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Publié : mar. août 30, 2011 9:22 pm
par Crystal
Grain de sel a écrit : [...]


Pourtant si on lit un peu sur le site: Ce groupe religieux ne semble pas rejetté le divorce, on peut même y lire que le groupe :

rassemble des chrétiens de tout âge, catégorie, origine, milieu de vie, état de santé ou occupation : des chrétiens de longue date et des récents convertis, des personnes peu instruites et d'autres plus intellectuelles, des couples unis et des gens mariés ayant vécu une douloureuse rupture, des personnes timides et d'autres pleines d'entregent, des célibataires, etc...

J'éprouve un malaise en lisant certains commentaires, en voulant à tout prix condamner Turcotte on en vient à noircir tout ce qui le touche de près ou de loin.

Personne ne connait les parents de Turcotte et je ne crois pas que nous pouvons extrapoler autant sur leur sort, leur sentiment, leur comportement et nous permettre de porter des jugements de valeurs sur eux.

Je suis une maman et une grand-maman et je porterai toujours un amour inconditionnel à mes enfants et petits-enfants. Je ne serai peut-être pas toujours en accord avec les gestes qu'ils poseront, je ne comprendrai peut-être pas certains de leur comportement, mais je sais que je serai toujours là pour eux tout comme la maman de Turcotte l'est pour lui.
Moi aussi je suis une maman, une grand-maman et arrière-grand-maman et moi aussi peut importe ce que tous ces enfants pourraient faire je serais toujours là pour eux.

Mais en ce qui me concerne il y a une différence à être là pour ses enfants et excuser ce qu'ils ont fait.

Je ne dis pas que les parents te GT excuses ses gestes en tant que tels, ils ont quand même perdu leurs petits-enfants eux aussi, par contre jamais je n'aurais accepté d'aller chez mon ex-bru pour y récupérer des objets sans utilité dans l'immédiat pour mon fils et aurais accepté de vider le compte conjoint.

Oui, je ne l'aurais pas abandonné, même si ses gestes m'auraient fait beaucoup de mal et que j'aurais bien de la difficulté à comprendre, mais justement en l'aimant en le supportant la meilleure façon de l'aider ça aurait d'essayer de lui faire comprendre qu'il serait mieux qu'il essaye de "pardonner à Isabelle sa tromperie etc" que de continuer à s'acharner sur elle comme il a fait et comme ils ont été complices.

Car à mon avis d'accéder ainsi à ses désirs ne pouvaient pas l'aider bien au contraire.

Ils n'ont pensé qu'à leur fils après les faits et n'ont eu aucun respect pour ce qu'Isabelle pouvait vivre après avoir perdu ses enfants tuer par leur père, leur fils.

Je ne les culpabilise pas de ce que GT a fait en tuant ses enfants, ni même de leur soutien à leur fils c'est le genre de soutien qu'ils lui ont donné et leur manque de respect envers Isabelle avec quoi j'ai beaucoup de difficulté.

Publié : mar. août 30, 2011 9:30 pm
par Grain de sel
Crystal a écrit : [...]


Moi aussi je suis une maman, une grand-maman et arrière-grand-maman et moi aussi peut importe ce que tous ces enfants pourraient faire je serais toujours là pour eux.

Mais en ce qui me concerne il y a une différence à être là pour ses enfants et excuser ce qu'ils ont fait.

Je ne dis pas que les parents te GT excuses ses gestes en tant que tels, ils ont quand même perdu leurs petits-enfants eux aussi, par contre jamais je n'aurais accepté d'aller chez mon ex-bru pour y récupérer des objets sans utilité dans l'immédiat pour mon fils et aurais accepté de vider le compte conjoint.

Oui, je ne l'aurais pas abandonné, même si ses gestes m'auraient fait beaucoup de mal et que j'aurais bien de la difficulté à comprendre, mais justement en l'aimant en le supportant la meilleure façon de l'aider ça aurait d'essayer de lui faire comprendre qu'il serait mieux qu'il essaye de "pardonner à Isabelle sa tromperie etc" que de continuer à s'acharner sur elle comme il a fait et comme ils ont été complices.

Car à mon avis d'accéder ainsi à ses désirs ne pouvaient pas l'aider bien au contraire.

