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Publié : dim. juin 19, 2005 9:40 am
par bobépine
nicki a écritJe suis bien contente que le public ait hué les Ferrari quand elles ont passé le fil d'arrivée.
Peut-on parler d'une victoire quand il n'y a pas d'opposants? C'est d'un ridicule consommé. Cette course ne devrait même pas être homologuée. C'est comme une réunion où il n'y a pas quorum...
Quel doux son a mes oreilles que sont les huées envers Ferarri
Publié : dim. juin 19, 2005 9:40 am
par nicki
Le public est en furie et demande remboursement.
Publié : dim. juin 19, 2005 9:42 am
par bobépine
Voici les vrai décideur de la F1
--Message edité par bobépine le 2005-06-19 15:42:31--
Publié : dim. juin 19, 2005 9:43 am
par Voyeur23
montéro a d,lair contant,
hostie d,imbécile,
Publié : dim. juin 19, 2005 9:45 am
par bobépine
Je suis décu pour Whammy et Amalgame qui était justement au GP des USA aujourd'hui
Mais j'ai hate d'avoir ses commentaires....et des photos j'espère
Publié : dim. juin 19, 2005 9:59 am
par bobépine
Six voitures au départ
Dimanche 19 juin 2005 - (RDS et AFP) - Seulement les voitures munies de pneus Bridgestone ont pris le départ du Grand Prix des États-Unis, dimanche à Indianapolis.
Les monoplaces munies de pneus Michelin ont décidé de ne pas prendre le départ en raison de pneus jugés insuffisamment sûrs.
Seules les Ferrari, Jordan et Minardi ont donc pris le départ lorsque les feux verts se sont allumés.
Les sept autres écuries sont rentrées au stand après le tour de chauffe, en raison d'un problème survenus sur leurs pneus Michelin lors des essais.
Michelin, qui craignait pour la sécurité des pilotes parce que le manufacturier n'a pas réussi déceler l'origine de l'accident de Ralf Schumacher (Toyota) en essais libres vendredi, avait recommandé à ses écuries partenaires de ne prendre le départ que si une chicane était installée dans le virage relevé avant la ligne droite des stands.
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a refusé.
Les spectateurs sur place sont évidemment furieux. Certains ont lancé des débris sur la piste et plusieurs scandent "Refund" (remboursement).
TF1 renonce à diffuser la course
La chaîne de télévision privée TF1, qui détient les droits de diffusion pour la France des Grands Prix automobiles de F1, a quant à elle renoncé à diffuser en direct le Grand Prix.
"Quatorze voitures sur vingt n'ont pas souhaité prendre le départ à l'occasion du Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis. Suite à cet évènement sans précédent, TF1 a été contraint de renoncer à sa diffusion, celui-ci ayant perdu tout intérêt sportif", a indiqué la chaîne dans un communiqué.
Publié : dim. juin 19, 2005 10:01 am
par Boule à mites
bobépine a écritJe suis décu pour Whammy et Amalgame qui était justement au GP des USA aujourd'hui
Mais j'ai hate d'avoir ses commentaires....et des photos j'espère Oh non!!! Moi j'étais vraiment déçue pour les gens sur place! À part ça, c'en était tellement ridicule que c'en était presque divertissant...
Publié : dim. juin 19, 2005 11:26 am
par Melsy4
bobépine a écrit
Quel doux son a mes oreilles que sont les huées envers Ferarri
Même chose pour moi
J'en reviens pas encore
Publié : dim. juin 19, 2005 1:26 pm
par bobépine
Un grand flop
Dimanche 19 juin 2005 - INDIANAPOLIS (AFP) - La piste des mythiques 500 miles d'Indianapolis doit en rougir de honte: elle est devenue le théâtre dimanche d'un Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1 frisant le ridicule avec six voitures seulement au départ !
Pour l'anecdote, Michael Schumacher, sur Ferrari, a remporté la 84e victoire de sa carrière, en devançant son coéquipier Rubens Barrichello.
Mais pour l'anecdote seulement ! Car derrière... le vide. Ou plutôt des Jordan-Toyota et des Minardi-Cosworth. Les deux écuries les plus faibles du plateau étaient bien heureuses de marquer des points aussi inespérés que précieux car synonymes de rémunération.
