimi Raikkonen - un instant aux commandes – effectuait son second ravitaillement au 48ème passage.

Alors qu’il ressortait de son deuxième arrêt, au 50ème tour, Bourdais voyait Massa lui claquer la porte au nez – le pilote de la Ferrari effectuait un tête-à-queue, Sébastien réussissant à poursuivre sa route. Un incident sur lequel les officiels se prononceront après l’arrivée.

A 15 tours de l’arrivée, Fernando Alonso se retrouvait aux commandes, suivi à 10 secondes par le duo Kubica-Raikkonen. Kimi se lançait à l’abordage, mais Robert parviendra à résister jusqu’à l’arrivée.

Devant, Fernando Alonso ne sera pas inquiété et s’en allait décrocher une deuxième victoire consécutive cette saison – la 21ème de sa carrière. Robert Kubica et Kimi Raikkonen complètent le podium. 4ème, Nelsinho Piquet confirme le succès de Renault. Trulli, Bourdais, Vettel et Massa se partagent les derniers points en jeu.

Suites aux mésaventures survenues aux pilotes des McLaren Mercedes, la Scuderia Ferrari récupère les commandes du championnat des constructeurs. L’équipe Renault fait la bonne opération, où la marque au losange – 4ème - dispose désormais d’une avance confortable sur Toyota.

Prochain rendez-vous, à Shanghai dès le week-end prochain – 17, 18 et 19 octobre – pour le Grand Prix de Chine, avant dernière épreuve du championnat du monde.

L’équipe McLaren approuve totalement l’approche agressive de Lewis Hamilton en dépit des conséquences qui ont ruiné la course du pilote britannique lors du Grand Prix du Japon.

Avant le week-end, Hamilton avait pourtant dit vouloir penser au championnat plutôt que de franchir la ligne d'arrivée en premier, coûte que coûte. Toutefois, les risques pris par Lewis lors du départ de la course à Fuji sont allés à l’encontre des bonnes résolutions du pilote !

Bien qu’il aurait pu jouer la sécurité dans le premier virage, plutôt que d'essayer de récupérer les commandes que venait de lui subtiliser Kimi Räikkönen - McLaren est catégorique : le jeune britannique n'a rien fait de mal.

« C’est un pilote de course. C'est ce qui fait de lui ce qu'il est. Il va se battre pour gagner des positions à chaque occasion, et ça ne l’arrêtera pas » déclarait Ron Dennis. « Bien sûr, avec le recul, il aurait été préférable d’être plus prudent dans le premier virage, mais avec des si… »

Le patron de McLaren estime que la sanction prononcée à l’encontre de Lewis Hamilton était difficile à comprendre : « N’importe quel amateur passionné de sport-automobile considère ça comme un incident de course comme il y en a souvent. Il n'y avait rien d'inhabituel.  
»

« Tout le monde est avec des pneus qui ne sont pas encore à bonne température, ils essayent de freiner le plus tard possible, et voilà ce qui se passe… il n’a pas eu de mauvaise intention » affirmait-il. « La plupart du temps, quand les gens font ce genre d'erreurs, ils se pénalisent eux-même ! »

Ron Dennis a également du mal à croire que la manœuvre de Massa sur Hamilton au 2ème tour n’était pas délibérée : « Tout le monde a vu les mêmes images que j'ai vues à la télé. Il était hors piste et il a tapé Lewis sur le côté arrière. C'est aussi simple que cela, tout le monde l’a vu. Felipe a fait une énorme erreur, il était complètement au large et Lewis est passé à l'intérieur en restant tout le temps sur le circuit ! »

Seule équipe à ne pas avoir encore inscrit le moindre point lors des 16 premières courses de la saison, l’écurie Force India et ses pilotes disposent encore de deux épreuves pour réussir à éviter le zéro pointé !

Reprise en mains par Vijay Mallya - son président-directeur général - l’équipe autrefois connue sous le nom de Jordan, Midland, puis Spyker, aborde le Grand Prix de Chine avec l’espoir de voir ses efforts enfin récompensés.

Cette saison, le meilleur résultat de l’équipe Force India est une 10ème place – obtenue par Giancarlo Fisichella en Espagne. Pour Adrian Sutil, la 13ème place en Belgique reste sa meilleure performance en course de la saison !

« Avec une seule petite semaine entre le Grand Prix du Japon et celui de Chine, c'est une période très intense pour l'équipe » déclare Vijay Mallya. « Bien que le résultat final à Fuji ait été décevant, nous avons pu voir que les progrès se poursuivaient. »

« Nous avons besoin de garder cette motivation et de continuer à travailler jusqu'à la fin de la saison pour continuer à améliorer notre niveau de performance. Je pense que tout le monde serait déçu si nous arrivions à la fin de l'année sans aucun point. C'est une question de fierté personnelle pour tout le monde » affirme-t-il.  


