Publié le 19 mai 2011 à 07h38 | Mis à jour à 07h38
Pippa, la nouvelle pin-up des Anglais
Mali Ilse Paquin, collaboration spéciale
La Presse
(Londres) Depuis le mariage du prince William, les Britanniques n'en ont que pour une Middleton. Et ce n'est pas Kate. Pippa, la soeur cadette de la duchesse de Cambridge, a fait tourner des millions de têtes lorsqu'elle est apparue à la suite de la mariée, dans une robe moulante. Depuis, les lentilles des paparazzis sont braquées sur son joli visage et, surtout, ses fesses.
Comme pour sa soeur aînée, l'univers de Pippa Middleton, Philippa de son vrai prénom, a basculé le 29 avril dernier, lorsqu'elle est arrivée à l'abbaye de Westminster. Peut-être encore plus radicalement.
Auparavant dans l'ombre de Kate, elle a été propulsée sous les projecteurs du monde entier au mariage hautement médiatisé.
Les noces n'étaient pas encore terminées que des usagers de Twitter chantaient les louanges des courbes de la demoiselle d'honneur. Plusieurs groupes consacrés à son postérieur sont apparus sur Facebook, dont la Pippa Middleton Ass Appreciation Society («Société des amateurs du cul de Pippa Middleton»), qui compte à présent 221 000 abonnés.
Le visage de «P Middy», son nouveau surnom, a remplacé celui de Kate Middleton dans les publications de mode. «Tous les magazines occidentaux rêvent de l'avoir en page couverture», a affirmé Kate Reardon, du magazine mondain
Tatler, la semaine dernière.
La presse britannique a révélé en grande pompe cette semaine son «secret»: le Pilates.
On parle aussi de «l'effet Pippa» sur la mode britannique. La grande chaîne Debenhams attribue la hausse de 200% des ventes d'autobronzants à son teint hâlé.
Sa vie privée est disséquée, notamment sa relation avec Alex Loudon, ancien joueur de cricket devenu banquier dans la City de Londres. Ce qui n'a pas suffi à écraser les rumeurs d'un flirt avec le prince Harry, le jour du mariage.
Photos osées
Bref, l'histoire se répète pour les Middleton. À une différence près: autant la presse à scandales s'imposait une réserve face à la future femme du prince William, autant elle se gausse de jeux de mots sur le derrière de Pippa Middleton, qu'elle surnomme
her royal hotness.
Ainsi, une guerre avec les Middleton se profile à l'horizon.
Car la presse à potins revient à ses vieux démons. Elle a mis la main sur une photo osée de la femme de 27 ans, vêtue seulement d'un soutien-gorge et d'une jupette, collée contre un homme en caleçon. Le cliché a fait tache d'huile sur l'internet.
De vieilles photos de vacances ont également été déterrées, coiffées de vignettes d'un goût douteux. «C'est Pippa et elle a les seins nus à l'intérieur», annonçait en «une» le tabloïd
The News Of The World le 8 mai dernier.
Sa famille a aussitôt déposé une plainte auprès du conseil de presse britannique, le PCC (Press Complaints Commission).
«Les Middleton pensent sans doute qu'ils doivent agir rapidement pour décourager la publication d'autres photos de paparazzis», a expliqué récemment le chroniqueur médias Roy Greenslade.
Comble de l'embarras pour la belle-famille du prince William, un producteur américain de films pornos, Steven Hirsch, a ouvertement proposé à Pippa Middleton de tourner une scène érotique pour cinq millions de dollars.
Ces jours-ci, une telle offre est le moindre de ses soucis, faisait remarquer un chroniqueur du quotidien londonien
Evening Standard. «Elle a déjà été traitée comme une pute», a écrit Richard Godwin le 11 mai dernier.
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Source :
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