"Ce qui s'est passé est triste, mais moi, je suis content: il fallait être là", a commenté le Portugais Tiago Monteiro, 3e et pour la première fois de sa carrière sur un podium de F1.
Effectivement ! Le retrait théâtral des quatorze monoplaces chaussées de pneus Michelin, à l'issue du tour de formation, ne peut en aucun cas être imputé aux écuries Bridgestone qui ont couru.
"On ne peut pas rendre responsables des gens qui n'y sont pour rien, a souligné Schumacher. Je ne sais pas quel était leur problème, mais ce n'était pas le nôtre."
L'accident de son frère cadet Ralf (Toyota) le vendredi aux essais libres est à l'origine d'un scénario proche de la science fiction.
Chicane
Michelin ayant en effet constaté que les pneus qui devaient être fournis aux écuries partenaires (Toyota, Renault, McLaren-Mercedes, Williams-BMW, BAR-Honda, Sauber-Petronas, Red Bull-Cosworth) n'étaient pas suffisamment fiables pour une raison inexpliquée entre vendredi et dimanche, a décidé de leur conseiller de ne pas courir... sauf si la Fédération internationale de l'automobile (FIA) leur permettait d'enfreindre le règlement ou si elle modifiait le tracé du circuit !
La réponse a fusé: "hors de question" d'installer une chicane dans le virage relevé où Ralf a eu son accident et si le règlement est enfreint, des pénalités seront prononcées.
"Des problèmes mécaniques ont rendu les choses étranges et ont fait que nous n'étions que six en course. Mais j'ai gagné 84 courses, je peux bien me permettre d'en gagner une étrange", a commenté Schumacher.
"J'ai fait une course contre Rubens (Barrichello), ce n'est pas de ma faute si les autres n'ont pas participé", a ajouté le septuple champion du monde qui a ainsi mis un terme à une série de neuf GP sans victoires.
Danger
En soi, l'attitude de Michelin et des écuries est louable, de faire passer la sécurité avant la course.
Mais après tout, le sport automobile est dangereux et si le manufacturier français, qui domine de la tête et des épaules son concurrent japonais depuis le début de la saison, a échoué -pour une fois- dans le développement d'un pneu compétitif pour Indianapolis, les pilotes étaient libres "de rouler moins vite", note la FIA.
De son côté, Michelin a publié un communiqué d'excuses, expliquant que la décision avait été prise car le manufacturier "ne transigeait" pas sur la sécurité des pilotes.
"Il est regrettable que les solutions proposées en accord avec les partenaires n'aient pas été suivies d'effet, ce qui aurait permis d'assurer à la fois la sécurité des pilotes, la compétition entre les écuries et l'intérêt du public", selon Michelin. Le manufacturier fait en particulier référence à la chicane demandée ou à l'utilisation -illégale- de nouveaux pneus envoyés en urgence de France dans la nuit de samedi à dimanche.
Mais la FIA ne voyait aucune raison d'aménager le règlement ou le circuit parce que des équipes éprouvaient des problèmes de compétitivité.
Reste que cette mascarade a largement déplu au public américain déjà peu enclin à suivre la F1. Une partie des spectateurs qui n'avait pas quitté le circuit après le départ a même sifflé les pilotes sur le podium. Pas les bonnes cibles.
Publié : dim. juin 19, 2005 1:27 pm
par bobépine
La F1 s'éloigne davantage des Américains
Dimanche 19 juin 2005 - INDIANAPOLIS (AFP) - Plutôt que de voir six voitures en piste, le public américain déjà peu enclin à suivre la Formule 1, a préféré quitter le circuit d'Indianapolis où se courait dimanche le Grand Prix des Etats-Unis, déçu par l'affligeant spectacle.
C'est que les quatorze monoplaces équipées par Michelin sont rentrées au stand après le tour de formation, sans prendre le départ de la course, conformément aux conseils du manufacturier français.
"Nous ne sommes pas venus de l'Iowa pour voir des essais Ferrari !, fulminait Keith Murphy en partant. Nous avons traversé le pays et dépensé des centaines de dollars pour voir une course de Formule 1, pas des essais Ferrari !"
Après avoir sifflé les spectateurs sont partis en masse. Ceux qui sont restés, et qui n'étaient pas des inconditionnels de Ferrari, ont sifflé durant la cérémonie du podium.
