Hell's Kitchen
Quand je regarde cette émission-là, je réalise que je n'aurais jamais pu faire ce genre de travail. Même si je fais une gaffe, je ne supporterais pas qu'on me parle sur ce ton. Je n'aurais pas fait plus que 2 heures, je serais partie en pleurant. Faut être fait fort pour travailler sous les ordres d'un grand chef.
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Ouin... Michael est joueur !
Il nomine le plus fort (Chris) et le chef Toutankamon décide quand même de l'éliminer (Chris).
Sans compter toutes les manigances que Michael a fait ce soir. Et les gaffes de Jimmy (joueur plus faible d'où la stratégie de Michael de le garder).
Oh well... faisait chaud comme toujours dans la Hell's kitchen
J'ai fait exprès pour écrire Toutankamon comme ça afin qu'il soit prononcé comme il faut.
Ça m'a fait ch...r cette élimination.
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- Char Aznable
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. oct. 18, 2003 12:00 am
La cuisine d'enfer de Gordon Ramsay
Mali Ilse Paquin
collaboration spéciale, La Presse
Londres
Si Jamie Olivier symbolise l'ange de la gastronomie made in Britain, Gordon Ramsay en est la bête noire. Le chef charismatique et querelleur fait un tabac dans son pays et s'apprête à ne faire qu'une bouchée des États-Unis. Attention, ça va faire mal.
C'est connu, les grands chefs de ce monde ne font pas dans la dentelle avec leur personnel.
Leur maestria culinaire n'a d'égale que leur tempérament bouillant. Aucun d'eux n'est toutefois aussi fielleux que Gordon Ramsay, le cordon-bleu de l'heure en Grande-Bretagne qui jure comme il respire.
Le démon blond est aussi réputé pour les sept étoiles Michelin de sa brochette de restaurants (sept à Londres et un à Dubaï) que pour ses injures explosives et médiatisées. Dans Hell's Kitchen, une série de téléréalité présentée au printemps 2004, il a traité une ancienne ministre conservatrice - qui participait à l'émission en connaissance de cause - de «chienne» et lui a crié au visage: «Une minute, vous baisez le premier ministre et celle d'après, vous essayez de me baiser par derrière!» Plus de 6,6 millions de téléspectateurs étaient rivés à leur écran ce soir-là pour assister à cette volée de bois vert.
Dans Ramsay's Kitchen Nightmares, une autre émission de téléréalité dans laquelle il vole au secours de restaurants mal en point, il s'en est pris à un chef français qui lui a servi une crème brûlée liquide. «Tu devrais avoir honte! Si tu étais en France, on te castrerait et suspendrait du haut de l'Arc de triomphe pour avoir servi une merde pareille.» Bref, le monsieur a les crocs aussi aiguisés que ses couteaux. Et les Britanniques l'adorent.
Un magnat de la fine cuisine
Si Gordon Ramsay inspire autant la crainte que le respect, ce n'est pas seulement à cause de son charisme, de ses millions en banque et de sa langue bien pendue. À 38 ans, il représente la quintessence de ce que les Américains appellent le self-made man.
Né dans une famille écossaise modeste, il est recruté par une équipe professionnelle de soccer à l'âge de 15 ans. Son rêve sera de courte durée. Un mauvais genou l'oblige à abandonner sa carrière embryonnaire.
Sous le choc, il se défoule dans l'art culinaire et apprend auprès des meilleurs chefs français, dont les triple étoilés Joël Robuchon et Guy Savoy. À 26 ans, il devient chef d'Aubergine, un restaurant londonien où il récoltera deux étoiles Michelin en trois ans. Misant sur un bouche à oreille élogieux, il inaugure son premier restaurant en 1998 qu'il baptise (quoi d'autre?) Gordon Ramsay. Une flopée de prix couronne son menu qu'il a mis au point avec un perfectionnisme maniaque.
Depuis, on ne compte plus ses livres de recettes, ses projets de télévision et ses acquisitions de restaurants. En 2004, son empire brassait 45 millions de livres sterling (100 millions de dollars canadiens) en chiffres d'affaires et employait un millier de personnes. «Gordon Ramsay a eu un immense impact sur la scène gastronomique de Londres cette dernière décennie, explique Gaby Huddart, l'éditrice de la bible gastronomique Square Meal. Il a relevé les normes de la restauration en général. Ses concurrents doivent travailler dur pour le talonner.»
Pourtant, le truculent restaurateur reste sur sa faim. Il veut maintenant conquérir le monde. À commencer par les États-Unis. L'année dernière, il a signé un contrat dans les sept chiffres qui le lie à la chaîne de télévision Fox pour une durée de cinq ans. Depuis la fin mai, la version américaine de Hell's Kitchen tourne les lundis soirs en période de pointe.
