Le vrai visage des conservateurs.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Publié le 31 mai 2011 à 00h00 | Mis à jour à 09h28
Le temps risque de manquer aux alliés
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le temps pourrait être le véritable ennemi des pays alliés qui ont des milliers de soldats en Afghanistan.
Avec le retrait prévu des troupes de l'OTAN en 2014, les réformes en matière de gouvernance et de sécurité pourraient ne pas être suffisamment enracinées pour permettre à ce pays de voler de ses propres ailes.
C'est du moins ce qu'affirme le greffier du Conseil privé, Wayne Wouters, dans une note confidentielle au premier ministre Stephen Harper datée du 26 janvier. M. Wouters a rédigé cette note après une visite d'une semaine en Afghanistan.
«Un pays est en train d'être construit à partir de zéro. Le principal défi (et la principale préoccupation) est le temps. Avec le retrait militaire prévu en 2014, plusieurs des réformes en cours en Afghanistan doivent être bien implantées si l'on veut espérer une paix et une sécurité durables», estime le grand patron de la bureaucratie fédérale.
En novembre dernier, au sommet de Lisbonne, les pays membres de l'OTAN ont adopté un plan visant à remettre graduellement la responsabilité de la sécurité entre les mains des troupes afghanes en prévision de leur retrait.
Mais la semaine dernière, le représentant spécial de l'Alliance militaire pour la région du Caucase et de l'Asie centrale, James Appathurai, a affirmé au journal allemand Deutsche Welle que l'OTAN maintiendra des troupes en Afghanistan après 2014.
«Nous ne partirons pas tant que les Afghans ne pourront pas assurer leur sécurité de manière indépendante», a indiqué M. Appathurai. Selon lui, l'OTAN restera pour aider le pays «dans tous les domaines où ce sera nécessaire».
Le Canada, qui a actuellement quelque 2500 soldats dans la région de Kandahar (la province la plus dangereuse), ramènera ce nombre à 950 à compter du 1er juillet. Les troupes seront déployées dans la région de Kaboul, où elles poursuivront la formation des soldats afghans afin qu'ils puissent eux-mêmes assurer la sécurité de leur pays.
La Presse a obtenu la note de M. Wouters alors que Stephen Harper a fait une visite-surprise en Afghanistan, lundi, quelques semaines avant que le Canada ne mette fin à son engagement militaire de cinq ans dans la région de Kandahar.
M. Harper a déclaré à des centaines de soldats rassemblés à l'aéroport de Kandahar que le long et sanglant combat visant à empêcher que la région ne retombe entre les mains des talibans avait été la «grande entreprise» du Canada.
«Vous avez été des guerriers courageux, et vous êtes également des voisins compatissants», a-t-il déclaré à environ 500 soldats rassemblés pour un barbecue.
«Vous avez agi exceptionnellement bien. De la part de tous les Canadiens, je vous salue.» Depuis 2002, 156 soldats canadiens ont été tués en Afghanistan, en plus d'un diplomate et d'une journaliste.
Le premier ministre a affirmé que la mission canadienne avait été fructueuse.
«Le monde est allé en Afghanistan, un endroit si brutal qu'il était devenu une menace pour la terre entière», a déclaré M. Harper aux journalistes.
«Peu importent les problèmes et les défis qui subsistent, l'Afghanistan n'est plus une menace pour le monde.»
Le premier ministre a également confirmé que jusqu'à 950 formateurs et employés de soutien seront envoyés en Afghanistan dans le cadre d'une mission de formation.
Dans sa note de janvier au premier ministre, M. Wouters estime que le fait que les États-Unis aient envoyé des milliers de soldats de plus l'an dernier dans la région de Kandahar a tout changé: «Kandahar est devenu une base de plus de 30 000 soldats venus de 40 pays. Il y a maintenant quatre bataillons dans le district de Kandahar alors qu'auparavant il n'y avait que le bataillon canadien. Par conséquent, des régions qui ne pouvaient pas être défendues par nos forces dans le passé demeurent maintenant sous le contrôle des forces alliées», explique M. Wouters dans sa note au premier ministre.
