Allégations de harcèlement ou d'agression

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titine
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Placeress a écrit : [...]



Oui mais selon ce que dis sa soeur, elle a invité G. Rozon à l'enterrement de leur mère et elle a répondu à sa soeur agressé que c'est juste du sex..... :gluk:



ok pas fort :sarcastic:
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bouquet
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Message par bouquet »

Placeress a écrit : [...]



Oui mais selon ce que dis sa soeur, elle a invité G. Rozon à l'enterrement de leur mère et elle a répondu à sa soeur agressé que c'est juste du sex..... :gluk:
elle veut juste s'absoudre... pas grave, juste du cul...
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Placeress
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Message par Placeress »

bouquet a écrit : [...]


elle veut juste s'absoudre... pas grave, juste du cul...

Elle est en gros deni etk
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Anya
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Charles Dutoit: enquête interne de l'OSM non concluante

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L'enquête interne ouverte à l'Orchestre symphonique de Montréal relativement à deux plaintes de harcèlement sexuel visant Charles Dutoit n'a pas permis de colliger suffisamment d'informations, indique l'OSM mardi.

Le comité exécutif de l'OSM avait décidé en décembre 2017 de commander une enquête indépendante en matière de harcèlement sexuel au travail après avoir reçu une plainte contre M. Dutoit, qui avait été le directeur artistique de l'orchestre montréalais de 1977 à 2002. Finalement, au terme de son travail, l'experte indépendante a été saisie de deux plaintes de harcèlement sexuel visant M. Dutoit.

Mais après avoir rencontré ou communiqué avec les plaignantes «à plusieurs reprises», l'enquête de l'experte n'aurait pas permis «de consigner d'informations suffisantes en rapport avec des allégations de harcèlement sexuel», indique l'OSM dans un communiqué. Les deux plaignantes «n'auraient pas souhaité donner suite à leurs plaintes, ne jugeant pas opportun de fournir de déclarations formelles relatives à leurs allégations», écrit l'orchestre. Le processus d'enquête interne a donc pris fin à la mi-octobre.

Charles Dutoit fait face depuis environ un an à une série d'allégations d'agressions sexuelles, et plusieurs orchestres ont depuis mis fin à leur collaboration avec le chef. M. Dutoit rejette en bloc les allégations, qui n'ont pas été prouvées en cour.

Selon l'OSM, l'experte indépendante a mené son enquête sur le modèle du Code de conduite de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, tout en s'inspirant d'un guide rédigé par le Barreau du Québec.

«Nous compatissons sincèrement avec les deux plaignantes qui ont finalement décidé de ne pas donner suite à leurs plaintes pour des motifs qui leur appartiennent en propre», a indiqué Madeleine Careau, chef de la direction de l'OSM. «Nous respectons ce choix personnel et accueillons avec considération le travail réalisé par l'experte indépendante.»

Harcèlement psychologique

L'experte indépendante a par ailleurs recommandé à l'OSM de resserrer et élargir les dispositions de sa politique en matière de harcèlement au travail. L'OSM indique mardi qu'une nouvelle version de cette politique proposée par la spécialiste sera discutée avec la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec, avant d'être soumise au comité exécutif de l'orchestre.

Plusieurs musiciens se sont plaints du comportement passé de M. Dutoit, qui se serait souvent acharné sur certains membres de l'OSM qu'il avait pris en grippe. Le directeur artistique avait quitté son poste le 10 avril 2002, moins de 48 heures après avoir été accusé par des musiciens d'être «un tyran qui les harcèle, les insulte et fait preuve d'une cruauté mentale telle que certains ont été déstabilisés».

La nouvelle politique proposée par l'OSM protégerait contre le harcèlement tous les musiciens et les artistes invités, ainsi que tous les membres de l'administration, durant ou à l'extérieur des heures normales de travail. L'OSM recommande d'y définir le harcèlement comme «l'exercice de pouvoirs ou de l'autorité de manière abusive et moralement contraignante». La nouvelle politique clarifierait aussi les modalités de dépôt et de traitement des plaintes.

«Nous devons prendre acte des résultats des travaux de l'enquêteuse et en tirer les enseignements qui s'imposent en adoptant une nouvelle politique, renforcée et élargie, a indiqué Mme Careau. Cette nouvelle politique sera alignée sur les meilleures pratiques et sur le principe de la tolérance zéro en matière de harcèlement, quelle qu'en soit la forme.»

En outre, l'OSM «compte inclure une clause dans le contrat de son prochain directeur musical l'engageant à respecter la Politique de prévention en matière de harcèlement au travail et de discrimination». Le directeur artistique actuel de l'OSM, Kent Nagano, doit quitter son poste en 2020.

La même clause sera insérée dans les contrats des artistes invités et de tierces parties comme les fournisseurs de biens et services, précise l'OSM.
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Fabi
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Du nouveau dans l'affaire Gilbert Rozon: 3 plaintes rejetées

Le procureur de la couronne dans l'affaire judiciaire Gilbert Rozon rencontre les présumées victimes cette semaine.

