Procès de Guy Turcotte
Re: Procès de Guy Turcotte
SAINT-JÉRÔME – Après plus de trois semaines de procès, c’est enfin au tour de Guy Turcotte de tenter d’expliquer au jury ce qui a pu le mener à sauvagement enlever la vie des enfants qui étaient sa seule raison de vivre depuis la rupture avec leur mère.
En fin d’après-midi lundi, après les témoignages en défense de sa mère et de son frère aîné, un Guy Turcotte mal assuré est sorti pour la première fois de son box des accusés pour s’amener à la barre des témoins, devant sa famille, la mère de ses enfants Isabelle Gaston et le jury.
Il n’a jusqu’à maintenant livré qu’une fraction de son témoignage qui s’annonce long.
Interrogé pendant à peu près une heure par son avocat Me Pierre Poupart jusqu’à l’ajournement de fin de journée, il a décrit son enfance dans sa modeste et religieuse famille de six enfants, sur la Rive-sud de Montréal.
Enfance modeste
« Mes parents m’ont enseigné des valeurs telles que l’humilité, la générosité, la paix, la non violence, être bon avec son prochain. Les valeurs matérielles n’étaient pas présentes chez nous. Nous n’étions pas riches, et mes parents étaient économes, pas par obligation, mais par valeur », a décrit celui qui a tué ses enfants Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans, dans la soirée du 20 ou la nuit du 21 février 2009 à Piedmont.
La période de l’école primaire a été difficile. Peu habile en sport, timide et équipé de très puissantes et épaisses lunettes, il était le « petit gars qui se fait écœurer, niaiser par tout le monde ».
Pendant toute son adolescence, le futur cardiologue qui n’a jamais eu d’argent de poche a fait toutes sortes de petits boulots, camelot, récoltes dans les champs, boss boy dans un restaurant, et entretien dans un aréna. Ce qui l’a passionné le plus et orienté vers la médecine, c’est le métier de sauveteur, quand il était au Cégep.
Puis il est aussi devenir professeur de natation et entraîneur du club école d’une équipe de compétition.
« J’aimais donner des cours de natation. J’aime être avec les enfants, c’est un plaisir. Je leur montrais à bien manger. Ça n’était pas un travail, c’était plaisant », a exprimé Turcotte en y allant de ses premiers sanglots dans ce témoignage.
Études universitaires et rencontre
Puis, il a parlé de ses études universitaires en médecine à l’Université Laval. C’est là qu’il a rencontré Isabelle Gaston alors qu’il était déjà résident en 1999. C’était lors d’un 5 à 7. Ils ont longuement discuté et se sont immédiatement plus.
« C’était une fille souriante, pleine d’énergie, une belle fille, avec du leadership, intelligente, avec une facilité à communiquer, de l’entregent et beaucoup de charme. Elle m’a beaucoup attiré », s’est remémoré l’accusé.
« Moi, je n’ai pas beaucoup d’assurance. Elle, elle a beaucoup d’assurance. Je me trouvais chanceux de pouvoir être avec cette fille là. Elle était tellement extraordinaire. J’étais surpris qu’elle soit attirée par moi. J’étais ben ordinaire, et elle vraiment hot », a-t-il poursuivi.
À l’été 2000 ils se sont installés ensemble. Et rapidement, les disputes se sont faites fréquentes dans le couple selon Guy Turcotte. À un point tel qu’au retour d’un congrès d’une semaine où il s’était rendu, et pendant lequel il ne lui avait pas téléphoné parce que justement il réfléchissait à leur relation, la dispute a éclaté.
« Elle était fâchée, mais vraiment fâchée. Ça a dégénéré en grosse chicane. Je lui ai dit on va arrêter ça là. J’ai fini par lui donner une claque au visage. Elle m’en a donnée une aussi », a relaté Turcotte. Puis ils se sont laissés. Il a déménagé.
Mais ils ont repris leur relation quelques mois plus tard. Les disputes se sont faites plus rares et ils se sont fiancés.
Le témoignage de Guy Turcotte se poursuit mardi.
http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-g ... temoignage" onclick="window.open(this.href);return false;
En fin d’après-midi lundi, après les témoignages en défense de sa mère et de son frère aîné, un Guy Turcotte mal assuré est sorti pour la première fois de son box des accusés pour s’amener à la barre des témoins, devant sa famille, la mère de ses enfants Isabelle Gaston et le jury.
