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Publié : sam. févr. 07, 2004 11:35 am
par pucinette
Citation :Et oui! Les temps on changé!
Plus ça change plus c'est pareil ;)
Publié : sam. févr. 07, 2004 11:49 am
par Sabi
Pucinette, je te lance le défis de faire un stage de quelques semaines dans une classe et d'assumer tout ce qui vient avec. Tu viendras partager ton expérience par la suite.
Je te lis et j'ai les doigts qui me crochissent. Et je ne souffre pas d'arthrite.
Une chance que t'es cute parce que... Disons que je suis plus affectée par tes propos que les vrais enseignants qui habitent ce forum.
Zaza l'a déjà écrit, le taux d'abandon de la profession est élevé. Pucinette c'est vrai que chaque époque connaît son lot de difficultés. Mais réalises-tu que les jeunes d'aujourd'hui sont terriblement insécures pour une grande partie? Que les choses vont trop vites, que tout est éphémère? Vos commentaires en témoignent, «s'ils ne sont pas contents qu'ils quittent leur poste». Jeter l'éponge, Pucinette, c'est facile à dire mais pas à faire. Je pense qu'il faut avoir du vécu pour comprendre ça.
De toute façon, presque tous les jobs sont difficiles au début. Faut se donner une chance et s'adapter. Et quand une situation est problématique, au lieu de fuir, il est mieux d'essayer de trouver des solutions pour éliminer ou adoucir les lacunes.
Y'a de l'espoir! --Message edité par sabi le 2004-02-07 21:04:32--
Publié : sam. févr. 07, 2004 11:52 am
par Mamzelle tournesol
Citation :Entendre parler les professeurs,ils sont prisonnier de cette enfer Personne ne les obligent à travailler dans l`enseigement,s`il ne sont pas contant qu`ils quittent leurs postes,c`est tout.
Je ne crois pas que c'est la façon exacte de voir les choses. Ce qu'on entend, surtout si l'on a un environnement dans lequel se retrouvent des enseignants, n'est en fait qu'une représentation de ce que l'on pourrait retrouver dans n'importe quel métier. Chaque métier possède ses avantages et ses inconvénients et chacun permet de développer des habiletés ou de mettre à profit des aptitudes propres à chaque individu. Cela dit qu'un journaliste puisse se glisser dans la peau d'un enseignant pour quelques temps, je trouve que c'est une idée géniale.
Il ne faut pas penser que nous les enseignants nous plaignons de notre métier. Les commentaires négatifs que nous formulons sont au même titre que ceux qu'une serveuse dans un restaurant ayant eu une journée fort chargée ou encore d'une personne travaillant dans un centre d'appel et qui s'est fait répondre de manière bête toute la journée pourraient faire. Il ne faut pas se cacher que ce qui se vit dans les écoles est en fait le reflet de notre société. Ces jeunes ne sont que le miroir de la vie quotidienne, des valeurs qui sont actuellement véhiculées dans les médias, dans les institutions, par les politiciens et par les familles.
Je ne crois pas que ce soit trop demandé d'exiger le simple respect de ces jeunes (déja là ce serait un changement terrible!) Si les écoles tendent de plus en plus à retourner à d'anciennes pratiques (vouvoiement, port de l'uniformes ..) c'est qu'en bout de ligne elles se sont rendues compte que ces pratiques pouvaient avoir un impact sur le respect justement. C'est vrai que ça semble être une mesure très stricte pour certain ... mais il ne faut pas oublier que la société n'impose plus rien dans son ensemble. Je ne crois pas qu'aucun enseignant ne se voit comme un prisonnier et le fait de travailler dans ce métier, est véritablement un choix. Cependant, nous travaillons avec des humains et non avec des données mathématiques ou des objets. Ces humains ont tous un background personnel qu'il faut découvrir, apprivoiser et valoriser tout en continuant d'enseigner. Cela dit, quand il y a dans ta classe 32 parfois même jusqu'à 36 personnes qui pensent toutes de manière différente, qui ont toutes un vécu différent ....cela commence à causer des problèmes. Nous travaillons avec une facette de l'humain qui est l'inconnu et la nature imprévisible de ces actes.