Colin Kolles, team-manager de l’équipe, partage entièrement l’avis du patron : « Je pense que notre cadence en course au Japon a été bonne et, malgré le fait que le résultat final ait été décevant, nous avons montré que nos performances continuaient à s’améliorer. Je pense que nous sommes compétitifs et que si nous réussissions à démarrer un peu plus haut sur la grille de départ, nous aurions toutes les chances de bien finir. Il faut que nous puissions saisir la moindre opportunité qui se présentera. »

Mike Gascoyne, directeur technique, avait le mot de la fin : « Le circuit de Shanghai est très moderne, avec de longues lignes droites suivies d'épingles à cheveux et de virages difficiles. Nous utiliserons un set-up très similaire à celui de Fuji - avec de faibles appuis afin d'optimiser la vitesse de pointe, sans toutefois compromettre le niveau d'adhérence dans les virages » confiait-il. « Nous sommes absolument motivés pour obtenir un bon résultat en Chine. Nous sommes au contact du peloton, nous avons juste besoin de voir nos deux voitures rallier l’arrivée maintenant ! »

Le Comité Directeur de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), réuni sous la présidence de Nicolas Deschaux, a pris aujourd'hui les décisions suivantes :

Après examen du contexte économique, la FFSA renonce au statut de promoteur financier d’un Grand Prix de F1.

En conséquence et tant qu’un promoteur ne sera pas identifié pour succéder à la FFSA, le Grand Prix de France de F1 ne pourra pas figurer au calendrier international de la FIA en 2009.

Pour l’avenir, et s’agissant du recensement des différentes solutions possibles de localisation qui pourraient permettre de pérenniser un Grand Prix de F1 en France, la FFSA a reçu 6 dossiers jugés sérieux et dignes d’intérêt.  


Dossiers (par ordre alphabétique) :

· Grand Prix de France en Yvelines (Flins)
· Magny-Cours 2
· Paris Gonesse Plaine de France (Gonesse)
· Paris Motorspace (Domaine de Ferrières)
· Paris Val d’Europe (Disney Marne la Vallée)
· Pole Val de France (Sarcelles)

En accord avec Bernie Ecclestone, la FFSA accompagnera les porteurs de projets qui le désirent pour mener toute étude complémentaire de faisabilité ainsi que pour mener toute discussion utile avec Bernie Ecclestone. Les dossiers seront par ailleurs présentés au Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative.

L’équipe ING Renault F1 a débuté son programme d’essais dans le cadre du Grand Prix de Chine, qui se dispute ce week-end sur le circuit de Shanghai.

C’est dans des conditions météorologiques clémentes que Fernando Alonso et Nelsinho Piquet ont pu entamer leur programme de mise au point ce matin.

L’équipe a mis à profit les trois heures d’essais à sa disposition pour améliorer le comportement de la R28 et travailler sur l’évaluation des deux types de pneumatiques prévus pour ce week-end.

Avec 129 tours couverts sur les deux voitures, les deux hommes du Losange ont bien avancé dans leur programme de préparation en vue de la course de ce week-end et ont ce soir un nombre important de données à analyser avant les qualification.

Fernando Alonso : « Nous avons pu boucler notre programme sans difficulté et avons enregistré des données intéressantes qui nous permettent d’aborder la suite de ce week-end de manière positive. Nous avons encore quelques points à améliorer mais nous avons clairement bien avancé. »

Nelsinho Piquet : « J’ai pu bien profiter des trois heures d’essais à ma disposition. J’ai beaucoup tourné et enregistré des données intéressantes que je vais maintenant analyser avec mes ingénieurs. L’équilibre de la voiture peut encore progresser mais je suis convaincu que c’est quelque chose sur quoi nous pourrons avancer samedi lors de la dernière séance d’essais.  
»

Pat Symonds « Nous avons déroulé notre programme d’essais traditionnel pour un vendredi. Nelsinho a rapidement trouvé ses marques sur le circuit et a mené plusieurs essais intéressants . Notre évaluation des pneus a montré que les deux types disponibles sont relativement similaires, cependant, l’équilibre de la voiture n’est pas encore tel que nous le voudrions. »

Denis Chevrier : « Nous avons bouclé plus de 300 kilomètres sur nos deux voitures ce qui est une première source de satisfaction. Comme Fuji, Shanghai est un circuit que nous connaissons et sur lequel nous avons déjà des données. Nous avions cependant encore beaucoup de paramètres à valider ; nous avions donc prévu un programme chargé et complémentaire pour nos deux pilotes. Tout a pu être déroulé sans encombre et nous avons maintenant beaucoup de données à analyser d’ici samedi. Le bilan de cette première journée est donc encourageant au-delà même de nos seules positions au classement ce soir. »

La séance qualificative du Grand Prix de Chine s’est ouverte sous le soleil. Les températures – en légère hausse – atteignaient 28° dans l’air, 35° au sol.

