Publié : mar. sept. 04, 2012 9:00 am
C'est dommage car les rendez-vous sont juste pour la région de Montréal.
Cela devrait être comme ça partout en région.
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Le Domaine Bleu - Forum Québécois - Le Québec branché!
https://test.domainebleu.ca/
http://www.lapresse.ca/actualites/quebe ... quebec.php" onclick="window.open(this.href);return false;Il n'y a jamais eu autant de médecins au Québec et la province peut même se targuer d'avoir l'un des ratios de médecins par habitant les plus élevés parmi les provinces canadiennes, révèle une étude réalisée par l'Institut canadien d'information en santé (ICIS). Urgences qui débordent, difficulté à se trouver un médecin de famille, chirurgies sans cesse reportées: l'augmentation du nombre de médecins ne semble toutefois pas se traduire dans les soins à la population. Ce gouffre réside dans la manière d'organiser les soins et la division du travail, observent les experts.
Selon l'étude de l'ICIS rendue publique aujourd'hui, le nombre de médecins augmente plus rapidement que la population canadienne. En 2011, il y avait 72 529 médecins au Canada, soit une augmentation de 14% depuis 2007, alors que durant la même période, la population a connu une croissance de 4,7%.
Au Québec, le nombre de médecins est passé de 16 782 à 18 496 de 2007 à 2011.
La Belle Province comptait, en 2011, 231 médecins pour 100 000 habitants. Seule la Nouvelle-Écosse affiche un meilleur score. La moyenne canadienne est de 209 médecins par 100 000 habitants. L'écart est encore plus impressionnant comparativement à l'Ontario, où l'on dénombre 195 médecins par 100 000 habitants.
Beppo a écrit : Publié le 15 novembre 2012 à 18h35 | Mis à jour à 18h35
Toujours plus de médecins au Québec
Daphné Cameron
La Presse
http://www.lapresse.ca/actualites/quebe ... quebec.php" onclick="window.open(this.href);return false;Il n'y a jamais eu autant de médecins au Québec et la province peut même se targuer d'avoir l'un des ratios de médecins par habitant les plus élevés parmi les provinces canadiennes, révèle une étude réalisée par l'Institut canadien d'information en santé (ICIS). Urgences qui débordent, difficulté à se trouver un médecin de famille, chirurgies sans cesse reportées: l'augmentation du nombre de médecins ne semble toutefois pas se traduire dans les soins à la population. Ce gouffre réside dans la manière d'organiser les soins et la division du travail, observent les experts.
Selon l'étude de l'ICIS rendue publique aujourd'hui, le nombre de médecins augmente plus rapidement que la population canadienne. En 2011, il y avait 72 529 médecins au Canada, soit une augmentation de 14% depuis 2007, alors que durant la même période, la population a connu une croissance de 4,7%.
Au Québec, le nombre de médecins est passé de 16 782 à 18 496 de 2007 à 2011.
La Belle Province comptait, en 2011, 231 médecins pour 100 000 habitants. Seule la Nouvelle-Écosse affiche un meilleur score. La moyenne canadienne est de 209 médecins par 100 000 habitants. L'écart est encore plus impressionnant comparativement à l'Ontario, où l'on dénombre 195 médecins par 100 000 habitants.
À titre d’exemples seulement, l’article mentionne 140 cadres chez Hydro-Québec, 240 chez Loto-Québec, 800 à la SAQ et 7 vice-présidents à la SAAQ. Chez Hydro-Québec, cette pratique remonterait jusqu’à l’an 2000 – ce remboursement y étant ajouté au revenu imposable des cadres.
De telles politiques édictées par des sociétés d’État n’est pourtant pas sans effets délétères :
- Des cadres se font payer leurs bilans de santé annuels – ou un à tous les deux ans, selon les politiques de chaque société d’État -, à même les fonds publics en plus de leurs rémunérations déjà généreuses.
- Ce faisant, ces sociétés d’État contribuent aussi à nourrir le marché fort lucratif et en expansion des cliniques médicales et des tests diagnostics privés, nommons-les, «VIP» – dite «médecine personnalisée et prédictive» -, une pratique en croissance qui cannibalise, par définition, le système de santé public.
- En offrant ce remboursement, elles permettent aussi à ces cadres d’avoir un accès privilégié et rapide à des bilans de santé auxquels de nombreux citoyens n’osent même plus rêver.
On ne s’en sort pas, la culture de gestion qui sous-tend ces politiques s’apparente à celle d’une caste.