Il n’a jusqu’à maintenant livré qu’une fraction de son témoignage qui s’annonce long.
Interrogé pendant à peu près une heure par son avocat Me Pierre Poupart jusqu’à l’ajournement de fin de journée, il a décrit son enfance dans sa modeste et religieuse famille de six enfants, sur la Rive-sud de Montréal.
Enfance modeste
« Mes parents m’ont enseigné des valeurs telles que l’humilité, la générosité, la paix, la non violence, être bon avec son prochain. Les valeurs matérielles n’étaient pas présentes chez nous. Nous n’étions pas riches, et mes parents étaient économes, pas par obligation, mais par valeur », a décrit celui qui a tué ses enfants Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans, dans la soirée du 20 ou la nuit du 21 février 2009 à Piedmont.
La période de l’école primaire a été difficile. Peu habile en sport, timide et équipé de très puissantes et épaisses lunettes, il était le « petit gars qui se fait écœurer, niaiser par tout le monde ».
Pendant toute son adolescence, le futur cardiologue qui n’a jamais eu d’argent de poche a fait toutes sortes de petits boulots, camelot, récoltes dans les champs, boss boy dans un restaurant, et entretien dans un aréna. Ce qui l’a passionné le plus et orienté vers la médecine, c’est le métier de sauveteur, quand il était au Cégep.
Puis il est aussi devenir professeur de natation et entraîneur du club école d’une équipe de compétition.
« J’aimais donner des cours de natation. J’aime être avec les enfants, c’est un plaisir. Je leur montrais à bien manger. Ça n’était pas un travail, c’était plaisant », a exprimé Turcotte en y allant de ses premiers sanglots dans ce témoignage.
Études universitaires et rencontre
Puis, il a parlé de ses études universitaires en médecine à l’Université Laval. C’est là qu’il a rencontré Isabelle Gaston alors qu’il était déjà résident en 1999. C’était lors d’un 5 à 7. Ils ont longuement discuté et se sont immédiatement plus.
« C’était une fille souriante, pleine d’énergie, une belle fille, avec du leadership, intelligente, avec une facilité à communiquer, de l’entregent et beaucoup de charme. Elle m’a beaucoup attiré », s’est remémoré l’accusé.
« Moi, je n’ai pas beaucoup d’assurance. Elle, elle a beaucoup d’assurance. Je me trouvais chanceux de pouvoir être avec cette fille là. Elle était tellement extraordinaire. J’étais surpris qu’elle soit attirée par moi. J’étais ben ordinaire, et elle vraiment hot », a-t-il poursuivi.
À l’été 2000 ils se sont installés ensemble. Et rapidement, les disputes se sont faites fréquentes dans le couple selon Guy Turcotte. À un point tel qu’au retour d’un congrès d’une semaine où il s’était rendu, et pendant lequel il ne lui avait pas téléphoné parce que justement il réfléchissait à leur relation, la dispute a éclaté.
« Elle était fâchée, mais vraiment fâchée. Ça a dégénéré en grosse chicane. Je lui ai dit on va arrêter ça là. J’ai fini par lui donner une claque au visage. Elle m’en a donnée une aussi », a relaté Turcotte. Puis ils se sont laissés. Il a déménagé.
Mais ils ont repris leur relation quelques mois plus tard. Les disputes se sont faites plus rares et ils se sont fiancés.
Le témoignage de Guy Turcotte se poursuit mardi.
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Re: Procès de Guy Turcotte
SAINT-JÉRÔME – Pour une deuxième fois au procès de son fils Guy Turcotte, Marguerite Fournier s’est amenée à la barre des témoins, cette fois à la demande de la défense, pour démontrer à quel point son enfant, accusé de double meurtre, était un père formidable qui n’aurait jamais pu tuer sa progéniture en ayant toute sa tête.
C’était en ce lundi matin, au palais de justice de Saint-Jérôme, le début de la preuve de la défense, après les trois semaines consacrées par la couronne à présenter au jury sa preuve qui, elle espère, fera valoir à Guy Turcotte une déclaration de culpabilité pour le double meurtre prémédité de ses enfants Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans.