Victime d’une panne moteur lors des derniers essais libres, Mark Webber disposait d’un nouveau V8 Renault pour la qualification. Un changement pénalisé d’un recul de 10 places sur la grille de départ, puisque l'Australien avait déjà utilisé son "joker" à Monza.

Q1 – 20 minutes :
Dès le feu vert allumé, la Renault de Nelsinho Piquet s’élançait sans attendre. Les Honda de Button et Barrichello le rejoignaient peu après.

Glock – 1’37.074 – bouclait la première série de tours chronométrés en tête, suivi de Piquet, Barrichello, Rosberg et Button. Vettel succédait à la Toyota – 1’36.318 – avant l’entrée en piste des favoris de la catégorie. Felipe Massa se hissait à la première place, et contenait les assauts de Heikki Kovalainen, mais pas ceux de Lewis Hamilton – crédité d’un tour en 1’35.566

Avant leur ultime assaut : Nakajima, Kubica, Button, Sutil et Fisichella figuraient sur la liste des éliminés. Kazuki, Jenson et les deux pilotes des Force India ne s’en sortiront pas. Robert Kubica parvenait à extraire sa BMW Sauber de la zone éliminatoire dans laquelle chutait le Red Bull de David Coulthard.

A l’occasion du dernier sprint – auquel Hamilton et Piquet ne participaient pas - Kovalainen subtilisait la 2ème place à Massa. Sous le drapeau à damiers, Vettel délogeait Massa de la 3ème place.
Alonso – 4ème - passait également devant les Ferrari, reléguées aux 5ème et 6ème place.

Q2 – 15 minutes :
Aucun pilote ne se précipitait en piste lorsque le feu vert était rallumé. Kimi Räikkönen sera le premier à quitter les stands après 3 minutes. Il sera rejoint quelques instants plus tard par les Toyota de Glock et Trulli.

Kimi s’installait en tête, mais le Finlandais voyait successivement Kovalainen, puis Massa – 1’35.135 - lui passer devant. Hamilton – le seul des quatre en pneus "durs" – se contentait de la 5ème place, derrière la Toro Rosso de Sebastian Vettel, juste devant la Renault de Fernando Alonso.

Alors que le quatuor de tête ne repartait pas, Lewis Hamilton – avec une monoplace équipée de pneus "tendres" - réussissait le tour le plus rapide du week-end : 1’34.947 !

A moins de 5 minutes de la fin de la deuxième phase, Kubica, Glock, Piquet, Barrichello et Rosberg étaient au-delà du Top 10 – et à l’issue de son dernier effort, Nelsinho Piquet loupait le coche pour quelques millièmes seulement. Le jeune brésilien devançait Kubica, Glock, Barrichello et Rosberg.

Q3 – 10 minutes :
Les 10 derniers qualifiés s’élançaient aussitôt le feu vert allumé pour leur première série de tours rapides.

Heikki Kovalainen remportait "la première manche" – 1’36.978 – soit 11 millièmes de mieux que Kimi Räikkönen. Surprise à la 3ème place, Mark Webber devançait fièrement Hamilton, Alonso, Heidfeld, Vettel, Trulli et Bourdais.

Les pilotes regagnaient au plus vite les stands pour monter un train de pneus "frais" avant de se relancer à l’attaque. Et dans un ultime effort, Lewis Hamilton arrachait la pole position – la 7ème de l’année, la 13ème de sa carrière.

Aux côtés du leader du championnat sur la première ligne, on retrouvera Kimi Räikkönen. Felipe Massa s’élancera de la 3ème place, en compagnie de la Renault de Fernando Alonso.

Kovalainen est relégué en 3ème ligne, où il retrouvera – non pas la Red Bull de Mark Webber, crédité du 6ème chrono – mais la BMW Sauber de Nick Heidfeld.

Trulli et sa Toyota – 8ème – sont pris en sandwich par les Toro Rosso de Vettel (devant) et Bourdais (derrière.)

Webber – suite à son changement de moteur avant la qualification – recul en 16ème position.