Une cannette de bière a même été jetée sur la piste depuis les tribunes en début de course, obligeant un commissaire à la traverser pour récupérer l'objet.
Le risque n'était finalement pas si grand, le fameux Speedway ayant été déserté par les monoplaces.
"Fous de rage"
"On ne sait même pas ce qui s'est passé, tout ce qu'on sait, c'est qu'on est fous de rage contre Michelin", lançait Andy Stevens.
"On ne nous a même pas dit ce qui se passait. Il y a eu le tour de formation et soudain, il n'y avait plus que six voitures sur la grille", a poursuivi Murphy, reconnaissant avoir entendu parler de l'accident de Ralf Schumacher et des problèmes de pneus, mais étant absolument abasourdi par le déroulement de ce qui devait être une course.
Venu de Louisiane, Phyllis Carmack a été particulièrement déçue car cette course ne risque pas d'améliorer l'image de la F1 aux Etats-Unis où la discipline, même si elle est considérée comme le summum du sport automobile, ne produit pas assez de spectacle pour attirer les Américains.
"Je croyais que Bernie Ecclestone essayait de promouvoir la Formule 1 aux Etats-Unis, mais ce qui s'est passé aujourd'hui ne va pas aider...", a-t-elle assuré.
Un sentiment partagé par Rubens Barrichello qui a terminé deuxième derrière son coéquipier de Ferrari Michael Schumacher.
"La F1 ne jouit déjà pas d'une bonne image ici (aux Etats-Unis), cette course ne va pas l'arranger", a estimé le pilote brésilien.
"Ils savaient depuis deux jours ce qui allait se passer, ils auraient pu faire quelque chose avant le départ de la course. Je suis très déçue", a conclu Carmack.
Publié : dim. juin 19, 2005 2:51 pm
par nicki
Les réactions
Flavio Briatore (directeur général de Renault, équipé en Michelin) : « Peu importe que Ferrari remporte ses points, tout ce que nous voulions, c'est courir pour les supporteurs et les spectateurs. Je suis désolé pour eux et pour les téléspectateurs du monde entier, mais quand vous avez une suspension cassée, vous pouvez rappeler la voiture et réparer, mais là, le problème était beaucoup plus grave avec les pneus, c'est un problème avec Michelin. »
Paul Stoddart (directeur de Minardi, équipé en Bridgestone) : «Ce n'est pas une course, c'est une farce».
David Coulthard (GBR/Red Bull, équipé en Michelin) : « C'est assez "remarquable" que dans l'intérêt du sport, nous n'ayons pas été capables de trouver une solution qui satisfasse les téléspectateurs et les spectateurs. Cela va laisser pour longtemps un goût amer dans la bouche mais pour nous les pilotes, il nous faut suivre les instructions de ceux qui sont au-dessus de nous. »
Publié : dim. juin 19, 2005 2:57 pm
par bobépine
nicki a écritLes réactions
Flavio Briatore (directeur général de Renault, équipé en Michelin) : « Peu importe que Ferrari remporte ses points, tout ce que nous voulions, c'est courir pour les supporteurs et les spectateurs. Je suis désolé pour eux et pour les téléspectateurs du monde entier, mais quand vous avez une suspension cassée, vous pouvez rappeler la voiture et réparer, mais là, le problème était beaucoup plus grave avec les pneus, c'est un problème avec Michelin. »
Paul Stoddart (directeur de Minardi, équipé en Bridgestone) : «Ce n'est pas une course, c'est une farce».
David Coulthard (GBR/Red Bull, équipé en Michelin) : « C'est assez "remarquable" que dans l'intérêt du sport, nous n'ayons pas été capables de trouver une solution qui satisfasse les téléspectateurs et les spectateurs. Cela va laisser pour longtemps un goût amer dans la bouche mais pour nous les pilotes, il nous faut suivre les instructions de ceux qui sont au-dessus de nous. »
C'est les réactions européene que j'ai hate de voir, déjà que TF1 ont refusé de diffuser le GP
Ils vont blamer Michelin...mais j'espère qu'ils vont blamer Jean Todt aussi
Publié : dim. juin 19, 2005 2:58 pm
par nicki
LA FORMULE 1 EN DIFFICULTÉ
Par Xavier COLOMBANI
Michael Schumacher (Ferrari) a remporté le « Petit Prix » d'Indianapolis en battant son seul concurrent valable, son propre coéquipier Rubens Barrichello. Conséquence de la bataille ayant opposé Michelin à la FIA depuis l'accident de Ralf Schumacher vendredi, les voitures équipées par le manufacturier français ont toutes abandonné dès le tour de formation. Si Ferrari réalise une bonne affaire en marquant 18 points, la Formule 1 ne tourne décidément plus rond.
