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LE DOMAINE BLEU • Faits divers qui font l'actualité - Page 17
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Publié : mar. mai 19, 2020 4:23 pm
par Fabi
La mère de Luka Rocco Magnota demande la libération de fils, car elle craint qu'il soit contaminé par la COVID-19.

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Luka Magnotta n’a peut-être pas été condamné à la peine de mort pour les gestes horribles qu'il a commis, mais sa mère a déclaré que le fait qu'il soit coincé en prison, alors que la COVID-19 se propage furieusement derrière les barreaux, met gravement sa vie en danger.

La mère du meurtrier condamné, Anna Yourkin, a raconté à TMZ qu'elle souhaitait que son fils soit libéré de prison plus tôt, même si les autorités ont confirmé que cela ne risquait surtout pas de se produire.

La mère de Luka dit qu’elle craint constamment pour la sécurité et le bien-être de son fils alors qu’il est dans une prison à sécurité maximale au Québec, qui a déjà signalé des dizaines de cas confirmés de COVID-19 parmi les détenus et les employés de la prison.

Luka a été condamné à 25 ans à perpétuité et il n’est pas admissible à toute forme de libération conditionnelle jusqu’au 4 juin 2034 . La mère du meurtrier dit que cela équivaut à une condamnation à mort avec la COVID-19 qui se propage à l'intérieur de la prison.

Anna croit que son fils mérite une seconde chance et elle pense qu’il a été réhabilité avec succès après avoir purgé un quart de sa peine. Toujours selon la mère, Magnotta serait prêt à retourner vivre en société, mais jusqu’à présent, ses appels à l'aide sont sans la moindre réponse.

Du côté du Service correctionnel du Canada, qui supervise toutes les prisons, celui-ci affirme que Luka n’obtiendra pas une libération anticipée en raison de problèmes liés au coronavirus.

Rappelons qu'il y a quelques mois, la sortie du documentaire intitulé "DON'T F**K WITH CATS" avait apporté un regain de popularité à Luka Rocco Magnota. Le documentaire se concentrait notamment sur un groupe d'internautes qui avaient participé à une chasse à l'homme afin de le retrouver.

Publié : mar. mai 19, 2020 4:49 pm
par Capuchino
Je ne sais pas pourquoi il stress autant, je suis sûre que sa victime aurait préféré de beaucoup attraper la Covid-19 que de tomber sur lui. C'est pas mal moins souffrant.

Publié : mer. mai 20, 2020 11:23 am
par gingerstar
Capuchino a écrit : Je ne sais pas pourquoi il stress autant, je suis sûre que sa victime aurait préféré de beaucoup attraper la Covid-19 que de tomber sur lui. C'est pas mal moins souffrant.
Ben oui, voir si on va le sortir 14 ans avant la fin de sa peine pour pas que le ti-poulet attrappe la COVID-19 :sarcastic:

Il a commis un horrible crime, même en 2034 ce sera probablement trop tôt...

Publié : mer. mai 20, 2020 12:48 pm
par Malike
Je crois que même dans 14 ans il pourrait ne pas être libéré, ce n'est pas automatique si je ne m'abuse pour les tueurs psychopathes. Paul Bernardo est toujours en prison et on a pas entendu dire que sa libération est imminente alors que ca doit bien faire plus de 25 ans qu'il est incarcéré.

Elle est déconnectée pas à peu près la mère de Magnotta, il ne mérite rien pantoute de mieux que de rester emprisonné et tant qu'à moi Covid19 ce serait une mort trop douce pour lui. :grr:

Publié : jeu. mai 21, 2020 8:54 am
par Anya
Une nouvelle toile de Kent Monkman soulève une polémique

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L’artiste peintre d’origine cri Kent Monkman a dévoilé sur les réseaux sociaux, le 16 mai, sa plus récente toile qui est loin de faire l'unanimité.

Attention, l'article qui suit contient du contenu explicite.

Sur la toile, qu'il a intitulée Hanky Panky, on peut voir l’alter ego de Kent Monkman, Miss Chief Eagle Testickle, s’apprêtant à sodomiser un homme ressemblant à Justin Trudeau à l’aide d’un jouet sexuel. Assistant à la scène, des dizaines de femmes rient aux éclats, tandis que d’anciens premiers ministres canadiens, tels Pierre Elliott Trudeau, Stephen Harper et Jean Chrétien, ont un air atterré.

Plusieurs éléments de cette toile ont soulevé des questions, voire même la colère, dès sa publication.

