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Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:54 pm
par MsPontchartrain
Wow j'ai trouvé une citation qui colle absolument bien au cas présent.

''Les procès finissent toujours par celui de la justice.'' (André Frossard)

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:56 pm
par MME C
ZoeBelle a écrit : [...]
Et le fric ne peut pas non plus, en principe, changer quoi que ce soit aux faits. Dès lors, si l'enquête a été bien menée et si la Couronne a bien fait sa job, j'suis pas certaine que le fric peut y changer bcp...
Le fric ne change peut-être pas les faits, mais il peut aider à payer quelqu'un de très compétent qui saura les présenter en ta faveur. Bref, à te payer un des meilleurs avocats de la défense au Québec.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 9:57 pm
par Diplodocus
**Miranda a écrit : Personnellement ce que je ne comprend pas, c'est la dualité: Piètre estime de soi qui existait chez cet homme, son mal-être, sa souffrance, sa dépression chronique et le fait qu'il se considérait comme un trou-de-cul (comme il l'a dit à son coach de vie) versus le fait que sa femme le considérait comme narcissique, et qu'aujourd'hui à travers les lettres on voit un homme manipulateur et froid. Ces deux côtés diamétralement opposés peuvent coexister chez une même personne?!? :??:
Un humoriste, dont je tairai le nom, disais à la TV pas plus tard qu'hier qu'il avait dévellopé des TOC (troubles obsessifs-compulsifs). La raison selon lui? Il ne s'aime pas et ces TOC lui apportent un sentiment d'avoir du contrôle sur les objets, pour compenser la piètre opinion qu'il a de sa propre personne. Son témoignage était très lucide bien que présenté sous le couvert de l'humour.

Évidemment, ce n'est pas une comparaison de personnalité que je fais mais c'est simplement pour imager les conséquences de certains troubles mentaux. On ne peut pas toujours comprendre certains agissements lorsqu'ils sont la conséquence de ces troubles.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:04 pm
par MME C
ZoeBelle a écrit : [...]
C'était dans les instructions du juge, que le même verdict devrait être appliqué pour les 2 chefs d'accusations de meurtre au 1e degré. Mais je dois avouer que je n'ai pas compris pourquoi...
J'aimerais bien savoir pourquoi, moi aussi.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:04 pm
par Jadomo
**Miranda a écrit : Autre chose, j'ai ressorti ceci des articles du début du procès:

Saint-Jérôme) Alors qu'il préparait l'appareil pour prendre la pression de Guy Turcotte, le matin du 21 février 2009, dans la maison de Piedmont, l'ambulancier a entendu Turcotte dire: « Je sais ce que j'ai fait

Et ça c'est plusieurs heures après le drame. Il me semble que si on acquite pour troubles mentaux, il faut qu'il y ait une réelle déconnexion d'avec la réalité, comme dans le cas de la femme qui s'est réveillée le lendemain d'une psychose sans aucun souvenir d'avoir tué sa fille. Or Guy Turcotte était lucide, lui! :grr:

Ce qu'il y a d'extraordinaire avec Turcotte, c'est qu'il a la capacité d'être déconnecté de la réalité, seulement pendant 15 minutes. Après, la vie reprend son cours normal...

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:08 pm
par Marie-Lise
Jadomo a écrit : [...]

Ce qu'il y a d'extraordinaire avec Turcotte, c'est qu'il a la capacité d'être déconnecté de la réalité, seulement pendant 15 minutes. Après, la vie reprend son cours normal...
:jap:

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:10 pm
par Grain de sel
Diplodocus a écrit : [...]


J'ai exactement le même sentiment.

Certains y voient de la manipulation et la finalisation d'un plan machiavélique; j'y vois un pauvre hère carencé émotionnellement et psychologiquement, tentant plus ou moins consciemment de se convaincre qu'il a encore un pouvoir sur certaines choses. Tout ça pour donner et se donner l'impression qu'il demeure en contrôle.
A mon avis, les seuls moments où il était en contrôle c'est quand il exerçait sa profession. Il n'a jamais eu de pouvoir sur quoi ou qui que ce soit et c'est pour ça qu'il a dijoncté quand il a vu sa femme lui échapper.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:31 pm
par Madeen
**Miranda a écrit : [...]