Plus de questions que de réponses
S'il y a bien eu une « épreuve » de Formule 1 ce dimanche à Indianapolis, il faut le prendre au premier sens de ce terme, celui d'une certaine souffrance. Avant même de préciser les tenants et les aboutissants du conflit qui a abouti à ce Grand Prix ubuesque, rappelons que la Formule 1 est une aventure collective. De la création en 1950 du Championnat du monde, rassemblement d'épreuves dont certaines étaient anciennes, jusqu'aux accords Concorde, négociés par toutes les forces vives de la discipline, la formule reine du sport automobile
a toujours introduit une forme primitive de démocratie. Une
« participation » rendue obligatoire par les risques pris par les pilotes et l'argent dépensé par les firmes engagées. Mais ce particularisme a souvent été battu en brèche, que ce soit par les dirigants de la FIA, auteurs de décisions parfois brutales, à l'instar des récents changements réglementaires de Max Mosley, comme par les dirigeants d'écurie, souvent portés à des menaces de sédition. Ce qui ne surprendra pas forcément dans une discipline dite « aristocratique ».
De là à ne pas réussir à s'entendre sur des questions de sécurité - les seules qui vaillent toutes les concessions -, il y a un pas que les acteurs de la Formule 1 ont malgré tout osé franchir. Quitte à verser dans le ridicule et à présenter au monde entier une course à six voitures - dont aucune n'avait remporté un Grand Prix cette saison. Une fois rappelé tout cela, reste le problème lui-même, à savoir le retrait des écuries équipées en Michelin, qui offre de son côté toutes les analyses, même les plus contradictoires. Et pose de nombreuses questions, dont on peut douter qu'elles trouvent un jour des réponses. Fallait-il que les équipes concernées disputent l'intégralité des essais alors que le problème de la sécurité était posé ? La construction d'une chicane, comme l'a demandée Michelin, aurait-elle changé la donne ? Les écuries équipées en Bridgestone n'auraient-elles pas pu être solidaires des autres - même si elles avaient de leur côté fait leur travail ? Etait-ce préférable de faire subir une course tronquée à des spectateurs qui avaient payé leur places, et cher ? Ou n'aurait-il pas mieux fallu annuler la course en évoquant des raisons impérieuses ?
Sinon, à part ça, il y a bien eu une course. Sans intérêt, sauf à considérer les points qu'elles a appportés à trois écuries (s'ils sont validés) et à rappeler un événement anecdotique et croustillant. Il a eu lieu à l'issue du premier ravitaillement de Michael Schumacher, ce dernier forçant son propre équipier, Rubens Barrichello, à passer dans l'herbe pour prendre la tête en revenant sur la piste. Malgré cet incident, les Ferrari ont terminé aux deux premières places, ce qui leur pemet de remporter 18 points et de revenir, d'un coup de baguette magique, à la deuxième place du Championnat constructeurs, à égalité avec McLaren-Mercedes et à 13 points de Renault. De même, Michael Schumacher et Rubens Barrichello remontent respectivement aux troisième et quatrième places du classement des pilotes. On le voit donc, derrière la mascarade se cache un changement de hiérarchie. Dans ce contexte, avec quelle légimité cette saison pourra-t-elle continuer ? Voilà une autre question posée. Et celle-ci devra forcément trouver une réponse. L'avenir de la F1 en dépend.
http://www.lequipe.fr/Formule1/USA_05_course.html
Publié : dim. juin 19, 2005 3:01 pm
par nicki
L'analyse de Patrick Tambay
Patrick Tambay, consultant de L'Equipe.fr et ancien pilote de Formule 1, revient sur l'étrange Grand Prix des Etats-Unis, marqué par le retrait des écuries fournies par Michelin lors du tour de formation. Selon lui, il y a eu « une erreur commise » par Michelin, même si la firme a pris une décision « sincère, honnête et légitime » en recommandant de déclarer forfait. Selon lui, la discipline saura se relever de cette passe difficile. Comme toujours.
