LE DOMAINE BLEU

alors pourkoi ne pas avoir installer cette m****** chicane.


a oui, cé vrai=== ferrari voulait pas.    

Michelin estime avoir pris une décision responsable
 


Lundi 20 juin 2005 - PARIS (AFP) - Le directeur adjoint de la compétition de Michelin a estimé lundi que la décision prise la veille par le manufacturier français, de concert avec les écuries de Formule 1 équipées de ses pneumatiques, de se retirer du GP d'Indianapolis était "professionnelle et responsable".

"C'était une décision à la fois professionnelle et responsable. Nous sommes fiers de voir que nos partenaires l'ont assumée avec nous", a indiqué Frédéric Henry-Biabaud, directeur adjoint de la compétition chez Michelin, interrogé par la radio BFM.

Sept écuries équipées de pneumatiques Michelin se sont retirées au dernier moment dimanche du GP de Formule 1 des Etats-Unis à Indianapolis pour des raisons de sécurité, sur les recommandations du manufacturier.

"Nous avons essayé de mettre en place tout un dispositif et fait des recommandations à la Fédération pour que le GP ait lieu", a indiqué M. Henry-Babiaud.

"Ces recommandations, qui étaient soutenues par toutes nos écuries partenaires, mais aussi par deux écuries pas équipées de nos pneus, n'ont pas trouvé écho auprès de la Fédération", a regretté M. Henry-Babiaud.

Michelin, qui craignait pour la sécurité des pilotes parce que le manufacturier n'a pas réussi à déceler l'origine de l'accident de l'Allemand Ralf Schumacher (Toyota) en essais libres vendredi, avait recommandé à ses partenaires de ne prendre le départ que si une chicane était installée dans le virage relevé avant la ligne droite des stands.

Interrogé sur les conséquences économiques pour le manufacturier sur le marché nord-américain, M. Henry-Babiaud a répondu qu'il s'agissait d'un "marché extrêmement stratégique" pour Michelin, mais que sa "crédibilité n'a jamais été entachée depuis des dizaines et des dizaines d'années".

"La F1 est importante, mais ça fait partie de tout un ensemble de stratégies", a-t-il ajouté.

Seules les trois écuries équipées de penumatiques Bridgestone ont finalement pris le départ du GP d'Indianapolis. L'Allemand Michael Schumacher (Ferrari) l'a emporté devant son coéquipier, le Brésilien Rubens Barrichello, les deux Jordan-Toyota et les deux Minardi-Cosworth.

La FIA rappelle le règlement
 


Lundi 20 juin 2005 - PARIS (AFP) - La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a réagi en rappelant le règlement de la Formule 1 sur l'affaire Michelin qui a perturbé le Grand Prix des Etats-Unis dimanche à Indianapolis, dans un communiqué diffusé lundi.

"La Formule 1 est une compétition sportive. Elle doit être régie par des règles strictes. Celles-ci ne peuvent pas être renégociées chaque fois qu'un concurrent se présente à une course avec un équipement défaillant", écrit l'instance suprême du sport automobile.

La FIA, qui rappelle les événements de la veille, explique que la mise en place d'une chicane, demandée par Michelin, "aurait obligé toutes les voitures, même celles équipées de pneus permettant de très hautes vitesses, à courir sur un circuit dont les caractéristiques auraient été fondamentalement changées", avec "de possibles conséquences sur le comportement des voitures et des freins".

La Fédération affirme également que, dans une correspondance adressée aux écuries et aux deux fabricants de pneumatiques (Michelin et Bridgestone), le 1er juin dernier, elle rappelait que "les pneus doivent être fabriqués pour être fiables en toutes circonstances, incluant les temps de neutralisation derrière la voiture de sécurité, les sorties de piste, les passages sur les ralentisseurs, les contacts avec d'autres voitures et la présence de débris sur la piste".

"Chaque équipe est autorisée à se présenter pour un Grand Prix avec deux types de pneus, rappelle la FIA, un optimal pour la course, et un autre, moins rapide, mais très fiable. Apparemment aucune des équipes équipées par Michelin n'avait apporté à Indianapolis ce second jeu de pneus".

Sept écuries équipées de pneumatiques Michelin se sont retirées au dernier moment dimanche du GP de Formule 1 des Etats-Unis à Indianapolis pour des raisons de sécurité, sur les recommandations du manufacturier.

Michelin a décelé une faiblesse dans le pneumatique qu'il fournissait à ses écuries clientes. Après avoir tenté de faire venir de nouveaux pneus, refusés par les autorités car les délais d'homologation avaient expiré, puis demandé sans succès l'installation d'une chicane afin de réduire la vitesse des véhicules pour ménager les pneumatiques, la marque au bibendum a retiré ses pneus.

Les sept écuries impliquées convoquées
 


Lundi 20 juin 2005 - PARIS (AFP) - Les sept écuries impliquées dans l'affaire Michelin au Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1, dimanche à Indianapolis, sont convoquées pour une audience devant le Conseil mondial de la Fédération internationale de l'automobile le 29 juin à Paris, annonce la FIA lundi dans un communiqué.

"Les pneus était très bon mais pas adapté" - Pierre Dupasquier
 


Lundi 20 juin 2005 - INDIANAPOLIS (AFP) - Le directeur de la compétition de Michelin, Pierre Dupasquier, revient sur la décision du manufacturier de ne pas laisser ses partenaires courir le Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1, dimanche à Indianapolis, estimant que les pneus fournis étaient "très bons" mais "pas adaptés".

Q: Le pneu proposé par Michelin était-il raté ?

R: "Il n'était pas adapté aux conditions très particulières de la piste d'Indianapolis. La preuve a été apportée qu'il allait très vite si l'on regarde les temps des qualifications. Mais il présentait la particularité de ne pas supporter la contrainte du circuit. On ne sait pas encore pourquoi. Nous travaillons toujours pour le savoir et nous avons quelques hypothèses. Nous avons accumulé des informations en essais destructifs et non destructifs qui prouvent que le pneu était très bon."

Q: Cela peut-il venir du revêtement strié de la piste, bien différent de l'asphalte habituel ?

R: "Le revêtement fait partie des hypothèses."

Q: Mais avec l'expérience de Michelin, ne pouviez-vous prévoir ce qui allait se passer ?

R: "Nous nous sommes retrouvés face à des conditions d'emploi spécifiques que nous avions enjambées allègrement l'année passée. Mais les modifications de structure du pneu rendues nécessaires par la nouvelle règlementation qui les oblige à rouler beaucoup plus a engendré une faiblesse à Indianapolis. Plutôt qu'une faiblesse, c'est une caractéristique que nous n'avions pas calculée."

