LE DOMAINE BLEU

Capuchino a écrit : [...]

Je ne suis pas nouille, c'est ce que j'ai compris aussi. C'est juste que je trouve ça gros en maudit d'appeler les gérants d'estrade des chacals.

Moi aussi j'avais compris n'empêche qu'il aurait pu peser ses mots après tout si on sait tant de détails c'est qu'ils ont bien voulu qu'on le sache sinon il y aurait un interdit de publication et ce émis par le juge donc.......on repassera pour '' chacal '' . Ceci étant dit j'imagine que le jury doit être assez intelligent pour se faire leur propre opinion il n'a pas besoin d'en rajouter. Il faut avoir un p'tit côté '' chacal '' pour défendre un pareil monstre.

Capuchino a écrit : [...]

Je ne suis pas nouille, c'est ce que j'ai compris aussi. C'est juste que je trouve ça gros en maudit d'appeler les gérants d'estrade des chacals.

Est-ce que je t'ai traité de la sorte ?

Moi je vois juste ça comme l'expression "hurler avec les loups"

gazzoux1 a écrit : [...]



Moi aussi j'avais compris n'empêche qu'il aurait pu peser ses mots après tout si on sait tant de détails c'est qu'ils ont bien voulu qu'on le sache sinon il y aurait un interdit de publication et ce émis par le juge donc.......on repassera pour '' chacal '' . Ceci étant dit j'imagine que le jury doit être assez intelligent pour se faire leur propre opinion il n'a pas besoin d'en rajouter. Il faut avoir un p'tit côté '' chacal '' pour défendre un pareil monstre.

Skarhet a écrit : [...]


Il ne parle pas des gens qui ont vécu une séparation...

L'avocat voulait que dire au jury de se garder de trop écouter les nombreux gérants d'estrade à l'extérieur de la salle de procès.

Jpense que j'aime mieux le terme "chacals" finalement ...

Capuchino a écrit : [...]

Oui on repassera pour l'adjectif chacals (définition: en zoologie, mammifère carnivore, vivant essentiellement des restes de prédateurs, de l'ordre des canidés) en parlant de gens dont ça ne leur a jamais passé par l'esprit "d'éventrer" des gens qu'ils disaient aimer. Y'a quand même des limites me semble.

C'est ça l'affaire...Désolée mais moi ça m'insulte !

Chacals, loups, gérants d'estrade, on aura compris que c'est méprisant et irrespectueux. Il a un avocat à sa mesure le bon docteur.

Skarhet a écrit : [...]


Est-ce que je t'ai traité de la sorte ?

Moi je vois juste ça comme l'expression "hurler avec les loups"

Oui. On repassera pour l'adjectif chacals (définition: en zoologie, mammifère carnivore, vivant essentiellement des restes de prédateurs, de l'ordre des canidés) en parlant de gens dont ça ne leur a jamais passé par l'esprit "d'éventrer" des gens qu'ils disaient aimer. Y'a quand même des limites me semble.

Capuchino a écrit : [...]

Oui. On repassera pour l'adjectif chacals (définition: en zoologie, mammifère carnivore, vivant essentiellement des restes de prédateurs, de l'ordre des canidés) en parlant de gens dont ça ne leur a jamais passé par l'esprit "d'éventrer" des gens qu'ils disaient aimer. Y'a quand même des limites me semble.

Merci de me m'imposer des mots que je n'ai jamais dit

Skarhet a écrit : [...]


Merci de me m'imposer des mots que je n'ai jamais dit

Il parle de l'avocat

Skarhet a écrit : [...]


Merci de me m'imposer des mots que je n'ai jamais dit

Je ne t'ai jamais imposer quoi que ce soit et tu le sais.

pucinette a écrit : [...]



Il parle de l'avocat

Le oui était en réponse à ma question

Capuchino a écrit : [...]

Je ne t'ai jamais imposer quoi que ce soit et tu le sais.