Tu voudrais quoi, qu'on la foutte en prison? Elle était allée chercher de l'aide, elle prenait des médicaments. Certaines personnes, bien qu'elles sont rares, disjonctent sur les antidépresseurs, elle a probablement eu une bouffée délirante très sévère, une grosse psychose. Et ça, on ne peut pas prévoir. C'est épouvantable ce qu'elle a fait, mais ça n'a à mon sens absolument rien à voir avec Guy Turcotte.
Le lien que je faisais est que, dans les deux cas, ils essaient de faire disparaître leur culpabilité sous la maladie. C'est peut-être dur ce que je dis, mais quand une personne meurt de tes mains, le fait d'être malade ou pas ne change rien pour moi.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:33 pm
par Marie-Lise
Un autre bout du témoignage de Turcotte:

Il se voit debout dans la chambre d'Olivier, un couteau à la main. Puis, il passe à l'acte.
« Je rentre le couteau. Olivier me fait nonnnnnnnn. »
« Là, je réalise que je suis en train de lui faire mal. Je panique et je donne encore des coups. Je ne sais pas ce qui est arrivé après. »

A son procès, deux ans après les faits, il se souvient très bien d'avoir réalisé être en train de faire mal à son fils et d'avoir paniqué. Elles étaient où les minutes ou secondes -- cruciales pour obtenir un verdict de non-responsabilité -- pendant lesquelles il a supposément "perdu tout contact avec la réalité" alors...?? Je ne comprends toujours pas....

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:33 pm
par Madeen
Malike a écrit : Ce qui m'attriste beaucoup c'est que ca n'est que de lui dont on parle, de sa souffrance, de sa piètre estime, bref sa petite personne ... On dirait pratiquement que les petites victimes ne sont qu'accessoires dans ce drame. :(

Scusez mais ca me déprime tellement ce verdict, j'en ai quasiment perdu confiance au genre humain.
Je suis d'accord avec toi. J'ai le même sentiment depuis le verdict. :/

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:33 pm
par °zabel°
MME C a écrit : [...]


J'aimerais bien savoir pourquoi, moi aussi.
le juge a simplement indiqué que le verdict devait être le même pour les deux chefs puisque les deux enfants sont morts de la même manière. Je me questionne aussi maintenant sur la pertinence de cette instruction...

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:34 pm
par Soleil47
Omi a écrit : [...]


J'espère que les 11 complices de Guy Turcotte vont faire des cauchemars et s'en vouloir jusqu'à la fin de leurs jours.
C'est donc ce que j'aime pas lire ici... excusez mais qui on est pour juger des jury comme tel????

Même si je ne suis pas d'accord avec le verdict rendu, je ne leur souhaite rien de mal.

Chose certaine, (on va me dire que je radotte :lol: :lol: ) je n'aurais pas aimé être à leur place, de plus, je souhaite que jamais dans ma vie, je sois appelée à être jury, et ce, surtout dans un procès de ce genre. :(

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:35 pm
par lolilou
jeudi 7 juillet 2011

Procès Turcotte - Le jury a fait erreur
par Frema Engel, travailleuse sociale et auteure

Nous avons tous lu au cours des derniers mois les horribles détails des meurtres des enfants Turcotte par leur père, Guy. Comme Turcotte admettait avoir poignardé ses deux enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans, le procès portait sur le pourquoi de son geste. Mardi le 5 juillet, un jury l’a trouvé non criminellement responsable en raison de son état mental au moment de la tuerie.

Le jury nous a donné un verdict terriblement erroné. Turcotte aurait dû être reconnu coupable de meurtre.

Cette affaire mettait en lumière des enjeux liés à la dépression, la violence familiale et les valeurs sociales. La défense a soutenu que Turcotte a tué ses enfants parce qu’il était déprimé. En tant que travailleuse sociale ayant 30 ans d’expérience de counselling auprès de personnes sévèrement déprimées, souvent à la suite d’une séparation ou d’un divorce, et possédant une expérience de travail liée à la violence vécue dans la famille, au travail et dans les relations interpersonnelles, je tiens à réfuter cette affirmation.

Je comprends les effets incapacitants de la dépression et je sais qu’il n’est pas inhabituel pour des personnes déprimées sévèrement de songer à se tuer. Leur priorité est de mettre fin à leurs souffrances, et ces gens ne sont pas préoccupés des conséquences de leur suicide sur les membres de leur famille. Ils ne se préoccupent pas non plus, devrais-je ajouter, de tuer d’autres personnes, à moins d’indications de maladie bipolaire, un facteur qui n’a aucunement été allégué dans l’affaire Turcotte.

Les symptômes physiques de la dépression incluent une perte d’énergie et une fatigue extrême. Il est donc difficile de comprendre comment quelqu’un souffrant de dépression sévère aurait pu trouver l’énergie de poignarder son fils à 27 reprises et sa fille à 19 reprises.