Selon ce qu'on peut lire dans La Presse, parmi les personnes rencontrées lundi, 3 ont vu leur plainte rejetée.


La porte-parole du groupe les Courageuses, qui se sont unies face aux inconduites et crimes sexuels prétendument commis par Gilbert Rozon, a confirmé qu'elle rencontrera le procureur aujourd'hui.

Chaque plaignante devra se prêter à cet exercice qui, au final, déterminera si leur accusation sera prise en compte ou rejetée.

Rappelons que le fondateur de Juste pour rire est soupçonné d'avoir harcelé et agressé sexuellement plus de 20 victimes entre 1982 et 2016. Pénélope McQuade et Julie Snyder ont font partie des plaignantes.
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Anya
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Affaire Rozon: cinq dossiers écartés par le DPCP

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Le procureur de la Couronne responsable du dossier, Bruno Ménard, a rencontré hier et ce matin cinq femmes ayant porté plainte contre Gilbert Rozon au Palais de justice de Montréal. Les cinq femmes se sont toutes fait dire qu'aucune accusation ne sera portée contre le fondateur de Juste pour rire. La Presse a pu s'entretenir avec l'une de ces plaignantes, dont la plainte a été rejetée.

L'ensemble des femmes ayant porté plainte seront rencontrées au cours des prochaines heures. Selon nos informations, au total, six victimes alléguées seront rencontrées aujourd'hui par Me Ménard. Deux l'ont été ce matin et quatre le seront cet après-midi.

La comédienne Patricia Tulasne, qui est la représentante du groupe de femmes qui poursuit Gilbert Rozon au civil, qu'on appelle « les Courageuses », a d'ailleurs confirmé mardi lors d'un bref entretien téléphonique avec La Presse canadienne qu'elle rencontrera un procureur plus tard en journée, mardi, et que les avocats des plaignantes émettront par la suite une réaction. Mme Tulasne, qui est la seule personne parmi les plaignantes qui a été identifiée jusqu'ici, ne fait aucun commentaire pour le moment.

En octobre 2017, une dizaine de femmes, dont la comédienne Salomé Corbo, la réalisatrice Lyne Charlebois, la productrice Julie Snyder et l'animatrice Pénélope McQuade avaient publiquement accusé Gilbert Rozon de les avoir agressées sexuellement. Certaines d'entre elles ont porté plainte à la police et d'autres femmes, dont plusieurs ne se sont jamais manifestées dans les médias, ont aussi porté plainte. Le DPCP devait statuer si des accusations allaient être portées contre le producteur.

« Je suis enragée »

Geneviève Lorange, qui fait également partie de ce recours collectif présenté par « les Courageuses » craint que le producteur n'échappe totalement aux accusations. La plainte de Mme Lorange pour agression sexuelle contre M. Rozon a été rejetée par le DPCP en 2017. « Je suis enragée », a-t-elle déclaré ce matin à La Presse lors d'un entretien émotif. « Il y a une vingtaine de femmes qui ont porté plainte. Elles ne se connaissent pas. Ou elles sont 20 menteuses, ou le système judiciaire est défaillant ! », s'exclame-t-elle.

Si Gilbert Rozon n'écope d'aucune accusation, « ça va finir par envoyer le message qu'on peut agresser des filles impunément. Et si vous êtes une fille qui a été victime d'une agression, vous êtes mieux de vous fermer la gueule parce que vous allez passer pour une menteuse. On n'envoie pas le bon message à la société. Le système est biaisé ! Je veux que les choses changent. »

Même si Gilbert Rozon est blanchi au criminel, la poursuite civile intentée par « les Courageuses » tient toujours, rappelle Mme Lorange. « OJ Simpson a été acquitté au criminel et reconnu coupable au civil », dit-elle. M. Rozon est accusé par ces femmes de harcèlement et d'agressions sexuelles. Selon le groupe, M. Rozon aurait fait au moins 20 victimes sur une période de 34 ans, de 1982 à 2016, ce que réfute fermement le producteur déchu.

Les plaignantes réclament jusqu'à 10 millions en dommages à Gilbert Rozon pour ce qu'elles allèguent avoir subi. En août dernier, la Cour d'appel du Québec a toutefois accordé à M. Rozon l'autorisation d'en appeler du jugement qui a permis le dépôt d'une action collective des « Courageuses » contre lui. L'action collective avait été autorisée par la Cour supérieure du Québec le 22 mai dernier.
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Anya
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Affaire Rozon: Le DPCP avise les plaignantes des résultats de l’enquête

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales a terminé son enquête sur Gilbert Rozon et continue d’aviser des plaignantes qu’aucune accusation ne pourra être déposées concernant leurs dénonciations.