Pour plusieurs, elle représenterait l’agression sexuelle comme une vengeance légitime des Autochtones contre les violences de la colonisation. Pour d'autres, ce renversement oppresseur/oppressé n'irait pas dans le sens de la réconciliation souhaitée, en plus de raviver de vives blessures chez les victimes de sévices sexuels.

Artiste renommé, membre de la Première Nation de Fisher River, Kent Monkman, qui vit maintenant à Toronto, est reconnu pour ses interprétations audacieuses de l’histoire de l’Amérique du Nord à travers des toiles de grand format. Il revendique son identité queer, qu'il met en scène dans le personnage de Miss Chief Eagle Testickle. Ses toiles posent un regard ironique, mordant, humoristique sur la société, l'histoire et les relations entre Autochtones et non-Autochtones.

La controverse suscitée par la toile Hanky Panky a amené l'artiste à expliquer sa démarche sur les médias sociaux. Il souligne ainsi que l’acte sexuel dépeint dans ce tableau n'a pas lieu sans consentement. On peut en effet voir, qui se fait discret dans la poche arrière droite de l’homme agenouillé, un foulard rouge, clin d’oeil au "hankycode" , ou code du foulard.

Kent Monkman écrit ainsi : "Le code du foulard était largement utilisé dans la communauté gaie des années 70 et 80, où un bandana dépassant de la poche arrière droite ou gauche d’un pantalon signifiait l'assentiment à une grande variété de préférences sexuelles et de fétiches. Il s’agissait d’une invitation pour tout partenaire consensuel et compatible."

Ses explications n'ayant pas paru convaincre les critiques, Kent Monkman a poursuivi le dialogue, disant comprendre que la consensualité de l’acte dépeint ne soit pas assez claire. Plusieurs, dit-il, ont ainsi pu être choqués par un tableau auquel ils ont attribué une tout autre signification.

"Je reconnais que les éléments que j’y ai inclus pour indiquer le consentement ne sont pas assez proéminents. Je vois maintenant comment la toile peut se présenter", écrit-il.

L’artiste a tenu à s’excuser, soulignant qu’il souhaitait que cette toile ne fasse pas ombrage à sa démarche.

"J’ai toujours priorisé la sécurité et le bien-être des non binaires, trans, bispirituels et des femmes. Je vois qu’avec ce tableau, j’ai échoué. J’espère que mes oeuvres résisteront aux traumatismes coloniaux qu’ont subis ma famille et tant d’autres sur des générations et qu’elles ne perpétreront pas la violence."

Une question de contexte

Selon Eric Plamondon, directeur général d’Artspace, organisme cuturel situé à Winnpeg, il ne faut pas soustraire de l’équation le contexte dans lequel la toile est abordée. Aller à la rencontre d’une oeuvre dans une galerie ou sur Internet sont deux choses assez différentes.

"Il y a une certaine responsabilité d’encadrer, d’avertir le public, d’être en dialogue avec lui parce que l’art existe en relation avec un auditoire, avance Eric Plamondon. Avec les réseaux sociaux en pleine pandémie, l’encadrement existe différemment, et les réactions sont immédiates."

Le défi ici était double, mentionne-t-il, car en plus d’être un artiste qui provoque très souvent par ses oeuvres, Kent Monkman utilise différents codes et se réfère à différentes cultures, ce qui rend la charge artistique de ses tableaux plus complexe encore.

"Les oeuvres de Kent Monkman veulent faire réagir, mais en même temps il utilise plusieurs codes culturels, ses oeuvres sont intersectionnelles et font référence aux cultures autochtones, celles du North End de Winnipeg et aussi à la culture queer. Les gens vont réagir à ce qu’ils reconnaissent, mais il y a aussi des choses qu’ils ne reconnaissent pas", explique Eric Plamondon.

Maya Mollen Dupuis, écrivaine et poète innue, estime que, si cette toile est choquante, elle l'est dans le bon sens du terme.

"J’ai été choquée, mais dans le sens de surprise, choquée positivement." L'artiste, dit-elle, "va dans des chemins différents".

Elle a d’ailleurs fait des commentaires sur la publication du peintre, soulignant l’importance de telles oeuvres dans le discours artistique contemporain.

"Je crois que c’est le devoir de l’art de faire réagir, lui écrit-elle, que ce soit négatif ou positif. Moi, l’oeuvre m’a fait sourire, et je l’ai trouvée à mi-chemin entre audacieuse et choquante. [... ] Je t’encourage dans ton exploration, nous artistes traversons bien des tempêtes. Notre époque teintée de résilience et de blessures à vif ou en voie de guérison se ressent dans les réactions."