«S'ils ne sont pas contents, ils ont juste à quitter leur poste». Malheureusement, on ne peut pas diminuer l'enjeu social actuel à cette petite phrase. Il faut plutôt trouver une solution pour permettre aux jeunes à apprendre à se connaître, à les encadrer afin qu'ils puissent devenir des adultes responsables et fiers de ce qu'ils ont accompli dans le futur. Il faudra faire en sorte que les messages qui sont véhiculés par tous les modèles et les héros de nos adolescents soient des messages positifs de respect, d'entraide et de partage.
Je suis convaincue que l'enseignement peut-être un des métiers les plus valorisants lorsque l'on voit les petites étincelles s'allumer dans les yeux de nos élèves, mais malheureusement, il faut être réalistes, les moyens actuels dont disposent les établissements sont trop limités souvent pour faire en sorte que tout fonctionne sur des roulettes.
Publié : sam. févr. 07, 2004 11:56 am
par pucinette
Citation :Pucinette, je te lance le défis de faire un stage de quelques semaines dans une classe et d'assumer tout ce qui vient avec. Tu viendras partager ton expérience par la suite.
Je l'ai dit et je le redis , je suis consciente qu'enseigner c'est difficile je n'ai jamais nié ce fait et je n'ai pas l'intention de le faire non plus .
Et justement , au lieu de m'envoyer ladedans , et de dire que mon métier c'est l'enfer , je n'y vais pas .
En passant , on s'est déjà vu ???
Publié : sam. févr. 07, 2004 12:00 pm
par pucinette
Citation :Disons que je suis plus affectée par tes propos que les vrais enseignants qui habitent ce forum
Je dis mon opinion c'est tout .
Que les gens soient pas d'accord c'est possible , mais bon !
Publié : sam. févr. 07, 2004 12:00 pm
par vampirella
Moi je ne prendrais jamais la place des professeurs, oh non jamais dans 100 ans.
J'ai fait un stage comme éducatrice spécialisée dans une classe de cheminement particulier avec des ados de 13-14 ans et oui C'ÉTAIT L'ENFER. Ce stage a duré 4 mois, j'étais dans une classe avec un prof et je suivais les élèves dans leurs autres cours. Je ne voudrais jamais revivre ca. Les jeunes n'avaient aucun respect et les parents étaient impuissants devant leurs jeunes.... Pas étonnant que j'aie décidé d'aller faire mon dec en soins infirmiers après.
Oui le métier d'infirmière est difficile parfois, mais je ne me suis jamais senti dans le désarroi le plus total en exerçant mes fonctions d'infirmières comme je me suis senti dans cette classe.
Dernièrement, je suis allée travailler une journée dans une école comme infirmière et j'entendais le prof dans la classe en face de l'infirmerie qui essayait de donner son cours et qui ne faisait que de la discipline.... Ouf, je me suis encore redis: non jamais je ne serais capable de faire ca.
Alors chapeau à vous tous et toutes, vous êtes mes idoles
Publié : sam. févr. 07, 2004 12:03 pm
par Sabi
Mamzelle Tournesol, j'adore ce que tu as écrit, c'est vraiment bien formulé.
Pucinette, mets-en qu'on se connait! J'suis toujours là dans tes fantasmes!
Farce à part, nous ne nous sommes jamais rencontrées! Mais j'ai vu une photo de toi, l'an passé, dans l'album de Miss Critique. Pis tu étais cute. Voilà!
Publié : sam. févr. 07, 2004 12:06 pm
par pucinette
vampirella a écritMoi je ne prendrais jamais la place des professeurs, oh non jamais dans 100 ans.
J'ai fait un stage comme éducatrice spécialisée dans une classe de cheminement particulier avec des ados de 13-14 ans et oui C'ÉTAIT L'ENFER. Ce stage a duré 4 mois, j'étais dans une classe avec un prof et je suivais les élèves dans leurs autres cours. Je ne voudrais jamais revivre ca. Les jeunes n'avaient aucun respect et les parents étaient impuissants devant leurs jeunes.... Pas étonnant que j'aie décidé d'aller faire mon dec en soins infirmiers après.
Oui le métier d'infirmière est difficile parfois, mais je ne me suis jamais senti dans le désarroi le plus total en exerçant mes fonctions d'infirmières comme je me suis senti dans cette classe.
Dernièrement, je suis allée travailler une journée dans une école comme infirmière et j'entendais le prof dans la classe en face de l'infirmerie qui essayait de donner son cours et qui ne faisait que de la discipline.... Ouf, je me suis encore redis: non jamais je ne serais capable de faire ca.