Tour à tour, les femmes qui ont porté plainte contre l’ancien patron de Juste pour rire sont rencontrées au palais de justice de Montréal. Pour le moment, plusieurs ont appris qu’aucune accusation ne sera déposée contre Rozon.

Dans la foulée du mouvement #MoiAussi à l’automne 2017, plusieurs femmes étaient sorties de l’ombre afin de dénoncer le magnat de l’humour âgé de 64 ans. Certaines l’ont accusé d’inconduites sexuelles, d’autres de viol. Les allégations couvrent une longue période allant des années 80 jusqu’en 2016.

Gilbert Rozon, de son côté, s’est toujours défendu en affirmant n’avoir jamais commis de faute.

« Je n’ai jamais fait l’amour à quelqu’un, à une personne qui m’a dit non », a-t-il déjà dit lors d’un passage à la cour dans un litige civil au début de l’année.

Hors de tout doute

Mais dans les cas où le DPCP a choisi de ne pas accuser Rozon, cela ne signifie pas que les versions des plaignantes sont fausses, rappelle la juge retraitée Nicole Guibault.

« Au criminel, [la Couronne] doit être capable de faire la preuve hors de tout doute raisonnable qu’un crime a été commis, rappelle-t-elle. Le DPCP doit avoir la conviction morale de pouvoir mener à terme son dossier. »

Ainsi, explique Mme Guibault, plusieurs facteurs doivent être considérés par la Couronne. Si elle estime qu’un doute sera soulevé, alors elle peut être réticente à porter des accusations, surtout si c’est pour se faire dire à la fin du processus qu’il n’y avait pas de preuve suffisante dans son dossier.

« Il est important de souligner le courage qu’ont eu les plaignantes de dénoncer, on sait qu’elles avaient des craintes », a ajouté la juge retraitée.

Action collective

Mais peu importe le résultat de l’enquête criminelle, l’action collective visant Gilbert Rozon continuera. Dans ce dossier, plus d’une vingtaine de femmes lui réclament plus de 10 millions $ contre le magnat de l’humour.

Ces femmes, qui se sont réunies sous le nom « Les Courageuses », l’accusent d’agressions sexuelles commises entre 1982 et 2016.

« Nous conservons la même position que [ces femmes] ont été victimes de Gilbert Rozon », a expliqué l’avocat Robert Kugler, qui représente les Courageuses.

Il explique d’ailleurs que les règles sont différentes au criminel et au civil. Si le fardeau de la Couronne est extrêmement élevé au criminel, il l’est beaucoup moins au civil où un juge doit décider en fonction de la « balance des probabilités ».

« Une autre différence majeure est qu’au criminel, on ne peut pas forcer un accusé à témoigner alors qu’on peut exiger son témoignage au civil », ajoute l’avocat.

Dans ce volet de l’affaire, un juge de la Cour supérieure du Québec a autorisé le regroupement de femmes d’aller de l’avant avec l’action collective. Rozon, qui s’y oppose, a porté l’affaire en appel.

Une date d’audience doit avoir lieu d’ici les prochains mois.
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Anya
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Affaire Gilbert Rozon: neuf dossiers écartés par le DPCP

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Plusieurs plaintes pour agression sexuelle contre Gilbert Rozon ne feront pas l'objet d'accusations de la part du Directeur des poursuites criminelles et pénales. L'annonce a semé colère et consternation chez des plaignantes.

« ON N'ENVOIE PAS LE BON MESSAGE À LA SOCIÉTÉ »

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a terminé son enquête sur le cas Gilbert Rozon : les dossiers d'au moins neuf plaignantes ne feront pas l'objet d'accusations. Une vingtaine de femmes avaient porté plainte au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour agression sexuelle contre le producteur il y a plus d'un an.

Au cours des journées de lundi et d'hier, le procureur au dossier, Bruno Ménard, a rencontré au moins neuf plaignantes. Dans ces neuf cas, indiquent les informations recueillies par La Presse auprès de multiples sources, on a indiqué aux plaignantes que le DPCP ne déposerait pas d'accusations dans leur dossier.

Outre Me Ménard, les deux enquêteurs du SPVM chargés du dossier, François Girard et Mélanie Noiseux, ainsi que la criminologue du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels Karine Mac Donald assistaient à la rencontre.

« Par respect pour les personnes impliquées dans le processus de rencontre, lequel se poursuivra au-delà de mardi, le DPCP ne communiquera les informations publiques qu'au terme de ce processus », s'est borné à déclarer Jean-Pascal Boucher, porte-parole du DPCP.

La Presse a pu s'entretenir avec certaines femmes dont la plainte a été rejetée. Martine Roy, belle-soeur de Gilbert Rozon, est l'une d'entre elles. Elle a porté plainte il y a un an, jour pour jour. Elle affirme avoir été agressée sexuellement au milieu des années 90 dans une loge du Cabaret du Musée Juste pour rire, dont elle était directrice adjointe.