Q: La décision de ne pas faire courir vos écuries partenaires a-t-elle été difficile à prendre ?

R: "Non, pas difficile. Nous avons évalué la situation avec tous les experts de la société. Nous avons partagé à tout moment nos informations et nos conclusions avec nos partenaires et la décision a été prise dimanche matin."

Q: Quels enseignements retirez-vous de ce qui s'est passé à Indianapolis ?

R: "Une compréhension de circonstances de course particulières que nous n'avions pas rencontrées jusque-là. Nous sommes en train de trouver quelque chose à quoi nous n'avions pas encore pensé."

Q: Craignez-vous des préjudices pour Michelin ?

R: "On aurait pu craindre des préjudices si nous n'avions pas pris cette décision, si nous avions été irresponsables. Là, nos partenaires ne peuvent que reconnaître que nous avons fait une faute. Ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde. Notre produit est bon, mais il ne fait pas son travail à Indianapolis."

Q: Le sport automobile est par essence une activité dangereuse, pourquoi ne pas avoir laissé les pilotes rouler ?

R: "Il existe différents types de risque. Si vous construisez un trapèze avec un vieux bout de ficelle dont vous savez qu'il cassera au bout de douze balanciers et que vous dites au trapéziste d'y aller, vous le mettez vous-même en danger, en plus du risque qu'il prend consciemment. Nous, nous devons donner un matériel fiable pour que le pilote puisse apprécier les risques qu'il prend."

Q: Quel est l'avenir de Michelin en F1 ?

R: "Je l'espère brillant. On n'a pas vu quelque chose (dans l'élaboration du pneu), d'accord. Nous avons pris nos responsabilités. Car à aucun moment dans la conception ni l'acceptation d'un produit, on ne se dit +bof, ça passera peut-être+".

Q: Comment ont réagi les écuries privées de course ?

R: "Elles ont été informées pas à pas. Elles nous ont suivi et compris car ce sont des ingénieurs. Ils ont été très solidaires et très amicaux, ce qui est très flatteur."

George blâme Michelin
 


Lundi 20 juin 2005 - INDIANAPOLIS (AP) -- Le patron du mythique circuit d'Indianapolis, Tony George a fait savoir que les plaintes relatives au Grand Prix des Etats-Unis de F1, qui a tourné à la mascarade, hier (dimanche), après le retrait de 14 voitures chaussées de pneumatiques Michelin, devraient être adressées au manufacturier français et à la Fédération internationale de l'automobile.

Seules les monoplaces Ferrari, Jordan et Minardi, équipées de pneus Bridgestone, se sont élancées à l'issue du tour de chauffe, les 14 autres rentrant directement aux stands avant le placement sur la grille de départ. Les écuries de ces dernières n'ont pas voulu prendre le moindre risque, les pneus Michelin qu'elles utilisent ayant connu de graves défaillances lors des essais vendredi.

Pour l'anecdote, Michael Schumacher, le septuple champion du monde, a remporté la 84e victoire de sa carrière, triomphant toutefois sans gloire. Il a devancé son coéquipier Rubens Barrichello et Tiago Monteiro, au volant d'une Jordan.

Dans un communiqué, Tony George a souligné que le circuit d'Indianapolis partageait la déception des fidèles fans du Motor Speedway et de la Formule 1. Il reconnaît que les amateurs n'ont pas assisté à la course enthousiasmante qu'ils attendaient, ajoutant que le tout s'est produit pour des raisons échappant au contrôle de son équipe.

M. George suggère aux fans qui souhaitent faire connaître leur sentiment de prendre contact avec Michelin, la FIA, et la direction de la Formule 1.

La FIA dévoile les infractions reprochées
 


Mardi 21 juin 2005 - PARIS (AP) - Dans des courriers rendus publics mardi, la Fédération internationale de l'automobile (FIA), instance dirigeante de la Formule 1, accuse les sept écuries chaussées par Michelin d'avoir porté préjudice à l'image de ce sport en se retirant du Grand Prix des Etats-Unis par mesure de sécurité.

La FIA, qui a convoqué ces sept écuries (Renault, McLaren-Mercedes, Toyota, Williams-BMW, BAR-Honda, Sauber et Red Bull) à une audition dans ses locaux parisiens le 29 juin, reproche à chacune d'avoir enfreint l'article 151c du Code sportif international.

Dans ses courriers, la FIA précise les charges qui pèsent sur les accusées: négligence sur la qualité des pneus disponibles, refus infondé de laisser leurs monoplaces prendre le départ, refus de soumettre leurs voitures à une limitation de vitesse et comportement destiné à "porter préjudice à l'image de la Formule 1, avec un retour aux stands immédiatement après le départ de la course".

Il est également reproché à ces sept écuries de ne pas avoir informé les commissaires de course de leur intention de ne pas concourir.

Parmi les sanctions envisagés par la FIA figurent des amendes, des retraits de points ou encore le paiement d'indemnisations.

Michelin équipe sept des 10 écuries de F1. Seules les six monoplaces chaussées de pneus Bridgestone ont pris le départ du Grand Prix des Etats-Unis, dimanche à Indianapolis, les 14 autres quittant la piste après le tour de chauffe.

Pour l'anecdote, le septuple champion du monde Michael Schumacher a remporté cette course tronquée au volant de sa Ferrari, mais il a été copieusement hué à l'arrivée.

Les sept écuries dans le collimateur de la FIA figuraient déjà parmi les neuf à avoir boycotté des réunions convoquées en janvier et avril par le président de la fédération, Max Mosley. On ignore pour l'heure si elles feront de même le 29 juin.

Deux pneus Michelin ont connu des défaillances vendredi durant les essais du Grand Prix des Etats-Unis. L'un d'eux est à l'origine de la violente sortie de piste qui a privé de course Ralf Schumacher, sur Toyota. C'est à la suite de cet accident que le manufacturier français a demandé à pouvoir faire venir de France des gommes neuves répondant mieux aux conditions du circuit américain. Mais la FIA a refusé, un seul train de pneus étant autorisé par week-end de course.

Poursuite

Cet incident aux fortes répercussions rend plus qu'incertain l'avenir de la F1 aux Etats-Unis. Les avocats d'un fan venu du Colorado ont déposé une plainte devant un tribunal fédéral pour obtenir le remboursement de leur client et de tous les spectateurs estimant avoir été escroqués.

Deux jours après le Grand Prix, le directeur de la compétition du manufacturier français, Pierre Dupasquier, affirme que le problème pourrait être "lié à une caractéristique du circuit d'Indianapolis".