Je ne veux pas faire la défense de ce système, mais disons que je comprend un peu, pourquoi. Si M. Chose était VP chez Bell ou à la Banque Nationale, il aurait droit à ce service, donc pour attirer des gens compétents, les sociétés d'état se doivent d'offrir aux candidats des bénéfices comparables, sinon les seules personnes qui vont vouloir devenir directeur chez Hydro-Québec ou à la SAQ vont être ceux qui ne sont pas capables de se trouver un job dans le privé.Anya a écrit :À titre d’exemples seulement, l’article mentionne 140 cadres chez Hydro-Québec, 240 chez Loto-Québec, 800 à la SAQ et 7 vice-présidents à la SAAQ. Chez Hydro-Québec, cette pratique remonterait jusqu’à l’an 2000 – ce remboursement y étant ajouté au revenu imposable des cadres.
De telles politiques édictées par des sociétés d’État n’est pourtant pas sans effets délétères :
- Des cadres se font payer leurs bilans de santé annuels – ou un à tous les deux ans, selon les politiques de chaque société d’État -, à même les fonds publics en plus de leurs rémunérations déjà généreuses.
- Ce faisant, ces sociétés d’État contribuent aussi à nourrir le marché fort lucratif et en expansion des cliniques médicales et des tests diagnostics privés, nommons-les, «VIP» – dite «médecine personnalisée et prédictive» -, une pratique en croissance qui cannibalise, par définition, le système de santé public.
- En offrant ce remboursement, elles permettent aussi à ces cadres d’avoir un accès privilégié et rapide à des bilans de santé auxquels de nombreux citoyens n’osent même plus rêver.
On ne s’en sort pas, la culture de gestion qui sous-tend ces politiques s’apparente à celle d’une caste.
Moi ce qui m'a fait sauter dans l'article c'est ceci:Anya a écrit :
Me semblait qu'on risquait de faire exploser l'hôpital si on laissait notre téléphone allumé!!!!En Ontario, les médecins spécialistes sont également mis à contribution et une partie de la rémunération du personnel est notamment fonction des résultats aux urgences. De tels bonis à la performance sont encore une hérésie au Québec. De plus, les membres du personnel de certains hôpitaux sont tous équipés d'un iPhone pour avoir un accès plus rapide aux données critiques.
Souvent, les docs et les résidents sont sur leur Iphone pour valider des valeurs. Par exemple, il ne se souvient plus de la dose suggérée pour X médicament, il va voir sur son application du CPS qui est mise à jour et a des valeurs suggérées. Idem pour un examen, une pathologie un peu floue, un calendrier indiquant la DPA selon la DDM, etc. C'est un outil assez pratique, qui leur permet d'avoir accès à des informations probantes sans devoir traîner 32 livres différents.Fanfoi a écrit : [...]
Moi ce qui m'a fait sauter dans l'article c'est ceci:
Me semblait qu'on risquait de faire exploser l'hôpital si on laissait notre téléphone allumé!!!!En Ontario, les médecins spécialistes sont également mis à contribution et une partie de la rémunération du personnel est notamment fonction des résultats aux urgences. De tels bonis à la performance sont encore une hérésie au Québec. De plus, les membres du personnel de certains hôpitaux sont tous équipés d'un iPhone pour avoir un accès plus rapide aux données critiques.
Je sais que ce n'est pas vrai, et que ce n'est que pour une raison de courtoisie de ne pas avoir le gars qui est en train de régler sa journée au bureau dans la salle d'attente. D'ailleurs, à Ste-Justine, dans les salles d'accouchement, il y a router wi-fi pour que les instruments puissent communiquer avec le système de gestion des dossiers, et en salle d'op, le doc "en charge", a passé tout son temps à prendre des notes sur son iPad, pendant que les résidents s'occupaient à éventrer ma femme et y sortir Fiston.
Fanfoi a écrit : [...]
Moi ce qui m'a fait sauter dans l'article c'est ceci:
Me semblait qu'on risquait de faire exploser l'hôpital si on laissait notre téléphone allumé!!!!En Ontario, les médecins spécialistes sont également mis à contribution et une partie de la rémunération du personnel est notamment fonction des résultats aux urgences. De tels bonis à la performance sont encore une hérésie au Québec. De plus, les membres du personnel de certains hôpitaux sont tous équipés d'un iPhone pour avoir un accès plus rapide aux données critiques.
Je sais que ce n'est pas vrai, et que ce n'est que pour une raison de courtoisie de ne pas avoir le gars qui est en train de régler sa journée au bureau dans la salle d'attente. D'ailleurs, à Ste-Justine, dans les salles d'accouchement, il y a router wi-fi pour que les instruments puissent communiquer avec le système de gestion des dossiers, et en salle d'op, le doc "en charge", a passé tout son temps à prendre des notes sur son iPad, pendant que les résidents s'occupaient à éventrer ma femme et y sortir Fiston.