« Le procureur ne veut pas nous confirmer s'il va porter des accusations ou non dans d'autres dossiers. Mais pour celles qui sont passées lundi, c'est non. C'est toujours une question de doute raisonnable. » - Martine Roy à La Presse

« Ça m'a tout pris pour porter plainte. Ma mère était mourante. Je l'ai fait parce que j'y croyais et que je pensais que mon dossier était pour aider les autres et régler tout ça une fois pour toutes. Je trouve ça malheureux parce qu'il va se sentir invincible », a confié Martine Roy, maintenant directrice chez IBM.

Mme Roy est une militante LGBTQ depuis son congédiement des Forces armées canadiennes à cause de son orientation sexuelle. « Je n'en reviens pas à quel point notre justice va mal. J'ai été mise dehors de l'armée. J'ai poursuivi le fédéral, on n'a même pas été en cour, ils ont pris le temps de s'asseoir, on a parlé pendant 11 mois. On a réglé ça à 145 millions, ils ont avoué et même fait des excuses nationales ! Et toi [le procureur dans le dossier Rozon], tu me dis que tu n'es capable de rien faire ? Il faut changer les lois ! », s'indigne-t-elle.

Des rencontres émotives

Les rencontres avec le procureur ont généralement été chargées d'émotion, relatent d'autres plaignantes. « J'ai pleuré », dit l'une d'entre elles, qui a préféré conserver l'anonymat. Dans le cas de certaines plaignantes, nous dit-on, le fait que les agressions se seraient passées à l'extérieur du Canada, où la justice québécoise n'a pas compétence, aurait sérieusement compliqué le dossier.

Pendant toute la journée, les plaignantes dans le dossier Rozon ont défilé une par une dans les bureaux des procureurs de la Couronne. Plusieurs sont sorties en larmes, attendues par les journalistes et les photographes de plusieurs médias. L'actrice Patricia Tulasne est notamment sortie complètement défaite de sa rencontre avec Me Ménard. Elle a refusé de s'adresser aux médias.

Certaines plaignantes n'ont pas du tout apprécié la façon dont le DPCP a géré ces rencontres. « Disons que ça n'était pas très bien organisé. Je n'étais pas bien contente. Quel système ! », dit l'une d'entre elles, qui refuse que l'on cite son nom.

Une autre plaignante, qui a elle aussi vu sa plainte rejetée, est sortie complètement découragée de sa rencontre avec Me Ménard. « La police encourage les femmes à porter plainte, ça prend toute notre énergie pour le faire, mais cette histoire confirme que ça ne donne rien. Le message que ça envoie, c'est que les agressions, ce n'est pas grave », laisse-t-elle tomber. Cette femme, dont le nom n'a jamais été cité dans les médias, a tenu à conserver cet anonymat.

Elle affirme avoir été victime d'attouchements sexuels et de harcèlement sexuel pendant 16 ans, alors qu'elle travaillait à Juste pour rire. À un moment, elle allègue que le producteur l'a embrassée avec une telle force que ses lèvres saignaient.

« On m'a dit que j'aurais dû porter plainte moins de six mois après les faits. On me demande s'il y a des témoins... C'est sûr qu'il s'arrangeait pour que personne ne le voie ! » - L'une des plaignantes

En octobre 2017, une dizaine de femmes, dont la comédienne Salomé Corbo, la réalisatrice Lyne Charlebois, la productrice Julie Snyder et l'animatrice Pénélope McQuade, avaient publiquement accusé Gilbert Rozon de les avoir agressées sexuellement. Au total, une vingtaine de femmes avaient par la suite porté plainte à la police. Le DPCP devait déterminer si des accusations allaient être portées contre le producteur.

Gilbert Rozon a toujours nié fermement ces allégations. « Je les réfute et j'espère qu'on vit toujours dans une société qui privilégie la présomption d'innocence, avait-il déclaré en novembre 2017. Je suis désolé si quelqu'un a pu se sentir offensé par un propos déplacé. Je n'ai jamais fait l'amour à quelqu'un si une personne me dit non. Jamais. » Il s'était également questionné sur « les motivations » des plaignantes. Joint hier, M. Rozon s'est refusé à tout commentaire.

« Je suis enragée »

Les décisions du DPCP n'ont cependant aucune influence sur l'action collective intentée au civil par un groupe de femmes appelé Les Courageuses contre Gilbert Rozon. Selon le groupe, M. Rozon aurait fait au moins 20 victimes sur une période de 34 ans, de 1982 à 2016, ce que nie fermement le producteur déchu. Les plaignantes réclament jusqu'à 10 millions en dommages à Gilbert Rozon pour ce qu'elles allèguent avoir subi.