Ce qui est beaucoup plus probable, c’est que l’énergie de Turcotte, pour commettre ses actes, était alimentée par de la colère et un désir de revanche.

Ses activités précédant et suivant le meurtre sont énigmatiques. Il a jugé nécessaire de mettre en ordre ses affaires et de s’assurer que son ex-conjointe soit privée d’accès à de l’argent. Il a même refusé de défrayer les funérailles de ses enfants. Ces actions ne désignent pas une personne qui vit uniquement une dépression sévère. Elles indiquent plutôt un niveau élevé de déconnexion de tout sentiment d’amour pour ses enfants, ainsi qu’une personne égocentrique qui agissait également par dépit.

Turcotte a été dépeint par son avocat comme un père aimant et dévoué qui ne pouvait supporter de perdre sa famille et qui était si dépassé par l’infidélité de sa femme qu’il a « perdu la tête ».

Dans un moment de désespoir, nous a-t-on incités à croire, il a tué ses enfants et tenté de se tuer.

Cet argument ne tient pas. Turcotte aurait bénéficié d’un accès régulier à ses enfants. Son problème, selon moi, tenait moins à une perte des enfants dans sa vie qu’à la perte du contrôle sur sa femme. Quel égocentrisme de sa part de penser qu’il vaudrait mieux pour les enfants être morts que d’être partagés avec leur mère !

Tuer les enfants indiquait plutôt un désir de punir son ex-épouse pour avoir mis fin à leur relation. C’est l’essence même de la violence conjugale. Des spécialistes en violence familiale avec qui j’ai discuté de cette cause voient les meurtres de jeunes enfants par leur père au moment de la séparation comme un acte de colère et de revanche. Dans bien des cas, l’auteur de ces gestes n’a, comme Turcotte, jamais fait preuve auparavant de comportements violents.

De plus, cette affaire remet en cause nos valeurs sociales. Elle met en lumière une érosion graduelle de la responsabilité personnelle des gens pour leur comportement et la facilité avec laquelle on peut maintenant introduire dans un procès pour meurtre des arguments qui annulent cette responsabilité. On a pu lire dans The Gazette du 2 juillet, sous le titre « Judge tells jury they must agree on motive », que « la défense a prétendu que c’était un acte de compassion tordue, un suicide étendu pour épargner à ses enfants une vie sans père ». Un tel travestissement du langage tente de minimiser la responsabilité personnelle de Turcotte pour le meurtre de ses enfants.

Parler de « suicide étendu » est un oxymore, un illogisme. Se tuer est un suicide ; tuer d’autres personnes est un meurtre. Il est ignoble de tenter de classer le meurtre d’autres personnes dans la catégorie du suicide ; les enfants de cette affaire n’ont pas eu le choix entre la vie et la mort. Ce choix de mots est dangereux ; il nous conduit sur une pente qui aurait pour effet de détruire les valeurs de base de notre société et attaque un élément clé de notre code moral : tu ne tueras point.

« Compassion tordue » : une autre phrase utilisée pour justifier les meurtres. Il n’y avait aucune compassion dans le fait de causer la mort de deux jeunes enfants en santé, ni dans la façon extrêmement violente dont cela a été fait. Ils ont dû souffrir atrocement lors de leurs derniers instants.

À mon avis, et d’après l’avis de collègues à qui j’en ai parlé, Turcotte est devenu si irrité et si avide de revanche qu’il s’est accordé la permission de tuer. En faisant cela, il a franchi la barrière des comportements permissibles.

La base du droit dans notre société est que chaque personne est responsable de ses actes et doit en répondre. Tuer par vengeance ou par punition est inexcusable. Si une personne n’est pas dans un état psychotique, alors elle est responsable de ses actes. Dire le contraire ouvre la porte à l’impunité pour des meurtres.

Nous devons, à titre de société, demeurer clairs quant à quel point nous sommes responsables de nos gestes, à quel point nous valorisons la vie et respectons nos enfants. Ces enjeux sont au cœur du présent procès.

Notre système juridique reflète nos valeurs sociales et donne un aperçu de notre avenir.

Ce jury nous a laissé un verdict malheureux qui a pour effet d’affaiblir notre tissu social.

Montréal, le 6 juillet 2011

L’auteure

Frema Engel est une travailleuse sociale montréalaise, spécialisée dans la résolution des conflits de travail, l’intimidation et la prévention de la violence. Auteure de Taming the Beast : Getting the Violence out of the Workplace, elle publie régulièrement des textes dans le magazine en ligne du Canadian Centre for Abuse Awareness abusehurts.com.