«Pour conserver ces régions, les forces alliées travaillent étroitement avec les employés civils pour obtenir l'appui des villages qui étaient jusqu'à tout récemment sous l'emprise des talibans», ajoute-t-il dans sa note de cinq pages dont plusieurs passages ont été caviardés.
Selon lui, l'un des dossiers prioritaires doit être la construction de routes afin de relier des villages complètement isolés aux centres urbains. Cela permettra aux villageois de vendre leurs produits agricoles ou autres et d'acheter des biens de première nécessité.
M. Wouters a eu l'occasion de visiter le centre de détention de Kandahar où sont incarcérés les prisonniers afghans sous la responsabilité des troupes canadiennes. Il s'est dit «impressionné» par le traitement que reçoivent les détenus. «Ils ont mis sur pied un régime qui traite ces individus de manière humaine (permettre un temps de prière, bonne nourriture et des vêtements chauds). Je n'ai rien vu durant ma visite qui soulèverait des questions au sujet de la façon dont nous traitons ces détenus», a dit M. Wouters.
Cela dit, M. Wouters n'a pas visité les endroits où des prisonniers transférés par des soldats canadiens auraient été victimes de sévices dans le passé.
«Il est difficile de prédire ce que réserve l'avenir pour l'Afghanistan. Comme je l'ai dit précédemment, nous pouvons être fiers des efforts militaires et civils pour ramener la stabilité et la paix dans ce pays. Mais en fin de compte, tout dépendra de la volonté et de la détermination du peuple afghan. Il leur revient de tracer la voie de leur pays», conclut M. Wouters.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Le temps risque de manquer aux alliés
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le temps pourrait être le véritable ennemi des pays alliés qui ont des milliers de soldats en Afghanistan.
Avec le retrait prévu des troupes de l'OTAN en 2014, les réformes en matière de gouvernance et de sécurité pourraient ne pas être suffisamment enracinées pour permettre à ce pays de voler de ses propres ailes.
C'est du moins ce qu'affirme le greffier du Conseil privé, Wayne Wouters, dans une note confidentielle au premier ministre Stephen Harper datée du 26 janvier. M. Wouters a rédigé cette note après une visite d'une semaine en Afghanistan.
«Un pays est en train d'être construit à partir de zéro. Le principal défi (et la principale préoccupation) est le temps. Avec le retrait militaire prévu en 2014, plusieurs des réformes en cours en Afghanistan doivent être bien implantées si l'on veut espérer une paix et une sécurité durables», estime le grand patron de la bureaucratie fédérale.
En novembre dernier, au sommet de Lisbonne, les pays membres de l'OTAN ont adopté un plan visant à remettre graduellement la responsabilité de la sécurité entre les mains des troupes afghanes en prévision de leur retrait.
Mais la semaine dernière, le représentant spécial de l'Alliance militaire pour la région du Caucase et de l'Asie centrale, James Appathurai, a affirmé au journal allemand Deutsche Welle que l'OTAN maintiendra des troupes en Afghanistan après 2014.
«Nous ne partirons pas tant que les Afghans ne pourront pas assurer leur sécurité de manière indépendante», a indiqué M. Appathurai. Selon lui, l'OTAN restera pour aider le pays «dans tous les domaines où ce sera nécessaire».
Le Canada, qui a actuellement quelque 2500 soldats dans la région de Kandahar (la province la plus dangereuse), ramènera ce nombre à 950 à compter du 1er juillet. Les troupes seront déployées dans la région de Kaboul, où elles poursuivront la formation des soldats afghans afin qu'ils puissent eux-mêmes assurer la sécurité de leur pays.
La Presse a obtenu la note de M. Wouters alors que Stephen Harper a fait une visite-surprise en Afghanistan, lundi, quelques semaines avant que le Canada ne mette fin à son engagement militaire de cinq ans dans la région de Kandahar.