« Patrick Tambay, comment a-t-on pu aboutir à une telle impasse ?
Toutes les équipes équipées par Michelin ont suivi de façon unanime les consignes du manufacturier, même si pour certains, le problème ne semblait pas se poser. A l'heure qu'il est (dimanche soir), on ne sait pas quel était ce problème. Il fallait respecter le principe de précaution. Et on ne pouvait pas aller contre les règlements.
Quel était l'intérêt pour les sept écuries équipées de Michelin de se rendre sur la grille sans prendre le départ ?
Il aurait été plus simple pour la compréhension de dire ouvertement les choses. Mais il existe des accords contractuels et financiers importants avec les organisateurs. Il fallait être présent sur cette pré-grille.
Cela n'a même pas servi à sauver les apparences.
Cela ne servait pas à ça mais à respecter les contrats avec les organisateurs, les télévisions. Mais sur la base du respect de la vie des pilotes, d'où la recommandation sincère, honnête et légitime de Michelin, qui avait beaucoup à perdre.
N'était-il pas possible de trouver un accord à dix écuries, et non à sept ?
On ne pouvait pas trouver un accord à dix. Les solutions proposées par Michelin ne rentraient pas dans le cadre des règlements. Utiliser d'autres pneus était trop dangereux car ils n'avaient pas été validés dans des conditions similaires avec un banking (virage relevé) à 13° qui fait peser une charge supplémentaire. Quant à la chicane, elle n'était pas recevable non plus.
Fallait-il pour autant maintenir la course?
Les équipes fournies par Bridgestone ont adopté la position de dire que c'est à la FIA de décider. Comme elles avaient des produits sûrs, elle n'ont pas souhaité émettre d'opinion. Il faut bien comprendre que c'est une situation qui n'a pas été voulue. Il a fallu vivre avec de vendredi à dimanche. Je vous disais après le Grand Prix du Canada qu'il ne fallait pas commettre d'erreurs. Que ce soit de la part des directeurs d'écuries, des ingénieurs, des techniciens ou les pilotes. Là, il y a eu une erreur de commise.
N'est-ce pas un pas de plus dans la crise relative qui secoue la Formule 1 depuis quelques années ?
Certes, c'est une tempête, voire une séisme. Mais la discipline fera le dos rond. Elle va remonter dès le prochain Grand Prix en France. C'est la Formule 1. Depuis que je la fréquente en 1977, elle semble se nourrir et se rassasier de ce genre de situation, en espérant qu'elle ne perde pas trop de légitimité. Mais même dans le contexte le plus dramatique, elle saura rebondir. »
Propos recueillis par Xavier COLOMBANI
http://www.lequipe.fr/Formule1/20050620_002356Dev.html
Publié : dim. juin 19, 2005 3:09 pm
par nicki
Le communiqué des écuries Michelin
Voici l'intégralité du communiqué diffusé à l'issue du Grand Prix des Etats-Unis par les écuries équipées par Michelin.
"Les équipes Michelin regrettent profondément la décision qu'elles ont dû prendre aujourd'hui et voudraient présenter leurs excuses à tous les spectateurs, aux télespectateurs, aux passionnés de Formule Un et aux sponsors pour ne pas avoir pu prendre part au Grand Prix des Etats-Unis.
A la suite de l'accident de Ralf Schumacher, vendredi matin, nous avons été prévenus par Michelin du fait qu'aucun des pneumatiques mis à la disposition des équipes ne pourrait être utilisé à moins que la vitesse des monoplaces ne soit réduite dans le virage n°13. Si cette condition n'était pas remplie, Michelin ne pouvait garantir la sécurité du pneumatique pour une utilisation en course.
Toutes les équipes on confiance en Michelin et respectent les conseils de ses représentants : nous savons qu'ils sont compétents et responsables, et la demande écrite qu'ils nous ont adressée, nous demandant de ne pas courir si la piste n'était pas modifiée, a été acceptée.
Après avoir étudié les dernières datas fournies par Michelin à 6h30 dimanche matin, il était clair que Michelin ne pouvait garantir la sécurité des pilotes. De nombreuses discussions et réunions ont eu lieu afin de trouver une solution au problème. Chaque possibilité pour qu'une course ait lieu dans des conditions de sécurité satisfaisantes a été étudiée. La seule solution était d'installer une chicane avant le virage n°13 et neuf des équipes étaient prêtes à disputer la course dans ces conditions, même en ne marquant pas de points au championnat, ou en permettant aux équipes non-Michelin de prendre les premières places sur la grille.