Courriel de l’auteure.
Site web de l’auteure.

Traduction française : Martin Dufresne

Version originale (raccourcie) : "The Turcotte jury got it wrong", publiée dans The Montreal Gazette, le 6 juillet 2011

http://sisyphe.org/spip.php?article3932" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:40 pm
par shadow
Ont-ils un laps de temps a respecter pour décider d'aller en appel?

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 10:42 pm
par Soleil47
shadow a écrit : Les médias commence a sonder les public a savoir si ils devraient aller en appel. 69% ont dit oui. Ce pourrait-il qu'il y ait tellement de pression de la part de public que ils finiraient par se trouver de tres bonnes raisons pour aller en appel? Pas que je souhaite faire revivre un calvaire a la mere mais, je trouve le verdict tellement ridicule que je ne peux pas m'empecher de le souhaiter. :/
Pour être bien franche, je ne ferai jamais partie de ce sondage.

De plus, je ne souhaite même pas que ce procès aille en appel, Isabelle en a déjà assez vécu comme tel, il est temps qu'on mette fin à tout cela, et pourquoi encore replonger dans tout cela, elle l'a dit elle-même: tout ceci ne fera pas revivre mes enfants.

Est-ce qu'on lui aiderait vraiment à Isabelle en demandant (nous du public) que le tout aille en appel??? Je ne crois pas du tout.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 11:06 pm
par Totoche
Marie-Lise a écrit : [...]


Pierre Poupart a été 13 ans à l'aide juridique et il est maintenant criminaliste depuis 27 ans. Il faut reconnaître qu'il a en effet beaucoup de talent et mettons qu'il s'est acquis une clientèle un ti-peu plus aisée...
c'est un excellent avocat......... ''ferré en droit''! :jap:

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 11:09 pm
par Totoche
shadow a écrit : Ont-ils un laps de temps a respecter pour décider d'aller en appel?
30 jours

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 11:18 pm
par gazzoux1
MME C a écrit : [...]


Et moi, je suis d'accord avec ceux qui voient dans ces lettres l'urgence de récupérer du fric parce que ce procès lui coûte dans les 6 chiffres... il savait ce qu'il faisait en engageant les services de Poupart... ;)
:jap: :jap:

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 11:24 pm
par MME C
Site assez complet de l'historique du procès Turcotte, extraits de témoignages, de vidéos, de conversations téléphoniques.
http://yvesisabelle.com/historia/histor ... rcotte_g_4

Finalement, je crois que ce n'est pas tant le verdict lui-même qui nous choque, mais le "manque de punition" adéquate.

Après avoir lu cette chronologie, bien sûr qu'il m'apparait évident que Turcotte a agi par vengeance et colère face à sa rupture. Mais je crois qu'il n'avait sûrement pas toute sa tête pour donner 46 coups de couteau à ses enfants au moment où il l'a fait. Pour cet aspect seulement, je suis d'accord avec les jurés.

Sauf que. Je trouve que la marge est trop grande entre être puni en détention et se faire évaluer en psychiatrie et pouvoir reprendre sa liberté éventuellement, sans dossier criminel, sans rien. Y a quelque chose qui n'est pas adéquat. C'est sans sentence et ça choque. Un double meurtre d'enfant ne peut pas ne pas être sentencé.

Il faut que quelque chose soit révisé au niveau de ce genre de verdict et ce qui l'accompagne.
Il faut que quelque chose soit révisé au niveau du processus judiciaire dans les procès devant jury dans des cas comme Turcotte.
Avec le nombre croissant de problèmes en santé mentale, on ne peut plus faire porter le fardeau de décider de l'état mental d'un meurtrier à 12 citoyens choisis au hasard dans la population.

Mon opinion personnelle.

Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : jeu. juil. 07, 2011 11:26 pm
par gazzoux1
Jadomo a écrit : [...]



Ce qu'il y a d'extraordinaire avec Turcotte, c'est qu'il a la capacité d'être déconnecté de la réalité, seulement pendant 15 minutes. Après, la vie reprend son cours normal...
En effet, comme quelqu'un l'a écrit dans le forum et j'abonde dans ce sens, il était déconnecté juste quand sa fait son affaire. Pour avoir fait moi même une dépression sévère majeure j'peux dire que j'ai filée mal longtemps et y'à pas une petite heure où j'me disais '' Bin voyons donc j'pète le feu moi ! '' pour ensuite retomber. Bullshitt !