M. Harper a déclaré à des centaines de soldats rassemblés à l'aéroport de Kandahar que le long et sanglant combat visant à empêcher que la région ne retombe entre les mains des talibans avait été la «grande entreprise» du Canada.
«Vous avez été des guerriers courageux, et vous êtes également des voisins compatissants», a-t-il déclaré à environ 500 soldats rassemblés pour un barbecue.
«Vous avez agi exceptionnellement bien. De la part de tous les Canadiens, je vous salue.» Depuis 2002, 156 soldats canadiens ont été tués en Afghanistan, en plus d'un diplomate et d'une journaliste.
Le premier ministre a affirmé que la mission canadienne avait été fructueuse.
«Le monde est allé en Afghanistan, un endroit si brutal qu'il était devenu une menace pour la terre entière», a déclaré M. Harper aux journalistes.
«Peu importent les problèmes et les défis qui subsistent, l'Afghanistan n'est plus une menace pour le monde.»
Le premier ministre a également confirmé que jusqu'à 950 formateurs et employés de soutien seront envoyés en Afghanistan dans le cadre d'une mission de formation.
Dans sa note de janvier au premier ministre, M. Wouters estime que le fait que les États-Unis aient envoyé des milliers de soldats de plus l'an dernier dans la région de Kandahar a tout changé: «Kandahar est devenu une base de plus de 30 000 soldats venus de 40 pays. Il y a maintenant quatre bataillons dans le district de Kandahar alors qu'auparavant il n'y avait que le bataillon canadien. Par conséquent, des régions qui ne pouvaient pas être défendues par nos forces dans le passé demeurent maintenant sous le contrôle des forces alliées», explique M. Wouters dans sa note au premier ministre.
«Pour conserver ces régions, les forces alliées travaillent étroitement avec les employés civils pour obtenir l'appui des villages qui étaient jusqu'à tout récemment sous l'emprise des talibans», ajoute-t-il dans sa note de cinq pages dont plusieurs passages ont été caviardés.
Selon lui, l'un des dossiers prioritaires doit être la construction de routes afin de relier des villages complètement isolés aux centres urbains. Cela permettra aux villageois de vendre leurs produits agricoles ou autres et d'acheter des biens de première nécessité.
M. Wouters a eu l'occasion de visiter le centre de détention de Kandahar où sont incarcérés les prisonniers afghans sous la responsabilité des troupes canadiennes. Il s'est dit «impressionné» par le traitement que reçoivent les détenus. «Ils ont mis sur pied un régime qui traite ces individus de manière humaine (permettre un temps de prière, bonne nourriture et des vêtements chauds). Je n'ai rien vu durant ma visite qui soulèverait des questions au sujet de la façon dont nous traitons ces détenus», a dit M. Wouters.
Cela dit, M. Wouters n'a pas visité les endroits où des prisonniers transférés par des soldats canadiens auraient été victimes de sévices dans le passé.
«Il est difficile de prédire ce que réserve l'avenir pour l'Afghanistan. Comme je l'ai dit précédemment, nous pouvons être fiers des efforts militaires et civils pour ramener la stabilité et la paix dans ce pays. Mais en fin de compte, tout dépendra de la volonté et de la détermination du peuple afghan. Il leur revient de tracer la voie de leur pays», conclut M. Wouters.
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Ils ont un nombre déterminé de semaines d'entraînement, pour les recrues du moins puisqu'il y a d'autres formations offertes. L'armée ce n'est pas une organisation flexible, le programme d'entraînement est établi et est le même pour tous ceux qui vont passer par là. Comme n'importe quel étudiant, qui suis un programme dans un institution d'enseignement, on n'enverra pas d'infirmières non diplômées parce qu'elles pourraient être utiles, c'est la même choses pour ceux qui veulent embraser la carrière de militaire. Dans l'ordre ils s'engagent, suivent leur formation, graduent et signent s'ils choisissent de continuer. Ils ne sont pas réellement considérés comme des militaires quand ils sont au Collège.tuberale a écrit : [...]