M. Dupasquier explique dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" que le pneumatique ne pouvait encaisser la phase de transition entre la piste plate et le virage relevé à 9 degrés négocié à plus de 300km/h".

Selon lui, un paramètre a été sous-estimé lors de la conception du produit. Il précise que le pneu concerné avait été testé pendant trois jours en France "sans connaître la moindre alerte".

Il répète par ailleurs qu'il "était impossible de tenir la distance d'une course" pour les écuries équipées de pneumatiques Michelin.

Pierre Dupasquier considère qu'il vaut mieux assumer ses responsabilités et demander à ses partenaires de ne pas prendre la piste que de les laisser courir en sachant que le risque d'accident est très élevé.

Problème connu depuis le 5 avril
 


Mardi 21 juin 2005 - (RDS.ca) – Le site F1-live.com rapporte que le problème de la piste d’Indianapolis était connu depuis le 5 avril.

Cette journée-là, une séance d’essais privés réservée aux monoplaces du championnat IRL débutait sur le circuit d’Indianapolis mais elle a été interrompue après quelques heures en raison d’un phénomène étrange et qualifié de potentiellement dangereux par Firestone.

« Les pneus Firestone ont fait face à quelque chose d’inattendu et de jamais vu auparavant » déclarait à ce moment-là Brian Barnhard, le président de l’IRL. « Ils vont reprendre les pneus et les réévaluer. » Barnhard soulignait que son devoir était d’offrir une piste sûre.

Pour régler le problème, les promoteurs du circuit d’Indianapolis ont décidé de strier le revêtement de la piste. Deux semaines plus tard, Firestone s’est présenté à une nouvelle séance d’essais privés avec des pneus modifiés et le tout s’est déroulé sans incident, tout comme les 500 milles d’Indianapolis quelques semaines plus tard.

Firestone est une filiale de Bridgestone. Est-ce que les deux sociétés ont partagé des informations auxquelles Michelin n’a pas eu accès ?

BMW met la main sur Sauber
 

Mercredi 22 juin 2005 - MUNICH (AFP) - Le constructeur automobile allemand BMW a pris mercredi le contrôle de l'écurie de Formule 1 suisse Sauber, ce qui va lui permettre de disposer à partir de janvier 2006 d'une écurie à son nom dans laquelle il aura les pleins pouvoirs.

BMW, qui était revenu en Formule 1 en 2000 pour remporter le titre de champion du monde des constructeurs, a décidé de passer la vitesse supérieure, lassé des contre-performances de son partenaire, l'écurie britannique Williams.

A l'image de ce que le constructeur français Renault avait fait en 2002 en rachetant l'écurie Benetton, BMW s'est emparé de l'écurie suisse Sauber avec l'objectif de tout transformer: le nom, l'organisation et, espère-t-on à Munich, le palmarès.

Le constructeur allemand s'est voulu très discret mercredi, en indiquant seulement disposer d'une majorité de contrôle dans Sauber, sans toutefois préciser la part que le contructeur allemand détenait dans Sauber ni le montant de l'opération.

Selon une source proche du dossier, la transaction serait de 80 millions d'euros.

Catégorie-reine

Le choix de BMW est d'abord industriel: "Nous nous attendons à ce que la Formule 1 ressorte renforcée de sa phase actuelle de restructuration et qu'elle représente dans l'avenir la catégorie-reine du sport automobile", a expliqué Burkhard Göschel, directeur du développement de BMW.

Pour la firme bavaroise, il ne fait aucun doute que "la Formule 1 est la plateforme idéal pour démontrer notre compétence en tant que constructeur automobile".

Dans son communiqué, BMW n'a pas hésité à critiquer sans la nommer l'écurie Williams.

"L'influence du moteur sur le potentiel de victoire d'une écurie a reculé. Le châssis, les pneumatiques et les pilotes jouent un rôle plus grand maintenant que dans le passé", a estimé Mario Theissen, directeur des opérations sport de BMW.

"On obtient le meilleur ensemble lorsqu'on dispose d'une équipe qui suit le processus du début jusqu'à la fin", a-t-il ajouté.

Pour Williams, la prise de contrôle de Sauber par BMW est un mauvais coup: l'écurie britannique qui est pourtant liée jusqu'à 2009 à BMW, pourrait se retrouver sans moteur ni un gros annonceur (l'assureur allemand Allianz) dès la saison prochaine.

Alesi

"Nous serons très content de founir des moteurs à Williams la saison prochaine", assure-t-on chez BMW. Des négociations sont en cours entre BWM et Williams, mais Frank Williams essaierait également d'obtenir des moteurs de Toyota ou d'Honda.

Une certitude, la saison 2005 sera la dernière de l'équipe Sauber: elle est actuellement 7e du classement des constructeurs avec 12 points inscrits par le Brésilien Felipe Massa et l'ancien champion du monde canadien Jacques Villeneuve.

L'écurie fondée par l'industriel suisse Peter Sauber a fait son apparition sur le plateau de la Formule 1 en 1993. En 390 Grands Prix, l'écurie Sauber, un temps motorisée par Ferrari, a marqué 175 points.

L'écurie suisse qui a eu entre autres pour pilote le Français Jean Alesi et le Britannique Johnny Herbert, n'a jamais remporté de Grand Prix.

Villeneuve 4e aux essais de Jerez
 


Mercredi 22 juin 2005 - JEREZ (PC) - Jacques Villeneuve a réussi le quatrième temps parmi les 12 pilotes inscrits aux essais privés de Jerez, à moins d'une demi-seconde du meneur Juan Pablo Montoya, sur McLaren Mercedes.

Il n'y avait toujours qu'une Sauber en piste, contre trois Bar-Honda, deux McLaren, deux Renault, deux Toyota et deux Red Bull, des écuries qui ont pu faire beaucoup plus de tours.

Ricardo Zonta sur Toyota et Anthony Davidson sur Bar Honda ont aussi roulé plus vite que Villeneuve, qui a donc devancé les deux Renault et l'autre McLaren.

Le pilote québécois, qui a effectué 61 tours, sera de retour en piste jeudi, suivi de Felipe Massa vendredi.

"Michelin devrait rembourser" - Max Mosley
 

Mercredi 22 juin 2005 - PARIS (AP) - Le président de la Fédération internationale de l'Automobile (FIA), Max Mosley, estime que Michelin devrait faire un geste commercial en faveur des spectateurs du Grand Prix des Etats-Unis de Formule-1, qui a tourné au fiasco dimanche dernier.