Meurtres qu’il a commis dans la soirée du 20 ou la nuit du 21 février 2009 dans la maison de Piedmont qu’il louait depuis sa rupture avec la mère des enfants, un mois plus tôt.
Les deux premiers témoins appelés par les défenseurs de Turcotte, Mes Guy et Pierre Poupart, ont été la mère de celui-ci ainsi que son frère aîné, Gilles Turcotte.
Son fils, son meilleur ami
Tous deux avaient reçu commande des avocats de monter un album photo sensé démontrer l’exceptionnelle dévotion de Guy Turcotte à l'égard de son rôle de père.
Exercice très bref pour Mme Fournier qui avait de toute façon déjà longuement témoigné au premier jour du procès.
Marguerite Fournier, la mère de Guy Turcotte, s’est amenée à la barre des témoins pour la deuxième fois à ce procès. Photo d'archives
Elle a produit 16 photos de son fils avec ses enfants, surtout Olivier, en des moments très heureux. On y voit ainsi un Guy Turcotte souriant et attendri, bien assis dans un fauteuil pendant qu’Olivier boit à son biberon. Ou encore en train de faire semblant de parler dans le téléphone jouet reçu en cadeau de Noël par Olivier.
Même exercice pour Gilles Turcotte, qui a déposé des photos mettant, selon lui, en valeur la complicité du père et son fils, ainsi que les autres enfants des Turcotte, qui sont six frères et sœurs incluant Guy.
«J’ai été le premier de la famille à avoir un enfant. Guy avait beaucoup de plaisir avec mon petit, il me disait que ça lui avait donné le goût d’avoir des enfants», a indiqué le frère aîné de l’accusé.
«Avec les enfants, il a la capacité de s’émerveiller, il s’amuse autant qu’eux. (…) Entre les enfants et Guy, ça se passe toujours bien. C’est un père poule», a encore décrit l’homme.
Il a aussi affirmé que Guy Turcotte lui avait déjà confié que son fils Olivier était son «meilleur ami».
Vindicte populaire
Des témoignages qui permettront, selon les avocats Poupart, de faire accréditer leur thèse selon laquelle il est manifestement impossible que Guy Turcotte ait commis un acte d’une telle sauvagerie à l’égard de ses enfants sans avoir été à ce moment-là sous l’emprise d’un trouble mental quelconque.
Avant de faire entendre ses témoins, Me Pierre Poupart y est allé d’une adresse d’ouverture au jury, comme le fait généralement la couronne en début de procès. Il a invité les 12 citoyens, sept femmes et cinq hommes, à «ne pas se faire porte voix de la vindicte populaire, à ne pas crier avec les chacals, mais à rendre justice».
Il leur a rappelé l’admission en tout début de procès à l’effet que Guy Turcotte a bel et bien causé la mort de ses enfants, et que là ne réside pas la question à trancher dans cette affaire. Car pour déclarer un accusé coupable de meurtre prémédité, il faut non seulement avoir la certitude qu’il en est l’auteur, mais qu’il en a également formulé l’intention. Ce qui est nié dans cette cause par le clan Turcotte.
«Des professionnels de la médecine viendront vous expliquer ce qui se passe dans cette matière grise aux milliards de connexions. C’est la partie la plus complexe de la médecine», a lancé l’avocat de la défense aux jurés.
«Ses enfants étaient sa seule raison de vivre depuis la rupture», a poursuivi Me Poupart, ajoutant qu’il fallait nécessairement qu’il y ait eu «trouble psychologique d’une sévérité suffisante pour entraîner une défaillance de son cerveau» pour qu’il puisse passer à l’acte.
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C’était en ce lundi matin, au palais de justice de Saint-Jérôme, le début de la preuve de la défense, après les trois semaines consacrées par la couronne à présenter au jury sa preuve qui, elle espère, fera valoir à Guy Turcotte une déclaration de culpabilité pour le double meurtre prémédité de ses enfants Olivier, cinq ans, et Anne-Sophie, trois ans.
Meurtres qu’il a commis dans la soirée du 20 ou la nuit du 21 février 2009 dans la maison de Piedmont qu’il louait depuis sa rupture avec la mère des enfants, un mois plus tôt.
Les deux premiers témoins appelés par les défenseurs de Turcotte, Mes Guy et Pierre Poupart, ont été la mère de celui-ci ainsi que son frère aîné, Gilles Turcotte.
