Publié : lun. juil. 15, 2019 11:42 am
Et j'ajouterais aussi que ça dépend de quelle façon, avec quel objectif la violence est présentée, dans quel contexte. Ça peut-être pour dénoncer, exemple une victime qui exprime ce qu'elle a subi, et ça l'aide à s'en libérer, ou comme tu dis, un certain lectorat qui va être excité par certaines descriptions. La porno hard aussi c'est fictif, ce sont des adultes qui tournent ces scènes dont certaines ressemblent à des viols. C'est clair qu'une personne équilibrée qui consomme de la porno adulte ne va pas nécessairement se comporter ainsi, ou va le faire entre adultes consentants. Sauf que quelqu'un de moindrement impulsif et irresponsable peut facilement percevoir ces comportements sexuels comme anodin, et vouloir se comporter ainsi même avec un-e adulte non-consentant-e ou des mineurs. Alors quand une description même fictive implique des mineurs, j'ai des réserves moi aussi, dépendant de quelles façons c'est présenté. Est-ce pour dénoncer ou si c'est banalisé? Malheureusement, c'est souvent banalisé, et c'est là le problème à mon avisDePassage a écrit : [...]
En effet! Le Canada figure parmi les pays qui autorisent la diffusion de ces livres. L'auteur fait l'apologie de la pédocriminalité, mais il relève, je crois, des lois françaises. Ses écrits sont-ils peu descriptifs puisqu'autorisés? L'avocat de M. Godbout y trouvera peut-être matière à des comparaisons favorables pour son client.
Personnellement, je crois que toute personne, auteur ou pas, a la responsabilité sociale de ne pas encourager la violence, particulièrement à l'encontre des personnes vulnérables, dont les enfants. Cette limite, que je souhaiterais, peut être interprétée bien différemment par les uns et les autres, car une violence (et les actes sexuels sur mineurs en sont) peut être décrite pour la dénoncer comme pour plaire à (voire exciter) un certain lectorat.