Ils n'ont pensé qu'à leur fils après les faits et n'ont eu aucun respect pour ce qu'Isabelle pouvait vivre après avoir perdu ses enfants tuer par leur père, leur fils.

Je ne les culpabilise pas de ce que GT a fait en tuant ses enfants, ni même de leur soutien à leur fils c'est le genre de soutien qu'ils lui ont donné et leur manque de respect envers Isabelle avec quoi j'ai beaucoup de difficulté.
Vois-tu moi je ne suis pas aussi intransigente, les années m'ont appris à être moins vindicative :lol: peut-être a-t-elle agit sous le coup d'un impulsion, ou tout simplement était-elle dans un état qui la rendait incapable de juger correctement le comportement a avoir face à un tel drame. Trop facile de penser que nous aurions fait mieux.

Il y a un proverbe qui dit : Avant de juger une personne, chausse ses mocassins plusieurs lunes.

PS: Je ne crois pas avoir dit que l'amour inconditionnel voulait dire tout pardonner..... pour moi l'amour inconditionnel est d'être là dans les beaux comme dans les mauvais jours.
Pas question pour moi de donner un parapluie en cas de pluie et de le reprendre quand il pleut. :lol:

Publié : mar. août 30, 2011 9:33 pm
par Capuchino
Anya a écrit : D'après cet article, il y a plus de femmes atteintes que d'hommes


Erotomanie : quand l’amour déraisonne…
Doctissimo

Votre voisine de palier ne cesse de vous glisser des mots doux dans votre boite aux lettres et vous attend chaque jour dans l’escalier… Peut-être n’avez-vous pas à faire à une simple amoureuse mais à une véritable érotomane. Qu’est-ce que c’est ? Un trouble touchant majoritairement les femmes, qui ne se contente pas de faire souffrir celles qui en sont atteintes mais aussi l’élu de leur coeur… Explications de ces amours déraisonnables.

Médecin à l’hôpital Sainte-Anne pendant 15 ans, le Dr Dalle a suivi une douzaine de patientes victimes d’érotomanie pendant plusieurs années. Au-delà des clichés, il nous livre sa vision de cette véritable maladie.

Des manifestations très variables

Erotomane érotomaniePrésente à toutes les dédicaces de son écrivain préféré, Sylvie est plus qu’une fan. Après moult compliments sur son oeuvre, l’auteur flatté la remercie par quelques mots aimables. Des paroles légères que Sylvie interprète aussitôt comme une véritable déclaration d’amour, certains signes, certains gestes, certains mots ne sauraient la tromper. A partir de cette illusion initiale, Sylvie n’aura de cesse d’écrire à l’auteur des lettres enflammées, de l’attendre lors de toutes ces apparitions publiques, de lui envoyer ses clés d’appartement. Les refus polis ou les rebuffades de l’auteur n’y feront rien, elles seront sitôt interprétées comme le résultat d’un complot visant à faire taire cette idylle imaginaire. "Au-delà de cet aspect de café-théâtre, l’érotomanie est finalement révélée au grand jour qu’à la suite d’un esclandre, qui fera intervenir la police et ensuite la prise en charge" nous précise Benoit Dalle.

Selon certains psychiatres, l’érotomanie suit le cycle "espoir, dépit, rancune, agression" envers l’objet aimé soudain détesté. Pour le Dr Dalle, ces agressions sont le fait d’une extrême minorité et bien qu’il en ait été lui-même la victime de la part de l’une de ces patientes, il est persuadé que l’érotomanie est moins dangereuse pour l’être aimé que pour le patient. Les pensées suicidaires sont plus fréquentes que les tentatives d’agressions.

L’illusion délirante d’être aimé

Décrite pour la première fois au début du XXe siècle, l’érotomanie était considérée comme l’illusion délirante et durable d’être aimé. Depuis, une définition assez semblable de ce trouble psychologique a intégré la bible américaine de tous les psychiatres, le célèbre "Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux".

