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Re: Système de santé au Québec

Publié : jeu. mars 18, 2010 7:44 pm
par Placeress
dolphinartca a écrit : [...]



Je croyais que c'étais une roue qui tourne...

Moins d'infirmières parcequ'elles lachent la job (trop de surtemps et presque plus de vie sociale)!! Plus il y en a qui lachent donc + de surtemps pour les autres!!

A la base ca serait pas de rendre attrayant la profession d'infirmières afin qu'il y en aient plus et ainsi empêcher qu'elles aillent dans le privé?

Bien.... en fait..... ce qui a amené la possibilité et la fructuation des agences, c'est la pénurie..... ce qui fait que les infirmières d'agences actuellement peuvent avoir l'horaire qu'elles veulent, c'est encore la pénurie....

C'est sur, que si tu as un poste à temps plein dans un établissement hors clinique, qui fait du service 24/24 7 jours sur 7...... tu ne peux pas battre les conditions des agences qui offre les disponibilités avec choix d'horaire.... mais c'est vraiment la pénurie qui crée cela.

Pour régler le problème des agences, il faudrait les rendre illégale.... mais si le gouvernement fait cela.... le temps que les agences aillent en cours pour se défendre, le temps que le tout ce fasse, les établissements qui utilisent les agences ne pourront plus fonctionner...

C'est une roue qui tourne à ce niveau.... on a laisser les choses trainer trop longtemps.... un premier appel au gouvernement Charest avait été fait lorsque les agences émergeaient.... mais Couillard à laissé aller.... et voilà... aujourd'hui, c'est un fléau....

Bref, malgré les agences, malgré les temps supplémentaire, malgré les formations accélérées, les équipes de base ne sont pratiquement jamais complète sur les départements de chirurgie et de médecine..... et jamais complète sur les départements de soins critiques et spécialisés....

Il y a certaines solution, mais il y a tellement de lobby et de force contradictoires dans ce milieu que les solutions sont difficiles à appliquer, et entre temps, plus le temps passe, plus c'est critique, et plus ça sera irrattrapable...

Dans mon hôpital, on avait voulu faire 1 journée sans temps supplémentaire aux soins intensif et à l'urgence...... 1 seule journée, ou on se concertait...... pour refuser de faire du temps supplémentaire...

De un, nous n'avons pas le droit de faire des actes concertés.... donc, nous étions passible de problème... de deux, en faisant le calcul, on mettait les patients littéralement en danger.... donc, ça tombé à l'eau...

Actuellement, en gardant les infirmières en place sur le temps régulier, mais on cesse les temps supplémentaires et on enraye les agences....... le système s'écroule en moins de quelques semaines à peine......

Re: Système de santé au Québec

Publié : jeu. mars 18, 2010 8:13 pm
par Rénatane
dolphinartca a écrit : [...]



Je croyais que c'étais une roue qui tourne...

Moins d'infirmières parcequ'elles lachent la job (trop de surtemps et presque plus de vie sociale)!! Plus il y en a qui lachent donc + de surtemps pour les autres!!

A la base ca serait pas de rendre attrayant la profession d'infirmières afin qu'il y en aient plus et ainsi empêcher qu'elles aillent dans le privé?
:jap: c'est absolument ça qu'on demande !

Parceque la , qui veux aller travaillé , dans un milieu ou on court tout le temps , qu'on l'impression de faire que l'essentielle ( oublier ça jaser, avec les patients )et de savoir qu'on est même pas sur de finir notre quart de travaille a l'heure , parcequ'on est pris en otage , pour un autre quart.....
Ce n'est pas juste une question de salaire....

Re: Système de santé au Québec

Publié : mar. mars 23, 2010 5:46 pm
par Anya
Bolduc reconnaît la pénurie d'infirmières dans certaines unités
Le ministre de la Santé déplore les heures supplémentaires tout en appelant le personnel à donner la priorité à la santé des patients
Louise-Maude Rioux Soucy 23 mars 2010 Santé


De l'aveu même du ministre de la Santé, la «pénurie d'infirmières» et «l'organisation du travail déficiente» dans les établissements sont telles qu'il arrive que ces professionnelles soient, dans certains secteurs, en nombre inférieur aux normes des services essentiels. Le phénomène est impossible à chiffrer, mais il demeure «très minime», a assuré hier Yves Bolduc, qui fait appel à la bonne volonté du personnel «pour ne pas mettre en danger la santé des gens».