Troisième à l’issue de la séance qualificative du Grand Prix de Chine, Felipe Massa espérait encore avoir le dessus en course avant le départ. Rapidement, le pilote brésilien a dû rendre à l’évidence, et se résoudre à laisser filer la victoire à son rival pour le titre.

« Nous avons pris la décision de partir avec les pneus "tendres", mais nous savions que la plupart de nos adversaires avaient choisi les gommes "dures" car notre voiture fonctionne un peu différente par rapport aux autres, en particulier les McLaren » déclarait Felipe lors de la conférence de presse après course.

« Je pense que c'était la bonne décision. Je n’ai pas pris un super départ, les roues ont patiné – mais j’ai gardé ma place dans le premier virage. Dès le début, Lewis a été plus fort » reconnaissait-il.

« Il s’est peu à peu détaché alors que nous étions complètement à la limite pour essayer de réduire l'écart. Comme Kimi, j’attaquais au maximum pour s e rapprocher de Lewis, mais ce n'était pas possible. Lewis avait la meilleure voiture ce week-end. » avouait Felipe.

Battu mais pas abattu, le pilote Ferrari reste optimiste avant d’aborder l’ultime rendre-vous du championnat, sur ses terres, au Brésil.  
Une épreuve qu’il abordera toutefois avec 7 points de retard !

« Nous sommes dans une position difficile, mais nous savons que beaucoup de choses peuvent se produire dans une course. Nous devons juste garder la tête sur les épaules. Ça n’est pas encore terminé » affirmait-il. « Nous devons rester concentrer sur notre travail et faire le maximum pour gagner la course. Ensuite, nous ferons les comptes ! »

« Nous allons aborder le Grand Prix du Brésil en sachant que nous sommes encore en lice pour le titre des pilotes et des constructeurs. Je pense que ce sont deux choses très importantes pour nous. Nous ferons tout notre possible pour atteindre ces objectifs » ajoute Massa.

« C’est toujours une bonne chose de jouer "à domicile". J'ai fait de très bonnes courses là-bas ces deux dernières années. J’espère que ça va continuer. Je suis très optimiste, bien sûr, et nous devons tous l’être » concluait le Brésilien.

Ayant sept points d'avance sur Felipe Massa avant le Grand Prix du Brésil, dernière manche du championnat 2008, Lewis Hamilton est persuadé que le pilote de la Scuderia Ferrari aura une pression plus importante à gérer et pas seulement à cause de son retard au championnat...

Felipe Massa sera en effet chez lui au Brésil et ce n'est pas toujours un avantage. "Il y a beaucoup de pression sur lui, c'est sûr. Le week-end de Silverstone a été très chargé pour moi et je suis persuadé que le week-end de São Paulo le sera aussi pour lui," affirme Lewis Hamilton qui avait pourtant gagné à Silverstone.

"Je suppose que c'est le plus fort qui l'emportera. C'est ce qui fait qu'on est champion du monde ou pas. Il faut être le plus compétitif, le plus fort mentalement, il faut avoir l'ensemble de ces qualités," ajoute Hamilton.  


Felipe Massa était déjà sur la défensive ce week-end en Chine, mais cela devrait mieux se passer pour lui au Brésil, dit-on chez Ferrari.

"Je pense que la course de dimanche en Chine a été tendue pour Felipe, car il savait que Lewis Hamilton avait la possibilité de devenir champion du monde - déclare Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia - Je m'attends donc à ce que Felipe soit... plus relax au Brésil, mais je ne suis pas sûr que ce terme soit vraiment approprié. Il sera cependant plus calme au Brésil qu'en Chine."

C'est hier à Genève que Max Mosley, le président de la FIA, a rencontré les représentants de l'association des constructeurs (FOTA) afin de discuter des mesures urgentes à prendre pour réduire les coûts en F1.

A l'issue de cette réunion, aucun détail n'a filtré officiellement, sinon que quelques mesures ont été prises pour la saison 2009. Quelles mesures? On ne le sait pas...

Un représentant d'une des équipes impliquées dans ces négociations affirme cependant, sous le couvert de l'anonymat, qu'un accord a été trouvé sur la motorisation. D'après lui, un moteur devra boucler trois Grands Prix en 2009, soit un de plus que cette année.

Par ailleurs, la FOTA aurait demandé que le KERS soit standardisé en F1 dès 2010. A défaut de mise au point officielle, tout cela reste bien sûr à confirmer. Ces discussions entre la FIA et la FOTA devraient se poursuivre la semaine prochaine à São Paulo, en marge du Grand Prix du Brésil

Toujours sans volant pour la saison prochain, Rubens Barrichello refuse tout de même de voir le Grand Prix du Brésil, qui met un terme à la saison, comme sa course d'adieu à la Formule Un.