Relevant d’une certaine forme de délire paranoïaque, l’érotomanie est essentiellement une affaire de femmes. L’érotomane n’existe plus que pour l’objet de son désir amoureux, auquel elle attribue l’initiative de cet amour. L’être aimé est le plus souvent socialement et/ou intellectuellement supérieur (écrivain, acteur, avocat, prêtre, médecin…). Dans l’esprit de l’érotomane, c’est l’autre qui a choisi de l’aimer : "C’est lui le premier qui est tombé amoureux, le premier qui a fait des avances. Par ailleurs, l’érotomane est persuadé que l’objet de son amour fait tout pour dissimuler cette passion en bénéficiant de l’aide de l’ensemble de son entourage. L’imagination extrêmement fertile du patient lui permet d’interpréter le moindre signe comme confirmant sa thèse" nous précise le Dr Benoit Dalle. Son délire n’affecte que cette sphère du désir, la personne n’étant par ailleurs atteinte d’aucun déficit mental.

Autre trait caractéristique de ce trouble : son caractère durable. Rien à voir en effet avec des "moments érotomanes", comme peuvent en vivre certains adolescents persuadés par exemple que tel chanteur ou telle vedette les a particulièrement regardé ou leur a fait un signe durant un concert par exemple. "La véritable érotomanie peut durer des années, voire une vie complète. J’ai en mémoire le cas d’une patiente dont la passion avait survécu à la mort de l’objet de sa passion" témoigne le Dr Dalle. Mais si à première vue, ce délire peut séduire par son aspect romantique (le désir est essentiellement platonique), il peut transformer la vie de la personne aimée en véritable enfer !

Des causes mystérieuses…

Cette maladie n’est pas une dérive de la passion normale mais l’illusion délirante d’être aimée. Quelles en sont les causes ? Comme pour bon nombre de ces troubles délirants, les experts ne peuvent formuler que des hypothèses. La plus évidente repose sur un manque affectif durant l’enfance. Compte-tenu de la prédominance féminine de cette maladie, on a souvent pensé à des carences affectives principalement du père. Mais pour le Dr Dalle, cette version n’est pas forcément la plus évidente : "C’est souvent la composante féminine qui est recherché chez l’être aimé. Ainsi, la carence affective à l’origine de ce trouble délirant pourrait finalement être maternel…".

Lorsque l’érotomanie entraîne des troubles menaçants, l’hospitalisation est réalisée. La prise en charge peut dépendre du degré du "délire" mais de bons résultats ont été obtenus par des traitements psychothérapeutiques. Principal inconvénient : le possible développement d’une érotomanie pendant le traitement vis-à-vis du thérapeute… Le Dr Dalle en a fait les frais avant de systématiquement recommander une prise en charge par un groupe thérapeutique : "L’érotomane désire un coeur à coeur constant avec l’objet de son amour et ne tient pas compte des autres. De ce fait, il n’est pas en demande de soin et ne veut pas sortir de ce duo délirant. Le thérapeute se doit d’introduire un tiers dans cette histoire, y compris au niveau de la prise en charge".

Fort de son expérience, le Dr Dalle jette un regard critique sur la situation actuelle : "Aujourd’hui, la situation de la psychiatrie hospitalière ne permet plus de suivre au long cours de tels patients. Le traitement est donc essentiellement médicamenteux : des antipsychotiques, des neuroleptiques… Des solutions chimiques qui agissent uniquement sur les symptômes mais ne permettent pas de régler le problème…".

David Bême - Mis à jour le 16 mai 2009
http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... nne-02.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
Si j'ai bien compris cette maladie là ressemble plus au cas de Glenn Close dans Fatal Attraction que celui de Guy Turcotte. D'ailleurs je n'y vois aucune similitude, Guy Turcotte vivait une réelle peine d'amour avec une réelle ex-conjointe. Je crois bien que parmi toutes les hypothèses, celle-ci devrait être exclue. :D

Publié : mar. août 30, 2011 9:34 pm
par Crystal
Anya a écrit : D'après cet article, il y a plus de femmes atteintes que d'hommes


Erotomanie : quand l’amour déraisonne…
Doctissimo

Votre voisine de palier ne cesse de vous glisser des mots doux dans votre boite aux lettres et vous attend chaque jour dans l’escalier… Peut-être n’avez-vous pas à faire à une simple amoureuse mais à une véritable érotomane. Qu’est-ce que c’est ? Un trouble touchant majoritairement les femmes, qui ne se contente pas de faire souffrir celles qui en sont atteintes mais aussi l’élu de leur coeur… Explications de ces amours déraisonnables.