Alors chapeau à vous tous et toutes, vous êtes mes idoles
Ah ben là cheminement particulier cest une autre paire de manche .. Ce sont TOUS des élèves en difficulté .
Là je sais que la notion d'enfer doit prendre son sens !
Publié : sam. févr. 07, 2004 12:19 pm
par Béatrice
pucinette a écritCitation :Entendre parler les professeurs,ils sont prisonnier de cette enfer Personne ne les obligent à travailler dans l`enseigement,s`il ne sont pas contant qu`ils quittent leurs postes,c`est tout.
J'aime bien le mot que tu emploies : Prisonnier
C'est vrai qu'à entendre parler certain on dirait qu'ils sont condamnés à enseigner .
On est encore un pays libre à ce que je sache
Dommage que j'ai jetté mes notes de philosophie 1 , ma prof nous avait fait lire un texte de l'époque de Socrate ou il disait les mêmes paroles que vous concernant la jeunesse et leur éducation ..
Et problablement que vos enfants diront que dans leur temps c'était pas comme ça ..
J'ai une amie qui a fait son bacc en enseignement. Elle habite un endroit tranquille (saguenay) et pourtant, elle a trouvé son stage difficile. Elle a ce qu'il faut, mais au secondaire, il y a des cas lourds!
Publié : sam. févr. 07, 2004 12:21 pm
par Mamzelle tournesol
pucinette a écrit
Et justement , au lieu de m'envoyer ladedans , et de dire que mon métier c'est l'enfer , je n'y vais pas .
Pucinette, je sais que tu donnes simplement ton opinion et c'est très correct. Cependant, je ne peux passer à côté du fait que tes commentaires me font dresser les cheveux sur la tête ...
Étant enseignante moi-même, je peux te dire qu'on ne considère pas notre métier comme l'enfer. C'est plutôt tout le contexte social qui vient avec qui est l'enfer (encore là, l'enfer est un bien grand mot!)
Cela dit, quand tes élèves n'ont même pas rien à manger avant de venir à l'école et parfois même pas en revenant le soir, quand ils se font battre, violer ou insulter par leurs parents, quand ils sont victimes d'intimidation par des amis, des camarades de leur âge ou parfois même par des adultes, quand ils n'ont pas personne à se confier, quand leurs propres parents ne sont pratiquement jamais à la maison, quand ils sentent qu'ils sont laissés à eux-mêmes, qu'ils ne se sentent pas valorisés ou importants pour personne, quand ils ne savent même pas ce qu'ils aiment ou ce qu'ils n'aiment pas, quand ils ne savent pas à quoi se référer et 26 millions de quand ils ...... ça finit toujours par se faire ressentir en quelque part et ce quelque part c'est l'école ... C'est à l'école qu'ils passent le plus de temps et c'est là qu'ils essaient de se sentir important et de se faire valoriser par n'importe quels moyens (parfois positifs, mais souvent négatifs).
Cependant, l'école n'est pas armée contre ce phénomène de masse parce que l'État ne cesse de dire qu'il n'y a pas d'argent de disponible pour l'Éducation. Conséquences de tout cela????? On coupe dans les services directs aux élèves. Pratiquement ça veut dire: de la bouffe pas terrible et pas toujours nutritive à la cafétéria, des distributrices de boissons gazeuses dans les écoles pour essayer de financer les équipes sportives, des petites classes (pas toujours appropriées) où le nombre d'élèves dépassent de beaucoup la logique, absence partielle ou totale de matériel pour les élèves (casiers, livres de bibliothèque, manuels ou cahiers d'exercices ou photocopies...), absence de personnel de soutien pour aider les élèves (psychologue, animateur à la vie scolaire, infirmière, travailleur social, responsable en toxicomanie, animateur à la communauté et j'en passe!). Faute d'argent, ça vaut aussi dire: moins de sorties pour les élèves, un environnement moins intéressant et stimulant, mesures d'aide pour les élèves en difficultés, diminution des services de devoirs ou d'aide aux élèves avec des handicaps physiques ou intellectuels, fermeture des classes spécialisées (cheminement particulier, classe langage, classe de socialisation, troubles de comportement ...) et j'en passe encore.
Conséquence: ce sont encore les élèves qui sont les victimes de ces coupures. Déjà qu'ils nous arrivent tous avec des fragilités personnelles, l'école n'est même pas capable de mettre en place tous les moyens pour aider ces jeunes là. Pire: à chaque année qui passe, la quantité et la qualité des services et d'aide pour les élèves diminuent. C'est tout ça qui fait en sorte que la profession enseignante est difficile. C'est l'ensemble du contexte social qui n'est pas adapté.