Geneviève Lorange, qui fait partie de cette action collective, déplore que Gilbert Rozon échappe aux accusations dans la plupart des cas. La propre plainte de Mme Lorange contre M. Rozon pour agression sexuelle a été rejetée par le DPCP en 2017. « Je suis enragée », a-t-elle déclaré ce matin à La Presse lors d'un entretien.

« Il y a une vingtaine de femmes qui ont porté plainte. Elles ne se connaissent pas. Ou elles sont 20 menteuses, ou le système judiciaire est défaillant ! » - Geneviève Lorange

Si Gilbert Rozon n'écope d'aucune accusation, « ça va finir par envoyer le message qu'on peut agresser des filles impunément. Et si vous êtes une fille qui a été victime d'une agression, vous êtes mieux de vous fermer la gueule parce que vous allez passer pour une menteuse. On n'envoie pas le bon message à la société. Le système est biaisé  ! Je veux que les choses changent ».

Même si Gilbert Rozon est blanchi au criminel, la poursuite civile intentée par le collectif « Les Courageuses » a tout de même des chances de porter des fruits, souligne Mme Lorange. « O.J. Simpson a été acquitté au criminel et reconnu coupable au civil », dit-elle. M. Rozon est accusé par ces femmes de harcèlement et d'agressions sexuelles.

En août dernier, la Cour d'appel du Québec a toutefois accordé à M. Rozon l'autorisation d'en appeler du jugement qui a permis le dépôt d'une action collective des Courageuses contre lui. L'action collective avait été autorisée par la Cour supérieure du Québec le 22 mai dernier. Les avocats pourront présenter leurs arguments le 1er avril 2019 aux juges de la Cour d'appel, pour tenter de stopper le recours.

***
La suite...

CHRONOLOGIE DES ALLÉGATIONS :
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... e-dpcp.php
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Anya
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Message par Anya »

DERNIÈRE HEURE
Le DPCP déposera des accusations contre Gilbert Rozon


Des accusations déposées contre Gilbert Rozon

Le producteur Gilbert Rozon est accusé de viol et d'attentat à la pudeur à l'endroit d'une femme pour des événements qui datent de 1979, a annoncé ce matin le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

« Le DPCP, après avoir examiné et analysé l'ensemble de la preuve relative à 14 demandes déposées par le SPVM, annonce que des accusations ont été déposées à l'endroit de Gilbert Rozon », a-t-on indiqué ce matin par voie de communiqué.

Il est accusé d'un chef d'attentat à la pudeur et d'un chef de viol impliquant une victime. Les accusations sont déposées en vertu du Code criminel en vigueur au moment des infractions alléguées, soit en 1979.

https://www.lapresse.ca/actualites/just ... -rozon.php
Dernière modification par Anya le mer. déc. 12, 2018 11:23 am, modifié 1 fois.
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Placeress
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Message par Placeress »

Quand même fou qu'il s'en sorte pour toutes les autres victimes :(
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Malike
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Message par Malike »

Tout un message qu'on lance aux victimes. :( Et après on va reprocher aux victimes de ne pas dénoncer ou d'attendre des années d'avoir le courage de le faire mais quand on voit ça on se dit qu'est-ce que ca donne?! Je comprends que le juge ne veux pas occasionner des procès qui sont voués à l'échec parce que la preuve n'est pas assez solide, mais ce sont des cas où justement c'est difficile d'arriver avec une preuve vraiment solide et hors de tout doute, il faut quasiment l'adn de l'agresseur et encore. Ca ne se passe généralement pas aux vu et su de tous des agressions alors il n'y a la plupart du temps que la victime et son agresseur, la parole de l'un contre celle de l'autre.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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Anya
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Message par Anya »

La honte ou la prison
Marie-Claude Lortie

Hier matin en me rendant au travail, je suis tombée sur un homme que je préférerais ne jamais avoir à croiser dans ma vie. Sauf que voilà, le quotidien fait que nos chemins se rencontrent parfois et chaque fois, je fais semblant de ne pas l'avoir vu, de ne pas savoir de qui il s'agit. Et je pars la tête basse, hantée par de mauvais souvenirs de notre rencontre, il y a 35 ans. Un truc dont je n'aurais jamais parlé à la police ni à une avocate à l'époque, ni maintenant d'ailleurs. En fait, un truc dont je n'ai jamais parlé à personne. Une dégueulasserie à caractère sexuel, bien sûr, un truc sans consentement, qui m'a laissé un film poisseux sur la conscience.

Je me sens diminuée pour un moment à chacune de ces rencontres fortuites dont j'aimerais qu'elles cessent à jamais.

Je vous raconte cet incident, il y en a eu avec d'autres. Des bien pires d'ailleurs. Oui, à #moiaussi.

Et rien ne s'est jamais retrouvé devant la justice. Et rien ne s'est jamais retrouvé sur la scène publique non plus.