Se voulant rassurant, le ministre Bolduc a insisté sur le fait que «la majorité des établissements arrivent à maintenir un ratio de personnel suffisant». Ils le font généralement en imposant des heures supplémentaires obligatoires ou en ayant recours au personnel d'agence privée. Malgré cela, il arrive encore que des services se retrouvent à découvert à la dernière minute. «Il peut arriver que, dans certains secteurs, à certains moments, on n'ait pas tous les services nécessaires», a reconnu le ministre du bout des lèvres.

Ces trous sont appelés à se multiplier, croient les syndicats. Le personnel en soins est en effet épuisé à force de les combler, souvent coup sur coup à raison de 16 heures d'affilée. Encore cette fin de semaine, des infirmières de deux hôpitaux, ceux de Charles-Lemoyne et de Pierre-Boucher, ont carrément refusé de rentrer au travail pour protester contre la mauvaise gestion de ces deux établissements qui ont fait des heures supplémentaires obligatoires leur principale échappatoire, ont-elles dénoncé.

À Montréal, le ministre de la Santé a convenu que les heures supplémentaires obligatoires sont un poids important à porter. Lui-même se dit «contre». «Je suis le premier à déplorer que des infirmières soient obligées de faire des heures supplémentaires obligatoires. Mais ce qui est encore plus important, c'est qu'il n'y ait pas de ruptures de service.»

À chacun donc d'en faire un peu plus, a estimé M. Bolduc. «C'est la responsabilité professionnelle de chaque individu qui pratique dans le réseau de la santé [de faire en sorte qu'il n'y ait pas de ruptures].» À celles qui ont refusé de se plier aux horaires surchargés, le ministre tend néanmoins la main. «On ne veut pas aller sur des mesures disciplinaires. On a besoin de ces gens-là, on a besoin de travailler ensemble, et on a tous la même mission, on veut que les gens reçoivent de bons soins.»


Qualité de vie

Pour cela, il promet de travailler à garantir de meilleures conditions de travail pour les infirmières. Par la même occasion, le ministre invite les syndiqués à travailler de concert avec son ministère pour trouver des pistes de solutions. Ce dernier prône d'abord plus de souplesse, notamment avec l'introduction de rotations, mais aussi une revalorisation de la profession.

D'ici là, aux professionnelles de tenir le fort. Négociations ou pas, insiste Yves Bolduc. «Je fais un appel, il ne doit pas y avoir de ruptures de service, et les moyens de pression ne doivent jamais se faire au détriment des patients.»

Cet appel a fait sursauter la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui affirme que ces gestes ne sont pas des moyens de pression, mais bien des cris d'alarme. «Pour que des professionnelles en arrivent à dire, on arrête, c'est qu'elles en ont eu assez, qu'elles en ont fait du temps supplémentaire et qu'elles ont cédé à cette pression-là, aux intimidations, aux menaces, etc. Et à un moment donné, c'est trop», a dénoncé sa présidente, Régine Laurent, sur les ondes de RDI.

http://www.ledevoir.com/societe/sante/2 ... nes-unites" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Système de santé au Québec

Publié : mer. mars 24, 2010 6:29 am
par Rénatane
Ben oui c'est simple ,fesont de la rotation ! Après 15 ans de nuit , ça me tente de retourné de nuit ou de soir.... :gluk: C'est vrai qu'il manque plus d'infirmière le soir et la nuit , mais on est pas en surplus le jour.......en enlevant du monde le jour pour les faire travailler de soir et de nuit , on va se retrouver avec des manque sur tous les quarts de travail.....En plus , les agences sont la en grand nombre et travaillent surtout de jour......pourquoi ? parcequ'il en manque de jour aussi.....

En moin qu'on en engage plus, comme comme ça les régulière se promèneront sur les autres chiffres..... :sarcastic: :gluk: .

Re: Système de santé au Québec

Publié : mer. mars 24, 2010 6:40 am
par Placeress
Rénatane a écrit : Ben oui c'est simple ,fesont de la rotation ! Après 15 ans de nuit , ça me tente de retourné de nuit ou de soir.... :gluk: C'est vrai qu'il manque plus d'infirmière le soir et la nuit , mais on est pas en surplus le jour.......en enlevant du monde le jour pour les faire travailler de soir et de nuit , on va se retrouver avec des manque sur tous les quarts de travail.....En plus , les agences sont la en grand nombre et travaillent surtout de jour......pourquoi ? parcequ'il en manque de jour aussi.....

En moin qu'on en engage plus, comme comme ça les régulière se promèneront sur les autres chiffres..... :sarcastic: :gluk: .

Bolduc est vraiment stupide..... aucune vision d'ensemble.... brasse des solutions qui ont été déjà visitées 100 fois et mise de côté autant de fois.... vraiment, très mauvais ministre....

