Juliette1981 a écrit : Avec la très gentille permission de Yautja, je mets ma fanfiction sur ce topic, car je n'étais pas capable de l'envoyer en MP.
Avant de la mettre, j'ai deux messages importants par contre:
1. S'il vous plaît, ne vous l'appropriez pas en la mettant sur d'autres sites de fanfictions.
2
Si vous n'avez pas lu Harry Potter et les Reliques de la mort, ne lisez pas la fanfiction, il y a tous les punchs du 7e tome
Bon, il n'y a personne qui n'a pas lu le 7e tome là????????????????
Alors la voici la suite du 7e tome! Bonne lecture!
Renaissance et déchéance
Chapitre 1
L’adieu aux combattants
Molly eut du mal à se tenir debout ce matin là. Comment pourrait-elle passer au travers de cette journée? Comment pourrait-elle enterrer un de ses fils? Le fils qui lui ressemblait le plus, qui était fort, protecteur et meneur. Elle regrettait tant les dernières paroles qu’elle lui avait dites.
« À quoi pensiez-vous quand vous l’avez amenée ici? ».Jusqu’au dernier moment, elle aura fait un reproche à ce fils qu’elle aimait tant. Molly s’accorda une minute de larmes intensives, puis se ressaisit. Si Fred avait hérité de sa force, elle devait lui faire honneur et se montrer brave en cette journée pénible. Et elle devait se montrer solide pour George. Elle ne devait pas considérer ce dernier comme un substitut du fils perdu. Elle devait être à ses côtés plus que jamais, car elle sentait qu’il était en train de sombrer dans un gouffre, et qu’il risquait fort de l’entraîner avec elle. À part elle, c’était celui qui en souffrait le plus, le membre de la famille qui avait été le plus atteint par le machiavélisme de Voldemort. Il avait été amputé d’une oreille et du cœur par la faute de ce vil magicien et de ses acolytes.
Elle entendit soudain des pas qui s’avançaient vers elle. Arthur la serra dans ses bras. Il avait le visage si blême, imprégné d’une douleur qu’elle n’avait encore jamais vue chez lui.
-Tu es prête Mollynette? Nous devons y aller bientôt, le Portoloin partira à dix heures.
-Où sont les autres?
-Bill, Fleur, Charlie, Ron, Hermione, Ginny et Harry sont tous dans la cuisine. Percy est toujours dans sa chambre, avec George. Il m’a dit qu’il ne pouvait pas descendre tout-de-suite, il devait parler à George avant et il ne désirait pas que les autres entendent ce qu’il avait à lui dire.
Molly parvint à sourire faiblement. Elle était heureuse que Percy soit revenu à la maison et à la raison, mais ce qui l’a rendait encore plus fière, c’est qu’il avait offert à George de venir dormir dans sa chambre au lieu de la chambre des jumeaux. Percy avait juré à sa mère qu’il prendrait soin de George, qu’il ne se dissoudrait plus jamais de sa famille. Molly et Arthur se dirigèrent vers la cuisine. Il y régnait un silence total. Elle ne put se résoudre à rompre ce silence déchirant. Tous se regardèrent, tentant de trouver du confort dans le regard des autres. Bill, Charlie et Ron tentaient sans grand succès de cacher leurs larmes. Hermione et Fleur sanglotaient et essayaient de donner du courage à leurs bien-aimés. Même Ginny ne pouvait se retenir, elle était recroquevillée dans les bras de Harry. Lorsque Percy et George firent leur apparition, l’atmosphère devint encore plus lourde. Tous fixaient George, qui semblait ne pas être conscient. Ses yeux fixaient le vide -le vide de son cœur probablement.
Arthur s’éclaircit la voix :
« Il temps d’y aller mes enfants, aujourd’hui, nous devons rendre hommage aux combattants de l’Ordre du Phénix. Faisons leur honneur, et surtout, soyons forts pour Fred, montrons-lui combien nous l’aimons. »
Tous se levèrent et agrippèrent le vase qui devait leur servir de Portoloin. Quelques instants plus tard, ils arrivèrent à Poudlard, là où devait se dérouler la cérémonie. Dumbledore ayant été le chef de cette armée, les sorciers avaient désiré que les guerriers morts au combat soient enterrés à ses côtés.