C'est différent Malike je dirais. De un les recrues militaires, après la fin des premières semaines, ont de la formation à suivre avant de pouvoir être envoyé dans des endroits comme l'Afghanistan alors travailler en équipe avec la sécurité civile sur un lieu réel demeure un bon exercice pour eux, ce ne sont pas tous les unités non plus qui servent à l'extérieur, cela dépend des métiers alors ce n'enlève pas non plus de militaires à déployer. C'est clair que la situation à St-Jean et ses environs aurait pu, dans l'optique de formation sur le terrain servir d'exercice pratique à plusieurs jeunes militaires et du même coup aider la population.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Le vrai visage des conservateurs.
GI.Joe a écrit : Publié le 31 mai 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Un vrai chef
André Pratte
La Presse
Le contraste ne pouvait être plus frappant.
Dès son retour du sommet du G8, le président des États-Unis s'est rendu dans la ville de Joplin, au Missouri, dévastée par une tornade une semaine plus tôt. Après avoir constaté l'ampleur des dégats et réconforté les familles des 142 disparus, M. Obama a participé à une cérémonie religieuse. Son allocution fut d'une grande sensibilité, pleine de tristesse et d'espoir, de compassion et de détermination.
Ce même dimanche, le premier ministre du Canada faisait du tourisme en Grèce, insensible au sort des centaines de Québécois dont la maison pourrit dans l'eau depuis plus d'un mois.
Vrai, il n'y a aucune commune mesure entre ces deux catastrophes naturelles, l'une brève mais meurtrière, l'autre interminable mais aux conséquences essentiellement matérielles. N'empêche, la visite de Barack Obama à Joplin illustre parfaitement ce qu'un chef de gouvernement peut, doit faire lorsqu'une partie de la population de son pays traverse une épreuve. M. Obama n'a pas fait semblant de contribuer au nettoyage en prenant une pelle dans ses mains; personne ne lui demandait cela. Le président a écouté les sinistrés, il a partagé leur douleur, il a trouvé les mots pour leur insuffler le courage dont ils auront besoin: «On ne peut pas prévoir quand et où une terrible tempête va frapper, ni la gravité des dommages qu'elle va provoquer. Ces choses-là nous dépassent. Pour autant, nous ne sommes pas impuissants devant l'adversité. La manière dont nous réagissons lorsque la tempête frappe dépend de nous.»
Surtout, le président s'est solennellement engagé à ne pas abandonner les gens de Joplin: «Comme président, je vous promets que votre pays vous épaulera tout le long de ce parcours. Les caméras vont peut-être se tourner vers un autre événement, mais nous serons à vos côtés jusqu'à ce que Joplin soit rebâtie. Nous ne partirons pas!»
Voilà ce que les sinistrés de la Montérégie espéraient entendre de la bouche du premier ministre du Canada. Il est maintenant trop tard pour que M. Harper se rende sur place et qu'on croit à sa sincérité. Mais au moins, qu'il ordonne à son gouvernement de tout faire pour aider les gens qui ont de l'eau jusqu'à la taille depuis des semaines. Qu'il somme son ministre de la Défense d'adapter à ces inondations d'une durée sans précédent les politiques régissant l'intervention des Forces armées lors de catastrophes naturelles. La Défense nationale devrait reconnaître que la situation d'urgence justifiant la présence des militaires pourrait se prolonger après le retrait des eaux.
Un vrai chef de gouvernement, ce n'est pas seulement celui qui se coiffe d'un casque de guerre lorsqu'il visite les troupes en zone de guerre. C'est surtout celui qui est sensible aux malheurs de ses concitoyens, qui sait panser leurs plaies dans les périodes difficiles. Malheureusement, Stephen Harper n'a pas encore appris cette facette fondamentale de son devoir.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Re: Le vrai visage des conservateurs.
En fait, il y a une application Twitter sur les téléphones intelligents et elle se connecte automatiquement à ton compte quand tu l'ouvres.Nikki a écrit : [...]