Re: Système de santé au Québec

Publié : jeu. mars 25, 2010 3:01 pm
par Anya
Santé
Des infirmières refusent de travailler
Agence QMI Denis Bélanger
25/03/2010 14h49

LONGUEUIL – Insatisfaites de leur condition de travail, certaines infirmières des hôpitaux Charles LeMoyne et Pierre-Boucher ont refusé de travailler un quart de travail la fin de semaine dernière pour protester contre la surcharge de travail.

À la suite de ces évènements, l’Hôpital Charles LeMoyne a annoncé la venue de renforts, tandis qu’à Pierre-Boucher, un comité de travail a été mis sur pied afin de trouver des solutions.

Deuxième protestation

À l’Hôpital Charles LeMoyne, ce sont des infirmières du secteur de périnatalité qui ont refusé d’effectuer leur quart. Il s’agissait en fait du deuxième incident de la sorte à survenir en environ un mois. Un comité de travail avait d’ailleurs été mis sur pied à la suite de la première protestation.

L’un des premiers gestes posés par l’établissement a été le recrutement de 5 à 7 ressources pour le secteur de périnatalité. Pour l’ensemble de l'établissement, 60 nouvelles recrues candidates à la profession d'infirmières et huit infirmières françaises joindront prochainement les rangs de l’Hôpital Charles LeMoyne.

«Nous partageons la volonté commune d’éliminer les heures supplémentaires obligatoires et d’améliorer les conditions de travail à l’Hôpital, a déclaré au Courrier du Sud André Tremblay, directeur des ressources humaines. La pénurie de personnel infirmier est un enjeu national avec lequel nous devons indéniablement composer au quotidien. Grâce à la collaboration de notre personnel, dans la plupart des unités, le temps supplémentaire requis s’effectue sur une base volontaire.

«Par ailleurs, pour certains services, dont la périnatalité et l’hémodialyse, nous travaillons de près avec les gestionnaires pour améliorer l’organisation du travail et trouver des solutions au manque plus important d’infirmières vécu dans ces secteurs.»

Autres ajustements structurels

Pour améliorer la situation, un nouvel horaire a également été réalisé en vue de répondre à chacun des besoins des spécialités et un projet d’horaire de 12 heures est également en cours de réalisation. La direction a aussi effectué une révision de la structure des postes afin d'augmenter la stabilité des ressources au sein de l'équipe et ainsi diminuer les besoins de remplacement. Par ailleurs, on estime avoir amélioré le fonctionnement inter et intra services afin d’accélérer tout délai lié aux admissions et transfert de clientèles.

Comité de travail

À Pierre-Boucher, on a mis peu de temps à réagir du côté de la direction alors que le comité de travail a été formé lundi. Pour l’urgence et les soins intensifs, le comité se penchera sur trois les volets suivants: la révision de l’horaire de travail pour assurer une couverture optimale, l’analyse des aspects clinico-administratifs afin de repérer les irritants, et améliorer le climat de travail.

«Pour l’ensemble de l’hôpital, nous allons réviser toutes les équipes et essayer d’accélérer l’entrée en fonction de nouvelles infirmières, a fait savoir au journal Philippe Benoît, directeur des ressources humaines et du développement organisationnel. Nous voulons d’ailleurs introduire de nouvelles catégories d’emplois, dont des auxiliaires, pour dégager des infirmières dans certains secteurs.»

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 44911.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 10:08 am
par Beppo
Le vendredi 26 mars 2010

Le Québec paie trop cher ses médicaments, selon Amir Khadir

26 mars 2010 | 07h18
Régys Caron
Agence QMI

Le Québec se fait rouler par les compagnies pharmaceutiques canadiennes qui permettent pourtant à l’Ontario de réaliser des économies substantielles sur l’achat de médicaments.


Le Québec pourrait économiser entre 1 et 2 milliards $ par année sur l’achat de médicaments d’origine et génériques, a soutenu jeudi le député de Québec solidaire, Amir Khadir, à l’occasion d’un point de presse tenu à l’Assemblée nationale.

Il suffirait que le gouvernement du Québec négocie ses achats de médicaments, a signalé M. Khadir.

Le député de Mercier avait, quelques minutes auparavant, interpellé le premier ministre Jean Charest sur cette affaire, pendant la période de questions. M. Charest a répondu que depuis 1985, le Québec avait choisi de soutenir la recherche fondamentale dans le domaine pharmaceutique dans le but de créer des emplois de «très haut niveau et payants».