"Je ne vois pas ça comme ma dernière course, a dit le Brésilien qui en est à sa 16e saison. C'est seulement un Grand Prix du Brésil de plus, et c'est toujours fabuleux ici à cause de l'énergie qui vient des partisans."

Barrichello, le plus expérimenté des polites en F1, n'a pas encore renouvelé son contrat avec Honda, mais il demeure confiant de trouver du boulot l'an prochain.

"Je n'en suis pas encore aux adieux, a dit Barrichello. Ce n'est pas ce que j'ai en tête en ce moment. Je veux seulement essayer de connaître une bonne course. Interlagos sera rempli de supporters venus encourager Felipe (Massa) et moi."

L'issue de l'épreuve déterminera le champion; Lewis Hamilton de McLaren mène Massa par sept points, et il peut s'assurer du titre en terminant cinquième ou mieux. Il pourra aussi l'emporter sans même finir la course, si Massa ne termine pas premier ou deuxième.


Barrichello, 36 ans, a déjà dit qu'il aimerait demeurer avec Honda, mais il reconnait qu'il pourrait devoir regarder ailleurs, si l'écurie décidait de ne pas renouveller son contrat. Certains ont évoqué la possibilité qu'il se joigne à l'équipe Toro Rosso.

Barrichello a gagné neuf courses en six saisons avec Ferrari avant de quitter la Scuderia, en 2005. Son meilleur résultat cette année a été le troisième rang au Grand Prix d'Angleterre, au mois de juin.

Malgré ses quatre podiums et ses 60 points marqués, contre 61 l'année dernière, Nick Heidfeld estime que cette saison 2008 a été pour lui la plus difficile depuis qu'il fréquente la F1.

"Si on ne regarde que ce que j'ai été en mesure de tirer de la voiture, c'est assurément ma saison la plus difficile" - affirme-t-il sur spox.com - "Et je ne parle pas seulement de ma carrière en F1, mais depuis mes débuts en sport automobile. Je ne me souviens pas d'avoir eu autant de difficultés que cette année."

"C'est la meilleure voiture que j'ai jamais eue de toute ma carrière, mais je ne suis pas parvenu à en tirer le meilleur. C'est bien sûr très embêtant," avoue-t-il.

Cela aurait pu être encore plus gênant si BMW ne lui avait pas renouvelé sa confiance pour 2009. Heureusement pour lui, ce ne fut pas le cas.
"Je suis plutôt heureux aujourd'hui, car je me suis sorti sans trop de mal d'une situation très difficile, même si cela a pris plus de temps que prévu. Je suis aussi satisfait de la manière dont j'ai géré cette situation. J'ai eu de grosses difficultés en qualifications, mais je n'ai jamais perdu mon sang-froid en course où j'ai toujours tiré mon épingle du jeu."

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a répondu mardi à l'écurie Ferrari, qui menace d'abandonner la Formule 1 si les moteurs des monoplaces sont standardisés, en affirmant qu'elle avait adressé trois propositions aux écuries et que la réduction des coûts était impérative.

"Le conseil d'administration de Ferrari est semble-t-il mal informé. La FIA a proposé aux écuries trois options, l'une d'entre elles étant celle du moteur standardisé, une autre étant que les constructeurs s'engagent de façon conjointe à fournir aux équipes indépendantes des propulseurs pour moins de 5 millions d'euros par saison", explique la FIA dans un communiqué.

Lundi, Ferrari avait évoqué la possibilité de quitter la Formule 1 en cas de standardisation des moteurs, estimant que cela priverait "la Formule 1 de sa propre raison d'être, basée sur la compétition et le développement technologique".

"La FIA est ravie du succès financier de Ferrari et espère qu'il se poursuivra. Mais un certain nombre d'équipes font face à des coûts qui excèdent très largement leurs revenus.  
Ce n'est pas viable", estime la fédération.

"Il revient désormais aux constructeurs d'accepter l'une des trois propositions de la FIA ou de présenter des propositions concrètes permettant de réduire les coûts à un niveau acceptable", poursuit la FIA.

"Si rien ne se passe, la FIA prendra toutes les mesures nécessaires pour préserver un championnat du monde crédible à la fois pour les pilotes et pour les constructeurs."

Le 17 octobre, la FIA avait lancé un appel d'offre, qui doit se clore le 7 novembre, pour trouver un fournisseur de moteurs et de transmissions standards qui seraient utilisés en F1 à partir de 2010.