Je vous parle d'une réalité affreuse mais presque banale. Celle des agressions jamais dénoncées, jamais jugées, jamais rien. Juste conservées dans nos coeurs, poisons de l'âme qui nous démolissent souvent sans qu'on le sache, qui effritent notre solidité comme ces insectes qui dévorent silencieusement les charpentes, qui font basculer la culpabilité de notre bord, comble de l'injustice.

La suite de l'article...
https://www.lapresse.ca/debats/chroniqu ... ticle_POS2
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Inconduites sexuelles: Éric Salvail sera accusé

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a terminé son examen du cas Éric Salvail : la procureure chargée du dossier, Amélie Rivard, déposera des accusations contre l'animateur après la période des Fêtes, a appris La Presse.

Selon les informations que nous avons recueillies auprès de plusieurs sources, le DPCP est prêt à accuser Éric Salvail pour au moins un plaignant. L'animateur et producteur ferait l'objet de plus d'un chef d'accusation, pour des gestes à caractère sexuel.

Les faits qu'on lui reproche dateraient de plus de 20 ans et se seraient déroulés dans un milieu de travail. Les gestes se seraient produits sur une assez longue période, qui s'étendrait sur des mois.

À cette époque, M. Salvail était dans la vingtaine et commençait sa carrière télévisuelle. Il travaillait notamment comme animateur de foule pour diverses émissions de télévision.

Selon ce que nous avons appris, les avocats de l'animateur auraient été contactés il y a quelque temps. On les aurait alors avertis du dépôt imminent de ces accusations.

Éric Salvail se trouve actuellement dans sa résidence de Fort Lauderdale, en Floride, et sera de retour en janvier. C'est à ce moment que le DPCP annoncera qu'il dépose des accusations.

Chez le DPCP, on se refuse à tout commentaire. « Je ne peux absolument pas commenter. Je ne suis en mesure de vous donner aucune information, les éléments dans ce dossier n'ont encore aucun caractère public », déclare Jean-Pascal Boucher, porte-parole de l'organisme.

Nous avons tenté à plusieurs reprises de joindre M. Salvail ainsi que ses avocats, mais ils n'ont pas donné suite à nos appels.

Vingt ans d'inconduites sexuelles

La Presse a révélé en octobre 2017 qu'Éric Salvail s'était livré depuis deux décennies à des inconduites sexuelles, dont plusieurs avaient eu lieu en milieu de travail. Onze personnes nous avaient raconté avoir été victimes ou témoins de gestes à caractère sexuel faits par l'animateur.

Le maquilleur Marco Berardini avait notamment relaté à La Presse s'être rendu au domicile d'Éric Salvail en 2003 pour ce qu'il croyait être une consultation professionnelle sur le look de l'animateur. Ce dernier en avait profité pour s'exhiber devant lui, vêtu d'un slip révélateur. « Me trouves-tu sexy ? », lui avait-il demandé, en lui faisant des propositions sexuelles à peine voilées.

Les autres témoins interviewés par La Presse racontaient notamment que l'animateur et producteur exhibait fréquemment ses parties intimes lors de réunions, dans les milieux de travail. Les témoignages que nous avions recueillis s'étendaient du milieu des années 90 à l'année 2016.

« J'ai vu un tout jeune employé être littéralement harcelé tous les jours. Des commentaires du genre : "Quand est-ce que tu vas me sucer ?" J'en ai parlé aux gens, mais ils m'ont dit : "T'en fais pas, il est tellement moins pire qu'avant ! Avant, il mettait son pénis sur le bureau des gens pour les surprendre !" », nous avait notamment raconté un témoin, dont l'histoire remontait au début des années 2010.

Après ces révélations, nous avions reçu plusieurs courriels d'autres présumées victimes. Un ami et partenaire de sport nous avait notamment raconté que Salvail le harcelait constamment pour avoir des relations sexuelles avec lui.

L'animateur lui avait envoyé des photos de son pénis en érection et était allé le rejoindre sous la douche sans son consentement.

« Éric est un prédateur », résumait-il.

Un employé qui travaillait de nuit lors de la diffusion de l'émission Occupation double nous avait aussi raconté que Salvail lui avait empoigné le sexe en disant à quel point il devait avoir « un beau paquet ». Il lui avait ensuite montré son sexe en érection à travers son pantalon.