Kent Monkman n'était pas disponible pour une entrevue mercredi et le bureau du premier ministre Justin Trudeau n'a pas souhaité commenter.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... nt-trudeau

Publié : ven. mai 22, 2020 8:16 pm
par Anya
:sarcastic: Ridicule...

La mairesse s'ennuie en confinement.


Montréal veut s’attaquer « à la suprématie » du masculin sur le féminin en français

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L'administration de Valérie Plante compte faire adopter un règlement pour former élus et employés à la « communication épicène », le plus rapidement possible.

À l'ordre du jour des élus au conseil municipal lundi : régler le cas de la prédominance du masculin sur le féminin dans la langue de Molière. Le comité exécutif recommandera, en effet, que la Ville adopte désormais un mode de communication "épicène".

Épicène? Adjectif savant. Sert à désigner indifféremment l'un ou l'autre sexe. "Enfant", par exemple, est un mot épicène (neutre) pour désigner un garçon ou une fille. Des linguistes utilisent aujourd’hui l’adjectif épicène pour désigner un récent courant linguistique dont le but est de guérir le français d’un excès de masculinité.

"La langue française n’a pas toujours eu cette suprématie du masculin sur le féminin. Ce n’est qu’à partir du 17e siècle que des règles ont été introduites en la matière", peut-on lire dans la recommandation du Système de gestion des décisions des instances de la Ville de Montréal.

Pour le comité exécutif, donc, il faut prendre les choses en main. "Au 21e siècle, il est temps de revoir notre façon de s’exprimer pour assurer l’inclusion des divers types de genre humain", explique toujours le document.

Investir dans la formation de la fonction publique

Former la fonction publique, les élus et les relationnistes de la ville à s’exprimer en "épicène", voilà le projet que recommande le comité exécutif de la ville de Montréal.

Émilie Thuillier est mairesse d’Ahuntsic-Cartierville. C’est elle qui a porté ce dossier depuis le début. "L’adoption de cette politique de communication épicène est le résultat de nombreux efforts", dit-elle satisfaite. Concrètement, cela veut dire quoi? "Il s’agit d’employer des appellations au féminin à côté des appellations au masculin", nous explique l’Office québécois de la langue française.

Il faut, toujours selon l’OQLF, "abandonner progressivement le masculin générique (quand le masculin englobe les deux genres) et rendre plus égale la représentation des femmes et des hommes dans le texte lui-même, en jouant sur les structures, les pronoms, le style utilisé, les accords, etc."

"La rédaction épicène est également appelée rédaction non sexiste", dit en résumé l’OQLF.

Les idéatrices et idéateurs de la communication épicène recommandent, par exemple, la double désignation et de mettre le féminin en premier. On dira notamment : "La ou le juriste veillera à la parfaite conformité du règlement adopté" ou encore : "L’ambulancière et l’ambulancier travaillent fort".

"La posture idéale de la communication épicène est de trouver une formulation neutre pour ne pas utiliser le masculin et le féminin. On peut dire population montréalaise, plutôt que Montréalaises et Montréalais", explique la mairesse d’arrondissement Émilie Thuillier.

Les tenantes et tenants de la communication épicène recommandent aussi d’utiliser le "singulier collectif".

Au lieu de dire : "Les policiers procéderont à une enquête" on dira plutôt : "La police procédera à l’enquête". Cette nouvelle façon de parler permet d'éviter l'usage du masculin à valeur "universelle".

Autre must de la communication épicène : l’ellipse. Au lieu de dire, par exemple : "La Ville recherche un responsable de la communication non genrée", il faudrait dire ou écrire : "La Ville cherche responsable de la communication non genrée". Enfin, le comité exécutif précise qu’il recommande que "l’entrée en vigueur de la directive et la formation de la fonction publique se fassent dans les meilleurs délais".

Émilie Thuillier est enthousiaste. "À partir du mois de juin, malgré la pandémie, on va commencer les formations".
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... n-francais

Publié : ven. mai 22, 2020 11:12 pm
par DePassage
Anya a écrit : :sarcastic: Ridicule...

La mairesse s'ennuie en confinement.


Montréal veut s’attaquer « à la suprématie » du masculin sur le féminin en français

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L'administration de Valérie Plante compte faire adopter un règlement pour former élus et employés à la « communication épicène », le plus rapidement possible.

À l'ordre du jour des élus au conseil municipal lundi : régler le cas de la prédominance du masculin sur le féminin dans la langue de Molière. Le comité exécutif recommandera, en effet, que la Ville adopte désormais un mode de communication "épicène".

