Re: Le vrai visage des conservateurs.
Publié : sam. avr. 30, 2011 2:46 pm
Le Samedi 30 avril 2011 | Mise en ligne à 12h34
Bonne fête, M. Harper
C’est l’anniversaire de Stephen Harper ce samedi.
Pour l’occasion, le chef conservateur s’est offert une autre confrontation avec les journalistes qui suivent sa campagne.
Un autre moment disgracieux et indigne d’une réelle démocratie.
La scène croquée plus haut avec mon iPhone est classique des événements de campagne de M. Harper. Une salle (dans ce cas-ci, un garage) pleine de monde, les supporters entourant le chef conservateur, créant une ambiance intime. Jusque là, pas de problème, c’est très réussi de la part des organisateurs.
Là où ça se gâte, c’est lorsque les médias tentent de faire leur travail et de poser des question, après le discours.
Normalement, le point de presse est un exercice ouvert à tous les médias, sans limite de questions (en tout cas, pas une limite de 4 questions!), tenu sans la présence de militants. M. Harper, lui, aime être entouré de ses partisans pendant ses points de presse minimalistes. Non seulement ne répond-il pas aux questions (c’est devenu une vraie farce, il répond la même phrase à toutes les questions, même si ça n’a pas rapport!), mais en plus les plus hargneux de ses fidèles vocifèrent contre les journalistes qui osent poser des questions. Le silence complice du premier ministre les encourage et le personnel politique réparti dans la salle «partent la claque» (les applaudissements) après la non-réponse. On est ici plus proche de la secte que du parti politique.
Ce samedi matin, il en fallait de peu pour que cela dégénère en affrontement ouvert entre médias et partisans conservateurs.
À une autre époque, Jean Chrétien nous a fait le coup quelques fois, mais il avait au moins la décence de demander à ses supporters de laisser les journalistes faire le travail, précisant que cela faisait partie de la démocratie.
Il faut dire que Jean Chrétien, contrairement à Stephen Harper, n’a jamais eu peur des questions et il n’avait pas l’habitude de se cacher derrière ses partisans. Ou derrière ses gardes du corps!
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
On dirait bien une secte en effet
Bonne fête, M. Harper
C’est l’anniversaire de Stephen Harper ce samedi.
Pour l’occasion, le chef conservateur s’est offert une autre confrontation avec les journalistes qui suivent sa campagne.
Un autre moment disgracieux et indigne d’une réelle démocratie.
La scène croquée plus haut avec mon iPhone est classique des événements de campagne de M. Harper. Une salle (dans ce cas-ci, un garage) pleine de monde, les supporters entourant le chef conservateur, créant une ambiance intime. Jusque là, pas de problème, c’est très réussi de la part des organisateurs.
Là où ça se gâte, c’est lorsque les médias tentent de faire leur travail et de poser des question, après le discours.
Normalement, le point de presse est un exercice ouvert à tous les médias, sans limite de questions (en tout cas, pas une limite de 4 questions!), tenu sans la présence de militants. M. Harper, lui, aime être entouré de ses partisans pendant ses points de presse minimalistes. Non seulement ne répond-il pas aux questions (c’est devenu une vraie farce, il répond la même phrase à toutes les questions, même si ça n’a pas rapport!), mais en plus les plus hargneux de ses fidèles vocifèrent contre les journalistes qui osent poser des questions. Le silence complice du premier ministre les encourage et le personnel politique réparti dans la salle «partent la claque» (les applaudissements) après la non-réponse. On est ici plus proche de la secte que du parti politique.
Ce samedi matin, il en fallait de peu pour que cela dégénère en affrontement ouvert entre médias et partisans conservateurs.
À une autre époque, Jean Chrétien nous a fait le coup quelques fois, mais il avait au moins la décence de demander à ses supporters de laisser les journalistes faire le travail, précisant que cela faisait partie de la démocratie.
Il faut dire que Jean Chrétien, contrairement à Stephen Harper, n’a jamais eu peur des questions et il n’avait pas l’habitude de se cacher derrière ses partisans. Ou derrière ses gardes du corps!
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On dirait bien une secte en effet