Son fils, son meilleur ami
Tous deux avaient reçu commande des avocats de monter un album photo sensé démontrer l’exceptionnelle dévotion de Guy Turcotte à l'égard de son rôle de père.
Exercice très bref pour Mme Fournier qui avait de toute façon déjà longuement témoigné au premier jour du procès.
Marguerite Fournier, la mère de Guy Turcotte, s’est amenée à la barre des témoins pour la deuxième fois à ce procès. Photo d'archives
Elle a produit 16 photos de son fils avec ses enfants, surtout Olivier, en des moments très heureux. On y voit ainsi un Guy Turcotte souriant et attendri, bien assis dans un fauteuil pendant qu’Olivier boit à son biberon. Ou encore en train de faire semblant de parler dans le téléphone jouet reçu en cadeau de Noël par Olivier.
Même exercice pour Gilles Turcotte, qui a déposé des photos mettant, selon lui, en valeur la complicité du père et son fils, ainsi que les autres enfants des Turcotte, qui sont six frères et sœurs incluant Guy.
«J’ai été le premier de la famille à avoir un enfant. Guy avait beaucoup de plaisir avec mon petit, il me disait que ça lui avait donné le goût d’avoir des enfants», a indiqué le frère aîné de l’accusé.
«Avec les enfants, il a la capacité de s’émerveiller, il s’amuse autant qu’eux. (…) Entre les enfants et Guy, ça se passe toujours bien. C’est un père poule», a encore décrit l’homme.
Il a aussi affirmé que Guy Turcotte lui avait déjà confié que son fils Olivier était son «meilleur ami».
Vindicte populaire
Des témoignages qui permettront, selon les avocats Poupart, de faire accréditer leur thèse selon laquelle il est manifestement impossible que Guy Turcotte ait commis un acte d’une telle sauvagerie à l’égard de ses enfants sans avoir été à ce moment-là sous l’emprise d’un trouble mental quelconque.
Avant de faire entendre ses témoins, Me Pierre Poupart y est allé d’une adresse d’ouverture au jury, comme le fait généralement la couronne en début de procès. Il a invité les 12 citoyens, sept femmes et cinq hommes, à «ne pas se faire porte voix de la vindicte populaire, à ne pas crier avec les chacals, mais à rendre justice».
Il leur a rappelé l’admission en tout début de procès à l’effet que Guy Turcotte a bel et bien causé la mort de ses enfants, et que là ne réside pas la question à trancher dans cette affaire. Car pour déclarer un accusé coupable de meurtre prémédité, il faut non seulement avoir la certitude qu’il en est l’auteur, mais qu’il en a également formulé l’intention. Ce qui est nié dans cette cause par le clan Turcotte.
«Des professionnels de la médecine viendront vous expliquer ce qui se passe dans cette matière grise aux milliards de connexions. C’est la partie la plus complexe de la médecine», a lancé l’avocat de la défense aux jurés.
«Ses enfants étaient sa seule raison de vivre depuis la rupture», a poursuivi Me Poupart, ajoutant qu’il fallait nécessairement qu’il y ait eu «trouble psychologique d’une sévérité suffisante pour entraîner une défaillance de son cerveau» pour qu’il puisse passer à l’acte.
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Re: Procès de Guy Turcotte
Ca commence mal, car j'ai bien d'la misère à dire pauvre de lui il a vécu du rejet par ses camarades de classes et avant le jour fatidique il a réussit ce qu'à peu près personne ne pourrait espérer être un jour soit un cardiologue réputé. Juste ça et il avait grandement sa revanche sur ses camardes de classes.gazzoux1 a écrit : SAINT-JÉRÔME – Le procès du cardiologue Guy Turcotte, accusé du meurtre de ses deux enfants, a repris lundi matin au palais de justice de Saint-Jérôme alors que la défense a entrepris la présentation de sa preuve.
Ce n'est toutefois qu'en toute fin de journée que l'accusé a commencé à témoigner à la barre. Pendant environ une heure, Guy Turcotte a raconté son enfance d'une voix douce, mais peu assurée. Il a expliqué qu'il était rejeté par ses camarades de classe. Il est aussi revenu sur sa rencontre avec son ex-conjointe, Isabelle Gaston, confirmant que leur relation a toujours été difficile.