Dans ces conditions je vais passer par-dessus tes messages, ça évitera les accrochages.

Skarhet a écrit : [...]


Dans ces conditions je vais passer par-dessus tes messages, ça évitera les accrochages.

Bonne idée.

Ce serait bien d'arrêter ça maintenant SVP...

Merci

Malike a écrit : Chacals, loups, gérants d'estrade, on aura compris que c'est méprisant et irrespectueux. Il a un avocat à sa mesure le bon docteur.

Oh que oui ! N'étant pas un membre du barreau heureusement, je me demande comment j'arriverais à défendre quelqu'un qui a commis un pareil crime, j'suis pas certaine que j'dormirais sur mes deux oreilles. Il faudrait que je sois très convaincue de sa soi-disant '' folie passagère '' et que mon compte de banque soit dans l'rouge......

En attendant, le chacal que je suis, continue de suivre le procès à tous les jours en espérant que la justice fasse sa job comme il se doit.

Procès
Une journée à oublier



ATTENTION : le récit qui suit contient des faits bouleversants. Veuillez en prendre note avant de le lire.




Le procès du cardiologue Guy Turcotte se déroule depuis 13 jours. Il est accusé des meurtres de ses deux enfants, commis le 20 février 2009. Au fur et à mesure des témoignages, il est possible de reconstituer le fil des événements de cette triste journée ayant conduit à une tragédie sans nom.

« Maman? »

En entendant son petit Olivier, cinq ans, prononcer ce mot, Isabelle bondit de son lit pour aller trouver son fils dans la chambre voisine, aux aurores.

« Je ne suis plus fatigué. Est-ce que je peux me lever ? »

Habituellement, Olivier était réglé comme une horloge et se levait à 6 h 45. Mais en ce 20 février 2009, il est beaucoup trop tôt pour se lever. Isabelle Gaston lui propose plutôt de lui faire un petit massage, ce qu’il aimait bien faire. Les pieds, le dos, etc.

« Maman, est-ce que je peux me lever maintenant », demande de nouveau Olivier.

La veille au soir, Isabelle avait eu une (autre) dispute avec Guy Turcotte, ce cardiologue de qui elle s’était séparée environ un mois plus tôt, après dix ans de vie commune.

Alors que celui-ci avait loué une maison à Piedmont, Isabelle avait conservé la maison familiale de Prévost.

La discussion portant sur les horaires de garde des enfants a bifurqué sur l’inscription d’Olivier au soccer. C’est là que la discussion a tourné au vinaigre. Craintive, Isabelle avait demandé à son nouveau conjoint, Martin Huot, de venir passer la nuit à la maison.

6 h 45

La petite famille est à la cuisine avec Martin lorsque la porte s’ouvre brusquement. Sans s’annoncer, Guy Turcotte entre en trombe dans la maison.

« Qu’est-ce qu’il fait là, lui ! ? », hurle t-il de façon agressive à l’intention de Martin Huot.

Puis, il repart comme il est venu.

« Il n’a pas eu le temps de dire grand chose », dira Isabelle Gaston.

Olivier partira pour l’école. Plus tard, Isabelle ira mener Anne-Sophie à la garderie. Des moments de tendresse dont elle se souviendra le restant de sa vie : sans le savoir, c’est un dernier au revoir qu’elle leur fait.

Vers midi

Cette journée du 20 février 2009 est un peu spéciale pour Isabelle : elle doit partir au cours de la journée pour se rendre dans un chalet de Charlevoix pour un week-end de ski avec des amies de fille.

Mais, elle a également plusieurs tâches à exécuter. Notamment, elle a donné rendez-vous à un serrurier qui doit changer les serrures de sa maison. Craintive, elle avait pris cette décision.

Elle prend aussi deux heures pour écrire un long courriel à Guy Turcotte, afin de mettre au point certaines sources de discorde. Elle lui annonce aussi de cette façon avoir changé les serrures.