"De mon point de vue, Michelin devrait offrir une compensation aux spectateurs, sur une base équitable", a déclaré Mosley mercredi dans un communiqué de la FIA. "Toutes les personnes qui avaient une place cette année devraient en recevoir une gratuitement l'année prochaine."

La FIA a d'ores et déjà accusé les sept écuries chaussées de pneus Michelin d'avoir porté préjudice à l'image de la F1 en se retirant du Grand Prix des Etats-Unis par mesure de sécurité.

La FIA, qui a convoqué ces sept écuries (Renault, McLaren-Mercedes, Toyota, Williams-BMW, BAR-Honda, Sauber et Red Bull) à une audition dans ses locaux parisiens le 29 juin, reproche à chacune d'avoir enfreint l'article 151c du Code sportif international.

Michelin équipe sept des 10 écuries de F1. Seules les six monoplaces chaussées de pneus Bridgestone ont pris le départ du Grand Prix des Etats-Unis dimanche à Indianapolis, les 14 autres quittant la piste après le tour de chauffe.

Michelin avait demandé sans succès à la FIA d'assouplir son règlement interdisant aux équipes de changer de pneus après les qualifications. La FIA avait également refusé d'installer une chicane sur le circuit qui, selon Michelin, aurait ralenti les monoplaces et rendu la piste plus sûre. Devant le refus de la FIA, Michelin avait conseillé aux équipes qu'elle fournit de ne pas participer au Grand Prix.

Mosley estime qu'il a eu raison de ne pas céder sur la question de la chicane.

"Ça n'aurait pas été juste, ça aurait été contraire aux règles et potentiellement dangereux", a souligné Mosley. "Modifier radicalement un circuit comme Indianapolis... aurait désavantagé les équipes qui sont venues avec un bon équipement."

Deux pneus Michelin ont connu des défaillances vendredi durant les essais du Grand Prix des Etats-Unis. L'un d'eux a été à l'origine de la violente sortie de piste qui a privé de course Ralf Schumacher, sur Toyota. C'est à la suite de cet accident que le manufacturier français a demandé à pouvoir faire venir de France des gommes neuves répondant mieux aux conditions du circuit américain. Mais la FIA a refusé, un seul train de pneus étant autorisé par week-end de course.

JV doute à un retour à Indianapolis
 


Jeudi 23 juin 2005 - (RDS) - Jacques Villeneuve ne croit pas que le Grand Prix des États-Unis sera de retour à Indianapolis. Le pilote de l'écurie Sauber, qui a remporté le Indy 500 sur ce fameux ovale lors de son séjour en Champ Car, a mentionné à Autosport que le fiasco du week-end dernier est dommageable pour la F1 et pour toutes les séries de course automobiles.

Villeneuve a déclaré la situation embarrassante, non seulement pour les spectateurs présents, mais aussi pour ceux qui regardaient le tout à la télévision.

L'ancien champion du monde a déclaré que l'ajout d'une chicane se voulait la meilleure option disponible.

Villeneuve a ajouté qu'il était plus dangereux de demander aux équipes de ralentir dans le virage numéro 13 que d'ajouter une chicane.

Comme suggestion, le président de la FIA, Max Mosley, a mentionné que Michelin devrait compenser les spectateurs présents à la course. Villeneuve a mentionné qu'il était maintenant trop tard car le mal était déjà fait.

12e aux essais

Par ailleurs, classé quatrième sur 12 la veille, Villeneuve s'est retrouvé 12e sur 13 jeudi aux essais de Jerez en Espagne.

Son tour le plus rapide, 1:19,611, a été une seconde plus lent que celui de mercredi.

C'est encore une fois Juan Pablo Montoya, sur McLaren Mercedes, qui a été le plus rapide en 1:17,405, devant Jenson Button et Takuma Sato sur BAR Honda.

"En matinée, nous avons étudié de nouvelles configurations aérodynamiques puis continué de travailler sur le travail de mise au point, a expliqué Paul Russell, l'ingénieur de Villeneuve. Plus tard, nous avons parcouru de longues distances pour tester les pneus Michelin en vue de la course à Magny-Cours (Grand Prix de France). Nous avons complété le travail prévu pour aujourd'hui et il semble que nous ayons obtenu de bons résultats."

Felipe Massa assurera la relève vendredi.

Des équipes pourraient refuser de courir
 


Dimanche 26 juin 2005 - (RDS.ca) - Les sept équipes de Formule Un qui ont refusé de participer au Grand Prix des États-Unis pourraient entamer des poursuites judiciaires ou simplement refuser de courir la prochaine course si la Fédération internationale de l'automobile leur impose des sanctions trop sévères.

Ces sept équipes, BMW-Williams, Mercedes-McLaren, BAR-Honda, Toyota, Sauber, Red Bull et Renault, ont refusé de courir à Indianapolis après que le manufacturier de pneus Michelin ait indiqué que ses pneumatiques n'étaient pas adaptés pour la piste et que courir, serait par conséquent dangereux pour les pilotes.

Seulement trois équipes, Ferrari, Minardi et Jordan, ont participé à l'épreuve du 19 juin dernier. La course a finalement été remportée par l'Allemand Michael Schumacher, dont la voiture était chaussée par des pneus Bridgestone.

Le président de la FIA, Max Mosley, a déclaré à la BBC que des sanctions seraient imposées aux sept équipes visées allant de la simple réprimande au bannissement à vie.

Mercredi, la FIA a sermonné les équipes, les accusant d'avoir entaché l'image du sport.

Le propriétaire de Minardi, Paul Stoddart, a soutenu que des équipes pourraient refuser de s'aligner sur la ligne de départ de la prochaine course si des pénalités draconiennes étaient imposées. "Je pense que nous pourrions avoir une rencontre mais je ne peux le garantir, a-t-il dit. Les équipes, tout comme les dirigeants de la piste d'Indianapolis et le public américain, sont d'innocentes victimes."

Michelin remboursera les spectateurs
 


Mardi 28 juin 2005 - PARIS (AFP) - Le manufacturier français Michelin a annoncé mardi sa décision de rembourser les spectateurs présents au GP des Etats-Unis de Formule 1, le 19 juin à Indianapolis, au cours duquel les écuries équipées de ses pneumatiques n'avaient pas pris part à la course.

"Michelin décide de participer aux frais engagés par les spectateurs venus sur le circuit le dimanche 19 juin 2005 en leur offrant de rembourser leur billet", indique la société dans un communiqué, tout en précisant qu'"aucun dispositif juridique ne (le) contraint à le faire."