Épicène? Adjectif savant. Sert à désigner indifféremment l'un ou l'autre sexe. "Enfant", par exemple, est un mot épicène (neutre) pour désigner un garçon ou une fille. Des linguistes utilisent aujourd’hui l’adjectif épicène pour désigner un récent courant linguistique dont le but est de guérir le français d’un excès de masculinité.

"La langue française n’a pas toujours eu cette suprématie du masculin sur le féminin. Ce n’est qu’à partir du 17e siècle que des règles ont été introduites en la matière", peut-on lire dans la recommandation du Système de gestion des décisions des instances de la Ville de Montréal.

Pour le comité exécutif, donc, il faut prendre les choses en main. "Au 21e siècle, il est temps de revoir notre façon de s’exprimer pour assurer l’inclusion des divers types de genre humain", explique toujours le document.

Investir dans la formation de la fonction publique

Former la fonction publique, les élus et les relationnistes de la ville à s’exprimer en "épicène", voilà le projet que recommande le comité exécutif de la ville de Montréal.

Émilie Thuillier est mairesse d’Ahuntsic-Cartierville. C’est elle qui a porté ce dossier depuis le début. "L’adoption de cette politique de communication épicène est le résultat de nombreux efforts", dit-elle satisfaite. Concrètement, cela veut dire quoi? "Il s’agit d’employer des appellations au féminin à côté des appellations au masculin", nous explique l’Office québécois de la langue française.

Il faut, toujours selon l’OQLF, "abandonner progressivement le masculin générique (quand le masculin englobe les deux genres) et rendre plus égale la représentation des femmes et des hommes dans le texte lui-même, en jouant sur les structures, les pronoms, le style utilisé, les accords, etc."

"La rédaction épicène est également appelée rédaction non sexiste", dit en résumé l’OQLF.

Les idéatrices et idéateurs de la communication épicène recommandent, par exemple, la double désignation et de mettre le féminin en premier. On dira notamment : "La ou le juriste veillera à la parfaite conformité du règlement adopté" ou encore : "L’ambulancière et l’ambulancier travaillent fort".

"La posture idéale de la communication épicène est de trouver une formulation neutre pour ne pas utiliser le masculin et le féminin. On peut dire population montréalaise, plutôt que Montréalaises et Montréalais", explique la mairesse d’arrondissement Émilie Thuillier.

Les tenantes et tenants de la communication épicène recommandent aussi d’utiliser le "singulier collectif".

Au lieu de dire : "Les policiers procéderont à une enquête" on dira plutôt : "La police procédera à l’enquête". Cette nouvelle façon de parler permet d'éviter l'usage du masculin à valeur "universelle".

Autre must de la communication épicène : l’ellipse. Au lieu de dire, par exemple : "La Ville recherche un responsable de la communication non genrée", il faudrait dire ou écrire : "La Ville cherche responsable de la communication non genrée". Enfin, le comité exécutif précise qu’il recommande que "l’entrée en vigueur de la directive et la formation de la fonction publique se fassent dans les meilleurs délais".

Émilie Thuillier est enthousiaste. "À partir du mois de juin, malgré la pandémie, on va commencer les formations".
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... n-francais
Pour ma part, c'est le moment de l'annonce qui me paraît étrange. Cela peut sembler futile en ces temps de crise, en ces temps très difficiles pour de nombreuses personnes. Si ce n'est que le moment me semble mal choisi pour l'annoncer, je trouve que c'est une bonne idée. Ça s'apprend l'écriture épicène, et ce, sans alourdir un texte. Ça donne des textes plus inclusifs. Je pense que l'administration publique doit donner l'exemple dans ses textes diffusés, d'autant que son rôle est de travailler pour toute la population, sans égard au genre des personnes.

Publié : sam. mai 23, 2020 12:34 am
par Jannic
Anya a écrit : :sarcastic: Ridicule...

La mairesse s'ennuie en confinement.


Montréal veut s’attaquer « à la suprématie » du masculin sur le féminin en français

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L'administration de Valérie Plante compte faire adopter un règlement pour former élus et employés à la « communication épicène », le plus rapidement possible.

À l'ordre du jour des élus au conseil municipal lundi : régler le cas de la prédominance du masculin sur le féminin dans la langue de Molière. Le comité exécutif recommandera, en effet, que la Ville adopte désormais un mode de communication "épicène".