Cela dit, est-ce vraiment l'enfer? Non. Est-ce que c'est parce que je n'aime pas mon métier? Non. Cependant, je suis assez réaliste pour savoir exactement ce qui ne va pas. Mes élèves je les aime. Je les apprécie pour ce qu'ils sont et pour ce qu'ils m'apportent tous et chacun. Mais, avec des moyens financiers, avec l'aide du Ministère de l'Éducation et avec le support des parents, ça serait encore plus merveilleux.
Publié : sam. févr. 07, 2004 12:21 pm
par pucinette
Béatrice a écrit
J'ai une amie qui a fait son bacc en enseignement. Elle habite un endroit tranquille (saguenay) et pourtant, elle a trouvé son stage difficile. Elle a ce qu'il faut, mais au secondaire, il y a des cas lourds!
C'est sur qui a des cas lourds , j'ai fais 5 ans de secondaire je le sais
Mais tu le dis toi même même il y en a mais ce sont pas tous des cas lourds ;)
Publié : sam. févr. 07, 2004 1:01 pm
par Rénatane
Enseigné a des jeunes de 12 a 15 ans ,c'est tout un défi ! Je peux comprendre l'enfer que les prof peuvent vivre ,bien sur les élèves ne sont pas tous des monstres ,mais s'il y en a 3-4 dans la classe c'est assez pour gacher la sauce...car c'est ces jeunes qui prennent toutes la place...
Sauf que le système scolaire est devenue mou ,c'est le reflet de l'éducation des parents ? On ne devrait absolument pas toléré l'intimidation ,après deux avertissement le jeune devrait être renvoyer de l'école ,pour faire un genre de stage dans les maisons de correction pour jeunes....pour un encadrement serré ,après cette petite médecine ,le jeune pourrais retourné dans sa classe régulière.
Oui je suis sévère !mais on ne doit aucunement toléré ce genre de comportement! il y a un laissé allé dans les écoles...c'est incroyable ! et plus le temps avance ,plus la délinquance augmente !
Je ne trouve pas que, pour les bons élèves ,c'est un service a leur donnés, que de laisser des jeunes prendrent le contrôle de la classe et déranger tout le monde...
Publié : sam. févr. 07, 2004 1:02 pm
par Rénatane
Merci Jael pour ces articles !
Publié : sam. févr. 07, 2004 1:58 pm
par Char Aznable
Quand j`emploi le mot prisonnier,c`est suite au commentaire dans l`article.Je sais bien qu`il y a des profs qui adorent leurs métiers(mais pas ceux du Journal de Montréal).Je trouve zazagabor et slick pas très subtil de venir félicité Sabi qui a fait son commentaire suite au mien.Vous êtes tous les deux profs,c`est sûr que vous avez un partie pris.Sur le plan personnelle,je vous jure que pendant mon secondaire il y a eu très rarement des élèves qui ont été irrespectueux envers les profs.En tout cas,pas de cas extrème comme on en relate dans le Journal de Montréal.Je crois même jamais avoir entendu un élève sacrer après un professeur.Par contre,je me rappellerai tout ma vie la fois où mon prof d`éducation physique(le cours se passait à la piscine de la polyvalente) avait demandé au deux bullies de la classe de jeter à la piscine un élève qui voulait pas se baigner.
Publié : sam. févr. 07, 2004 2:00 pm
par pucinette
Citation :avait demandé au deux bullies de la classe de jeter à la piscine un élève qui voulait pas se baigner.
C'était peut être un journaliste
Sérieusement ,
Les profs sont peut-être impuissants face à certaine situations , mais les élèves aussi .
Sur la tonne de profs que j'ai eu je peux dire que y'en a peut-être trois qui fesait vraiment une bonne job .
Je me souviens d'une en particulier j'avais de la difficulté dans une matière et j'avais réussi mon examen au lieu de me féliciter : "T'as tricher je suppose ? " maudite bonne pédagogie
Y'a pas juste des bons élèves , mais y'a pas juste des bons profs non plus . --Message edité par pucinette le 2004-02-07 19:05:15--
Publié : sam. févr. 07, 2004 2:09 pm
par Mamzelle tournesol
rupert a écrit.Je sais bien qu`il y a des profs qui adorent leurs métiers(mais pas ceux du Journal de Montréal).Je trouve zazagabor et slick pas très subtil de venir félicité Sabi qui a fait son commentaire suite au mien.Vous êtes tous les deux profs,c`est sûr que vous avez un partie pris.