Afin de "promouvoir la Formule 1 aux Etats-Unis, Michelin propose également d'acheter 20 000 billets pour le GP des Etats-Unis en 2006 pour les offrir aux spectateurs présents à Indianapolis en 2005."

Michelin avait conseillé à ses sept écuries (Renault, McLaren-Mercedes, Williams-BMW, BAR-Honda, Sauber-Petronas, Red Bull-Cosworth et Toyota) de ne pas disputer le GP des Etats-Unis à la suite de l'accident de l'Allemand Ralf Schumacher (Toyota) aux essais libres et le refus de la Fédération internationale automobile (FIA) de les autoriser à utiliser de nouvelles pneumatiques ou de modifier une chicane dans le virage relevé où l'Allemand avait eu son violent accident.

Seules six monoplaces équipées de pneus Bridgestone ont participé à une parodie de course, remportée par l'Allemand Michael Schumacher (Ferrari)

"Michelin tient à souligner qu'il est inadmissible que ses partenaires aient été accusés par la FIA d'avoir boycotté le GP d'Indianapolis alors que, ensemble, Michelin et ses partenaires ont tout fait, par respect du public, pour en assurer le déroulement en toute sécurité", ajoute la firme française.

Enfin, Michelin "trouve très regrettable que les propositions faites pour que la course puisse avoir lieu avec toutes les équipes n'aient pas été retenues. Ces propositions, incluant une chicane, étaient techniquement valables et totalement respectueuses de la sécurité."

Les sept écuries équipées de Michelin doivent comparaître mercredi devant le Conseil mondial de la FIA et risquent de lourdes sanctions financières pour avoir saboté cette course.

Villeneuve excité par l'arrivée de BMW
 

Jeudi 30 juin 2005 - MAGNY-COURS, France (PC) - C'est un Jacques Villeneuve détendu qui a commenté les derniers événements ayant secoué la petit monde de la F1 en avalant un plat de pâtes.

Mais s'il était prolixe sur le déroulement proprement dit du dernier Grand Prix des Etats-Unis. Villeneuve ne souhaitait pas s'étendre sur les conclusions du conseil de discipline de la FIA réuni mercredi à Paris.

"Tout cela est trop politique, s'est-il borné à souligner, préférant parler une nouvelle fois de la déception des fans américains. Ce public a l'habitude de voir des accidents et, évidemment, il ne comprend pas quand 14 pilotes refusent de prendre des risques et préfèrent rentrer aux stands. Sa réaction a été très virulente, mais il faut la comprendre. Beaucoup de fans avaient économisé depuis des mois pour s'offrir le déplacement, pour s'acheter des billets. Ils ont d'autant plus eu l'impression d'avoir été floués qu'ils n'ont pas été informés de ce qui se passait. D'où certains débordements. Moi, c'est la première fois que j'ai quitté un circuit avec les portes verrouillées! C'est vraiment dommage quand un sport en arrive là. Ce week-end, il faut qu'il reprenne ses droits."

Un bon circuit

Comment Villeneuve appréhende-t-il ce week-end justement? Que pense-t-il de ce Grand Prix jugé fort peu excitant par la majorité de ses confrères?

"Evidemment, convient-il, c'est un peu plus calme que Monaco ou Montréal, mais la piste est beaucoup plus intéressante que sa réputation ne le laisse supposer. De plus, je pense que la Sauber sera assez à son avantage sur cette piste. Elle est assez efficace lors les gros freinages et dans les virages à basses vitesses. Magny-Cours est aussi une piste exigeante pour les pneus arrière et nous sommes également bien de ce point de vue. Nous dégradons assez peu. En fait, la seule chose qui m'inquiète, c'est le temps. Au terme des derniers essais de Jerez, nous avons fait un excellent choix de pneus, mais en misant sur de fortes chaleurs. S'il fait un peu plus frais, peut-être ne serons-nous pas assez tendres. On verra!"

Vive BMW!

Ce qui excite surtout Villeneuve depuis la semaine dernière, c'est le rachat de l'écurie Sauber par BMW. Un rachat qu'il accueille avec bonheur.

"C'est une excellente nouvelle. Cela m'aurait vraiment embêté que le rachat s'effectue en fin de saison 2006, soit au terme de mon contrat personnel avec l'écurie. Aujourd'hui, je sais que j'aurais la possibilité de jouir pendant au moins un an de ce fantastique boost. C'est très bien pour l'écurie et je suis très excité. Cela règle tous les problèmes: nous allons pouvoir tester avec deux voitures, mieux développer la voiture, passer plus de temps en soufflerie, disposer d'une troisième voiture le vendredi, etc. Je mets d'ores et déjà mon expérience au service de BMW et Sauber.

"Je n'ai aucune idée de ce qui va se passer maintenant mais j'espère que ce rachat va avoir une rapide influence. Mon point de vue est que plus tôt elle se fera sentir, plus tôt nous pourrons préparer la prochaine saison. Il faut déjà oublier 2005 pour se concentrer sur 2006. Finir 6e, 7e ou 8e au championnat ne changera rien à l'affaire de toute manière."

Alonso en pole; JV 10e
 


Samedi 02 juillet 2005 - MAGNY-COURS (AFP) - Fernando Alonso a offert samedi à Renault une nouvelle pole position devant son public et s'élancera dimanche sur le circuit de Nevers/Magny-Cours (centre-est), lors du Grand Prix de France de Formule 1, devant Jarno Trulli (Toyota) et Michael Schumacher (Ferrari).

De son côté, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) est relégué à la 13e place.

Jacques Villeneuve s'élancera quant à lui de la 10e place, tout juste derrière son coéquipier chez Sauber, Felipe Massa.

"Ici ou ailleurs, obtenir la pole position est toujours bon, mais je sais qu'à Magny-Cours c'est particulièrement important pour l'équipe et donc je suis encore plus heureux", a commenté l'Espagnol, en tête du Championnat du monde des pilotes. Il a rappelé que la marque avait "6000
invités pour le GP".

"Essayer de battre McLaren et Ferrari sera notre objectif et je pense que nous avons de bonnes chances", a-t-il poursuivi, soulignant que sa R25 s'était parfaitement comportée depuis les premiers essais de vendredi.

"En gros, nous n'avons pas touché aux réglages depuis vendredi matin", a-t-il assuré, expliquant que les tours effectués samedi matin en essais libres sur piste humide avaient servi à régler "de petits détails électroniques sur le moteur".

Habitué

Dimanche, sous les yeux du nouveau président-directeur général de Renault Carlos Ghosn, il tentera d'arracher une victoire qui lui avait échappé l'an dernier sur ce tracé, alors qu'il s'était déjà élancé de la pole position.