«M. Charest a, soit créé une diversion ou il n’a pas compris ma question», a commenté Amir Khadir qui se rappelle avoir exposé la situation à l’ex-ministre de la Santé, Philippe Couillard, en 2006. «Il avait dit que c’était une bonne idée mais le gouvernement n’a rien fait», déplore M. Khadir.

Entente secrète

Reprenant un article paru dans le quotidien Globe and Mail le 11 mars, Amir Khadir a signalé que le gouvernement ontarien avait décidé, il y a quatre ans, de négocier ses achats de médicaments en mettant les compagnies pharmaceutiques en concurrence les unes avec les autres.

Les compagnies regroupées par l’association lobbyiste Rx&D ont accepté et convaincu le gouvernement ontarien de garder cette entente secrète. Ainsi l’Ontario achète ses médicaments à un prix affiché qui n’est pas réel puisque des rabais lui reviennent sous forme de ristournes.

L’entente entre l’Ontario et Rx&D est gardée secrète pour éviter que les autres législatures canadiennes ainsi que les régimes d’assurance médicaments privés ne réclament ces avantages, précisait l’article du Globe and Mail.

Rx&D est dirigée par l’ex-député libéral Russell Williams qui était adjoint parlementaire de l’ex-ministre de la Santé, Philippe Couillard, avant de quitter la politique.

«On passe facilement du gouvernement au lobbyisme», a affirmé Amir Khadir.

Le régime d’assurance médicaments du Québec rembourse pour 3,4 milliards $ par année, reprend le député médecin. À son avis, avec un tel volume d’achats, le Québec pourrait négocier des prix réduits comme le font l’Ontario, la Nouvelle-Zélande et plusieurs autres pays.

Le Québec se soumet au lobby des compagnies pharmaceutiques et s’abstient de négocier le meilleur prix pour ses achats de médicaments, a déploré M. Khadir. «Les produits thaïlandais, européens, brésiliens ou sud-africains qui sont de très grande qualité», a-t-il ajouté.

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Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 10:54 am
par Anya
Révolution à l'urgence
Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
26/03/2010 04h02 - Mise à jour 26/03/2010 04h16


Tannées du temps supplémentaire obligatoire, des infirmières de l'hôpital de Rouyn-Noranda ont voté pour prolonger leur horaire à 12 heures. En échange, elles obtiennent plus de jours de congé et n'ont pratiquement plus de temps supplémentaire à faire.

Le projet-pilote mené depuis septembre dernier a créé une véritable petite révolution dans l'urgence qui avait perdu 15 infirmières d'expérience en 18 mois. Une solution miracle dans le contexte de la pénurie d'infirmières?

«C'en est une. On ne peut plus faire de 16 heures comme avant. Avec cet horaire, on est protégé», dit Janie Dubé qui travaille à l'urgence depuis 10 ans.

«De toute manière, avant, on faisait beaucoup de 12 heures parce qu'il manquait souvent du monde pour le shift de soir.» La mère de famille est ainsi passée de sept jours de travail sur 14 à seulement cinq.

Image

Bon pour la vie de famille

Elle dit maintenant pouvoir profiter à fond de ses enfants de trois et cinq ans. «Quand je retourne travailler après neuf jours, ils sont surpris», dit-elle en riant. «En plus, ça m'a permis de profiter de toutes les belles journées qu'on a eues au début du mois.«

Cet horaire a été décidé par les infirmières de l'urgence elles-mêmes. Après avoir fait la suggestion à la direction, on a établi un projet-pilote de 22 semaines. L'horaire a tellement plu que 87 % des infirmières ont voté pour qu'il soit implanté de façon permanente.

Avant le projet, 56 % des infirmières disaient avoir assez de congés, un taux qui est passé à 94 % en février.

On a également pu diminuer de 49 % les congés ponctuels notamment pour maladie.

Des journées plus exténuantes

L'hôpital de Rouyn n'est pas le seul à appliquer un horaire de 12 heures, mais c'est la première fois qu'on en mesure les impacts de façon précise (voir autre texte). Ainsi, on n'a pas noté plus de risque d'erreur malgré un horaire plus long.

Évidemment, tout n'est pas parfait. Il a fallu que les infirmières acceptent de faire la rotation de quarts de nuit et de jour. «Au début, c'était dur. Les journées étaient longues et on avait l'impression de ne pas voir le bout. On n'avait souvent pas le temps de manger ou de prendre une pause», dit Janie Dubé.

Une fin de semaine sur trois

Malgré tout, l'horaire lui convient maintenant parfaitement comme à la plupart de ses collègues. Parmi les 26 postes, quatre seulement sont restées à huit heures. «Je me propose même pour faire une sixième journée (sur 14) quand ils ont besoin.»