Malheureusement, toutes les propositions ont été rejetées par la FIA.
La sécurité est toujours la priorité des équipes et de la FIA. Il est regrettable que les équipes aient été obligées de suivre les recommandations de Michelin et ne puissent prendre le départ de la course.
Nous sommes conscients du marché que les Etats-Unis représentent pour la F1 et de l'obligation faite à la F1 de présenter une image positive et professionnelle. Il est triste de n'avoir pu promouvoir le sport comme nous aurions aimé le faire aujourd'hui."
http://sports.fr/fr/cmc/f1/200524/cmc_68634.html
. --Message edité par Nicki le 2005-06-19 21:10:41--
Publié : dim. juin 19, 2005 3:13 pm
par nicki
Les directeurs d'équipe s'excusent
Les directeurs des équipes qui n'ont pas pris part au Grand Prix des Etats-Unis ont présenté leurs excuses à l'issue de la course, expliquant que la sécurité avait été le moteur de leur décision unanime. "Ce n'est pas un grand jour pour la F1", explique Horner de Red Bull à la BBC, Fry de BAR Honda parle "d'un jour très triste". La F1 vient effectivement de prendre un énorme coup sur la tête...
Publié : dim. juin 19, 2005 5:06 pm
par Boule à mites
C'était pas un Grand Prix, c'était vraiment un Petit Prix. D'un ridicule...! --Message edité par BouleAMites_ le 2005-06-19 23:07:14--
Publié : dim. juin 19, 2005 5:20 pm
par LiLymamie
quelle farce plate.
J'étais au GP de Montréal, mon premier GP a VIE
J'ai adoré ca, cé pas croyable.
Ce pm, je me disais ( a voir la joke) qu'il y avait surement des gens qui tout comme moi assistait a leur premier GP.
Quelle déception pis en plus ca coûte très cher, surtout si on demeure loin.
juste a perser au spectateurs, je suis en bo fusil.
on a enfin vu qui est le big Boss== Ferrari.
Plus aucun doute maintenant. ca prends aps la tête a Papineau.
Bon, je me calme.
Aoummmmmmmmmm
Aoummmmmmmmm
Publié : dim. juin 19, 2005 5:23 pm
par LiLymamie
lettres d'excuses mon oeil
bcp plus facile de s'excuser que d'agir avant et prendre les désicions qui s'impossent.
Moi, les excuses, je les prends pas.
la F1 est un sport de risque, faut minimiser les risques mais ne pas les enlever.
coudon
Publié : dim. juin 19, 2005 6:28 pm
par bobépine
Villeneuve: "C'est triste"
Dimanche 19 juin 2005 - INDIANAPOLIS (PC et RDS.CA) - Triste jour pour la Formule Un réduite à présenter un spectacle indigne à des fans d'abord incrédules et bientôt révoltés aux abords de l'Indianapolis Motor Speedway.
Alors que le triste spectacle du Grand Prix des États-Unis se déroulait sous le jet de bouteilles d'eau et de cannettes de bière, Jacques Villeneuve pliait bagage avec une pensée pour les fans.
"C'est très triste, soufflait-il, tout spécialement pour les fans qui s'étaient déplacés nombreux. Moi, hier, je voulais courir coûte que coûte, avec ou sans chicane. Des risques, les pilotes en prennent tout le temps: une suspension peut casser en bout de ligne et plein d'autres choses encore, d'expliquer Villeneuve.
"Seulement, après une petite réflexion, je ne pouvais que me rallier au choix de Michelin de courir seulement avec une chicane. Sans elle, le risque aurait été trop grand et personne ne peut jouer avec la vie des pilotes. Surtout une firme comme Michelin."
"La décision a été prise la mort dans l'âme mais elle devait être prise. Michelin est une société responsable et personne n'aurait compris qu'elle ne la prenne pas. Je comprends la colère des fans. Je joins mes excuses à celles de mes confrères mais il fallait une chicane pour sauver le show. Sans elle, c'était trop risqué."
La F1 reviendra-t-elle aux USA et à Indianapolis? En ce soir de consternation, rien n'était moins sûr.