Pour l'écurie française - même si la majorité des ingénieurs est britannique et les pilotes espagnol et italien -, il s'agit de mettre un terme à 22 années sans victoire en tant que constructeur au GP de France. La dernière fois que la marque au losange s'était imposée dans l'épreuve française, c'était en 1983 au Castelet grâce à Alain Prost.

Alonso, qui a signé la sixième pole position de sa carrière et la troisième cette saison, s'élancera devant l'Italien Jarno Trulli, qui n'avait pu profiter de sa pole à Indianapolis, la première de l'écurie Toyota.

L'Italien est un habitué de la première ligne cette année, totalisant une pole et trois deuxièmes positions en dix GP, Magny-Cours inclus. Seuls Alonso et Raikkonen ont fait mieux avec cinq premières lignes chacun.

"C'est inespéré car, après les essais de vendredi, je n'étais pas très optimiste", a confié l'Italien, reconnaissant néanmoins que sa monoplace "semblait désormais très bien marcher" et qu'il pensait "vraiment avoir une chance de podium" dimanche.

"Coûter cher"

Tout comme Michael Schumacher. "Troisième, c'est une bonne position, mieux que ce que nous avons fait en qualification dans la plupart des courses jusque-là", a commenté le septuple champion du monde, reconnaissant toutefois avoir "espéré lutter pour la pole".

Mais comme la Ferrari s'est montrée plus à son aise cette
saison en course qu'en qualifications, l'Allemand "espère être très rapide" dimanche.

De son côté, Raikkonen, principal adversaire d'Alonso, a réussi le troisième temps. Mais avec la pénalité de dix places, consécutive à son changement de moteur, il s'élancera de la 13e position dimanche.

"Cette casse moteur risque de nous coûter cher ce week-end", a déploré le Finlandais. "Il va être difficile de reprendre des points à Alonso (qui en compte 22 d'avance après 9 GP), mais nous ferons tout pour ne pas trop en perdre", a-t-il affirmé.

Partir du milieu de la grille est "bien sûr plus risqué que depuis la deuxième ligne, mais le premier virage serré (l'épingle d'Adélaïde qui se négocie à 80 km/h alors que les monoplaces arrivent à 300 km/h) est assez loin de la ligne de départ et j'espère que tout le monde aura assez de place", arrivés là, pour qu'il n'y ait pas d'accrochage, a conclu IceMan.

Grille de départ

1re ligne:
Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:14.412 0
(moyenne: 213,401 km/h)
Jarno Trulli (ITA/Toyota) 1:14.521 0

2e ligne:
Michael Schumacher (ALL/Ferrari) 1:14.572 0
Takuma Sato (JAP/BAR-Honda) 1:14.655 0

3e ligne:
Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) 1:14.832 0
Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) 1:14.887 0

4e ligne:
Jenson Button (GBR/BAR-Honda) 1:15.051 0
Juan Pablo Montoya (COL/McLaren-Mercedes) 1:15.406 0

5e ligne:
Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas) 1:15.566 0
Jacques Villeneuve (CAN/Sauber-Petronas) 1:15.699 0

6e ligne:
Ralf Schumacher (ALL/Toyota) 1:15.771 0
Mark Webber (AUS/Williams-BMW) 1:15.885 0

7e ligne:
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) 1:14.559 0
Nick Heidfeld (ALL/Williams-BMW) 1:16.207 0

8e ligne:
David Coulthard (GBR/Red Bull - Cosworth) 1:16.434 0
Christian Klien (AUT/Red Bull - Cosworth) 1:16.547 0

9e ligne:
Narain Karthikeyan (IND/Jordan-Toyota) 1:17.857 0
Patrick Friesacher (AUT/Minardi-Cosworth) 1:17.960 0

10e ligne:
Tiago Monteiro (POR/Jordan-Toyota) 1:18.047 0
Christijan Albers (PBS/Minardi-Cosworth) 1:18.335 0

NDLR: Kimi Raikkonen (MacLaren-Mercedes) recule de dix places sur la grille de départ en raison d'un changement de moteur après avoir cassé en début de deuxième séance d'essais libres vendredi

Cinquième victoire d'Alonso; JV 8e
 


Dimanche 03 juillet 2005 - MAGNY-COURS (AFP et RDS) - L'Espagnol Fernando Alonso sur Renault a remporté dimanche le Grand Prix de France de Formule 1, 10e épreuve du championnat du monde, devant le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et l'Allemand Michael Schumacher (Ferrari).

Alonso, qui a mené de bout en bout après s'être élancé de la pole position, a ainsi signé sa cinquième victoire de la saison, la 6e de sa carrière. Il a de plus offert au constructeur Renault sa première victoire en 22 ans au Grand Prix de France et conforté sa place de leader du championnat du monde des pilotes.

Jacques Villeneuve a pour sa part récolté un point au classement des pilote en terminant en huitième position. Pour ce qui est du coéquipier de Villeneuve chez Sauber, Felipe Massa, il a été contraint à l'abandon au 31e tour.

Raikkonen, parti de la 13e place après un changement de moteur, est parvenu à limiter les dégâts grâce à une stratégie à deux arrêts au stand contre trois pour la plupart de ses adversaires, dont son principal rival, Alonso.

Michael Schumacher complète le podium après une course sans grand lustre.

Raikkonen et Schumacher sont les deux seuls pilotes à terminer dans le même tour qu'Alonso.

Le septuple champion du monde a été bloqué en début de course par Jarno Trulli (Toyota). Mais au 18e tour, les deux pilotes sont rentrés ensemble au stand pour leur premier ravitaillement et la Ferrari est ressortie devant. Mais Schumacher a ensuite perdu du temps derrière la McLaren-Mercedes de Juan Pablo Montoya. Celui-ci a cependant abandonné sur ennui mécanique au 47e tour.

Après avoir doublé Mark Webber (Williams-BMW) et Jacques Villeneuve (Sauber-Petronas) dans les premiers tours, Raikkonen a profité des arrêts au stand pour finalement atteindre la 2e place au 26e passage, sans avoir encore ravitaillé.

Au 51e tour, seuls Raikkonen, Schumacher et Giancarlo Fisichella (Renault) sont passés dans le même tour qu'Alonso.

Après son 2e ravitaillement, Schumacher est ressorti juste devant Fisichella qui a poussé la Ferrari dans ses retranchements du 52e tour au 58e, quand l'Italien a ravitaillé à son tour. Malheureusement pour lui, sa monoplace a alors calé lui faisant perdre beaucoup de temps et deux places.