Plus tôt dans la journée, la mère et le frère de l'accusé ont aussi comparu. Une série de 16 photos du cardiologue avec ses enfants en des temps plus heureux a notamment été déposée en preuve.
Lors de son exposé d'ouverture, Me Pierre Poupart, avocat de Guy Turcotte, a servi un avertissement aux jurés, leur rappelant qu'ils devaient juger l'accusé en toute impartialité. «Vous n'êtes pas là pour la vindicte populaire ni pour hurler avec les chacals», a-t-il lancé aux 12 membres du jury.
Me Poupart a également rappelé que la défense avait reconnu deux des quatre critères composant un meurtre au premier degré soit l'existence d'un geste illégal et le fait que ce geste a causé la mort, en l'occurrence celle des deux jeunes victimes, Olivier et Anne-Sophie. La défense refuse toutefois de reconnaître que Guy Turcotte avait prémédité son geste.
Comme on devait s'y attendre, c'est une preuve psychiatrique qui sera présentée au cours des prochains jours par la défense.
«On va plonger dans l'exploration de cette matière grise avec des milliards et des milliards de connexions, soit le cerveau», a annoncé Me Poupart avant d'ajouter qu'il avait l'intention de prouver que la détresse éprouvée par son client avait entraîné une défaillance à son cerveau. Le témoignage de Guy Turcotte se poursuit mardi.
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Re: Procès de Guy Turcotte
Capuchino a écrit : [...]
Ca commence mal, car j'ai bien d'la misère à dire pauvre de lui il a vécu du rejet par ses camarades de classes et avant le jour fatidique il a réussit ce qu'à peu près personne ne pourrait espérer être un jour soit un cardiologue réputé. Juste ça et il avait grandement sa revanche sur ses camardes de classes.
Il n'est pas le seul gars qui s'est fait écoeurer à l'école certain, il peut essayer de jouer cette carte là et avoir beaucoup de frime dans son jeu pour essayer de nous attendrir. Moi également l'expression '' Pauvre lui '' ne m'est pas passé par la tête encore.
Re: Procès de Guy Turcotte
Il faudrait que la défense démontre d'une façon scientifique ou convaincante qu'il a eu une défaillance dans son cerveau. De quel trouble mental parle-t-on exactement? J'avais vu un cas au canal D d'un homme qui avait battu a mort une vieille femme sans le réaliser, mais il n'avait absolument aucun souvenir de l'événement et était totalement confus après les événements. Turcotte se souvient des détails du crime, il n'a pas de blackout, donc je n'adhère pas du tout a la thèse qu'il a disjoncté du cerveau (d'un point de vue médical) et qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. C'est sûr qu'il était sûrement pas dans un état d'esprit entièrement normal, mais c'est probablement le cas pour beaucoup de meurtres.
J'ose espérer que simplement démontrer d'une façon anecdotique qu'il aimait ses enfants n'est pas suffisant. Sinon aussi bien utiliser cette défense pour n'importe quel meurtre?
Peu habile en sport, timide... En tout cas, il y a beaucoup d'indices qui dessinent le portrait de quelqu'un qui est homosexuel. A ce point-ci, je suis convaincu qu'il est effectivement gay.
J'ose espérer que simplement démontrer d'une façon anecdotique qu'il aimait ses enfants n'est pas suffisant. Sinon aussi bien utiliser cette défense pour n'importe quel meurtre?
Peu habile en sport, timide... En tout cas, il y a beaucoup d'indices qui dessinent le portrait de quelqu'un qui est homosexuel. A ce point-ci, je suis convaincu qu'il est effectivement gay.
Re: Procès de Guy Turcotte
Chico_Fan a écrit : Il faudrait que la défense démontre d'une façon scientifique ou convaincante qu'il a eu une défaillance dans son cerveau. De quel trouble mental parle-t-on exactement? J'avais vu un cas au canal D d'un homme qui avait battu a mort une vieille femme sans le réaliser, mais il n'avait absolument aucun souvenir de l'événement et était totalement confus après les événements. Turcotte se souvient des détails du crime, il n'a pas de blackout, donc je n'adhère pas du tout a la thèse qu'il a disjoncté du cerveau (d'un point de vue médical) et qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. C'est sûr qu'il était sûrement pas dans un état d'esprit entièrement normal, mais c'est probablement le cas pour beaucoup de meurtres.