Médecin à l’hôpital Sainte-Anne pendant 15 ans, le Dr Dalle a suivi une douzaine de patientes victimes d’érotomanie pendant plusieurs années. Au-delà des clichés, il nous livre sa vision de cette véritable maladie.

Des manifestations très variables

Erotomane érotomaniePrésente à toutes les dédicaces de son écrivain préféré, Sylvie est plus qu’une fan. Après moult compliments sur son oeuvre, l’auteur flatté la remercie par quelques mots aimables. Des paroles légères que Sylvie interprète aussitôt comme une véritable déclaration d’amour, certains signes, certains gestes, certains mots ne sauraient la tromper. A partir de cette illusion initiale, Sylvie n’aura de cesse d’écrire à l’auteur des lettres enflammées, de l’attendre lors de toutes ces apparitions publiques, de lui envoyer ses clés d’appartement. Les refus polis ou les rebuffades de l’auteur n’y feront rien, elles seront sitôt interprétées comme le résultat d’un complot visant à faire taire cette idylle imaginaire. "Au-delà de cet aspect de café-théâtre, l’érotomanie est finalement révélée au grand jour qu’à la suite d’un esclandre, qui fera intervenir la police et ensuite la prise en charge" nous précise Benoit Dalle.

Selon certains psychiatres, l’érotomanie suit le cycle "espoir, dépit, rancune, agression" envers l’objet aimé soudain détesté. Pour le Dr Dalle, ces agressions sont le fait d’une extrême minorité et bien qu’il en ait été lui-même la victime de la part de l’une de ces patientes, il est persuadé que l’érotomanie est moins dangereuse pour l’être aimé que pour le patient. Les pensées suicidaires sont plus fréquentes que les tentatives d’agressions.

L’illusion délirante d’être aimé

Décrite pour la première fois au début du XXe siècle, l’érotomanie était considérée comme l’illusion délirante et durable d’être aimé. Depuis, une définition assez semblable de ce trouble psychologique a intégré la bible américaine de tous les psychiatres, le célèbre "Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux".

Relevant d’une certaine forme de délire paranoïaque, l’érotomanie est essentiellement une affaire de femmes. L’érotomane n’existe plus que pour l’objet de son désir amoureux, auquel elle attribue l’initiative de cet amour. L’être aimé est le plus souvent socialement et/ou intellectuellement supérieur (écrivain, acteur, avocat, prêtre, médecin…). Dans l’esprit de l’érotomane, c’est l’autre qui a choisi de l’aimer : "C’est lui le premier qui est tombé amoureux, le premier qui a fait des avances. Par ailleurs, l’érotomane est persuadé que l’objet de son amour fait tout pour dissimuler cette passion en bénéficiant de l’aide de l’ensemble de son entourage. L’imagination extrêmement fertile du patient lui permet d’interpréter le moindre signe comme confirmant sa thèse" nous précise le Dr Benoit Dalle. Son délire n’affecte que cette sphère du désir, la personne n’étant par ailleurs atteinte d’aucun déficit mental.

Autre trait caractéristique de ce trouble : son caractère durable. Rien à voir en effet avec des "moments érotomanes", comme peuvent en vivre certains adolescents persuadés par exemple que tel chanteur ou telle vedette les a particulièrement regardé ou leur a fait un signe durant un concert par exemple. "La véritable érotomanie peut durer des années, voire une vie complète. J’ai en mémoire le cas d’une patiente dont la passion avait survécu à la mort de l’objet de sa passion" témoigne le Dr Dalle. Mais si à première vue, ce délire peut séduire par son aspect romantique (le désir est essentiellement platonique), il peut transformer la vie de la personne aimée en véritable enfer !

Des causes mystérieuses…

Cette maladie n’est pas une dérive de la passion normale mais l’illusion délirante d’être aimée. Quelles en sont les causes ? Comme pour bon nombre de ces troubles délirants, les experts ne peuvent formuler que des hypothèses. La plus évidente repose sur un manque affectif durant l’enfance. Compte-tenu de la prédominance féminine de cette maladie, on a souvent pensé à des carences affectives principalement du père. Mais pour le Dr Dalle, cette version n’est pas forcément la plus évidente : "C’est souvent la composante féminine qui est recherché chez l’être aimé. Ainsi, la carence affective à l’origine de ce trouble délirant pourrait finalement être maternel…".