Cet horaire a également permis d'attirer une nouvelle infirmière à l'urgence, elle qui hésitait entre trois centres hospitaliers de la région. Il faut dire que cette dernière avait goûté aux horaires de 12 heures en Suisse.

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 40201.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 11:21 am
par Cass!
Bravo j'espere que cet exemple pourra etre repris dans d'autres hopitaux, ca semble etre rendu vraiment infernal comme train de vie etre infirmiere, c'est pas drole que encore aujourd'hui décider de faire un métier implique de mettre tout le reste de sa vie de coté, il y a autre chose aussi, il y a une vie apres le travail et n'importe qui peut importe la profession qu'il fait a le droit d'en profiter de cette vie :).

C'est faisable aussi dans un grand hopital de grande ville vous pensez?

Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 11:43 am
par Anya
Publié le 26 mars 2010 à 00h00 | Mis à jour à 10h58
Infirmières: explosion des heures supplémentaires

Sara Champagne
La Presse

Les infirmières du réseau public de la santé ont fait un nombre inégalé d'heures supplémentaires dans la dernière année, selon les données les plus récentes du gouvernement, que La Presse a obtenues.

Elles ont fait 3,6 millions d'heures supplémentaires, soit 700 000 heures de plus qu'il y a cinq ans. Et la grande région de Montréal est particulièrement touchée par le phénomène: les infirmières techniciennes et cliniciennes y ont fait près de 1,3 million d'heures supplémentaires l'an dernier, soit près de 300 000 heures de plus qu'il y a cinq ans.

Pendant ce temps, les infirmières des agences privées établissent elles aussi des records: elles ont travaillé 2,8 millions d'heures l'an dernier, soit presque le double d'il y a cinq ans, où 1,5 million d'heures avaient été confiées au privé. Ces données n'incluent pas les heures des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes, nombreuses à quitter le secteur public pour le privé.

Après Montréal, les régions qui font le plus appel aux agences privées pour combler les quarts de travail sont, dans l'ordre: la Montérégie (316 000 heures), Laval (181 000), les Laurentides (161 630), Lanaudière (154 316), l'Outaouais (151 969), et la région de Québec (135 036), où les grands établissements se sont concertés récemment pour ne plus avoir recours aux infirmières d'agence. Les autres régions ont confié moins de 100 000 heures au secteur privé.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) fait remarquer que le personnel infirmier est composé à 98% de femmes, souvent mères de famille monoparentale, pour qui les heures supplémentaires sont un vrai casse-tête.

«C'est la première fois que j'ai accès à ces données. Les chiffres dépassent largement ce à quoi on s'attendait, explique Daniel Gilbert, vice-président de la FIQ. C'est pire. Mais ce qui est pire, c'est qu'on a alerté l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal à plusieurs reprises dans les dernières années. On nous dit toujours qu'on prend bonne note du problème, mais rien n'est fait, et les établissements continuent de gérer localement.»

Hier, des membres de la FIQ ont manifesté pour dénoncer les «fortunes» dépensées dans le privé par le CSSS Coeur-de-l'Île et réclamer plus de «leadership» de la part du gouvernement afin de revoir toute l'organisation du travail.

Horaire normal

Paradoxalement, quand on examine les heures accomplies par les infirmières au cours des cinq dernières années, dans le cadre de l'horaire normal, on constate qu'elles ont diminué. L'an dernier, elles ont travaillé 61,5 millions d'heures dans l'ensemble des 19 régions administratives du Québec, comparativement à tout près de 62 millions il y a cinq ans. C'est 500 000 heures de moins.

Selon la FIQ, il est clair que le nombre astronomique d'heures supplémentaires n'est pas entièrement attribuable à la pénurie d'infirmières au Québec, même si on estime qu'il manque actuellement 4000 infirmières dans le réseau et qu'il en manquera 15 000 dans 10 ans si rien n'est fait pour attirer la main-d'oeuvre.

Au début de la semaine, le ministre de la Santé, interrogé sur le refus de plusieurs infirmières d'allonger leur semaine normale de travail, a dit qu'il n'était pas en faveur des heures supplémentaires. À Québec, hier, Sonia Marceau, directrice rattachée à la gestion du personnel réseau, a expliqué à La Presse qu'on est en train de réviser l'organisation dans 22 hôpitaux.