Rupert, dans un premier temps, je crois qu'il est normal en tant qu'enseignant de se sentir impliqués et d'avoir, à la limite, un parti pris. Tu imagines un peu deux secondes si justement nous ne nous sentions pas impliqués dans ce qui se passe dans les écoles???? Je crois à mon avis que ce serait beaucoup plus inquiétant de jouer à l'autruche et de faire comme si rien ne se passait.
Dans un deuxième temps, tu sembles dire que les enseignants concernés par l'article du journal n'aime pas leur travail .... Là je respire et je vais essayer de modérer mes mots ... Te rends tu comptes que c'est une jugement tout à fait sans fondements que tu poses là? Ces gens qui se lèvent chaque matin pour aller travailler dans cette école et faire en sorte que les jeunes puissent apprendre des choses, ne serait-ce que comment se comporter en société ou à prendre leurs responsabilités ... tu trouves pas que c'est suffisant??? Ces gens, ceux là même qui étaient photographiés dans le journal sont des collègues enseignants très proches de moi. J'ai personnellement travaillé avec certains d'eux dans les trois dernières années et je peux t'assurer que ces jeunes enseignants ont vraiment le feu sacré et qu'ils font tout en leur possible pour transmettre leur valeur aux jeunes. Je sais que ces gens se défoncent chaque jour dans la manière de préparer leurs cours pour les rendre intéressants, qu'ils essaient de remuer ciel et terre pour faire en sorte que leur école fonctionne de mieux en mieux à chaque jour.
Malheureusement, ce qu'ils vivent, est le reflet de plusieurs écoles partout au Québec, dont la mienne qui est à 15 minutes de celle dont on parle de la journal. Les commentaires des jeunes qui sont inscrits dans le journal d'aujourd'hui, j'en entends des cinquantaines similaires à tous les jours. Oui, il y a de très bons élèves, mais parmi eux, il y en a aussi d'autres qui nous lancent un cri d'appel à leur manière ... C'est un pensez-y bien!
Publié : sam. févr. 07, 2004 2:11 pm
par Mamzelle tournesol
Citation :pucinette a dit .
Y'a pas juste des bons élèves , mais y'a pas juste des bons profs non plus .
Il y a des incompétents dans tous les domaines chère Pucinette et malheureusement il y en aura probablement toujours.
Publié : sam. févr. 07, 2004 2:18 pm
par pucinette
Mamzelle tournesol a écrit
Il y a des incompétents dans tous les domaines chère Pucinette et malheureusement il y en aura probablement toujours.
Je suis d'accord mais qu'On cesse de dire que ce sont juste les étudiants qui sont pas corrects .
Si tu savais les sortes de profs que j'ai pogné , surtout au secondaire justement .
Et je pouvais pas lâcher j'avais pas 16 ans .
Publié : sam. févr. 07, 2004 2:43 pm
par Rénatane
pucinette a écrit
Je suis d'accord mais qu'On cesse de dire que ce sont juste les étudiants qui sont pas corrects .
Si tu savais les sortes de profs que j'ai pogné , surtout au secondaire justement .
Et je pouvais pas lâcher j'avais pas 16 ans .
Les jeunes *pas correct* c'est eux qui prennent toute la place dans une classe et font perdre le temps a tout le monde...et comme les profs ne peuvent pu rien faire ça s'envenime d'année en année...
Publié : sam. févr. 07, 2004 3:22 pm
par jaskab
Rénatane a écrit
Les jeunes *pas correct* c'est eux qui prennent toute la place dans une classe et font perdre le temps a tout le monde...et comme les profs ne peuvent pu rien faire ça s'envenime d'année en année...
Exemple vécu.
Un jeune l'an passé qui piquait des crises de fou. Je devais le sortir moi-même. Une fois dans le corridor, il frappait les murs, pleurait, faisait exprès pour se lever le coeur. Comme la direction est présente 2 demi journées semaines, je devais sortir de la classe fréquemment pour m'assuer qu'il était toujours là. Car nous sommes responsables des jeunes. Un jeune de 11 ans qui prenait beaucoup de mon temps sur une classe de 16. Un jeune qui pouvait faire en sorte qu'une journée de classe normale devienne à l'envers.