J'ose espérer que simplement démontrer d'une façon anecdotique qu'il aimait ses enfants n'est pas suffisant. Sinon aussi bien utiliser cette défense pour n'importe quel meurtre?
Peu habile en sport, timide... En tout cas, il y a beaucoup d'indices qui dessinent le portrait de quelqu'un qui est homosexuel. A ce point-ci, je suis convaincu qu'il est effectivement gay.
Jusqu'à ta dernière phrase j'étais pas mal d'accord.... mais joualvince... ne pas être habile en sport et être timide n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle....
Re: Procès de Guy Turcotte
En effet....Mais dans les cours d'école, les garçons timides et non-sportifs se font généralement traité de tous les noms à caractères homosexuels....Placeress a écrit : [...]
Jusqu'à ta dernière phrase j'étais pas mal d'accord.... mais joualvince... ne pas être habile en sport et être timide n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle....
*signé: La mère d'un garçon timide et non sportif qui en a bavé durant son primaire*
P.S. Il n'est pas homosexuel....
Re: Procès de Guy Turcotte
Annouk a écrit : [...]
En effet....Mais dans les cours d'école, les garçons timides et non-sportifs se font généralement traité de tous les noms à caractères homosexuels....
*signé: La mère d'un garçon timide et non sportif qui en a bavé durant son primaire*
P.S. Il n'est pas homosexuel....
Ha ça, je suis en accord.... mais disons que je trouve ça étrange de lire ça de la plume (clavier) d'un adulte... j'suis..... disons, surprise...
Dernière modification par Placeress le lun. mai 09, 2011 9:34 pm, modifié 1 fois.
Re: Procès de Guy Turcotte
Pas moi, je ne suis pas trop surprise Les enfants, dans les cours d'école primaire, sont le reflet des adultes qui les élèvent. Ils répètent ce qu'ils entendent, imitent ce qu'ils voient faire...Placeress a écrit : [...]
Ha ça, je suis en accord.... mais disons que je trouve ça étrange de lire ça de la plume (clavier) d'un adulte... j'suis..... disons, surprise...
L'homophobie est loin d'être chose du passé. Le bullying non plus
Re: Procès de Guy Turcotte
C'est ton opinion, pour moi ça a à voir. Non pas en tant qu'éléments isolés, mais comme indices dans un portrait global. Je suis homosexuel moi-même et je me base sur mes observations et mes connaissances sur la question. Dans le contexte scolaire au primaire et au secondaire, j'ai remarqué que beaucoup d'homosexuels n'aimaient pas le sport dans ce contexte et avaient une certaine timidité en général. Ce n'est rien de scientifique mais c'est ma perception.Placeress a écrit : [...]
Jusqu'à ta dernière phrase j'étais pas mal d'accord.... mais joualvince... ne pas être habile en sport et être timide n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle....
Re: Procès de Guy Turcotte
Placeress a écrit : [...]
Jusqu'à ta dernière phrase j'étais pas mal d'accord.... mais joualvince... ne pas être habile en sport et être timide n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle....
À peu près tous les gais en bavent à l'école et ils ne sont pas tous des meurtriers heureusement. L'homophobie est encore présente mais je pense que la plupart des gais réussissent à passer au travers rendus à l'âge adulte et s'en sortent plutôt bien. On a eu des témoignages d'artiste qui se sont affichés et pourtant ils n'ont jamais commis de meurtres. J'espère qu'ils ne feront pas un cas de jurisprudence avec lui, on a pas fini. Gai, pas gai, son geste est impardonnable.
Et en plus comme a dit une forumeuse ils vont lui trouver quoi comme maladie mentale ??? il se rappelle de tous les détails donc il n'a pas eu un épisode à ce que je sache.
Re: Procès de Guy Turcotte
Chico_Fan a écrit : [...]
C'est ton opinion, pour moi ça a à voir. Non pas en tant qu'éléments isolés, mais comme indices dans un portrait global. Je suis homosexuel moi-même et je me base sur mes observations et mes connaissances sur la question. Dans le contexte scolaire au primaire et au secondaire, j'ai remarqué que beaucoup d'homosexuels n'aimaient pas le sport dans ce contexte et avaient une certaine timidité en général. Ce n'est rien de scientifique mais c'est ma perception.
Bien, j'sais pas... j'ai quelques amis gais et ils ne sont pas tous timides et mauvais dans les sports... je ne les connaissais pas au primaire par contre... mais bon... j'ai de la difficulté à voir des généralités du genre... mais je ne l'ais pas vécu, ma perception peut être différente effectivement.
Re: Procès de Guy Turcotte
Le personnage (fictif) que j'ai en tête en lisant sur cette histoire me fait penser à Tom Ripley. (Il y a eu un film avec Leonardo Di Caprio). Le parcours de vie ne correspond pas, mais le profil psychologique, peut-être.
http://en.wikipedia.org/wiki/Tom_Ripley" onclick="window.open(this.href);return false;
(C'est en anglais désolé)
Ripley is portrayed as devoid of conscience — in The Boy Who Followed Ripley, he admits that he has never been seriously troubled by guilt — and capable of cold-blooded violence. (...)
However, despite the tendency to label Ripley "amoral" and a "psychopath," Grey Gowrie writes, "He is not amoral (which is how he describes his wife Heloise) because he is aware of his own immorality and harbours a detached interest in the morality and the ethical behaviours of others. But the finger of guilt only lightly brushes his shoulders. It caresses him almost. He is not psychopathic for he is able to imagine the lives and feelings of others."
http://en.wikipedia.org/wiki/Tom_Ripley" onclick="window.open(this.href);return false;
(C'est en anglais désolé)
Ripley is portrayed as devoid of conscience — in The Boy Who Followed Ripley, he admits that he has never been seriously troubled by guilt — and capable of cold-blooded violence. (...)
However, despite the tendency to label Ripley "amoral" and a "psychopath," Grey Gowrie writes, "He is not amoral (which is how he describes his wife Heloise) because he is aware of his own immorality and harbours a detached interest in the morality and the ethical behaviours of others. But the finger of guilt only lightly brushes his shoulders. It caresses him almost. He is not psychopathic for he is able to imagine the lives and feelings of others."
Re: Procès de Guy Turcotte
Je n'ai pas fait de généralité, si on comprend les nuances que j'apporte dans mes messages.Placeress a écrit : [...]
Bien, j'sais pas... j'ai quelques amis gais et ils ne sont pas tous timides et mauvais dans les sports... je ne les connaissais pas au primaire par contre... mais bon... j'ai de la difficulté à voir des généralités du genre... mais je ne l'ais pas vécu, ma perception peut être différente effectivement.
Re: Procès de Guy Turcotte
gazzoux1 a écrit : [...]
À peu près tous les gais en bavent à l'école et ils ne sont pas tous des meurtriers heureusement. L'homophobie est encore présente mais je pense que la plupart des gais réussissent à passer au travers rendus à l'âge adulte et s'en sortent plutôt bien. On a eu des témoignages d'artiste qui se sont affichés et pourtant ils n'ont jamais commis de meurtres. J'espère qu'ils ne feront pas un cas de jurisprudence avec lui, on a pas fini. Gai, pas gai, son geste est impardonnable.
Et en plus comme a dit une forumeuse ils vont lui trouver quoi comme maladie mentale ??? il se rappelle de tous les détails donc il n'a pas eu un épisode à ce que je sache.
Ha, bien, je ne faisais pas de parallèle avec les meurtres vs la souffrance au primaire vs l'homosexualité ... j'avions un peu dévié du sujet effectivement...
Re: Procès de Guy Turcotte
Chico_Fan a écrit : [...]
Je n'ai pas fait de généralité, si on comprend les nuances que j'apporte dans mes messages.
Je ne voulais pas t'offusquer... comme j'ai dis, je ne l'ais pas vécu... j'avais une perception différente mais je comprend ton point.
Re: Procès de Guy Turcotte
Je viens de lire ton message. Ton opinion vaut quelque chose, je connais des gais qui ont connus le meme genre de problemes et ce n etait pas facile, cependant ils n<ont jamais commis de gestes d<une si rare violence.Chico_Fan a écrit : [...]
C'est ton opinion, pour moi ça a à voir. Non pas en tant qu'éléments isolés, mais comme indices dans un portrait global. Je suis homosexuel moi-même et je me base sur mes observations et mes connaissances sur la question. Dans le contexte scolaire au primaire et au secondaire, j'ai remarqué que beaucoup d'homosexuels n'aimaient pas le sport dans ce contexte et avaient une certaine timidité en général. Ce n'est rien de scientifique mais c'est ma perception.