Lorsque l’érotomanie entraîne des troubles menaçants, l’hospitalisation est réalisée. La prise en charge peut dépendre du degré du "délire" mais de bons résultats ont été obtenus par des traitements psychothérapeutiques. Principal inconvénient : le possible développement d’une érotomanie pendant le traitement vis-à-vis du thérapeute… Le Dr Dalle en a fait les frais avant de systématiquement recommander une prise en charge par un groupe thérapeutique : "L’érotomane désire un coeur à coeur constant avec l’objet de son amour et ne tient pas compte des autres. De ce fait, il n’est pas en demande de soin et ne veut pas sortir de ce duo délirant. Le thérapeute se doit d’introduire un tiers dans cette histoire, y compris au niveau de la prise en charge".

Fort de son expérience, le Dr Dalle jette un regard critique sur la situation actuelle : "Aujourd’hui, la situation de la psychiatrie hospitalière ne permet plus de suivre au long cours de tels patients. Le traitement est donc essentiellement médicamenteux : des antipsychotiques, des neuroleptiques… Des solutions chimiques qui agissent uniquement sur les symptômes mais ne permettent pas de régler le problème…".

David Bême - Mis à jour le 16 mai 2009
http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... nne-02.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
Merci Anya, tout ce qui touche les troubles mentaux m'intéressent beaucoup et j'avais justement prévu de faire une recherche en ce qui concerne l'érotomanie. Tu m'évites de le faire. ;)

Et en lisant tout cela, en ce qui me concerne, on ne peut que venir à la conclusion que cette maladie ne peut s'appliquer à GT et pas seulement par ce qu'il n'est pas une femme mais bien pour la description de cette maladie avec tout ce qu'elle comporte.

Publié : mar. août 30, 2011 9:36 pm
par Crystal
MME C a écrit : [...]


T'es mieux que moi qui me cite moi-même! :lol:

:lol: :lol: :lol:

Publié : mar. août 30, 2011 9:38 pm
par Crystal
MME C a écrit : [...]


Je regrette, mais je ne pense pas que ce soit la réalité dans la vraie vie.
Il y a des cas où le père et/ou la mère se sacrent totalement de ce qui arrive au fils ou à la fille, que ce soit bien ou mal.
Et il y a aussi des cas où un fils ou une fille se foue complètement du sort de ses parents.
Faut quand même rester réaliste.
La vie dure et moche, ça existe. Et c'est pas rare. :(
:jap: :jap:

Publié : mar. août 30, 2011 9:52 pm
par Crystal
Grain de sel a écrit : [...]


Vois-tu moi je ne suis pas aussi intransigente, les années m'ont appris à être moins vindicative :lol: peut-être a-t-elle agit sous le coup d'un impulsion, ou tout simplement était-elle dans un état qui la rendait incapable de juger correctement le comportement a avoir face à un tel drame. Trop facile de penser que nous aurions fait mieux.

Il y a un proverbe qui dit : Avant de juger une personne, chausse ses mocassins plusieurs lunes.

PS: Je ne crois pas avoir dit que l'amour inconditionnel voulait dire tout pardonner..... pour moi l'amour inconditionnel est d'être là dans les beaux comme dans les mauvais jours.
Pas question pour moi de donner un parapluie en cas de pluie et de le reprendre quand il pleut. :lol:
Je crois qu'il y a là incompréhension. :lol:

Je ne suis pas du tout vindicative et je ne prétend pas du tout être meilleure que qui que ce soit.

Je suis simplement moi et Mme Turcotte est elle et nous sommes très différentes.

Tu sais mes enfants ont commis aussi des erreurs. Certaines bénignes et d'autres moins.

J'ai été là pour eux, toujours.

Mais jamais je ne les ai sorti de leurs problèmes inconditionnellement.

Je l'ai fait avec beaucoup d'amour, beaucoup de compréhension face à leurs erreurs mais aussi en leur faisant prendre conscience de LEUR part de responsabilité dans leurs erreurs.