Le Britannique Jenson Button a ainsi récupéré la quatrième place et Trulli la 5e.

Sans jamais être inquiété, Alonso a finalement coupé la ligne d'arrivée en vainqueur et au ralenti pour partager sa joie avec le public de la grande tribune, en majorité des employés de Renault, tout vêtus de jaune et bleu.


Résultats

1. Fernando Alonso (ESP/Renault)
les 308,586 km en 1 h 31:22.233
(moyenne: 202,638 km/h)
2. Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) à 11.805
3. Michael Schumacher (ALL/Ferrari) 1:21.914
4. Jenson Button (GBR/BAR-Honda) 1 tour
5. Jarno Trulli (ITA/Toyota) 1 tour
6. Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) 1 tour
7. Ralf Schumacher (ALL/Toyota) 1 tour
8. Jacques Villeneuve (CAN/Sauber-Petronas) 1 tour
9. Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) 1 tour
10. David Coulthard (GBR/Red Bull - Cosworth) 1 tour
11. Takuma Sato (JAP/BAR-Honda) 1 tour
12. Mark Webber (AUS/Williams-BMW) 2 tours
13. Tiago Monteiro (POR/Jordan-Toyota) 3 tours
14. Nick Heidfeld (ALL/Williams-BMW) 4 tours
15. Narain Karthikeyan (IND/Jordan-Toyota) 4 tours

Les autres concurrents n'ont pas été classés

Cause des abandons

Christian Klien (AUT/Red Bull - Cosworth): pression d'essence 2e tour (classé)
Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas): hydraulique 31e tour (classé)
Patrick Friesacher (AUT/Minardi-Cosworth): crevaison 34e tour (classé)
Christijan Albers (PBS/Minardi-Cosworth): crevaison 38e tour (classé)
Juan Pablo Montoya (COL/McLaren-Mercedes): hydraulique 47e tour (classé)

Le GP de Grande-Bretagne aura lieu
 


Jeudi 07 juillet 2005 - SILVERSTONE (AFP) - Les organisateurs du Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne se sont voulus rassurants jeudi quelques heures après les attentats de Londres, affirmant avoir pris "les mesures adéquates pour assurer la sécurité" des personnes présentes à Silverstone.

Les organisateurs ne remettent donc pas en question la tenue du onzième GP de la saison, sur un circuit situé à moins de 200 km de Londres et où, de vendredi à dimanche, sont attendus plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.

"Après les événements qui se sont produits à Londres
aujourd'hui (jeudi), Silverstone voudrait rassurer toutes les personnes assistant au Grand Prix 2005 de Formule 1 de Grande-Bretagne sur le fait que la sécurité à la fois des spectateurs et des participants est de la plus haute importance", assurent les organisateurs dans un communiqué publié dans l'après-midi.

"Silverstone a mis en place un système de sécurité bien établi et qui a été accepté et planifié en détails avec la police et les autres agences" de sécurité, poursuit le communiqué.

"Silverstone est confiant dans le fait que ces mesures sont adéquates pour assurer la sécurité de toutes les personnes présentes" au circuit, concluent les organisateurs.

Dès l'annonce des explosions à Londres, les fouilles à l'entrée du circuit se sont mises en place. Tous les sacs des pilotes, des journalistes, des membres d'équipes étaient fouillés.

Les premiers spectateurs sont attendus au circuit vendredi pour le début officiel du week-end de Grand Prix avec les premiers essais libres programmés à 09h00 GMT

La Presse 7 juillet 2005,


Bulletin de mi-saison

Morin, Stéphanie

Silverstone - La moitié du calendrier est déjà écoulée, avec dix Grands Prix de complétés. C'est l'occasion de faire le point sur l'état de chacun. Entre coéquipiers, des tendances commencent à se dégager: qui a décroché les meilleures places sur la grille; qui a terminé devant en course? Même si certains noms sortent du lot pour la course au titre, tout n'est pas joué comme l'an dernier à pareille date. Dieu que la F1 a changé en 12 mois!

FERRARI (69 points):

1. Michael Schumacher (40 points):

Mi-saison 2004: presque champion, Schumacher remportait sa neuvième course sur 10! Le portrait a changé drastiquement, mais l'Allemand reste tout aussi solide dans une voiture beaucoup moins compétitive. Le fiasco d'Indianapolis semble avoir fragilisé son pouvoir dans les paddocks: il a rarement été aussi contesté par ses pairs.

2. Rubens Barrichello (29 points): Le réveil a sonné pour le Brésilien. Lassé d'être dans l'ombre de son coéquipier, il pourrait exporter ailleurs son talent (immense, bien qu'on l'oublie). Trois podiums depuis Monaco, c'est loin d'être mauvais. Seulement, qui s'en souvient?

Avantage: Qualifications, Schumacher (6-4); courses, Schumacher (6-4)

BAR (5 points):

3. Jenson Button (5 points): Il a réussi en France à décrocher les premiers points de son écurie. Avec les accusations de tricherie et les ennuis de pneus, le Britannique n'aura disputé que sept épreuves sur dix. Le chemin de croix semble tirer à sa fin.

4. Takuma Sato (0 point): Très, très discret le Japonais, sauf à Magny-Cours, où il a décroché une quatrième place sur la grille. Une performance bousillée en course avec deux sorties de piste. Sa dernière place au classement des pilotes n'est pas représentative de son talent.

Avantage: Qualifications, Button (7-1); courses, Button (3-0)

RENAULT (89 points):

5. Fernando Alonso (69 points): Premier de classe et élève modèle. Maximum de vitesse et de constance pour un minimum d'erreurs. Il est présentement dans un état de grâce et sera difficile à rattraper.

6. Giancarlo Fisichella (20 points): Certes, la guigne ne semble pas vouloir le lâcher, mais l'Italien a aussi beaucoup été la cause de son propre malheur. Il est de plus en plus déclassé par Alonso. Avec une bonne voiture, Fisicho était sensé faire des miracles. On attend toujours.

Avantage: Qualifications, Alonso (8-2); courses, Alonso (6-1)

WILLIAMS (47 points):

7. Mark Webber (22 points): Il a quitté Magny-Cours en héros pour avoir terminé la course malgré une brûlure. C'est ce qu'il fallait pour redorer son image, ternie dans cette FW-28 poussive et devant un Nick Heidfeld plus opportuniste.

8. Nick Heidfeld (25 points): Trois podiums et une pole position pour le pilote imposé à Williams par BMW. Suivra-t-il le motoriste chez Sauber en 2006? Chose certaine, avec pareils résultats, la retraite ne sera pas pour cette année...