Ah c'est vrai, j'avais pas pensé à ça.. Je ne fais jamais d'internet sur mon cellulaire...
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens qui ont une notoriété font encore des choses débiles comme comme se prendre en photo nu ou faire des vidéos de leurs ébats. Le meilleur moyen de te protéger c'est encore de ranger ton foutu kodak, il me semble que ca prend pas un doctorat pour comprendre un principe aussi simple.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Des conservateurs du Québec se sentent abandonnés
Jennifer Ditchburn
La Presse Canadienne
Ottawa
Frustrés par le manque de soutien des autorités, certains membres du Parti conservateur de la province de Québec ont pris l'initiative d'organiser leur propre réunion, mercredi soir à Montréal, en marge du Congrès national du parti qui doit avoir lieu la semaine prochaine.
Les conservateurs souhaitent discuter des mesures à adopter pour sauver le Parti conservateur canadien (PCC) dans la province.
En entrevue à La Presse Canadienne, des membres du PCC au Québec ont admis s'être sentis abandonnés lors de la dernière campagne électorale fédérale, qui a mené à l'élection d'un gouvernement conservateur majoritaire, le 2 mai dernier.
«Tous ceux qui ont travaillé pendant la campagne sont profondément excédés, fâchés que la campagne ait été aussi désastreuse», a déclaré le président de l'Association du Parti conservateur de Brome-Missisquoi, Peter White.
«Nous aurions pu en faire beaucoup plus. Quand on travaille aussi fort pendant 30 jours et qu'on obtient les résultats qu'on a eus sans bénéficier du soutien de personne, on a envie de dire au parti d'aller au diable (to hell with them).»
À l'issue des dernières élections fédérales, le nombre d'élus conservateurs dans la province de Québec a été réduit de moitié, pour tomber à cinq.
Les candidats et les élus de Québec dénoncent l'absence de soutien de leur parti, qui ne leur a pas fourni le matériel de base nécessaire à la campagne électorale, à commencer par des documents imprimés pour présenter leur plateforme et des biographies diffusées sur le site Web du PCC.
Dans les mots de Peter White, il n'y a tout simplement «pas eu de campagne au Québec».
Audrey Castonguay, qui s'est présentée pour le parti en 2006, puis en 2011 dans la circonscription de Hochelaga, à Montréal, a remarqué d'importantes différences entre les deux campagnes, desquelles elle est sortie vaincue.
«En 2006, il y avait une structure de campagne à Montréal, avec un bureau de campagne, du »quick response« et une plénière quotidienne.»
«Cette année, nuance-t-elle, tout s'est fait par téléphone. S'il y avait des débats dans les comtés, on nous disait »Arrangez-vous, prenez le programme et arrangez-vous«.»
Un autre conservateur a expliqué qu'après la fuite à propos du rapport de la vérificatrice générale sur le G8, les candidats ont dû attendre une journée complète avant d'être informés de la manière de répondre aux questions à ce sujet.
Mme Castonguay et d'autres candidats ont souligné que les affiches électorales avaient pris une semaine avant d'arriver à Montréal, tandis que les visages des candidats néo-démocrates étaient déjà bien en vue. Le slogan «Ma région au pouvoir» n'a pas non plus été adapté à la métropole, et il est tombé à plat.
Les conservateurs de Québec déplorent qu'aucun post-mortem n'ait été fait après la campagne. Audrey Castonguay a dû se contenter d'un courriel envoyé par un organisateur de campagne de la ville de Québec qu'elle n'avait jamais rencontré. Il la remerciait de s'être présenté pour le PCC.
«Avec Christian Paradis, on s'est doté d'un lieutenant politique. Mais on ne l'a pas vu ou entendu souvent s'exprimer à propos de l'organisation et des candidats, pendant la campagne et après», s'est désolée la candidate.
«Oui, on est majoritaires, mais ce n'est pas grâce au Québec. Qu'est-ce qui va arriver maintenant? C'est le silence radio depuis la fin de la campagne.»