À la suite de ces révélations dans La Presse, l'animateur a rapidement perdu l'appui de V, le diffuseur de ses émissions En mode Salvail et Les recettes pompettes. La station Rouge, propriété de Bell Média, lui avait également montré la porte. Après une semaine, il avait dû vendre son entreprise de production télévisuelle, Salvail & Co, à Media Ranch, qui en est toujours propriétaire.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... accuse.php
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Malike
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Message par Malike »

Eric reviens on s’ennuie!! :cry: Tout l’monde a le droit à l’erreur, il n’a pas violé personne baon! :gla:
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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Message par Jadomo »

Malike a écrit : Eric reviens on s’ennuie!! :cry: Tout l’monde a le droit à l’erreur, il n’a pas violé personne baon! :gla:

Ouin, c'est pas comme si il avait violé un enfant là! On s'entend que c'est juste drôle de le voir sortir son pénis en meeting! C'est ben lui ça! N'importe quoi pour faire rire le monde! Y'est fou de même. C'est pour ça qu'on l'aime tant :love: Pis en plus, il faisait ça à des hommes. C'est toujours ben pas de la faute de notre beau Éric si ces gars-là se défendent pas tsé :gluk:

Mais blague à part, je ne comprend pas qu'avec toutes les plaintes, ce soit une vieille plainte de 20 ans qui soit retenue pour porter des accusations. Même chose pour Rozon.
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DePassage
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Message par DePassage »

Jadomo a écrit : [...]



Ouin, c'est pas comme si il avait violé un enfant là! On s'entend que c'est juste drôle de le voir sortir son pénis en meeting! C'est ben lui ça! N'importe quoi pour faire rire le monde! Y'est fou de même. C'est pour ça qu'on l'aime tant :love: Pis en plus, il faisait ça à des hommes. C'est toujours ben pas de la faute de notre beau Éric si ces gars-là se défendent pas tsé :gluk:

Mais blague à part, je ne comprend pas qu'avec toutes les plaintes, ce soit une vieille plainte de 20 ans qui soit retenue pour porter des accusations. Même chose pour Rozon .
C'est ça qui m'étonne aussi. Pourtant, établir une preuve hors de tout doute raisonnable, n'est-ce pas sensé être beaucoup plus difficile quand beaucoup de temps est passé?

Tant mieux pour les accusations... C'est l'impunité que je trouve le plus décourageante, alors quand il y a des conséquences, je trouve que c'est déjà un peu plus de justice.
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Jadomo
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Message par Jadomo »

J'écoutais une entrevue avec une avocate tout a l'heure et elle disait que plus la plainte est "vieille", plus il y a de risques que la victime ait oublié des petits détails ou ne soit plus tout a fait certaine de la chronologie des évènements. Et l'avocat de Salvail va se servir de ça pour le faire jouer en la faveur de son client. Ça, ça me décourage!
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joanna
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Message par joanna »

C'est sûr que ce n'est pas garantie pour une victime d'obtenir gain de cause après 20 ans. Dans ce cas-ci et celui de Rozon, ce ne sont pourtant pas les plaintes récentes qui manquaient...Ça laisse croire que c'est arrangé avec "les gars des vues". :gluk:
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Anya
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Message par Anya »

Affaire Salvail: le plaignant veut intenter une poursuite au civil

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L'homme à l'origine de la plainte qui a mené à l'arrestation d'Éric Salvail, identifié seulement par les initiales D.D., veut maintenant poursuivre l'ex-animateur et producteur au civil. Mais pour ce faire, il a besoin d'amasser des fonds pour payer des avocats : il a donc lancé une campagne de sociofinancement sur internet.

D.D., à qui nous avons parlé hier, a lancé sa campagne mercredi sur la plateforme GoFundMe. Au moment d'écrire ces lignes, il avait amassé 300 $. Son objectif est de 5000 $, une somme, indique-t-il, qui permettra à ses avocats « de faire les premières démarches » pour inscrire une poursuite au civil.

Le plaignant indique qu'il a déjà trouvé un avocat. Ce dernier lui a offert de prendre la cause « à forfait », c'est-à-dire qu'il prélèvera une partie de la somme qui sera remise au plaignant dans l'éventualité où Éric Salvail serait condamné à lui verser une somme en compensation des torts subis.

« Je suis le fameux D.D. », écrit-il dans le texte de présentation de sa campagne de souscription.

« Bien que la poursuite criminelle que je souhaite pour éviter qu'il ne fasse d'autres victimes soit ma priorité numéro un, cela ne réparera en rien les préjudices que j'ai subis et subis toujours. »

- D.D.


Il dit vouloir obtenir justice et « réparer une partie de mon être qui se trouve en lambeaux. Je suis prêt à prendre les coups pour protéger la société d'un agresseur. Êtes-vous prêts à m'aider pour que je trouve aussi justice pour moi-même ? ». Hier en fin de journée, quatre personnes avaient fait des dons de 50 $ à 100 $ à D.D.

Celui qui se retrouve, en bout de piste, à être le seul plaignant retenu par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) dans le dossier Salvail refuse d'évoquer les faits survenus en 1993, de crainte de nuire au processus judiciaire. Il indique cependant que les faits pour lesquels M. Salvail est accusé, qui remontent au tout début de sa carrière télévisuelle, sont survenus à Radio-Canada.