Je m<excuse pour les fautes d<orthographes, mon clavier fait des free games et je ne retrouve pas mes accents
Re: Procès de Guy Turcotte
Je suis moi aussi homosexuelle et disons que ce que moi j'observe, c'est plus un profil physique qu'autre chose. Je ne sais pas si c'est à cause de la génétique et des hormones, peu importe, mais je remarque que les femmes homosexuelles sont souvent plus carrées aux niveau des épaules, de la machoire, des cuisses. Alors que les hommes gais sont plus petits, petites jambes et petits bras. Et oui, ils ont tendance à être un peu plus sensibles que les hommes hétérosexuels. Pas tous, mais disons que c'est une constation une généralisation mais qui ne s'applique évidemment pas à tous.
Pour ce qui est de Guy Turcotte, je ne crois pas du tout à son témoignage, avec ce qu'on sait de vacheries qu'il a dites à son ex-femme après le meurtre. Ben oui, il les aimait peut-être fort ses enfants, mais son désir de vengeance envers son ex était encore plus fort que son amour pour ses enfants. C'est tout dire sur sa personnalité véritable Et probablement que son avocat l'a mis au courant des rumeurs de narcissisme qui circulent et qu'il lui serait impossible d'obtenir une diminution de sa peine pour un trouble de la personnalité, alors il a joué la carte du sensible qui fait pitié.
Pour ce qui est de Guy Turcotte, je ne crois pas du tout à son témoignage, avec ce qu'on sait de vacheries qu'il a dites à son ex-femme après le meurtre. Ben oui, il les aimait peut-être fort ses enfants, mais son désir de vengeance envers son ex était encore plus fort que son amour pour ses enfants. C'est tout dire sur sa personnalité véritable Et probablement que son avocat l'a mis au courant des rumeurs de narcissisme qui circulent et qu'il lui serait impossible d'obtenir une diminution de sa peine pour un trouble de la personnalité, alors il a joué la carte du sensible qui fait pitié.
Re: Procès de Guy Turcotte
Et après ça on n'a pas fini de se faire dire: "je le savais que les gais étaient pas normaux et que c'était une maladie mentale"!gazzoux1 a écrit : [...]
À peu près tous les gais en bavent à l'école et ils ne sont pas tous des meurtriers heureusement. L'homophobie est encore présente mais je pense que la plupart des gais réussissent à passer au travers rendus à l'âge adulte et s'en sortent plutôt bien. On a eu des témoignages d'artiste qui se sont affichés et pourtant ils n'ont jamais commis de meurtres. J'espère qu'ils ne feront pas un cas de jurisprudence avec lui, on a pas fini. Gai, pas gai, son geste est impardonnable .
Et en plus comme a dit une forumeuse ils vont lui trouver quoi comme maladie mentale ??? il se rappelle de tous les détails donc il n'a pas eu un épisode à ce que je sache.
Re: Procès de Guy Turcotte
Tout à fait d'accord avec toi .**Miranda a écrit : Je suis moi aussi homosexuelle et disons que ce que moi j'observe, c'est plus un profil physique qu'autre chose. Je ne sais pas si c'est à cause de la génétique et des hormones, peu importe, mais je remarque que les femmes homosexuelles sont souvent plus carrées aux niveau des épaules, de la machoire, des cuisses. Alors que les hommes gais sont plus petits, petites jambes et petits bras. Et oui, ils ont tendance à être un peu plus sensibles que les hommes hétérosexuels. Pas tous, mais disons que c'est une constation une généralisation mais qui ne s'applique évidemment pas à tous.
Pour ce qui est de Guy Turcotte, je ne crois pas du tout à son témoignage, avec ce qu'on sait de vacheries qu'il a dites à son ex-femme après le meurtre. Ben oui, il les aimait peut-être fort ses enfants, mais son désir de vengeance envers son ex était encore plus fort que son amour pour ses enfants. C'est tout dire sur sa personnalité véritable Et probablement que son avocat l'a mis au courant des rumeurs de narcissisme qui circulent et qu'il lui serait impossible d'obtenir une diminution de sa peine pour un trouble de la personnalité, alors il a joué la carte du sensible qui fait pitié.