Épicène? Adjectif savant. Sert à désigner indifféremment l'un ou l'autre sexe. "Enfant", par exemple, est un mot épicène (neutre) pour désigner un garçon ou une fille. Des linguistes utilisent aujourd’hui l’adjectif épicène pour désigner un récent courant linguistique dont le but est de guérir le français d’un excès de masculinité.

"La langue française n’a pas toujours eu cette suprématie du masculin sur le féminin. Ce n’est qu’à partir du 17e siècle que des règles ont été introduites en la matière", peut-on lire dans la recommandation du Système de gestion des décisions des instances de la Ville de Montréal.

Pour le comité exécutif, donc, il faut prendre les choses en main. "Au 21e siècle, il est temps de revoir notre façon de s’exprimer pour assurer l’inclusion des divers types de genre humain", explique toujours le document.

Investir dans la formation de la fonction publique

Former la fonction publique, les élus et les relationnistes de la ville à s’exprimer en "épicène", voilà le projet que recommande le comité exécutif de la ville de Montréal.

Émilie Thuillier est mairesse d’Ahuntsic-Cartierville. C’est elle qui a porté ce dossier depuis le début. "L’adoption de cette politique de communication épicène est le résultat de nombreux efforts", dit-elle satisfaite. Concrètement, cela veut dire quoi? "Il s’agit d’employer des appellations au féminin à côté des appellations au masculin", nous explique l’Office québécois de la langue française.

Il faut, toujours selon l’OQLF, "abandonner progressivement le masculin générique (quand le masculin englobe les deux genres) et rendre plus égale la représentation des femmes et des hommes dans le texte lui-même, en jouant sur les structures, les pronoms, le style utilisé, les accords, etc."

"La rédaction épicène est également appelée rédaction non sexiste", dit en résumé l’OQLF.

Les idéatrices et idéateurs de la communication épicène recommandent, par exemple, la double désignation et de mettre le féminin en premier. On dira notamment : "La ou le juriste veillera à la parfaite conformité du règlement adopté" ou encore : "L’ambulancière et l’ambulancier travaillent fort".

"La posture idéale de la communication épicène est de trouver une formulation neutre pour ne pas utiliser le masculin et le féminin. On peut dire population montréalaise, plutôt que Montréalaises et Montréalais", explique la mairesse d’arrondissement Émilie Thuillier.

Les tenantes et tenants de la communication épicène recommandent aussi d’utiliser le "singulier collectif".

Au lieu de dire : "Les policiers procéderont à une enquête" on dira plutôt : "La police procédera à l’enquête". Cette nouvelle façon de parler permet d'éviter l'usage du masculin à valeur "universelle".

Autre must de la communication épicène : l’ellipse. Au lieu de dire, par exemple : "La Ville recherche un responsable de la communication non genrée", il faudrait dire ou écrire : "La Ville cherche responsable de la communication non genrée". Enfin, le comité exécutif précise qu’il recommande que "l’entrée en vigueur de la directive et la formation de la fonction publique se fassent dans les meilleurs délais".

Émilie Thuillier est enthousiaste. "À partir du mois de juin, malgré la pandémie, on va commencer les formations".
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... n-francais
J'ignorais cet épithète épicène. Cependant, intuitivement, lorsque j'ai à rédiger, je cherche des formulations inclusives sinon, j'ajoute les terminaisons féminines. Je suis heureuse de savoir qu'il y a un style épicène avec des propositions. Pour ma part, c'est tout simplement normal de m'adresser à l'ensemble de mes contacts sur Facebook par exemple, en tenant compte du féminin. Qu'une entité civique comme une ville en fasse un projet bien encadré, ça me réjouit grandement. Il est certain que dans cette période unique que nous vivons, les priorités sautent aux yeux. Cela ne veut pas dire pour autant que d'autres aspects de la vie citoyenne n'ont pas leur place.

Publié : sam. mai 23, 2020 11:59 am
par Anya
Valérie Plante, « l’homme de la situation ».

Le slogan de campagne électorale de la mairesse paraît bien ironique aujourd’hui.

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Publié : lun. mai 25, 2020 7:10 pm
par Anya
Méfie-toi de la rivière qui dort...
Léolane Kemner

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Il y a quelque temps, on s’étonnait dans mon entourage de l’étrange tranquillité de la mairesse de Montréal, qu’on pouvait évidemment mettre en partie sur le compte de l’actualité en cours. J’en ai même entendu certains prier à mi-voix pour que la pandémie ait modéré son goût affiché pour les croisades idéologiques, qui depuis longtemps, ne s’encombrent même plus d’une feuille de vigne pour s’en cacher la pudeur. Pour peu, j’aurais volontiers partagé cette espérance, mais quelque chose en moi me murmurait continuellement: «Méfie-toi de la rivière qui dort»...