Dans cette série, une dizaine de cuisiniers apprentis subissent les foudres du chef britannique dans l'espoir de remporter le gros lot: un million pour ouvrir un restaurant. Le premier des 10 épisodes a attiré plus de six millions de curieux. Reste à savoir si le public demeurera fidèle.
Gordon Ramsay serait-il en train de gâter la sauce en entrant chez les Américains par la porte de la téléréalité? «J'ai reçu une offre qu'aucun chef sain d'esprit ne peut refuser, a-t-il répondu à un journaliste de The Observer, en janvier dernier. Cet argent me permettra d'investir dans mon prochain restaurant à Tokyo - l'ouverture est prévue pour le 1er juillet au luxueux hôtel Conrad Tokyo - et peut-être dans un nouveau projet à New York.»
Depuis cette entrevue, sa société a annoncé un partenariat avec le géant immobilier Blackstone pour tenir les rênes d'un nouveau restaurant au chic Rihga Royal Hotel, dans Manhattan. L'inauguration aura lieu en avril 2006.
Les critiques l'accusant de passer plus de temps devant les caméras que devant ses fourneaux ne semblent pas l'ébranler. «Alors que je suis assis ici avec vous, je peux vous assurer que tous les plats qui sortent de mes cuisines sont parfaits», a-t-il assuré lors de la même entrevue accordée à The Observer.
«Gordon sait bien s'entourer, confirme Ella Johnston du magazine Restaurant. Il ne s'est pas encore trompé dans le choix de ses recrues.» À preuve, ses deux protégés, Angela Hartnett et Marcus Wareing, qui ont récolté une étoile Michelin chacun.
Et qu'en est-il du mauvais garçon qu'il personnifie à la télévision, qui fait manger du jambon de Parme à un végétarien à son insu (un épisode de Ramsay's Kitchen Nightmares qui a fait enrager la communauté végétarienne) et qui prononce le mot fuck aux deux secondes? Le principal intéressé se plaît à répéter que c'est sa façon d'être vrai et exigeant avec les gens.
Interrogée par La Presse, la chef Angela Hartnett prétend qu'il est drôle, loyal et très généreux en privé. «Il n'est pas aussi belliqueux qu'à la télévision mais il jure tout autant!» dit-elle en rigolant.
Quant à Gaby Huddart, l'éditrice de Square Meal, elle se souvient d'un soir, il y a trois ans, où elle a croisé le célèbre chef par hasard.
«Je lui ai annoncé que j'invitais ma mère à un de ses restaurants pour son anniversaire. Il m'a demandé quelle date et m'a dit qu'il ne manquerait pas ça. Je ne l'ai pas cru. Mais il est bel et bien venu à la date que je lui avais indiquée. Il s'est approché de notre table et a demandé: J'ai entendu dire que c'est l'anniversaire de quelqu'un ici? Il a bu du champagne en notre compagnie puis est reparti. Pourtant, je ne suis pas quelqu'un de très proche. Isn't that sweet?»
Mali Ilse Paquin
collaboration spéciale, La Presse
Londres
Si Jamie Olivier symbolise l'ange de la gastronomie made in Britain, Gordon Ramsay en est la bête noire. Le chef charismatique et querelleur fait un tabac dans son pays et s'apprête à ne faire qu'une bouchée des États-Unis. Attention, ça va faire mal.
C'est connu, les grands chefs de ce monde ne font pas dans la dentelle avec leur personnel.
Leur maestria culinaire n'a d'égale que leur tempérament bouillant. Aucun d'eux n'est toutefois aussi fielleux que Gordon Ramsay, le cordon-bleu de l'heure en Grande-Bretagne qui jure comme il respire.
Le démon blond est aussi réputé pour les sept étoiles Michelin de sa brochette de restaurants (sept à Londres et un à Dubaï) que pour ses injures explosives et médiatisées. Dans Hell's Kitchen, une série de téléréalité présentée au printemps 2004, il a traité une ancienne ministre conservatrice - qui participait à l'émission en connaissance de cause - de «chienne» et lui a crié au visage: «Une minute, vous baisez le premier ministre et celle d'après, vous essayez de me baiser par derrière!» Plus de 6,6 millions de téléspectateurs étaient rivés à leur écran ce soir-là pour assister à cette volée de bois vert.
Dans Ramsay's Kitchen Nightmares, une autre émission de téléréalité dans laquelle il vole au secours de restaurants mal en point, il s'en est pris à un chef français qui lui a servi une crème brûlée liquide. «Tu devrais avoir honte! Si tu étais en France, on te castrerait et suspendrait du haut de l'Arc de triomphe pour avoir servi une merde pareille.» Bref, le monsieur a les crocs aussi aiguisés que ses couteaux. Et les Britanniques l'adorent.