Le bureau de Christian Paradis n'a pas répondu à une requête visant à obtenir une réaction.
Maurice Brossard, candidat dans Brossard-La Prairie et organisateur sur la Rive-Sud de Montréal, associe plutôt les résultats de l'élection à une série de facteurs allant du leadership au marketing.
Il soutient que les Québécois se méfient de Stephen Harper et que celui-ci devra travailler sur son image. Selon M. Brossard, l'image de Jack Layton a captivé les Québécois, surtout dans les derniers dix jours de la campagne, où les leaders et leurs personnalités ont accaparé le débat.
Jean-Marie Girard, président de l'Association du Parti conservateur de Beauport-Limoilou, voit les choses d'un autre oeil. Il se dit satisfait du message de M. Harper dans son secteur et a obtenu ses affiches électorales sans problème. Il admet toutefois que les candidats se sont sentis un peu abandonnés.
«Maxime Bernier est venu faire un petit tour. Mais au Québec, les gens ont été un peu abandonnés, laissés à leur sort», admet-il.
M. Girard et d'autres candidats ont souligné le succès du passage de Jack Layton à l'émission Tout le monde en parle. L'animateur Guy A. Lepage avait diffusé un commentaire sur Twitter à l'effet que l'équipe de Stephen Harper ne répondait pas aux demandes d'entrevue de son équipe.
Plus récemment, Jack Layton a rendu visite aux victimes des inondations en Montérégie, tandis que Stephen Harper a choisi de visiter des zones ravagées par les feux de forêt en Alberta et au Manitoba.
Audrey Castonguay se dit choquée de l'absence de Stephen Harper en Montérégie.
«Jack Layton et Jean Charest se sont rendus sur les lieux. Stephen Harper, lui, n'a pas daigné venir à St-Jean. Il a préféré faire un détour en Grèce, aux frais des contribuables, pour aller visiter le village de Dimitri (Soudas). Ça envoie un drôle de message.»
À l'approche du congrès du PCC, Peter White craint l'absence des conservateurs québécois. Dans la province, la rumeur veut qu'à peine une centaine de membres se soient inscrits à la rencontre.
Un autre candidat conservateur, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat, perçoit beaucoup de frustration dans le faible taux d'inscription au congrès du PCC.
«La dernière campagne était vide, et rien n'a été fait en termes d'organisation. On n'a pas encouragé la participation de ses membres», s'est-il désolé.
«Et même si Christian Paradis a fait un travail désastreux, il a été reconduit à ses fonctions au lendemain de l'élection. Les gens choisissent de rester à la maison, parce que la situation tourne en rond.»
Peter White abonde en ce sens, soulignant la frustration des membres, qui considèrent que le Parti conservateur leur a manqué de respect.
«Ils (les membres du PCC à l'extérieur du Québec) ne veulent pas de notre participation, ils ne veulent pas nous côtoyer. Nous resterons à la maison.»
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Jennifer Ditchburn
La Presse Canadienne
Ottawa
Frustrés par le manque de soutien des autorités, certains membres du Parti conservateur de la province de Québec ont pris l'initiative d'organiser leur propre réunion, mercredi soir à Montréal, en marge du Congrès national du parti qui doit avoir lieu la semaine prochaine.
Les conservateurs souhaitent discuter des mesures à adopter pour sauver le Parti conservateur canadien (PCC) dans la province.
En entrevue à La Presse Canadienne, des membres du PCC au Québec ont admis s'être sentis abandonnés lors de la dernière campagne électorale fédérale, qui a mené à l'élection d'un gouvernement conservateur majoritaire, le 2 mai dernier.
«Tous ceux qui ont travaillé pendant la campagne sont profondément excédés, fâchés que la campagne ait été aussi désastreuse», a déclaré le président de l'Association du Parti conservateur de Brome-Missisquoi, Peter White.