Décision de la CNESST contestée

En octobre 2017, quand l'article relatant les récits de victimes d'inconduites sexuelles de la part d'Éric Salvail a été publié dans nos pages, il dit avoir vécu tous les symptômes d'un choc post-traumatique. Dans la foulée du dépôt de sa plainte à la police, en novembre 2017, D.D. a aussi fait une demande d'indemnisation à la Commission des normes, de l'équité de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), demande que l'organisme a acceptée en septembre 2018. Depuis, la CNESST lui verse donc une compensation mensuelle.

Or, Radio-Canada conteste la décision de l'organisme et a officiellement enregistré une demande de révision en octobre dernier. Le document, que D.D. nous a fait parvenir, est signé par l'avocate Mélanie Rousselle.

« Pour eux, il n'y a pas eu de plainte officielle au moment des faits, donc, il ne s'est rien passé. »

- D.D.

Nous avons joint Stéphanie Coeurjoly, porte-parole de Radio-Canada, qui n'a pas souhaité commenter.

Rappelons que l'ex-animateur et producteur a été arrêté mardi à Montréal suite à un mandat émis par le DPCP, où figuraient trois chefs d'accusation d'agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel, pour des faits survenus entre avril et novembre 1993. Éric Salvail, qui s'est présenté volontairement à un poste de police, s'est refusé à tout commentaire.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... -civil.php
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kakaouette
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Message par kakaouette »

Qu'est-ce qui prouve que c'est vraiment lui le vrai DD... je ne sais pas comment ça fonctionne un sociofinancement est-ce qu'il vérifie l'identité des personnes et leurs histoire?

Anya a écrit : Affaire Salvail: le plaignant veut intenter une poursuite au civil

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L'homme à l'origine de la plainte qui a mené à l'arrestation d'Éric Salvail, identifié seulement par les initiales D.D., veut maintenant poursuivre l'ex-animateur et producteur au civil. Mais pour ce faire, il a besoin d'amasser des fonds pour payer des avocats : il a donc lancé une campagne de sociofinancement sur internet.

D.D., à qui nous avons parlé hier, a lancé sa campagne mercredi sur la plateforme GoFundMe. Au moment d'écrire ces lignes, il avait amassé 300 $. Son objectif est de 5000 $, une somme, indique-t-il, qui permettra à ses avocats « de faire les premières démarches » pour inscrire une poursuite au civil.

Le plaignant indique qu'il a déjà trouvé un avocat. Ce dernier lui a offert de prendre la cause « à forfait », c'est-à-dire qu'il prélèvera une partie de la somme qui sera remise au plaignant dans l'éventualité où Éric Salvail serait condamné à lui verser une somme en compensation des torts subis.

« Je suis le fameux D.D. », écrit-il dans le texte de présentation de sa campagne de souscription.

« Bien que la poursuite criminelle que je souhaite pour éviter qu'il ne fasse d'autres victimes soit ma priorité numéro un, cela ne réparera en rien les préjudices que j'ai subis et subis toujours. »

- D.D.


Il dit vouloir obtenir justice et « réparer une partie de mon être qui se trouve en lambeaux. Je suis prêt à prendre les coups pour protéger la société d'un agresseur. Êtes-vous prêts à m'aider pour que je trouve aussi justice pour moi-même ? ». Hier en fin de journée, quatre personnes avaient fait des dons de 50 $ à 100 $ à D.D.

Celui qui se retrouve, en bout de piste, à être le seul plaignant retenu par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) dans le dossier Salvail refuse d'évoquer les faits survenus en 1993, de crainte de nuire au processus judiciaire. Il indique cependant que les faits pour lesquels M. Salvail est accusé, qui remontent au tout début de sa carrière télévisuelle, sont survenus à Radio-Canada.

Décision de la CNESST contestée

En octobre 2017, quand l'article relatant les récits de victimes d'inconduites sexuelles de la part d'Éric Salvail a été publié dans nos pages, il dit avoir vécu tous les symptômes d'un choc post-traumatique. Dans la foulée du dépôt de sa plainte à la police, en novembre 2017, D.D. a aussi fait une demande d'indemnisation à la Commission des normes, de l'équité de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), demande que l'organisme a acceptée en septembre 2018. Depuis, la CNESST lui verse donc une compensation mensuelle.

Or, Radio-Canada conteste la décision de l'organisme et a officiellement enregistré une demande de révision en octobre dernier. Le document, que D.D. nous a fait parvenir, est signé par l'avocate Mélanie Rousselle.

« Pour eux, il n'y a pas eu de plainte officielle au moment des faits, donc, il ne s'est rien passé. »

- D.D.

Nous avons joint Stéphanie Coeurjoly, porte-parole de Radio-Canada, qui n'a pas souhaité commenter.

Rappelons que l'ex-animateur et producteur a été arrêté mardi à Montréal suite à un mandat émis par le DPCP, où figuraient trois chefs d'accusation d'agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel, pour des faits survenus entre avril et novembre 1993. Éric Salvail, qui s'est présenté volontairement à un poste de police, s'est refusé à tout commentaire.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... -civil.php
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