Avantage: Qualifications, Webber (7-3); courses, égalité (4-4).

McLAREN (71 points):

9. Kimi Raikkonen (45 points): Depuis l'Espagne, Kimi a aligné les victoires... et les malchances. Sans ses ennuis (bris de suspension au Nurburgring, moteur explosé en France), Iceman talonnerait Alonso au championnat. Quelques erreurs entachent toutefois son bulletin.

10. Juan Pablo Montoya (16 points): Sorties de piste, blessure douteuse, disqualification et coups de gueule. Même la poigne d'acier de Ron Dennis ne semble pas avoir d'effet sur le bouillant Colombien. Le doute est installé: le verra-t-on gagner cette année?

Avantage: Qualifications, Raikkonen (5-3); courses, égalité (3-3)

SAUBER (13 points):

11. Jacques Villeneuve (6 points): Depuis Monaco, Villeneuve reprend de l'aplomb. L'écart s'amenuise avec Massa et le Québécois semble plus à l'aise dans la C24. Des mauvaises décisions en piste (à Monaco et en France) l'ont privé de points supplémentaires.

12. Felipe Massa (7 points): Il est constant (un seul abandon en dix courses, en France), rapide et sait mieux se tenir loin des ennuis. Il doit toutefois regarder dans le rétroviseur: Villeneuve le rattrape.

Avantage: Qualifications, Massa (6-4); courses, Massa (6-3)

RED BULL (22 points):

14. David Coulthard (17 points): Red Bull vient de prolonger d'un an le contrat de DC. Tant mieux. Sorti du carcan de McLaren, l'Écossais est devenu une des figures de proue du paddock. Et en piste, il a réduit considérablement ses virées dans le gravier. Un pilote transformé.

15. Christian Klien (4 points): Ses trois Grands Prix sur la touche n'ont pas aidé sa progression. Impressionnant en début de saison (au volant d'une RB1 plus compétitive), il est plus discret depuis.

Avantage: Qualifications, égalité (3-3); courses, Coulthard (5-0)

TOYOTA (53 points):

16. Jarno Trulli (31 points): Trois podiums, une pole, des batailles à l'avant-scène: Trulli fait tout ce qu'il faut pour faire regretter à son ancien patron, Flavio Briatore, son congédiement hâtif de 2004! Il domine largement le cadet des Schumacher.

17. Ralf Schumacher (22 points): Ralf est capable du meilleur comme du pire cette année. Il peut briller ou s'effondrer, alimentant du coup sa réputation de pilote inconstant. On est loin des coups d'éclats de l'époque Williams.

Avantage: Qualifications, Trulli (8-1); courses, Trulli (7-2)

JORDAN (11 points):

18. Tiago Monteiro (6 points): Seul pilote du plateau à avoir terminé toutes les courses, il s'améliore de course en course. On aurait aimé un peu plus de retenue sur le podium à Indianapolis, mais les occasions de célébrer sont rares chez Jordan.

19. Narain Karthikeyan (5 points): Plus rapide en qualifications que Monteiro, il est moins constant en course. A prouvé qu'il pouvait tenir tête à des gars comme Villeneuve, en piste et en dehors!

Avantage: Qualifications, Karthikeyan (4-6); courses, Monteiro (7-3)

MINARDI (7 points):

20. Patrick Friesacher (3 points): Il connaît une saison plus mouvementée que celle de son coéquipier (sa Minardi n'a pas fini la moitié des courses). Il arrive toutefois à s'exprimer sur un tour lancé.

21. Christijan Albers (4 points): Quand les deux Minardi tiennent le coup jusqu'à la fin, c'est généralement Albers qui est devant. De peu toutefois.

Avantage: Qualifications, Friesacher (6-4); courses, Albers (5-2)

Quatrième pole position pour Alonso
 


Samedi 09 juillet 2005 - SILVERSTONE (AFP) - L'Espagnol Fernando Alonso (Renault) a réussi samedi le meilleur temps des qualifications du Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne à Silverstone, et s'élancera dimanche de la pole position pour la quatrième fois de la saison, la septième de sa carrière.

Le leader du championnat du monde des pilotes a devancé le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) de 27/1000 de secondes et le Britannique Jenson Button (BAR-Honda) de 302/1000.

Mais Raikkonen ayant été contraint de changer le moteur de sa monoplace avant les qualifications, il est pénalisé de dix places sur la grille et s'élancera de la 12e position.

Du coup, Button partira de la première ligne devant son public.

La deuxième ligne sera composée du Colombien Juan Pablo Montoya, sur la seconde McLaren-Mercedes, et de l'Italien Jarno Trulli (Toyota).

L'Allemand Michael Schumacher (Ferrari) n'a obtenu que le 10e temps, après avoir semblé en mesure d'espérer mieux puisqu'à la fin du premier partiel, il ne pointait qu'à un millième du pilote le plus rapide à ce moment, Button. Le septuple champion du monde partira de la neuvième position.


Grille de départ:

1re ligne:

Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:19.905
(moyenne: 231,620 km/h)
Jenson Button (GBR/BAR-Honda) 1:20.207

2e ligne:

Juan Pablo Montoya (COL/McLaren-Mercedes) 1:20.382
Jarno Trulli (ITA/Toyota) 1:20.459

3e ligne:
Rubens Barrichello (BRE/Ferrari) 1:20.906
Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) 1:21.010

4e ligne:

Takuma Sato (JAP/BAR-Honda) 1:21.114
Ralf Schumacher (ALL/Toyota) 1:21.191

5e ligne:

Michael Schumacher (ALL/Ferrari) 1:21.275
Jacques Villeneuve (CAN/Sauber-Petronas) 1:21.352

6e ligne:

Mark Webber (AUS/Williams-BMW) 1:21.997
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) 1:19.932

7e ligne:
David Coulthard (GBR/Red Bull - Cosworth) 1:22.108
Nick Heidfeld (ALL/Williams-BMW) 1:22.117

8e ligne:

Christian Klien (AUT/Red Bull - Cosworth) 1:22.207
Felipe Massa (BRE/Sauber-Petronas) 1:22.495

9e ligne:

Narain Karthikeyan (IND/Jordan-Toyota) 1:23.583
Christijan Albers (PBS/Minardi-Cosworth) 1:24.576

10e ligne:

Patrick Friesacher (AUT/Minardi-Cosworth) 1:25.566
Tiago Monteiro (POR/Jordan-Toyota)

NDLR: Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) recule de dix places après avoir changé de moteur samedi avant les qualifications