Un magnat de la fine cuisine
Si Gordon Ramsay inspire autant la crainte que le respect, ce n'est pas seulement à cause de son charisme, de ses millions en banque et de sa langue bien pendue. À 38 ans, il représente la quintessence de ce que les Américains appellent le self-made man.
Né dans une famille écossaise modeste, il est recruté par une équipe professionnelle de soccer à l'âge de 15 ans. Son rêve sera de courte durée. Un mauvais genou l'oblige à abandonner sa carrière embryonnaire.
Sous le choc, il se défoule dans l'art culinaire et apprend auprès des meilleurs chefs français, dont les triple étoilés Joël Robuchon et Guy Savoy. À 26 ans, il devient chef d'Aubergine, un restaurant londonien où il récoltera deux étoiles Michelin en trois ans. Misant sur un bouche à oreille élogieux, il inaugure son premier restaurant en 1998 qu'il baptise (quoi d'autre?) Gordon Ramsay. Une flopée de prix couronne son menu qu'il a mis au point avec un perfectionnisme maniaque.
Depuis, on ne compte plus ses livres de recettes, ses projets de télévision et ses acquisitions de restaurants. En 2004, son empire brassait 45 millions de livres sterling (100 millions de dollars canadiens) en chiffres d'affaires et employait un millier de personnes. «Gordon Ramsay a eu un immense impact sur la scène gastronomique de Londres cette dernière décennie, explique Gaby Huddart, l'éditrice de la bible gastronomique Square Meal. Il a relevé les normes de la restauration en général. Ses concurrents doivent travailler dur pour le talonner.»
Pourtant, le truculent restaurateur reste sur sa faim. Il veut maintenant conquérir le monde. À commencer par les États-Unis. L'année dernière, il a signé un contrat dans les sept chiffres qui le lie à la chaîne de télévision Fox pour une durée de cinq ans. Depuis la fin mai, la version américaine de Hell's Kitchen tourne les lundis soirs en période de pointe.
Dans cette série, une dizaine de cuisiniers apprentis subissent les foudres du chef britannique dans l'espoir de remporter le gros lot: un million pour ouvrir un restaurant. Le premier des 10 épisodes a attiré plus de six millions de curieux. Reste à savoir si le public demeurera fidèle.
Gordon Ramsay serait-il en train de gâter la sauce en entrant chez les Américains par la porte de la téléréalité? «J'ai reçu une offre qu'aucun chef sain d'esprit ne peut refuser, a-t-il répondu à un journaliste de The Observer, en janvier dernier. Cet argent me permettra d'investir dans mon prochain restaurant à Tokyo - l'ouverture est prévue pour le 1er juillet au luxueux hôtel Conrad Tokyo - et peut-être dans un nouveau projet à New York.»
Depuis cette entrevue, sa société a annoncé un partenariat avec le géant immobilier Blackstone pour tenir les rênes d'un nouveau restaurant au chic Rihga Royal Hotel, dans Manhattan. L'inauguration aura lieu en avril 2006.
Les critiques l'accusant de passer plus de temps devant les caméras que devant ses fourneaux ne semblent pas l'ébranler. «Alors que je suis assis ici avec vous, je peux vous assurer que tous les plats qui sortent de mes cuisines sont parfaits», a-t-il assuré lors de la même entrevue accordée à The Observer.
«Gordon sait bien s'entourer, confirme Ella Johnston du magazine Restaurant. Il ne s'est pas encore trompé dans le choix de ses recrues.» À preuve, ses deux protégés, Angela Hartnett et Marcus Wareing, qui ont récolté une étoile Michelin chacun.
Et qu'en est-il du mauvais garçon qu'il personnifie à la télévision, qui fait manger du jambon de Parme à un végétarien à son insu (un épisode de Ramsay's Kitchen Nightmares qui a fait enrager la communauté végétarienne) et qui prononce le mot fuck aux deux secondes? Le principal intéressé se plaît à répéter que c'est sa façon d'être vrai et exigeant avec les gens.
Interrogée par La Presse, la chef Angela Hartnett prétend qu'il est drôle, loyal et très généreux en privé. «Il n'est pas aussi belliqueux qu'à la télévision mais il jure tout autant!» dit-elle en rigolant.
Quant à Gaby Huddart, l'éditrice de Square Meal, elle se souvient d'un soir, il y a trois ans, où elle a croisé le célèbre chef par hasard.
«Je lui ai annoncé que j'invitais ma mère à un de ses restaurants pour son anniversaire. Il m'a demandé quelle date et m'a dit qu'il ne manquerait pas ça. Je ne l'ai pas cru. Mais il est bel et bien venu à la date que je lui avais indiquée. Il s'est approché de notre table et a demandé: J'ai entendu dire que c'est l'anniversaire de quelqu'un ici? Il a bu du champagne en notre compagnie puis est reparti. Pourtant, je ne suis pas quelqu'un de très proche. Isn't that sweet?»
Merci Pacm pour l'article.
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