Oui, j'étais là pour eux et le serai toujours (même si pour le moment ils sont très sages) car on ne sait jamais ce que l'avenir peut nous réserver mais il y aurait quand même une limite et je n'agirait pas en sorte de faire qu'ils croient qu'ils ont tous les droits.

C'est vraiment pas rendre, mais pas du tout, à ses enfants que de toujours faire leurs 4 volontés (comme d'aller récupérer des choses et vider le compte conjoint) surtout après qu'ils aient commis un acte répréhensible que ce soit un acte bénin ou atroce comme ce qu'à fait Turcotte.

Et je regrette si tu me vois vindicative. :lol: Je l'ai dit à mon arrivé ici que je pouvais faire valoir mes convictions ou opinions de façon assez forte, mais ça ne veut pas du tout dire que je suis vindicative.

Désolée si tu le vois ainsi. :)

P.S. Pour moi aussi l'amour inconditionnel c'est être dans les mauvais moments comme dans les bons et pas question pour moi non plus de donner un parapluie pour le reprendre quand il pleut.

Mais il y a quand même une différence à donner un parapluie et le tenir "pour" la personne qui en a besoin.

Surtout si la personne persiste à dire je ne veux pas de ton parapluie ce que je veux c'est que tu arrêtes la pluie.

Je parle un peu en parabole, là, mais j'espère que tu comprendras quand même ce que je tente d'expliquer. ;)

Publié : mar. août 30, 2011 9:55 pm
par gazzoux1
Crystal a écrit : [...]


Moi aussi je suis une maman, une grand-maman et arrière-grand-maman et moi aussi peut importe ce que tous ces enfants pourraient faire je serais toujours là pour eux.

Mais en ce qui me concerne il y a une différence à être là pour ses enfants et excuser ce qu'ils ont fait.

Je ne dis pas que les parents te GT excuses ses gestes en tant que tels, ils ont quand même perdu leurs petits-enfants eux aussi, par contre jamais je n'aurais accepté d'aller chez mon ex-bru pour y récupérer des objets sans utilité dans l'immédiat pour mon fils et aurais accepté de vider le compte conjoint.

Oui, je ne l'aurais pas abandonné, même si ses gestes m'auraient fait beaucoup de mal et que j'aurais bien de la difficulté à comprendre, mais justement en l'aimant en le supportant la meilleure façon de l'aider ça aurait d'essayer de lui faire comprendre qu'il serait mieux qu'il essaye de "pardonner à Isabelle sa tromperie etc" que de continuer à s'acharner sur elle comme il a fait et comme ils ont été complices.

Car à mon avis d'accéder ainsi à ses désirs ne pouvaient pas l'aider bien au contraire.

Ils n'ont pensé qu'à leur fils après les faits et n'ont eu aucun respect pour ce qu'Isabelle pouvait vivre après avoir perdu ses enfants tuer par leur père, leur fils.

Je ne les culpabilise pas de ce que GT a fait en tuant ses enfants, ni même de leur soutien à leur fils c'est le genre de soutien qu'ils lui ont donné et leur manque de respect envers Isabelle avec quoi j'ai beaucoup de difficulté.
:jap: :jap: :jap: J'ai aussi beaucoup de difficulté avec leur manque de respect, sans vouloir leur jeter la pierre (ce que je fais peut-être mais bon :/ ) le fait d'avoir acquiescé à sa demande d'aller récupérer des choses, c'est comment dire :/ lui donner l'impression que ce qu'il a fait ce n'était pas bien mais c'était pour de bonnes raisons donc on peut pardonner. Je vais utiliser un mot qui revient souvent ici '' j'extrapole '' peut-être :)

Publié : mar. août 30, 2011 9:56 pm
par Beppo
MME C a écrit : [...]


Je regrette, mais je ne pense pas que ce soit la réalité dans la vraie vie.
Il y a des cas où le père et/ou la mère se sacrent totalement de ce qui arrive au fils ou à la fille, que ce soit bien ou mal.
Et il y a aussi des cas où un fils ou une fille se foue complètement du sort de ses parents.
Faut quand même rester réaliste.
La vie dure et moche, ça existe. Et c'est pas rare. :(
Je demeure très réaliste. Le lien filial demeure encore présent même dans l'indifférence. La réalité ne se vit pas toujours dans le degré de la plus haute estime ou l'harmonie totale mais au fond ton père ou ta mère ou ton fils ou ta fille reste liée à ton histoire. Il se peut que l'amour filial ne soit pas à 100 sur l'échelle de Ritchter mais il n'en demeure pas moins qu'au fond ce lien est bien présent en toi et apporte son sceau sur ta propre vie, appartient à ton histoire.