«Vous savez, les besoins en santé augmentent sans cesse dans le réseau, notamment en raison du vieillissement de la population, et on a un problème de pénurie de la main-d'oeuvre, a expliqué Mme Marceau. En même temps, deux de nos projets, à Maisonneuve-Rosemont et à Verdun, où les heures supplémentaires et l'appel au privé ont diminué, semblent donner des résultats. Nous sommes d'accord pour dire qu'il faut revoir l'organisation, et on y travaille.»

David Levine, président-directeur général de l'Agence, était retenu par le coup d'envoi de la construction du CHUM. Il doit réagir au cours des prochains jours.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... taires.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 4:10 pm
par Anya
Chronique de Christopher Hall
Infirmières... super!
Christopher Hall
26/03/2010 05h08

Finalement! Après des années de fixation sur la situation des médecins, on s'attarde enfin sur le sort de nos infirmières.

Pas besoin d'être un expert pour savoir que ce sont les infirmières et infirmiers (je ne vous oublie pas les boys, mais pour le reste de la chronique, laissons le féminin l'emporter sur le masculin!) qui sont la colonne vertébrale de notre système de santé.

Que ce soit pour un accouchement, un bras cassé, un traitement de chimio, ou une simple écharde dans un pied du plus jeune, ce sont les infirmières qui sont aux premières lignes. Elles ne sont peut-être pas omnipraticiennes, mais elles sont omniprésentes.

Malgré des journées de travail interminables, elles sont toujours au combat... avec un sourire compatissant en bonus. Et que reçoivent nos infirmières en bonus? Des salaires indignes, des conditions de travail imposées par décrets, et des heures supplémentaires obligatoires (le fameux TSO).

J'ai toujours cru que les heures supplémentaires étaient quelque chose qu'on choisissait de faire... pour se payer un voyage dans le sud, une pension alimentaire, ou des rénovations dans sa salle de bain (quoique pour ça, c'est le gros lot du 6/49 qu'il faut gagner!).

Normalement, le temps supplémentaire devrait être à ta discrétion, tu devrais être en mesure de choisir entre: rester au travail et faire huit heures de plus, ou aller chercher ton enfant à la garderie. Évidemment, n'importe qui choisirait son enfant.

Eh bien pour les infirmières, ce n'est pas le cas. On leur impose le temps supplémentaire afin que l'hôpital respecte le nombre minimum de personnes requises par le Code déontologique, dont l'ultime responsabilité échoit aux infirmières.

Ainsi, les infirmières font régulièrement des quarts de travail de 12, voire 16 heures. Si ça continue, elles seront toutes à l'hôpital 24 heures sur 24... mais sur une civière à l'urgence. Le métier d'infirmière est devenu un sport extrême!

Malgré cette situation de plus en plus ardue, nos infirmières continuent de nous soigner, inlassablement, comme des petits lapins roses Energizer. Et tout ça, avec professionnalisme, altruisme, et un sourire communicatif.

Voilà qui pourrait bien inspirer nos médecins, qui trop souvent agissent comme si tout leur était dû. Ils entrent dans la chambre comme des dieux en sarrau. Sans se présenter, sans sourire et souvent sans intérêt. Je ne dis pas que nos médecins sont désintéressés, mais trop souvent, ils nous font sentir que nous sommes inintéressants. Quand nos facultés de médecine offriront-elles un cours intitulé Comportements en chambre de patient 101, donné par une infirmière?

Malheureusement, leurs qualités si valorisées sont également leur plus gros handicap. Trop fines et trop gentilles, on tient nos infirmières pour acquises. Le sa-chant, le gouvernement peut se permettre de les négliger.

De plus, sans nommer personne, je dirais qu'elles ont beaucoup moins de poids médiatique que les médecins. Et sachez, Monsieur Charest, que contrairement au dossier constitutionnel: «Le fruit est mûr», celui des infirmières est plus que mûr.

D'ailleurs, vous devriez le cueillir avant qu'il ne pourrisse et vous empoisonne la vie. Je vous rappelle que 15000 d'entre elles sont admissibles à la retraite. Après le TSO, peut-être songez-vous à imposer la NRO; la non-retraite obligatoire?

Je vous suggère plutôt, Monsieur le Premier Ministre, de nommer une infirmière comme ministre de la Santé. On a eu des médecins ministres sans que notre système de santé s'améliore. Pourquoi pas une infirmière-ministre? Elle ne réglerait probablement pas tous les problèmes, mais au moins ça nous ferait une ministre professionnelle, altruiste, et souriante.
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Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 4:56 pm
par Rénatane
Si tout le monde pensait de même...........

Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 5:27 pm
par Placeress
Rénatane a écrit : Si tout le monde pensait de même...........