Pendant ce temps, Guy Turcotte passe sa journée au travail, à l’Hôtel- Dieu de Saint-Jérôme. Il achève sa semaine et c’est lui qui doit passer récupérer les enfants : son tour de garde débute ce week-end.

Une collègue l’ayant côtoyé ce vendredi le décrit comme « égal à lui même », c’est-à-dire « très poli, gentil, posé, calme », mais avec un peu de tristesse dans les yeux et plus effacé qu’à l’habitude.

Avant de partir pour Charlevoix, Isabelle doit aller porter sa chienne, Charlotte, à Bellefeuille, où elle se fera garder pour le week-end. Mais Martin lui offre d’aller la porter à sa place, afin qu’elle puisse partir plus tôt. Elle accepte.

15 h

Martin se rend donc au domicile d’Isabelle, à Prévost. En partant avec Charlotte, il croise le véhicule de Guy Turcotte, qui roulait en direction de la maison.

«Il avait une face fâchée, les yeux un peu méchants», décrira-t-il lors de son témoignage.

C’est donc la seconde fois, le même jour, qu’il se trouve à la maison d’Isabelle ou dans les parages. Martin se dit que Guy a certainement des choses à régler avec Isabelle et il décide de ne pas s’en mêler et il poursuit son chemin.

15 h 45

Guy passe chez la gardienne, Carole Lachance, celle qui garde Olivier et Anne-Sophie depuis leur tendre enfance. Cette journée-là, Mme Lachance garde Anne-Sophie depuis l’heure du lunch.

16 h 20

Peu après, la petite famille est aperçue au club Vidéo Zone, boulevard Labelle, à Prévost : une soirée cinéma est en vue.

Ils choisissent un film de Caillou et un autre de Tigrou et Winnie, en plus d’acheter un sac de Munchies Super Mélange.

Une caméra de surveillance du commerce capte Turcotte et ses deux chérubins dans le club, alors qu’ils se présentent à la caisse : Turcotte prend sa fille sous les bras, la soulève et l’assoit sur le comptoir, paye, et pars avec les enfants. Ce sont les dernières images des enfants vivants.

17 h

Isabelle décide d’appeler Guy Turcotte : elle veut savoir pourquoi il se trouvait près de la maison plus tôt en après-midi.

Il explique qu’il souhaitait simplement aller récupérer des raquettes qu’elle avait achetées aux enfants plus tôt dans la semaine.

Isabelle réalise qu’il n’a sans doute pas lu son long courriel, dans lequel elle lui apprend qu’elle a fait changer les serrures. Et elle craint de le lui apprendre, de peur de créer une autre dispute.

Elle propose donc d’aller les lui porter ou de les remettre à une voisine. Mais Turcotte insiste pour y aller. Elle n’a donc d’autre choix que de lui admettre ce qu’elle fait avec des gants blancs. Turcotte devient furieux.

« Je ne l’avais jamais vu fâché de même », dira Isabelle Gaston.

« T’avais pas le droit de faire ça ! C’est ma maison ! Tu veux la guerre ? Tu vas l’avoir ! », lui a-t-il dit sur un ton agressif.

Tentant alors de calmer le jeu, Isabelle offre de nouveau d’aller lui porter les raquettes.

« Toi, c’est mieux que je ne te vois pas ! », lui répond-il.

« J’ai paniqué, dit-elle. Je me suis dit : Oh my God ! Qu’est-ce qui se passe ? »

18 h

Isabelle est persuadée qu’en parlant de « guerre », Turcotte menaçait de s’en prendre à elle financièrement.

« Je me sens imbécile de ne pas avoir pensé qu’il ferait mal aux enfants », dit-elle aujourd’hui.

En route vers Charlevoix, elle fait annuler la carte de crédit Visa Desjardins sur laquelle Guy Turcotte a accès à une marge de crédit de 30 000 $.

Puis, elle tente de rappeler Turcotte à au moins trois reprises. Mais à chaque fois, la ligne coupe après quelques secondes. Elle tente bien de dire quelques paroles pour attirer l’attention de son interlocuteur, mais la ligne coupe. Elle songe à faire demi-tour et à se rendre à Piedmont, mais elle ignore l’adresse. Elle décide donc de poursuivre son chemin.

18 h 27

Dans sa maison de Piedmont, Guy Turcotte commence à lire ses courriels sur Yahoo ! Il est bouleversé par la correspondance passionnée entre Isabelle et Martin, qui a été découverte par l’ex-copine de Martin, puis transférée à Turcotte.

Il lit ces courriels, puis fait des recherches sur des méthodes de suicides, notamment sur le méthanol et l’éthylène glycol. Il relira certains courriels, jusqu’à 20 h 09.

Au cours de la soirée, voyant son père chaviré et en larmes, le jeune Olivier s’approche, lui fait une caresse et lui dit : « Je t’aime, papa ». Fidèle à son habitude, la petite Anne-Sophie l’imite.

19 h

Isabelle passe un coup de fil à son copain, Martin, qui est au restaurant avec sa nièce.

« Elle était très anxieuse, très nerveuse, décrit-il. J’avais l’impression qu’elle ne savait plus quoi faire, qu’elle était désespérée. »

Elle lui indique son intention de mettre fin à sa relation avec lui.

20 h 20

Inquiète de ne pas avoir eu de nouvelles de son fils depuis quelques jours, la mère de Turcotte, Marguerite Fournier, tente de le joindre, mais après quelques secondes, la ligne coupe.

20 h 27

Guy Turcotte passe deux appels téléphoniques : il laisse un message sur la boîte vocale de son courtier immobilier, Martin Nolet, avec l’aide de qui il s’apprête à acheter une maison à Prévost. Il annule sa présence à l’inspection qui est prévue le lendemain.

Puis, il appelle Johanne Leclerc, chez qui Olivier et Anne-Sophie devaient se faire garder le lendemain.

«Mes plans ont changé, j’aurai plus besoin de vous», dit-il avant de raccrocher sèchement.

20 h 35

Guy Turcotte rappelle sa mère. Il discute une bonne heure avec elle. La voix «éteinte», comme s’il avait bu, il semble comme dans une «grande désolation», dit sa mère.

Turcotte répète qu’il l’aime, et lui demande de faire le même message à son père et ses frères et soeurs.

Au terme de cette conversation, Turcotte a décidé de s’enlever la vie. Et il a bu du lave-vitre.

« Il m’a dit qu’il ne voulait pas que ses enfants le retrouvent mort le lendemain matin, a témoigné son thérapeute, Luc Tanguay, à qui Turcotte s’est confié après le drame. Il a décidé de les amener avec lui. »

Il est entré dans la chambre de son garçon et l’a tué, lui a-t-il raconté. Olivier s’est défendu, criant : « Non papa ! Non papa ! »

Turcotte s’est ensuite rendu dans la chambre d’Anne-Sophie.

« Il s’est dirigé vers la chambre de sa fille. Il entendait son garçon mourir. Il a tué sa fille », a raconté M. Tanguay.

Suite à un appel 911 logé par sa mère, en fin d’avant-midi le lendemain, des policiers ont retrouvé Turcotte intoxiqué, mais toujours vivant. Malheureusement, il était trop tard pour ses enfants.

gazzoux1 a écrit : [...]


Oh que oui ! N'étant pas un membre du barreau heureusement, je me demande comment j'arriverais à défendre quelqu'un qui a commis un pareil crime, j'suis pas certaine que j'dormirais sur mes deux oreilles. Il faudrait que je sois très convaincue de sa soi-disant '' folie passagère '' et que mon compte de banque soit dans l'rouge......

En attendant, le chacal que je suis, continue de suivre le procès à tous les jours en espérant que la justice fasse sa job comme il se doit.

Comme n'importe quel accusé il a droit a une défense juste.

Être avocat de la défense c'est une vocation je crois bien.

gazzoux1 a écrit : [...]


Oh que oui ! N'étant pas un membre du barreau heureusement, je me demande comment j'arriverais à défendre quelqu'un qui a commis un pareil crime, j'suis pas certaine que j'dormirais sur mes deux oreilles. Il faudrait que je sois très convaincue de sa soi-disant '' folie passagère '' et que mon compte de banque soit dans l'rouge......

En attendant, le chacal que je suis, continue de suivre le procès à tous les jours en espérant que la justice fasse sa job comme il se doit.

J'ai juste hâte de savoir ce qu'ils ont à faire valoir en défense, peut-être qu'on va apprendre des choses qu'on aurait même pas pu soupçonner et qu'on va finalement comprendre l'incompréhensible.

Capuchino a écrit : [...]

J'ai juste hâte de savoir ce qu'ils ont à faire valoir en défense, peut-être qu'on va apprendre des choses qu'on aurait même pas pu soupçonner et qu'on va finalement comprendre l'incompréhensible.

Oui j'ai bien hâte moi aussi, j'ai l'impression pour l'instant d'assister au procès d'Isabelle Gaston c'est peut-être ça qui me fâche le plus, logiquement ils vont essayer de la démolir. Je souhaite comprendre l'incompréhensible parce que comme c'est là j'ai de la misère à croire qu'il n'avait pas toute sa tête alors que d'autres tantôt j'essaie de me convaincre du contraire mais ça me reste au travers de la gorge.

J'imagine le mal que doit avoir sa famille ainsi que son ex-conjointe de revivre tous les moments du '' avant '' ça doit être épouvantable et à la limite du supportable.

SAINT-JÉRÔME – Le procès du cardiologue Guy Turcotte, accusé du meurtre de ses deux enfants, a repris lundi matin au palais de justice de Saint-Jérôme alors que la défense a entrepris la présentation de sa preuve.
Ce n'est toutefois qu'en toute fin de journée que l'accusé a commencé à témoigner à la barre. Pendant environ une heure, Guy Turcotte a raconté son enfance d'une voix douce, mais peu assurée. Il a expliqué qu'il était rejeté par ses camarades de classe. Il est aussi revenu sur sa rencontre avec son ex-conjointe, Isabelle Gaston, confirmant que leur relation a toujours été difficile.

Plus tôt dans la journée, la mère et le frère de l'accusé ont aussi comparu. Une série de 16 photos du cardiologue avec ses enfants en des temps plus heureux a notamment été déposée en preuve.

Lors de son exposé d'ouverture, Me Pierre Poupart, avocat de Guy Turcotte, a servi un avertissement aux jurés, leur rappelant qu'ils devaient juger l'accusé en toute impartialité. «Vous n'êtes pas là pour la vindicte populaire ni pour hurler avec les chacals», a-t-il lancé aux 12 membres du jury.

Me Poupart a également rappelé que la défense avait reconnu deux des quatre critères composant un meurtre au premier degré soit l'existence d'un geste illégal et le fait que ce geste a causé la mort, en l'occurrence celle des deux jeunes victimes, Olivier et Anne-Sophie. La défense refuse toutefois de reconnaître que Guy Turcotte avait prémédité son geste.

Comme on devait s'y attendre, c'est une preuve psychiatrique qui sera présentée au cours des prochains jours par la défense.

«On va plonger dans l'exploration de cette matière grise avec des milliards et des milliards de connexions, soit le cerveau», a annoncé Me Poupart avant d'ajouter qu'il avait l'intention de prouver que la détresse éprouvée par son client avait entraîné une défaillance à son cerveau. Le témoignage de Guy Turcotte se poursuit mardi.




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