Publié : mar. août 30, 2011 9:58 pm
par gazzoux1
Crystal a écrit : [...]


Je crois qu'il y a là incompréhension. :lol:

Je ne suis pas du tout vindicative et je ne prétend pas du tout être meilleure que qui que ce soit.

Je suis simplement moi et Mme Turcotte est elle et nous sommes très différentes.

Tu sais mes enfants ont commis aussi des erreurs. Certaines bénignes et d'autres moins.

J'ai été là pour eux, toujours.

Mais jamais je ne les ai sorti de leurs problèmes inconditionnellement.

Je l'ai fait avec beaucoup d'amour, beaucoup de compréhension face à leurs erreurs mais aussi en leur faisant prendre conscience de LEUR part de responsabilité dans leurs erreurs.

Oui, j'étais là pour eux et le serai toujours (même si pour le moment ils sont très sages) car on ne sait jamais ce que l'avenir peut nous réserver mais il y aurait quand même une limite et je n'agirait pas en sorte de faire qu'ils croient qu'ils ont tous les droits.

C'est vraiment pas rendre, mais pas du tout, à ses enfants que de toujours faire leurs 4 volontés (comme d'aller récupérer des choses et vider le compte conjoint) surtout après qu'ils aient commis un acte répréhensible que ce soit un acte bénin ou atroce comme ce qu'à fait Turcotte.

Et je regrette si tu me vois vindicative. :lol: Je l'ai dit à mon arrivé ici que je pouvais faire valoir mes convictions ou opinions de façon assez forte, mais ça ne veut pas du tout dire que je suis vindicative.

Désolée si tu le vois ainsi. :)
:jap: Bin là......j'aurais pas pu mieux dire :)

Publié : mar. août 30, 2011 9:58 pm
par gazzoux1
Beppo a écrit : [...]


Je demeure très réaliste. Le lien filial demeure encore présent même dans l'indifférence. La réalité ne se vit pas toujours dans le degré de la plus haute estime ou l'harmonie totale mais au fond ton père ou ta mère ou ton fils ou ta fille reste liée à ton histoire. Il se peut que l'amour filial ne soit pas à 100 sur l'échelle de Ritchter mais il n'en demeure pas moins qu'au fond ce lien est là.
Un lien ça se brise aussi :/

Publié : mar. août 30, 2011 10:00 pm
par Beppo
gazzoux1 a écrit : [...]


Un lien ça se brise aussi :/
Même brisé, il est là brisé au coeur de ta vie. Un lien brisé ne signifie pas absence de lien.

Publié : mar. août 30, 2011 10:07 pm
par Crystal
gazzoux1 a écrit : [...]


Un lien ça se brise aussi :/
Tout à fait!!! J'ai connu des parents et même enfants qui se foutaient complètement de leurs enfants.

Des parents, surtout, qui ont dit plus ou moins "Tu t'es mis dans la merde ben tant pis pour toi."

Malheureusement ça aussi c'est la réalité. Une triste réalité. :(

Publié : mar. août 30, 2011 10:08 pm
par gazzoux1
Beppo a écrit : [...]


Même brisé, il est là brisé au coeur de ta vie. Un lien brisé ne signifie pas absence de lien.
Là on s'enfarge dans les fleurs du tapis :/ Je pense que bien des gens arrivent parfaitement à vivre avec un absence de lien.

Publié : mar. août 30, 2011 10:10 pm
par gazzoux1
Crystal a écrit : [...]


Tout à fait!!! J'ai connu des parents et même enfants qui se foutaient complètement de leurs enfants.

Des parents, surtout, qui ont dit plus ou moins "Tu t'es mis dans la merde ben tant pis pour toi."