:jap:

Re: Système de santé au Québec

Publié : ven. mars 26, 2010 11:03 pm
par Anya
Négociations
La FIQ quitte la table
Agence QMI
26/03/2010 20h48 - Mise à jour 26/03/2010 21h50


MONTRÉAL – La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a annoncé vendredi soir qu'elle avait quitté la table de négociation «face à l'indécence du gouvernement du Québec».

Dans un communiqué de presse, la FIQ a indiqué que «le mépris a assez duré» et qu’elle «ne peut plus continuer avec un gouvernement qui n'a que comme proposition la dégradation pure et simple des conditions de travail des 58 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires» qu’elle représente.

«La Fédération ne sera pas complice du gouvernement du Québec qui laisse carrément tomber les professionnelles en soins et par le fait même, le réseau de la santé public», a déclaré Régine Laurent, présidente de la FIQ, en précisant que les prochains jours serviront à l'analyse des actions que la FIQ entreprendra pour la suite des choses.

«Nous avons déjà le mandat de demander la médiation au moment jugé opportun. Par ailleurs, la Fédération sera avec ses déléguées les 29 et 30 mars lors d'un conseil fédération extraordinaire qui se tiendra à Montréal. Le point sera alors fait avec notre délégation.»

Les déléguées de la FIQ avait mandaté leur comité de négociation, lors d’un Conseil fédéral tenu à Saint-Hyacinthe les 15, 16 et 17 mars derniers, pour qu’il déclenche le processus de médiation au moment jugé opportun. Il avait également été décidé qu’un Conseil fédéral extraordinaire aurait lieu les 29 et 30 mars prochains afin d'adopter la politique des services essentiels.

Le cadre de négociation actuel établit le 31 mars comme date butoir à l’obtention d’une entente négociée entre les parties.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec représente 58 000 membres soit, la grande majorité des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires œuvrant dans les établissements publics québécois.

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 04805.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Système de santé au Québec

Publié : sam. mars 27, 2010 8:18 am
par Placeress
Cass! a écrit : Bravo j'espere que cet exemple pourra etre repris dans d'autres hopitaux, ca semble etre rendu vraiment infernal comme train de vie etre infirmiere, c'est pas drole que encore aujourd'hui décider de faire un métier implique de mettre tout le reste de sa vie de coté, il y a autre chose aussi, il y a une vie apres le travail et n'importe qui peut importe la profession qu'il fait a le droit d'en profiter de cette vie :).

C'est faisable aussi dans un grand hopital de grande ville vous pensez?

On a tenté de faire cela à l'urgence où je travaillais, mais il y a eu peu de volontaire, et cela ne peut pas se faire si un grande proportion de l'équipe ne le veulent.

C'est sur que sur papier, ça parait l'idéal, mais en appliqué, cela fait que les infirmières doivent débuter leur quart de travail à 8h et terminer à 20h. Il n'y a pas de garderie ouverte avec ce genre d'horaire.

L'autre élément, est que les infirmières du quart de soir, soit, 16h à 00h, devaient pratiquement toutes aller sur le quart de 12 heures de nuit, soit, 20h à 8h00, ça change une vie en maudit de faire ce genre de chose.

Autre élément, on a beaucoup plus de personne à temps partiel qu'à temps plein, donc, une infirmière qui fait un 7 jours sur 15, ne travaille plus que 5 jours sur 15.

Une infirmières qui fait 5 jours sur 15 en chiffre de 8 heures, se retrouve à faire 2 jours sur 15 en chiffre de 12 heures.

J'imagine que c'est applicable pour les petites équipes, et des gens qui ont la possibilité car un conjoint ou une conjointe peuvent s'occuper des enfants à partir de 17h... mais comme bcp de couple sont dans le milieu, c'était pas faisable dans notre cas.

Re: Système de santé au Québec

Publié : sam. mars 27, 2010 8:39 am
par Rénatane
Placeress a écrit : [...]



On a tenté de faire cela à l'urgence où je travaillais, mais il y a eu peu de volontaire, et cela ne peut pas se faire si un grande proportion de l'équipe ne le veulent.

C'est sur que sur papier, ça parait l'idéal, mais en appliqué, cela fait que les infirmières doivent débuter leur quart de travail à 8h et terminer à 20h. Il n'y a pas de garderie ouverte avec ce genre d'horaire.

L'autre élément, est que les infirmières du quart de soir, soit, 16h à 00h, devaient pratiquement toutes aller sur le quart de 12 heures de nuit, soit, 20h à 8h00, ça change une vie en maudit de faire ce genre de chose.