Et comme de raison, la semaine dernière a marqué le grand retour des attaques et des hostilités envers la majorité francophone, dont la crise de la COVID-19 nous avait quelque peu fait perdre l’habitude. Tout ça a (re)commencé dimanche dernier, jour où Montréal célébrait son 378e anniversaire. Notre bonne mairesse a profité de l’occasion pour nous offrir une étonnante vidéo nous informant, par la bouche de ses canons — pardon —, de son historien, qu’à l’exception de la présence autochtone ancestrale sur le territoire, l’histoire de la ville n’aurait commencé qu’avec l’arrivée des Irlandais ayant fui la Grande Famine... soit plus de 200 ans après la fondation de Montréal (!?).

Sincèrement, loin de moi l’idée de vouloir bouder ou nier l’apport et l’importance de l’histoire des communautés culturelles. Mon indignation n’est pas là et ce serait agir aussi injustement envers elles que madame la mairesse le fait envers la majorité francophone, ce qui ne serait pas plus acceptable dans un cas que dans l’autre. J’irais même jusqu’à m’appuyer sur de nombreuses rencontres et amitiés personnelles et déterminantes pour affirmer sans la moindre gêne qu’on soupçonne très mal le nombre de patriotes qui se cachent au cœur des nouveaux venus, de longue ou de fraîche date.

Mais voilà, monsieur son historien le dit lui-même: «Ce que nous sommes, notre identité, repose sur la somme de toutes les trajectoires.» Très d’accord, mais dans ce cas, pourquoi soustraire aussi brutalement de l’équation la variable française fondatrice? À ce compte-là, nous dira-t-on bientôt sans rire que Wolfe a fondé Québec en 1759?

Assurément, on me dira que j’exagère, mais alors qu’on veuille bien m’expliquer... Avec qui le chef Kondiaronk a-t-il négocié la Grande Paix de 1701? Où seraient donc débarqués tous ces Irlandais, ces Haïtiens, ces Vietnamiens, ces Arabes, ces Juifs, ces Grecs, ces Italiens, ces Portugais, bref tous ceux qui contribuent aujourd’hui à l’immense richesse culturelle de Montréal, si nos grands explorateurs, nos téméraires coureurs des bois, nos infatigables colons, nos religieuses aux personnalités gigantesques et nos courageuses filles du Roy, sans qui Montréal ne se serait jamais implanté durablement, n’étaient pas passés par là bien avant? Pourquoi est-ce que notre part de l’histoire ne se résume soudainement plus qu’à des «faits d’armes et des personnages hauts en couleur», dont on devrait finalement faire pénitence pour oser se souvenir encore?

Pour tout dire, il est au très bas mot stupéfiant de voir des gens d’expression et de noms français occuper de telles positions d’autorité et faire preuve d’une méconnaissance aussi grave de la valeur, de la légitimité et de la mémoire de leurs propres souches.

Quelques jours plus tard, deuxième tir d’artillerie: madame la mairesse entend maintenant s’attaquer à la suprématie du masculin sur le féminin dans la langue française. Combat urgent et essentiel, s’il en est un, en cette période d’incertitude et de précarité générale, et dont l’annonce, comble de l’ironie, survenait quelques jours après la Journée nationale des patriotes et le 40e anniversaire du premier échec référendaire.

Culturellement, au Québec, la figure du patriote, bien que noble et inspirante, demeure essentiellement tragique. Tragique parce qu’il me semble qu’on fait trop souvent l’erreur de ne définir le patriote qu’à travers sa capacité à mettre sa vie en péril au nom de ses convictions, alors que, dans les faits, il ne s’agit que de l’ultime extrémité à laquelle il est prêt à recourir, si la situation ne lui laisse pas d’autres choix. Un patriote ne veut jamais mourir. Bien au contraire: c’est parce qu’il veut vivre, et bien vivre, qu’il se lève pour lui et pour les autres, et ce qui fait vraiment le patriote, bien avant son sacrifice, c’est sa mémoire. La mémoire de qui il est et d’où il vient; l’intarissable source de sa fierté, de son courage et de sa détermination.

C’est précisément sur cette mémoire que s’acharnent ceux et celles qui sont très particulièrement au fait que cette dernière se perpétue d’abord et avant tout à travers la pratique de notre précieuse langue française qu’on nous informe vouloir aujourd’hui fragiliser encore plus avec de nouveaux diktats orwelliens.

Ainsi, le grand combat pour notre mémoire a repris de plus belle à l’instant même où madame la mairesse a décidé de nous effacer symboliquement de l’histoire de la métropole. Et ce combat ne se fera pas à la baïonnette ou sous le feu des anciens canons, mais en nos cœurs, nos tripes et nos têtes. Le champ de bataille est en chaque Québécois et ce n’est pas parce que l’époque ne peut plus nous envoyer nous balancer au bout d’une corde ou mourir dans une colonie pénitentiaire à l’autre bout du monde, que l’affrontement sera plus facile ou moins vicelard. Plus que jamais, il nous faudra être droits, alertes, dignes et nous faire entendre pour que des vidéos comme celle qu’on nous a gracieusement offerte, la semaine dernière, ne passent plus comme dans du beurre et cesse d’entacher notre perception de nous-mêmes.

Être patriote, vous savez, ça ne se résume pas à hisser un drapeau une fois l’an ou à dormir avec un mousquet sous son oreiller. Ça veut dire ne plus se laisser berner par les fausses certitudes historiques colportées par des gens qui n’ont de français que le nom. Surtout, être patriote, c’est se souvenir que notre mémoire demeure ce que nous avons de plus précieux, que c’est le bon feu où se réchauffe l’âme de tout individu et la flamme éternelle qui brûle au cœur du Patriote.

Oserais-je terminer en suggérant bien humblement à notre chère mairesse de ne pas sous-estimer, non pas la rivière qui dort, mais la puissance du fleuve qui coule dans les veines de ce peuple dont elle cherche à expulser la mémoire de chez lui et auquel elle appartient et appartiendra toujours, même si c'est bien malgré elle, tant et aussi longtemps que son nom sera Valérie Plante et non Valery Plant. Et en attendant, rappelons-nous que le premier geste qu’il nous revient de poser chaque jour consiste à garder farouchement en tête que la devise du Québec est «je me souviens» et non «je me laisse disparaître».

https://www.journaldemontreal.com/2020/ ... e-qui-dort



Que défend la Ville de Montréal? Le langage épicène ou le langage militant?

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/17 ... -militante

Publié : jeu. mai 28, 2020 2:14 pm
par Anya
La nouvelle publicité de Maxi retirée du web après de virulentes critiques

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Aussitôt mise en ligne, aussitôt retirée : la nouvelle publicité de Maxi n'a pas fait l'unanimité.

Dans celle-ci, Martin Matte avait pris du poids en s'intéressant un peu trop aux produits locaux. Vous ne pouvez plus voir l'annonce.

Il n'aura pas été long avant que les critiques soulignent le grossophobie du concept.

Le groupe ANEB : Anorexie et Boulimie a rapidement mis le message suivant sur ses réseaux sociaux : « En tant qu’organisme oeuvrant auprès d’une population aux prise avec des troubles des conduites alimentaires, il est primordial de dénoncer la publicité annoncée par Maxi. Bien que nous comprenons et valorisons la promotion des produits québécois, nous croyons que la manière de le présenter dans la publicité de Maxi, à travers un stéréotype, tend à porter préjudice. Le contexte actuel de confinement porte déjà atteinte majeure à la santé mentale des gens et cela inclut les troubles alimentaires, de l’image corporelle ainsi que les gens ayant une relation conflictuelle avec l’alimentation. Cette publicité pourrait avoir un impact sur la détresse psychologique, la honte et la culpabilité en raison des messages véhiculés. L’association entre une quantité de nourriture, la représentation de catégories d’aliments et le poids est un message pouvant mener à cette stigmatisation, alors que nous luttons pour une société plus inclusive et moins grossophobe. Nous croyons en la diversité corporelle ainsi que la diversité alimentaire et nous pensons que l’acceptation de cette diversité passe, par des messages justes et inclusifs. Nous pensons ainsi que Maxi devrait retirer cette publicité et présenter des excuses à ce sujet. Nous vous invitons à dénoncer cette publicité. La santé mentale est l’affaire de tous.tes. »

Peu de temps après, la publicité a été retirée et le message suivant est apparu sur ANEB : « La publicité de Maxi a été supprimée des réseaux sociaux. Merci à tous.tes d'avoir dénoncé et d'avoir fait entendre vos voix. »

Maxi a aussi commenté la situation : « Une marque près des Québécois et des Québécoises se doit de les écouter. Vous nous le dites haut et fort quand vous aimez et trouvez drôles nos publicités et vous nous le dites haut et fort quand vous aimez moins. On vous a écoutés c'est pourquoi nous avons décidé de retirer notre dernière publicité. Nous n’avions pas l’intention de blesser qui que ce soit. Nous souhaitions véhiculer notre amour pour les produits d’ici, mais visiblement nous sommes passés à côté. »