Malheureusement ça aussi c'est la réalité. Une triste réalité. :(
:jap: :jap: Je suis une mère qui a déjà dit à son fils '' tu t'es mis dans la merde maintenant il faut que tu assumes '' et aujourd'hui il me remerçie et Dieu sait que j'aime mes enfants et ils le savent. J'ai un caractère comme ça alors que d'autres sont bien différents de moi ce qui n'est pas plus mal, mais on est comme on est. :/

Publié : mar. août 30, 2011 10:12 pm
par Crystal
Beppo a écrit : [...]


Même brisé, il est là brisé au coeur de ta vie. Un lien brisé ne signifie pas absence de lien.
Je crois Beppo que l'on a pas eu à faire face à la même réalité.

Sans vouloir t'offusquer tu sembles vivre plus dans un monde idéalisant la réalité que la réalité telle qu'elle peut être parfois.

Moi, dans la réalité à laquelle j'ai pu faire face dans le passé, j'ai vu des parents se fichent complètement du sort de leurs enfants et ce même si ces enfants-là n'avaient jamais fait quelque chose de mal de quelques façons que ce soit.

Publié : mar. août 30, 2011 10:13 pm
par Crystal
gazzoux1 a écrit : [...]


Là on s'enfarge dans les fleurs du tapis :/ Je pense que bien des gens arrivent parfaitement à vivre avec un absence de lien.
:jap: :jap:

Publié : mar. août 30, 2011 10:15 pm
par gazzoux1
Crystal a écrit : [...]


Je crois Beppo que l'on a pas eu à faire face à la même réalité.

Sans vouloir t'offusquer tu sembles vivre plus dans un monde idéalisant la réalité que la réalité telle qu'elle peut être parfois.

Moi, dans la réalité à laquelle j'ai pu faire face dans le passé, j'ai vu des parents se fichent complètement du sort de leurs enfants et ce même si ces enfants-là n'avaient jamais fait quelque chose de mal de quelques façons que ce soit.

J'ai moi aussi vu ça et je le vois encore malheureusement et je vois aussi l'inverse comme tu dis, une fille qui se contrecâlisse pas mal de ses parents même si eux font tout pour elle, elle le prends pour acquis et cette même fille se foue carrément de ses enfants.

Publié : mar. août 30, 2011 10:21 pm
par Crystal
gazzoux1 a écrit : [...]


:jap: :jap: Je suis une mère qui a déjà dit à son fils '' tu t'es mis dans la merde maintenant il faut que tu assumes '' et aujourd'hui il me remerçie et Dieu sait que j'aime mes enfants et ils le savent. J'ai un caractère comme ça alors que d'autres sont bien différents de moi ce qui n'est pas plus mal, mais on est comme on est. :/
Oui, je suis d'accord avec toi. Dire à son enfant tu t'es mis dans la merde maintenant il faut que tu assumes. Ça ne veut pas dire qu'on ne les aime pas et oui ils doivent assumer.

Mais disons que mon fils ferait une connerie et se retrouvait en prison, ça me ferait mal en chien. J'aurais beaucoup de difficulté à imaginer sa vie derrière les barreaux, mais je ne le laisserais pas tombé pour autant et malgré ma souffrance j'irais lui rendre visite en prison et le soutiendrait moralement, mais par contre je ne pourrais accepter qu'il rejette la responsabilité sur qui que ce soit du fait qu'il se retrouve derrière les barreaux.

Et si je parle ainsi c'est que j'ai déjà craint que ça arrive à mon fils. Plus maintenant, mais un certain temps oui.

Et il était très au courant que si jamais ce serait arrivé oui j'aurais été là pour lui mais je n'aurais pas tout fait pour ne pas qu'il fasse face à ses responsabilité et (au risque de me tromper) c'est je crois que c'est ce qui l'a ramener dans le droit chemin.

Oui je lui avais donné un parapluie, lui ai montré comme s'en servir mais refuser de le tenir "pour" lui.

Mais là je crois que l'on s'éloigne pas mal, beaucoup du cas GT :D

Publié : mar. août 30, 2011 10:22 pm
par MME C
gazzoux1 a écrit : [...]


Là on s'enfarge dans les fleurs du tapis :/ Je pense que bien des gens arrivent parfaitement à vivre avec un absence de lien.
:jap: :jap: