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LE DOMAINE BLEU • Procès de Guy Turcotte - Page 242
Page 242 sur 330

Publié : jeu. nov. 03, 2011 10:13 pm
par Dr Dolittle
Si personne parle de Ti-Guy, ici on va en reparler...ça m'intéresse...!

Publié : jeu. nov. 03, 2011 10:23 pm
par Izzy
gazzoux1 a écrit : J'ai bien l'intention d'y retourner si au moins je savais à quelle heure :/ C'est écrit nulle part à moins que ce soit à la même heure que la dernière fois. Si quelqu'un est au courant j'apprécierais qu'il et qu'elle l'écrive.

Merci à l'avance :)
9h00

Publié : jeu. nov. 03, 2011 11:35 pm
par Anya
Guy Turcotte: entrevue de Mia Manocchio
3 novembre 2011, 21:36
http://fr.video.canoe.tv/video/guy-turc ... 7286805001" onclick="window.open(this.href);return false;

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Guy Turcotte sera entendu à l'Institut Pinel aujourd'hui: sera-t-il fixé sur son sort ? Avec nous Christine Truesdell, juge administratif à la retraite. Elle a oeuvré pendant 10 ans à la Commission d'Examen des Troubles Mentaux (CETM).
Intervenants : Paul Arcand
Durée : 5:39
Date : 04/11/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=115874" onclick="window.open(this.href);return false;

Publié : ven. nov. 04, 2011 10:51 am
par Anya
Guy Turcotte de retour devant la Commision d’examen des troubles mentaux du Québec
Chronique d'une criminologue
4 novembre 2011

Selon plusieurs journalistes, c’est le brouhaha à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, où Guy Turcotte comparaîtra ce matin devant la Commision d’examen des troubles mentaux du Québec. Rappelons que c’est la deuxième fois que l’ex-cardiologue se présente devant la Comission. En effet, le 12 août dernier, la première audience avait été interrompue et reportée puisque les commissaires auraient pris connaissance d’une lettre qui aurait contenu des allégations susceptibles d’avoir un impact sur le déroulement des évènements.

Le journaliste Joël Goulet, affecté aux affaires judiciaires à TVA, écrivait via son compte Twitter il y a de cela environ une heure, que:

Le Dr Pierre Rochette, médecin-traitant de Guy Turcotte, va recommander à la Commission l’incarcération de son patient pour 1 an. #Turcotte

Comme Guy Turcotte a été reconnu non-criminellement responsable pour cause de troubles mentaux, il ne peut être dirigé vers un établissement de détention conventionnel (prison ou pénitencier). Par conséquent, si la Commission abonde dans le même sens que le Dr Rochette, il sera détenu dans un établissement hospitalier pendant un an où il recevra les traitements nécessaires afin de ne plus constituer un danger pour le public. Dans de tels cas, la Commission révise le dossier sur une base annuelle dans le but de déterminer si l’état mental de la personne s’est amélioré et si une nouvelle décision devrait être prise, tenant compte du danger qu’elle représente pour la société. Une révision annuelle est prévue tant et aussi longtemps qu’une libération sans condition n’est pas octroyée.

L’institut Philippe-Pinel de Montréal, une référence en psychiatrie légale, n’avait pas prévu qu’il y aurait autant d’affluence ce matin pour l’audience de Turcotte. Tout le monde a donc été déplacé dans une salle pouvant contenir un plus grand nombre de personnes. A l’heure actuelle, l’audience devrait avoir commencé.

Même si plusieurs semblent saturés de l’affaire Turcotte, j’ai hâte de connaître les conclusions de la Commission et de vous partager mon analyse.

J’ai une pensée pour les proches des petites victimes, surtout leur maman, Isabelle Gaston. C’est sans contredit une dure épreuve pour elle et je la trouve bien courageuse de traverser toutes les étapes de ce long processus sans s’effondrer. Cette femme possède une force et un courage hors du commun, sans aucun doute..

La Criminologue

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Publié : ven. nov. 04, 2011 11:24 am
par Anya
Commission d'examen des troubles mentaux
Le psychiatre de Turcotte recommande son maintien en détention

4 novembre 2011 à 10h52

Le psychiatre Pierre Rochette, qui a évalué Guy Turcotte au cours des dernières semaines, a recommandé devant la Commission d'examen des troubles mentaux (CETM), vendredi matin, de maintenir l'ancien cardiologue en détention pour au moins un an.

Plus de détails à venir.

http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 05213.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Publié : ven. nov. 04, 2011 11:25 am
par Anya
Guy Turcotte veut ravoir des enfants et pratiquer de nouveau
04 novembre 2011 à 11h15

David Santerre
La Presse

(Montréal) Guy Turcotte souhaite pratiquer de nouveau la cardiologie, dans une autre province et peut-être même fonder une nouvelle famille, a-t-on appris au début de son audience devant le Comité d'examen des troubles mentaux.

C'est ce qu'a révélé le psychiatre Pierre Rochette, qui croit toutefois qu'il est très prématuré de lui laisser pareille liberté. Le psychiatre qui a examiné Guy Turcotte estime que celui-ci doit demeurer en détention à l'Institut Philippe-Pinel pour au moins une autre année.

Il a spécifié que Turcotte, qui a tué ses deux enfants, Anne-Sophie et Olivier, le 20 février 2009 à Piedmont avant d'être déclaré non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux par un jury, en juillet dernier, ne s'implique pas activement dans ses traitements de psychothérapie.

Selon le psychiatre, il y a toujours un chaînon manquant pour les spécialistes dans la série de facteurs qui l'ont mené à commettre l'irréparable.

Il craint que soumis à de fortes émotions dans la communauté, Turcotte «capote» de nouveau, comme il dit l'avoir fait en cette soirée fatidique de l'hiver 2009.

Le psychiatre y est aussi allé d'une étonnante révélation. Guy Turcotte, s'il a reçu son lot de menaces depuis le verdict controversé, reçoit aussi des lettres admiratrices. Il n'a pas donné plus de détails à ce sujet.

L'audience se poursuit pour une partie de la journée.

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Publié : ven. nov. 04, 2011 11:52 am
par Chico_Fan
Anya a écrit : reçoit aussi des lettres admiratrices.
Pas surpris du tout! Peu importe le criminel il y a toujours une petite clique pour l'admirer.

Il n'aura aucun problème à se trouver une nouvelle blonde, et à lui faire des enfants.

Par contre, je ne pense pas que ce soit possible qu'il puisse pratiquer de nouveau son métier au Canada. Les potins vont circuler rapidement et ça deviendra vite insupportable peu importe ou il travaillera.

Publié : ven. nov. 04, 2011 12:25 pm
par Marie-Lise
Le psychiatre Pierre Rochette, qui a évalué Guy Turcotte au cours des dernières semaines, a recommandé devant la Commission d'examen des troubles mentaux (CETM), vendredi matin, de maintenir l'ancien cardiologue en détention pour au moins un an.

L'équipe de l'Institut Philippe-Pinel où l'homme de 39 ans est soigné depuis qu'un jury l'a déclaré non responsable criminellement pour cause de troubles mentaux, en juillet dernier, préconise qu'il demeure détenu dans l'établissement montréalais.

En plus de retourner à sa pratique de la cardiologie dans une autre province, Turcotte envisage la possibilité d'une nouvelle vie amoureuse où il fonderait une famille.

Turcotte, qui a tué ses deux enfants Olivier et Anne-Sophie en février 2009, éprouve toujours de grandes difficultés avec «son monde émotionnel», selon les conclusions des spécialistes présentées à la CETM.

Tout son travail concernant le deuil de ses enfants, de sa rupture avec son ex-conjointe, Isabelle Gaston, ainsi que de sa spécialité de cardiologie reste à faire.

Inquiétude du psychiatre

«J'ai l'impression que l'on est encore dans la fuite en avant, qu'il n'y a rien de réglé, qu'il a une propension à tomber en amour rapidement», a écrit le Dr Rochette.

Le psychiatre a également ajouté que Turcotte reçoit des lettres de menaces à Pinel, mais aussi des lettres d'admiratrices. «Je suis inquiet de ce qui pourrait se passer s'il sort.»

Refusant la psychothérapie, Guy Turcotte, qui souhaite recouvrer sa liberté, aurait même déjà échafaudé des projets d'avenir.

En plus de retourner à sa pratique de la cardiologie dans une autre province, Turcotte envisage la possibilité d'une nouvelle vie amoureuse où il fonderait une famille.

Son audition devant la Commission d'examen des troubles mentaux se poursuit tout l'après-midi vendredi.

http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 05213.html" onclick="window.open(this.href);return false;

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Après presque trois ans, il est encore dans le déni, dans l'évitement..!?? C'est toujours pas de sa faute et il en veut encore à Isabelle Gaston...!?? Ils sont mieux de le garder encore TRÈS, TRÈS, TRÈÈÈS longtemps à Pinel..!!

Publié : ven. nov. 04, 2011 12:37 pm
par Rose-des-bois
Émission : Dutrizac
Titre : Juge Ruffo sur l'Affaire Turcotte:Le problème c'est qu'au QC,on se fout des enfants.
Détails : Andrée Ruffo,juge à la retraite
Intervenants : Benoît Dutrizac

http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=115908" onclick="window.open(this.href);return false;

Publié : ven. nov. 04, 2011 12:45 pm
par Rose-des-bois
Guy Turcotte doit demeurer interné, estime son psychiatre
Mise à jour il y a 15 minutesCommenter 17

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Le psychiatre Pierre Rochette, qui a évalué Guy Turcotte, recommande qu'il demeure interné à l'Institut Philippe-Pinel pour encore au moins une année.

Pierre Rochette a été le premier témoin entendu vendredi matin par les membres de la Commission d'examen des troubles mentaux qui doivent déterminer si l'ex-cardiologue, qui a assassiné ses deux enfants, peut être libéré ou s'il doit demeurer interné pour recevoir des soins.

Selon le témoignage du Dr Rochette, Guy Turcotte s'est bien adapté aux conditions de son internement à Philippe-Pinel, mais plusieurs choses restent encore à régler avant qu'on puisse envisager de le libérer. Les médecins auraient encore de la difficulté à identifier les liens entre la personnalité de M. Turcotte et les actes qu'il a commis.

Le psychiatre note que M. Turcotte a un trouble de personnalité narcissique qui nécessite une psychothérapie. Le spécialiste doute aussi des capacités de Guy Turcotte à demander de l'aide s'il devait se retrouver dans une situation similaire après une remise en liberté.

Guy Turcotte est détenu à l'Institut Philippe-Pinel depuis le 5 juillet dernier après avoir été reconnu criminellement non responsable du meurtre de ses deux enfants pour cause de troubles mentaux.

Guy Turcotte devait comparaître devant les membres de la commission cet été, mais l'audience avait été interrompue le 12 août lorsque les commissaires ont pris connaissance d'une lettre de la soeur de Guy Turcotte qui contenait des informations pouvant avoir un impact sur la suite du travail de la commission dans l'évaluation du cas de M. Turcotte.

Les cinq membres de la Commission d'examen des troubles mentaux doivent déterminer si l'ex-cardiologue représente un danger pour la société et, le cas échéant, de quel type d'internement et de soins il a besoin.

Pour prendre leur décision, les commissaires entendront le médecin traitant de Guy Turcotte. Son avocat peut aussi faire témoigner des membres de la famille, des experts ou d'autres médecins pour appuyer sa requête de libération.

Il veut sortir de l'Institut Philippe-Pinel

Des membres de la famille de Guy Turcotte ont déclaré à la journaliste Isabelle Richer qu'il ne voulait plus être interné à l'Institut Philippe-Pinel et être désormais soigné à l'extérieur de cet établissement.
Une autre date d'audience a été fixée en décembre prochain au cas où la commission n'aurait pas le temps d'entendre tous les témoins vendredi.

Au terme des procédures, les membres de la commission devront décider si Guy Turcotte peut être libéré sans condition parce qu'il ne présente pas de risque de récidive, obtenir une libération conditionnelle ou demeurer interné.

Bien que le verdict de non-responsabilité criminelle rendu lors du procès de Guy Turcotte ait provoqué une vague d'indignation dans la population, le porte-parole du Tribunal administratif du Québec dans cette affaire, Me Jean-Claude Hébert, explique que la Commission d'examen des troubles mentaux n'a pas le pouvoir de renverser le verdict, ni d'imposer une peine d'emprisonnement à M. Turcotte.
Par ailleurs, la décision des commissaires n'a pas besoin d'être unanime pour s'appliquer. Elle doit cependant être expliquée par écrit.

Selon la loi, les commissaires ont droit à la dissidence, mais la décision qu'ils rendront doit tout de même recueillir l'assentiment de la majorité d'entre eux.

Guy Turcotte a admis au début de son procès assassiné son fils Olivier, 5 ans, et sa fille Anne-Sophie, 3 ans, en février 2009 dans la résidence qu'il louait à Piedmont, dans les Laurentides, après s'être séparé de sa conjointe.

Plus le droit de pratiquer la médecine
Même s'il était libéré sans condition par la Commission d'examen des troubles mentaux, Guy Turcotte ne pourrait pas reprendre ses activités de médecin et de cardiologue.

Guy Turcotte n'a cependant pas été radié de la profession par le Collège des médecins. Il a lui-même démissionné, explique Leslie Labranche, coordonnatrice aux relations publiques au Collège des médecins du Québec.

Selon Mme Labranche, cette démission de M. Turcotte fait en sorte qu'il n'est plus médecin, ni cardiologue, qu'il n'a plus le droit de pratique et que son nom n'apparaît plus au tableau des membres de son ordre professionnel.

S'il voulait reprendre sa pratique, explique Mme Labranche, Guy Turcotte devrait se soumettre à une réévaluation complète de son dossier par un comité du Collègue des médecins qui devrait décider s'il est apte à pratiquer la médecin de nouveau.


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Publié : ven. nov. 04, 2011 1:46 pm
par Anya
Guy Turcotte pourrait «capoter» de nouveau, selon un psychiatre
4 novembre 2011 à 13h04
David Santerre
La Presse

(Montréal) Le désir de Guy Turcotte de pratiquer de nouveau la cardiologie et de fonder une nouvelle famille inquiète son psychiatre traitant de l'Institut Philippe-Pinel, qui recommande que l'homme passe encore au moins un an dans l'institution avant d'être renvoyé dans la communauté.

Le Dr Pierre Rochette, premier témoin à se faire entendre à cette audience devant le Comité d'examen des troubles mentaux, dit être encore au «point zéro» dans son évaluation de ce qui a pu pousser le cardiologue à tuer sauvagement ses enfants, Olivier et Anne-Sophie, le 20 février dans la demeure qu'il louait à Piedmont, dans les Laurentides.

Il a dit remarquer que Guy Turcotte tombe en amour facilement. Peut-être trop. Détail troublant, il a précisé que Turcotte reçoit en détention de lettres admiratrices avec photos. Ce qui n'est pas pour le rassurer.

Cette audience fait suite à celle, reportée, du 12 août dernier. On se souviendra que la soeur du cardiologue, Annie Turcotte, avait fait parvenir une lettre à la commission révélant des faits nouveaux sur le dossier. On avait décidé d'investiguer cette piste plus à fond avant de tenir l'audience qui vise à déterminer si l'homme déclaré non criminellement responsable du meurtre de ses enfants pour cause de troubles mentaux représente un danger pour la société, et s'il doit ou non demeurer à l'Institut Philippe-Pinel. D'ailleurs, peu de nouveaux détails concernant cette fameuse lettre ont été révélés ce matin.

L'audience se tenant dans l'institution spécialisée en psychiatrie légale se déroule encore une fois ce vendredi devant une foule telle que certains membres du public et reporters n'ont pu réussir à se frayer un chemin jusque dans la salle d'audience. À l'intérieur de celle-ci, la tension était palpable. Assises presque l'une à côté de l'autre, les familles Turcotte et Gaston sont plus que jamais à couteaux tirés depuis le verdict controversé du mois de juillet.

Le psychiatre Rochette a expliqué que Guy Turcotte avait adopté depuis son arrivée à Pinel un comportement plutôt conformiste. Placé dans une section où il cohabite avec des délinquants sexuels, il n'y a pas eu de flammèche entre patients, comme le présageait le médecin au départ.

«Certains disaient qu'ils ne lui serreraient jamais la main. Mais ça n'a pas pris 48 heures pour qu'ils le fassent», a précisé le Dr Rochette.

Mais si Turcotte ne pose pas de problème au point de vue comportemental, il demeure une énigme complète au niveau médical.

Pour le psychiatre, le tueur n'affiche actuellement aucun symptôme d'une quelconque maladie mentale. Quand il est arrivé à Pinel, il consommait des antidépresseurs. Plus maintenant.

Le médecin déplore que Guy Turcotte ne s'implique aucunement dans un traitement de psychothérapie.

Il se réfugie derrière le fait que le verdict dont il a bénéficié est contesté par le ministère public devant la Cour d'appel pour ne rien dire d'autre que «la version officielle», entendue au procès.

Quant à son projet de sortie, il le trouve chambranlant. D'abord, pour la même raison, l'appel du verdict, les parents de Guy Turcotte, chez qui il prévoit aller habiter, refuseraient de rencontrer l'équipe traitante de l'institut.

«Il a une attitude parfois théâtrale, infantile, séductrice, et verse dans la pensée magique», a en outre indiqué le Dr Rochette au sujet de Turcotte.


Il a affirmé qu'il émet parfois le souhait de pratiquer de nouveau la cardiologie, en exil dans une autre province, après s'être remis à jour. Et il souhaite fonder de nouveau une famille, même si cela lui fait peur.

Le psychiatre croit que si Guy Turcotte se retrouvait de nouveau confronté à des échecs, professionnels et amoureux, il pourrait de nouveau «capoter», comme il le dit lui même pour expliquer les gestes irréparables qu'il a posés.

Car il est pour les médecins impossible de réellement prévenir un nouveau passage à l'acte alors qu'ils n'ont pas encore identifié ce qui a pu le provoquer une première fois.

«Il y a un chaînon manquant. On ne comprend pas encore comment un homme qui a bien réussi comme lui en vient à commettre un acte comme celui-là. Nous sommes en droit comme psychiatres de chercher à comprendre ce qui a causé la commission d'un tel geste. Notre but est de prévenir un autre geste de même nature», analyse-t-il.

«Et les expertises psychiatriques soumises lors du procès ne nous éclairent pas plus sur pareil comportement. Je ne remets pas en question le verdict, mais c'est un cas plus complexe que ce qu'on est habitué de rencontrer dans des cas de crimes aussi sévères. Il y a généralement un état de psychose dans ces évènements, ce qui se traite avec des médicaments. Mais ce n'est pas le cas ici. Il n'y a pas de traitement. On est encore au point zéro», a conclu l'expert qui recommande que Guy Turcotte passe encore au moins un an à l'institut avant que son cas ne soit réévalué.

Il a aussi signalé le fait que Guy Turcotte rencontre depuis peu un autre psychiatre de Pinel, bien connu, le Dr Louis Morissette. Il n'y a pas de communication entre les deux et il ne sait pas quel traitement, s'il y en a un, a suggéré son confrère. Une situation incongrue, a souligné le Dr Rochette.


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Re: Procès de Guy Turcotte

Publié : ven. nov. 04, 2011 1:51 pm
par lemurcatta
Il est sain d'esprit c'est simple ! Il a juste bien manipulé tout le monde!

Publié : ven. nov. 04, 2011 2:44 pm
par Nadjal
Quel être dégueulasse, égocentrique... j'en passe. De quel droit il se permet d'exprimer le souhait de fonder une nouvelle famille, d'avoir d'autre enfants ??? Il a pas le droit de dire des choses comme ça, pas avec ce qu'il a fait. Je trouves ça terrible a entendre et ça me fait mal pour ses petits anges qui sont aux paradis.

Publié : ven. nov. 04, 2011 2:54 pm
par Dr Dolittle
Selon le psychiatre, il y a toujours un chaînon manquant pour les spécialistes dans la série de facteurs qui l'ont mené à commettre l'irréparable.
Pas sérieux??? un chaînon manquant? :sarcastic:

et des lettres d'admiratrices...(Il y a toujours des ost#%#&? de folles)...

Publié : ven. nov. 04, 2011 2:56 pm
par Dr Dolittle
lemurcatta a écrit : Il est sain d'esprit c'est simple ! Il a juste bien manipulé tout le monde!

C'est ça le chaînon manquant...! :/

Publié : ven. nov. 04, 2011 3:37 pm
par Anya
Affaire Guy Turcotte : un crime parfait ?
par Pierre Noreau
4 Novembre 2011


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Guy Turcotte, qui a admis avoir tué ses enfants, était de retour devant les membres de la Commission d'examen des troubles mentaux au début novembre. Un juriste de renom analyse ici l'exercice difficile — et parfois douloureux — de la justice.

La récente décision de la Cour supérieure dans ce qu'il est convenu d'appeler « l'affaire Turcotte » a fait couler l'encre des stylos comme celle des rotatives et occupé un espace virtuel important dans Internet et les réseaux sociaux. Elle a surtout posé le problème difficile - et parfois douloureux - de l'exercice de la justice. En effet, était-il juste de voir un père quitter le tribunal sans condamnation après qu'il eut admis avoir causé la mort de ses propres enfants ?

Les réactions n'ont pas manqué, l'indignation servant de toile de fond. Certains ont parlé du « jugement de la populace »... Mais il faut reconnaître la légitimité du débat public. Si cer­taines réactions étaient motivées par une conception répressive de la justice criminelle - l'idée d'un droit vengeur -, d'autres reposaient plutôt sur l'idée que la responsabilité personnelle doit continuer à servir de fondement rationnel aux rapports sociaux. De quoi peut-on être reconnu coupable aujourd'hui, se demandent certaines personnes, si on n'est même plus tenu d'assumer la responsabilité du meurtre de ses propres enfants ?

Le déferlement des réactions aura témoigné de l'importance croissante de la justice dans le débat public. Les gens cherchent simplement à y comprendre quelque chose, et ils ont raison. Plusieurs questions ont surgi : l'argument de la maladie mentale doit-il l'emporter sur le principe de la responsabilité personnelle ? Le Dr Turcotte aurait-il perpétré le « crime parfait » ? Le jugement rendu ne vient-il pas légitimer la violence familiale ? La décision d'un juge seul aurait-elle été différente de celle d'un jury ?

C'est cette dernière question qui mérite le plus d'être posée ici. La décision aurait-elle été mieux accueillie si elle avait été rendue par un juge seul ? Et puis... pourquoi un jury ? Celui-ci constitue une forme de compromis entre la décision d'un juge, qui soupèse seul la portée des faits, et le mouvement de l'opinion publique. On ne peut pas évaluer les tenants et aboutissants du verdict dans l'affaire Turcotte sans prendre acte qu'il a été prononcé par des gens comme vous et moi.

Le jury lui-même est une institution ancienne. Dans la tradition britannique, dont s'inspire le régime juridique canadien, le jury tire ses origines du Moyen Âge. À cette époque, la justice était administrée localement. Certains litiges ne pouvant trouver de solution sans l'intervention d'un tiers extérieur au conflit, on demandait à des représentants du roi d'intervenir à titre d'arbitres dans les différends les plus importants : il s'agissait souvent de shérifs qui agissaient comme percepteurs d'impôt. On invoquait alors la justice du roi. C'est l'origine des cours itinérantes. Placés devant des collectivités dont ils ne connaissaient ni les us ni les coutumes, ces représentants de la Couronne réunissaient un comité de citoyens qui les con­seillait sur l'issue du litige ou sur la sanction la plus adaptée.

Historiquement, la création du jury permettait d'éviter que la décision du juge ne soit prise sur une base abstraite, en porte-à-faux par rapport à la réalité du milieu. Au fil des décisions, des normes ont été établies : c'est l'origine de la jurisprudence. Au Canada, en milieu autochtone, la création des cercles de justice, dans les années 1990, a souvent servi les mêmes fins. Dans les régions les plus au nord, ces cercles, formés de membres de la collectivité et réunis par le juge, ont parfois pour rôle de le conseiller sur la solution de problèmes déférés au tribunal.

Au Québec comme au Canada, le droit à un procès devant jury n'est pas reconnu pour toutes les infractions. Certaines sont prises en charge par un juge seul, mais toute personne accusée d'une infraction criminelle passible d'une peine d'emprisonnement de cinq ans ou plus a droit à un procès devant jury. Ainsi, moins de 1 % des procès criminels procèdent devant jury. Un criminaliste ou un procureur de la Couronne peut donc pratiquer toute sa vie sans jamais avoir à plaider devant jury.

Affaire Guy Turcotte : un crime parfait ? - Page 2

À la différence de l'opinion publique, qui englobe l'ensemble des perceptions individuelles, le travail du jury repose sur la délibération. Il comporte une dimension collective, dans la mesure où c'est à un groupe plutôt qu'à un individu seul que revient le soin d'apprécier les faits et leur signification. La délibération se déroule dans un cadre assez précis : la présomption d'innocence, les règles qui président à l'admis­sion de la preuve, le principe du doute raisonnable, la présence d'une véritable intention criminelle, etc. Il ne s'agit donc pas d'une démarche intuitive ou stric­tement subjective. Lorsqu'un appel est interjeté à la suite de la décision d'un jury de condamner ou d'innocenter un accusé, comme c'est le cas dans l'affaire Turcotte, c'est généralement en raison de l'imprécision des consignes données par le juge au jury. C'est alors à la Cour d'appel d'établir si le juge a clairement expliqué aux membres du jury les balises qui devaient encadrer leur délibération et leur décision.

Il est inévitable que les membres d'un jury soient appelés à tenir compte des dimensions sociales ou personnelles dans une affaire, qui ajoutent une dimension humaine aux considérations d'ordre juridique. On évite ainsi que les situations mises en jeu dans un procès criminel ne soient abordées de façon strictement technique. Le regard croisé des jurés, choisis au hasard parmi la population, permet l'introduction de considérations d'ordre contextuel ou relationnel : la nature des relations entre les personnes, le rôle joué par quelqu'un qui, sans être la cause directe de la situation, crée un contexte global particulier, etc. Ainsi, chaque situation est abordée en tant que telle, et non à travers le prisme d'un précédent abstrait repris mécaniquement d'un procès à l'autre.

Ces dimensions contextuelles sont aussi prises en compte par le juge appelé à décider seul dans une affaire, mais le jury fait de cette expérience une activité collective, j'oserais dire « démocratique ». Dans tous les cas, cependant, la difficulté reste la même : trouver une solution qui répond à la fois au cadre imposé par la loi et à l'idée qu'on se fait généralement de ce qui est juste ou injuste dans une situation donnée.

L'activité judiciaire est souvent prise à partie, notamment lorsque les verdicts rendus par les tribunaux semblent prendre congé du sens commun. Le trait dominant dans les réactions observées au lendemain de l'affaire Turcotte, c'est leur asymétrie, sinon leur contradiction : une diversité de points de vue qui montre la complexité du dossier.

Dans un monde tout aussi abstrait qu'idéal, les réalités seraient lisses et transparentes... et les conclusions des décisions judiciaires seraient, elles aussi, prévisibles. Un monde en blanc et en noir ; surtout pas de gris ! Nous nous représentons souvent la justice comme une machine stable, garante d'un monde constant. Nous n'aurions plus alors qu'à enregistrer nos griefs sur le disque dur de l'ordinateur juridique et à presser la touche « enter ». Les verdicts seraient invariablement réglés comme du papier à musique. Une société parfaite !

Mais si c'était vous l'accusé, voudriez-vous être jugé par une machine ? Ou préféreriez-vous que ce soit par des humains imparfaits, comme vous, mais qui tiendraient compte des circonstances qui vous auraient con­duit à faire tel ou tel geste ?

http://www.lactualite.com/societe/affai ... me-parfait" onclick="window.open(this.href);return false;

Publié : ven. nov. 04, 2011 3:37 pm
par Danyka69
De la façon dont je vois ça y'ai amoureux déjà d'une qui lui écrit, enfin c'est que je pense :/

Publié : ven. nov. 04, 2011 4:45 pm
par Marie-Lise
Anya a écrit : Guy Turcotte pourrait «capoter» de nouveau, selon un psychiatre
4 novembre 2011 à 13h04
David Santerre
La Presse

Il a dit remarquer que Guy Turcotte tombe en amour facilement. Peut-être trop. Détail troublant, il a précisé que Turcotte reçoit en détention de lettres admiratrices avec photos. Ce qui n'est pas pour le rassurer.

Mais si Turcotte ne pose pas de problème au point de vue comportemental, il demeure une énigme complète au niveau médical.

Pour le psychiatre, le tueur n'affiche actuellement aucun symptôme d'une quelconque maladie mentale. Quand il est arrivé à Pinel, il consommait des antidépresseurs. Plus maintenant.


«Il y a un chaînon manquant... Et les expertises psychiatriques soumises lors du procès ne nous éclairent pas plus sur pareil comportement... C'est un cas plus complexe que ce qu'on est habitué de rencontrer dans des cas de crimes aussi sévères. Il y a généralement un état de psychose dans ces évènements, ce qui se traite avec des médicaments. Mais ce n'est pas le cas ici.

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Il les a tous roulés dans la farine depuis le début et il continue, le salaud...!! :grr: Aucun symptôme d'une quelconque maladie mentale, aucune psychose, le mystère total!! Il faut être très intelligent et "focussé" pour réussir à continuer à déjouer même des psychiatres avec des dizaines d'années d'expérience!

Il y a pas de chaînon manquant. Il est sain d'esprit depuis le début -- sadique, égocentrique, narcissique, manipulateur, mais sain d'esprit -- et il continue son jeu!!

Quand aux ost*** de timbrées qui lui écrivent et lui envoient leurs photos, les meurtriers fascinent certaines folles! Ted Bundy avait ses "fans" aussi et des demandes en mariage. Charles Manson aussi. Jeffrey Dahmer. Paul Bernardo. La liste est longue.

Publié : ven. nov. 04, 2011 5:40 pm
par lagwacoco
C'est vraiment troublant en tout ca...ca fais vraiment peur au jour ou il sera libre, si ca arrive. Il est tellement manipulateur :/
Pour celles qui écrivent aux meutriers, je comprend pas....Pourquoi ils recoivent le courrier? J'veux dire y'a pas personne qui fait le tri avant de leur donner? Et pourquoi les laisser correspondre avec des gens?

Publié : ven. nov. 04, 2011 6:38 pm
par peppermintpatty
lemurcatta a écrit : Il est sain d'esprit c'est simple ! Il a juste bien manipulé tout le monde!

Il a réussi a convaincre le jury, mais pas le public, que sa maladie mentale n'a duré que le temps d'assasiner ses enfants. Pour lui, son crime n'est qu'un incident de parcours.
Comme par hasard, il se prétend aujourd'hui tout a fait rétabli et pret a reprendre son travail.
J'ai déja vu des manipulateurs, mais comme ca, jamais.
Et dire qu'a Pinel, les abuseurs d'enfants lui serrent la main.
J'en ai des hauts le coeur.