Enquête des policiers gatinois sur la mort de Valérie Leblanc
Le chef de police se fait rassurant
Publié le 31 août 2011 à 05h30
Louis-Denis Ebacher
Le Droit
Le directeur du Service de police de Gatineau, Mario Harel, affirme que « l'enquête progresse » et offre une fois de plus ses « sincères condoléances » à la famille de Valérie Leblanc, cette étudiante assassinée derrière le Cégep de l'Outaouais, la semaine dernière, et qui sera portée à son dernier repos aujourd'hui, après ses funérailles.
Une conférence de presse a été commandée par le chef Harel, hier, pour faire le point sur l'enquête, et réitérer sa confiance en son équipe d'enquêteurs, toujours à la recherche de l'assassin. « L'enquête progresse, a-t-il affirmé. Nous possédons beaucoup d'informations à valider. Il reste beaucoup de travail à faire et nous ne ménageons aucun indice. »
L'enquête est complexe, avoue M. Harel. La victime a été sauvagement battue et brûlée dans un boisé, ce qui ne facilite en rien la découverte d'une piste menant au tueur. « Une enquête dans un endroit isolé et qui a sa complexité quant à l'identification d'un suspect », résume Mario Harel.
La police de Gatineau ne peut diffuser toutes les informations dont elle dispose, ce qui peut engendrer des incompréhensions chez les proches de la victime et de la population en général, à la recherche de réponses. « Les différentes techniques d'enquête employées font en sorte qu'on ne peut diffuser trop d'informations, et parfois, on ne peut faire aucun commentaire. »
Poste de commandement
Le poste de commandement a été érigé à nouveau, hier, derrière le campus Gabrielle-Roy, près du boisé de la Commission de la capitale nationale où s'est produit le drame. Les policiers en sont toujours à recueillir davantage d'indices auprès de la population. Deux pages Facebook ont été créées, l'une par la police de Gatineau dans le but d'informer la population et de recueillir d'autres témoignages, et l'autre, par une citoyenne voulant rendre hommage à la jeune Valérie.
La ligne réservée par la police de Gatineau est le 819-243-2346, poste 6677. Les citoyens peuvent y livrer des informations susceptibles de faire avancer l'enquête en toute confidentialité.
L'enquête parallèle à cette affaire, visant quatre jeunes qui auraient manipulé le cadavre lors de sa découverte et qui auraient nui au travail des policiers en ne les alertant que deux heures trente plus tard, se poursuit. Le dossier a été confié au bureau du procureur de la Couronne, qui décidera si des accusations d'outrage à un cadavre et au travail des policiers seront déposées.
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