Par le fait même, la chaîne alimentaire a dû ramener à l'ordre ses internautes, dont certains commentaires étaient très hargneux : « D'abord, nous tenons à nous excuser une fois de plus pour notre dernière publicité. Nous n’avions pas l’intention de blesser qui que ce soit. Maintenant, nous aimerions rappeler que les insultes et les commentaires déplacés ne sont pas tolérés sur notre page. Nous vous invitons à exprimer vos opinions et vos sentiments de manière respectueuse. »

Cette publicité de Maxi visait à amasser des fonds pour aider un organisme aidant à nourrir les personnes moins favorisées.

Publié : lun. juin 08, 2020 7:21 am
par Nikki
https://www.journaldequebec.com/2020/06 ... r-dune-ado" onclick="window.open(this.href);return false;

Caline que les femmes sont parfois des sous-humains pour la justice :grr:
Peine trop cruelle, j'ai tu bien lu??

Publié : lun. juin 08, 2020 12:19 pm
par Mimosa
Nikki a écrit : https://www.journaldequebec.com/2020/06 ... r-dune-ado" onclick="window.open(this.href);return false;

Caline que les femmes sont parfois des sous-humains pour la justice :grr:
Peine trop cruelle, j'ai tu bien lu??

"le magistrat a estimé que le public ne comprendrait pas la sévérité d’une sentence de cinq ans.!"


........ *smiley qui vomit*

Tout est dégueulasse dans cet article-là.

Publié : lun. juin 08, 2020 12:57 pm
par Nikki
Mimosa a écrit : [...]



"le magistrat a estimé que le public ne comprendrait pas la sévérité d’une sentence de cinq ans.!"


........ *smiley qui vomit*

Tout est dégueulasse dans cet article-là.
Je me demande même si c'est moi qui a pas compris de quoi. C'est la plus haute cours du Québec qui dit ça.. Vraiment?

Re: Faits divers qui font l'actualité

Publié : lun. juin 08, 2020 1:10 pm
par DePassage
Il y a de quoi faire appel, sans nul doute!! Les excuses pour les agresseurs viennent si facilement...

Re: Faits divers qui font l'actualité

Publié : lun. juin 08, 2020 2:42 pm
par kolem
C'est horrible... Surtout qu'une agression c'est un traumatisme que la victime aura à porter toute sa vie... pas juste un maigre 5 ans!

Publié : lun. juin 08, 2020 6:31 pm
par Annouk
Ça donne vraiment le gout de dénoncer....

Des personnes pour minimiser les impacts d'une ou de plusieurs agressions sexuelles, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. La femme est tellement toujours reléguée au niveau de jouet sexuel dont les hommes peuvent disposer à leur guise sans risquer de lourdes peines...

C'est dégueulasse...

Publié : lun. juin 15, 2020 12:56 pm
par Anya
Image

À compter du 20 juin prochain, les usagers pourront bénéficier d’une gratuité pour les deux premières heures de
stationnement dans tous les hôpitaux du Québec ainsi que d’un tarif maximal quotidien entre 7$ et 10$.

https://www.msss.gouv.qc.ca/ministere/s ... ique-2159/

Publié : sam. juin 27, 2020 6:39 am
par Nikki
https://www.journaldequebec.com/2020/06 ... s-en-chsld" onclick="window.open(this.href);return false;

Je ne sais pas pour vous, mais cette nouvelle me chicotte un peu... Qui laisse des objets d'une telle valeur dans une chambre de CHSLD?.. Je comprends que la dame était attachée à ces objets, mais me semble que le simple bon sens aurait pu être appliqué ici... J'ai peu de sympathie pour ça, même que j'ai l'impression qu'on ne sait pas toute la vérité..

Re: Faits divers qui font l'actualité

Publié : sam. juin 27, 2020 8:32 am
par Placeress
En même temps, un CHSLD ce n’est pas un hôpital, c’est un milieu de vie, les gens ont leurs effets personnels incluant les bijoux. Les gens continuent de prendre soin d’eux et de ce poupouner parfois et les bijoux ont souvent des valeurs sentimentales plus que financière, ça serait moche de les priver de ça pour le restant de leur jour par crainte de vol. Pas supposé disparaître. Malheureusement, principalement dans la situation des derniers mois, ca sera sûrement pas le dernier cas.