Il y avait encore plus de monde qu’à l’enterrement de Dumbledore. Tout le monde de la sorcellerie voulait dire un dernier au revoir à Maugrey Fol Oeil, Rémus Lupin, Nymphadora Tonks et Frédéric Weasley.
Lorsqu’ils lâchèrent le Portoloin, George se releva avec les autres. Il voulait s’enfuir. Courir jusqu’à ce que la mort le rattrape, hurler si fort qu’il ne pourrait plus émettre le moindre son par la suite. Il voulait avoir mal, si mal qu’il en oublierait sa blessure au cœur. Il se sentait incapable d’assister à cet enterrement.
Mais il savait bien qu’il devait y être. Jamais il ne se serait pardonné une conduite si lâche. Jamais plus il ne se serait regardé dans un miroir s’il n’assistait pas à l’enterrement de son jumeau et des autres guerriers. Pour la première fois depuis le début de la journée, il croisa le regard de sa mère, et lui dit :
« T’en fais pas m’man, ça ira. »
Molly étouffa un sanglot, mais réussi à se contrôler. Tous se mêlèrent à la foule, d’où plusieurs ne cessaient de les regarder. Ne voulant pas croiser leurs regards immédiatement, George regarda en avant de lui. Il vit quatre statues en forme de Phénix. Au centre de cet oiseau doré, il y avait la photo des quatre combattants qui avaient succombé au combat. George sentit une flèche lui transpercer la poitrine lorsqu’il vit celle de Fred. Alors que Minerva Mc Gonagall commençait à parler du courage de ces guerriers, ses yeux ne parvinrent pas à se détacher de la photo de son frère. Fred le regardait, d’un air profond, comme s’il lui demandait pardon d’être parti si promptement. Il entendait malgré tout les paroles de Minerva
« Même si nous n’avons jamais retrouvé le corps d’Alastor Maugrey, nous croyons qu’il a sa place ici. Il était l’Auror le plus courageux. Il s’est battu toute sa vie, a toujours été fidèle à Dumbledore. Il a toujours veillé à la sécurité des autres avant la sienne. C’était un Auror extraordinaire, un homme merveilleux. »
À ce moment, des flammes jaillirent de la statue en forme de phénix, et la statue grossit de plusieurs mètres. Au dessus de la photo, il était inscrit :
Alastor Maugrey
1945-1998
Membre de l’ordre du Phénix
Valeureux guerrier mort au combat.
Nous t’aimons Alastor, donne-nous du courage.
George eut mal à l’âme en pensant à la personne qui avait écrit ce message. Il était dégoûté de lui-même, il n’avait pas pensé que d’autres personnes souffraient comme lui, d’autres personnes aussi avaient perdu un être cher durant cette guerre. Il vit alors Kingsley Shacklebolt s’avancer doucement en avant. George l’écouta parler de Rémus Lupin. George pensa à cet homme discret, mais si fort. Il aurait pu facilement rejoindre les rangs de Voldemort, sa nature de loup-garou l’incitant à rejoindre les forces du mal. Mais jamais Rémus n’avait désiré ce type d’existence. Sans lui, George ne serait pas en vie aujourd’hui. Il l’avait sauvé d’une mort certaine. Son cœur se serra encore plus lorsqu’il pensa à Teddy Lupin. Déjà orphelin. Déjà seul.