Autre élément, on a beaucoup plus de personne à temps partiel qu'à temps plein, donc, une infirmière qui fait un 7 jours sur 15, ne travaille plus que 5 jours sur 15.

Une infirmières qui fait 5 jours sur 15 en chiffre de 8 heures, se retrouve à faire 2 jours sur 15 en chiffre de 12 heures.

J'imagine que c'est applicable pour les petites équipes, et des gens qui ont la possibilité car un conjoint ou une conjointe peuvent s'occuper des enfants à partir de 17h... mais comme bcp de couple sont dans le milieu, c'était pas faisable dans notre cas.
Yeark un chiffe de 8 a 8 :gluk: j'aimerais mieux de 6 a 6......et même a ça , tout ça pour une journée de congé ? moi je trouve pas que ça vaut la peine...... :(

Re: Système de santé au Québec

Publié : sam. mars 27, 2010 8:44 am
par Placeress
Rénatane a écrit : [...]

Yeark un chiffe de 8 a 8 :gluk: j'aimerais mieux de 6 a 6......et même a ça , tout ça pour une journée de congé ? moi je trouve pas que ça vaut la peine...... :(

Bien, 6 à 6 pour le filles de jour, ça peut être ok, mais imagine le 6 à 6 pour la quart de nuit.... tu n'as ni tes soirée si tes matins avec tes enfants.

Les filles de nuit plus anciennes le sont habituellement pour avoir leurs soirées avec leurs enfants.

Une fille à temps plein, 10/15, avait un horaire de 7 sur 15, donc, 3 jours de plus de congé.... mais quand tu travailles, tu fais juste ça.

C'est pas mal plus les célibataires à temps partiel qui étaient volontaire.

Re: Système de santé au Québec

Publié : sam. mars 27, 2010 9:10 am
par Rénatane
Placeress a écrit : [...]



Bien, 6 à 6 pour le filles de jour, ça peut être ok, mais imagine le 6 à 6 pour la quart de nuit.... tu n'as ni tes soirée si tes matins avec tes enfants.

Les filles de nuit plus anciennes le sont habituellement pour avoir leurs soirées avec leurs enfants.

Une fille à temps plein, 10/15, avait un horaire de 7 sur 15, donc, 3 jours de plus de congé.... mais quand tu travailles, tu fais juste ça.

C'est pas mal plus les célibataires à temps partiel qui étaient volontaire.
ouin......moi j'aime mieux l'arrangements que le syndicat propose : 4 jours semaine , des chiffres de 8 heures trente avec moin de maladies et moin de fériés , mais ça passera pas, déja selon les nouvelles le syndicat a quitter la table de négociation.....le gouvernement a l'air de carrément se fouttre de nous :grr:

Re: Système de santé au Québec

Publié : sam. mars 27, 2010 9:33 am
par Placeress
Rénatane a écrit : [...]

ouin......moi j'aime mieux l'arrangements que le syndicat propose : 4 jours semaine , des chiffres de 8 heures trente avec moin de maladies et moin de fériés , mais ça passera pas, déja selon les nouvelles le syndicat a quitter la table de négociation.....le gouvernement a l'air de carrément se fouttre de nous :grr:

Politiquement, Bolduc a été le pire ministre de la santé avec les infirmières....

Ils nous traite vraiment comme de la merde publiquement.... je sais pas où il veut aller.... il veut probablement laisser encore plus de place au privé.

Et non, ce que le syndicat veut, ça passera jamais.....

Simplement pour les cliniques spécialisées, il faudrait que les médecins acceptent de fermer leur clinique le vendredi..... alors qu'il y a déjà actuellement des journées de 300 patients qui y gravitent en suivis externe..... je ne vois pas comment cela serait faisable.

Re: Système de santé au Québec

Publié : sam. mars 27, 2010 11:48 am
par Cass!
ouain c'est vrai que c'est pas vraiment mieux que ca l'es maintenant, ca prend un maususse de bon mari et faire des enfants pour jamais les voir c'est plate en maususse pour une maman, finalement y a pas vriament d'autre choix que de réussir a avoir plus d,infirmiere :(.

Mais c,est drole pareil quand on gravite dans le monde des hommes y en a plein d'homme qui travail sur les chifts, la femme s,accomode beaucoup plus facilement de cet état mais quand on parle d,une femme qui travail sur les chift la l'homme voit ca drolement d'un autre oeil de s,occuper des enfants, faire le souper, les coucher etre seul la nuit, y en a qui le font sans rechigner mais la plupart des hommes de ma famille le font de reculons pas mal héhé.

les mentalité sont dur a changé.