- Jeudi le 6 février à 21 h et à 22 h, ARTV (Début de la saison 3)
Anne avec un e | La quête des origines
À l’approche de ses 16 ans, Anne se questionne sur son passé. Avec l’accord de Marilla et Matthew, elle retourne à l’orphelinat de son enfance pour obtenir des renseignements sur ses parents biologiques. En plus de raviver de tristes souvenirs, sa quête réveille sa peur de ne jamais être aimée.
Lorsqu’on retrouve Anne dans le premier épisode, elle rejoint ses amies Diana, Jane, Prissy, Ruby, Josie et Tillie à la patinoire où leurs camarades de classe jouent au hockey. Anne est catastrophée de voir que Ruby n’a pas pris de notes sur les moments forts du match afin de rédiger un article pour le journal de l’école. Puisque Ruby ne voit pas la nécessité de le faire, Anne se résigne à l’écrire à sa place, puis change d’idée en apercevant Moody prendre possession de son nouveau bâton de hockey. L’Autochtone qui l’a fabriqué se tient près de la patinoire avec sa fille, et l’adolescente s’approche d’eux pour savoir si elle peut écrire un article sur leur peuple et la fabrication des bâtons.
Des questions sans réponses
Au campement des Autochtones, Anne apprend notamment que la jeune fille s’appelle Ka’Kwet, un prénom qui signifie «étoile des océans» et que la nation Micmac dont elle fait partie est reconnue pour les paniers et les crosses qu’elle fabrique. Une fois de retour à la maison aux pignons verts, Anne raconte à Marilla qu’elle a rencontré Ka’Kwet et son père, Aluk, à la patinoire, mais ne parle pas de sa visite à leur campement pour ne pas l’effrayer.
Ce soir-là, avant d’aller au lit, l’adolescente mentionne dans sa prière qu’elle aura 16 ans dans deux jours et que, même si elle a appris à s’accepter avec la maturité, elle aimerait savoir si elle ressemble à ses parents.
Il est à nouveau question des origines d’Anne — ou plutôt du fait qu’elle n’a aucune information sur sa parenté — le lendemain, à l’école. Muriel Stacy a demandé à ses élèves de réaliser leur arbre généalogique, et ce n’est qu’après avoir invité Anne à présenter le sien devant la classe qu’elle se rend compte de sa maladresse. Après s’être excusée, Muriel demande à la jeune fille si elle désire en savoir plus sur sa famille. Elle lui fait remarquer que l’orphelinat a sûrement des renseignements au sujet de ses parents.
Un passé douloureux
Le jour de son anniversaire, Anne annonce à Marilla et à Matthew qu’elle veut connaître la vérité sur Martha et Walter Shirley. Pour cela, elle a l’intention d’accompagner Gilbert durant son prochain voyage en train à Charlottetown. Par la suite, Cole prendra le traversier avec elle jusqu’à l’orphelinat. Les Cuthbert l’autorisent à faire le voyage, même s’ils craignent qu’elle soit déçue par ses découvertes ou qu’un parent éloigné décide de la réclamer en apprenant son existence.
Par ailleurs, Diana s’oppose à la décision de ses parents de l’envoyer au pensionnat à Londres à la fin de ses études à Avonlea. De son côté, Rachel se met à la recherche d’un prétendant pour Muriel, tandis que Mary est émue de revoir son fils aîné, Elijah. Malheureusement, sa joie de le voir sous le même toit que Sebastian et leur bébé, Delphine, est de courte durée. Elijah, qui a toujours eu l’impression d’être un fardeau pour Mary, critique méchamment sa nouvelle vie et abuse de l’hospitalisé de Gilbert.
LA DURE RÉALITÉ
Dans le premier épisode de la troisième et dernière saison de la série canadienne, Anne se lie d’amitié avec Ka’Kwet, une adolescente membre d’une tribu de la nation Micmac installée près du village d’Avonlea. Par l’entremise de cette histoire, la créatrice Moira Walley-Backett voulait aborder les sujets de l’identité et du sort réservé aux enfants autochtones envoyés dans les pensionnats créés afin de favoriser leur assimilation. D’ailleurs, pour que le récit reflète la réalité de l’époque, la créatrice d’Anne avec un E a choisi la réalisatrice et éditrice mohawk Tracey Deer (à qui l’on doit la comédie Mohawk Girls) pour coscénariser la troisième saison.