La deuxième statue en forme de phénix s’embrasa. Cette fois-ci, il était écrit :
Rémus John Lupin
1960-1998
Membre de l’ordre du Phénix, homme, mari, père dévoué et volontaire. Rémus, veille sur ta descendance
Alors que Kinsley enchaîna avec la femme de Lupin, Nymphadora Tonks, George vit la mère de cette dernière. Elle se tenait droite, le visage fermé. Elle portait son petit-fils dans ses bras. Elle n’eut aucune réaction lorsque la statue s’embrasa. La mère de Tonks garda la tête haute, sans manifester la moindre faiblesse lorsque des écritures embrasées apparurent
Nymphadora Tonks
1973-1998
Auror et membre de l’Ordre Phénix
Guerrière, épouse et mère.
Dora, nous sommes fiers de toi, tu es une femme merveilleuse et ton fils connaîtra ton courage.
Il ne restait qu’une seule statue à embraser.
Celle de Frédéric Weasley.
George sentit ses jambes trembler plus que jamais, il s’efforça néanmoins de ne pas baisser les yeux. Harry croisa le regard de George, et ne cessa de le fixer alors qu’il commença à s’adresser à la foule.
« La première fois que je suis arrivé sur le quai de Poudlard, j’étais seul et complètement déboussolé. Mais il y avait une famille sur ce même quai qui m’a apporté aide, amour et réconfort. Vous le savez, je parle de la famille la plus extraordinaire qui existe, la famille Weasley. Ils ont tous risqué leur vie pour moi, et aujourd’hui, un de leur membre (la voix de Harry se mit à trembler terriblement, ses yeux ne pouvant plus se résoudre à regarder la famille Weasley) un de leur membre est mort.
Fred a toujours apporté de l’aide à ceux qui en avaient besoin. Il était à l’écoute des autres, courageux et tenace. Jamais il n’a manifesté de jalousie ou d’arrogance. C’était un ami loyal, simple et généreux. Et il était authentique.
(Harry avait de plus en plus de difficulté à continuer, il sentait que son cœur allait exploser). Même en temps de guerre et de noirceur, Fred parvenait à faire rire, avec ses paroles, son sourire et son rire, l’espoir rejaillissait à tout moment. Il…il… est mort en combattant, …mais même à ce dernier moment,… il est parvenu à sourire. Plusieurs pensent que je suis un héros, mais c’est faux. Le vrai héros, c’est lui, lui qui a toujours su redonner force et espoir. Lui qui n’a jamais eu peur de prendre des risques, qui n’a jamais douté des gens qu’il aimait. A… Ad…
-« Adieu Fred » finirent George et Percy.
Le phénix s’enflamma.
Frédéric Billius Weasley
1978-1998
Membre de l’ordre du Phénix, fils, frère, jumeau et ami
A combattu bien des fois…a semé le trouble bien des fois…a toujours fait jaillir l’espoir autour de soi.
Puis, la voix déchirée par les sanglots, Minerva déclara :
-« Ces statues brûleront à jamais. Leur sacrifice ne sera pas vain. Nous nous souviendront à jamais de ces braves gens, ainsi que de tous ceux qui ont péri durant cette guerre. Leurs flammes brûleront éternellement pour nous… »
George comprit alors que c’était terminé, son jumeau était vraiment parti et il devait apprendre à vivre seul. Percy l’étreignit en pleurant douloureusement. Molly et Arthur étaient tout près d’eux, en serrant Ginny et Ron. George sentit soudain un rocher s’abattre sur lui. Lorsqu’il leva les yeux, il s’aperçut que c’était Hagrid, qui pleurait à chaudes larmes.
-Je…je…je suis tellement désolé George!!! Crois-moi, je l’adorais Fred, et toi également…
Lee Jordan, Kathie Bell et Olivier Dubois s’approchèrent de la famille éplorée. Il y avait aussi plusieurs autres personnes, mais George ne parvenait pas à les distinguer tant ses yeux étaient embrouillés. Tous tentaient de les réconforter, de leur donner du courage.
Après ce qui sembla être une éternité, la famille Weasley dut reprendre le Portoloin. George regarda derrière lui, vit l’immense phénix brûler au loin, de façon majestueuse. Il murmura alors doucement :
-« On se reverra p’tit frère… »
Je vous la met suite plus tard. J'espère que le premier chapitre vous a plus.