«Nous aurions pu en faire beaucoup plus. Quand on travaille aussi fort pendant 30 jours et qu'on obtient les résultats qu'on a eus sans bénéficier du soutien de personne, on a envie de dire au parti d'aller au diable (to hell with them).»
À l'issue des dernières élections fédérales, le nombre d'élus conservateurs dans la province de Québec a été réduit de moitié, pour tomber à cinq.
Les candidats et les élus de Québec dénoncent l'absence de soutien de leur parti, qui ne leur a pas fourni le matériel de base nécessaire à la campagne électorale, à commencer par des documents imprimés pour présenter leur plateforme et des biographies diffusées sur le site Web du PCC.
Dans les mots de Peter White, il n'y a tout simplement «pas eu de campagne au Québec».
Audrey Castonguay, qui s'est présentée pour le parti en 2006, puis en 2011 dans la circonscription de Hochelaga, à Montréal, a remarqué d'importantes différences entre les deux campagnes, desquelles elle est sortie vaincue.
«En 2006, il y avait une structure de campagne à Montréal, avec un bureau de campagne, du »quick response« et une plénière quotidienne.»
«Cette année, nuance-t-elle, tout s'est fait par téléphone. S'il y avait des débats dans les comtés, on nous disait »Arrangez-vous, prenez le programme et arrangez-vous«.»
Un autre conservateur a expliqué qu'après la fuite à propos du rapport de la vérificatrice générale sur le G8, les candidats ont dû attendre une journée complète avant d'être informés de la manière de répondre aux questions à ce sujet.
Mme Castonguay et d'autres candidats ont souligné que les affiches électorales avaient pris une semaine avant d'arriver à Montréal, tandis que les visages des candidats néo-démocrates étaient déjà bien en vue. Le slogan «Ma région au pouvoir» n'a pas non plus été adapté à la métropole, et il est tombé à plat.
Les conservateurs de Québec déplorent qu'aucun post-mortem n'ait été fait après la campagne. Audrey Castonguay a dû se contenter d'un courriel envoyé par un organisateur de campagne de la ville de Québec qu'elle n'avait jamais rencontré. Il la remerciait de s'être présenté pour le PCC.
«Avec Christian Paradis, on s'est doté d'un lieutenant politique. Mais on ne l'a pas vu ou entendu souvent s'exprimer à propos de l'organisation et des candidats, pendant la campagne et après», s'est désolée la candidate.
«Oui, on est majoritaires, mais ce n'est pas grâce au Québec. Qu'est-ce qui va arriver maintenant? C'est le silence radio depuis la fin de la campagne.»
Le bureau de Christian Paradis n'a pas répondu à une requête visant à obtenir une réaction.
Maurice Brossard, candidat dans Brossard-La Prairie et organisateur sur la Rive-Sud de Montréal, associe plutôt les résultats de l'élection à une série de facteurs allant du leadership au marketing.
Il soutient que les Québécois se méfient de Stephen Harper et que celui-ci devra travailler sur son image. Selon M. Brossard, l'image de Jack Layton a captivé les Québécois, surtout dans les derniers dix jours de la campagne, où les leaders et leurs personnalités ont accaparé le débat.
Jean-Marie Girard, président de l'Association du Parti conservateur de Beauport-Limoilou, voit les choses d'un autre oeil. Il se dit satisfait du message de M. Harper dans son secteur et a obtenu ses affiches électorales sans problème. Il admet toutefois que les candidats se sont sentis un peu abandonnés.
«Maxime Bernier est venu faire un petit tour. Mais au Québec, les gens ont été un peu abandonnés, laissés à leur sort», admet-il.
M. Girard et d'autres candidats ont souligné le succès du passage de Jack Layton à l'émission Tout le monde en parle. L'animateur Guy A. Lepage avait diffusé un commentaire sur Twitter à l'effet que l'équipe de Stephen Harper ne répondait pas aux demandes d'entrevue de son équipe.
Plus récemment, Jack Layton a rendu visite aux victimes des inondations en Montérégie, tandis que Stephen Harper a choisi de visiter des zones ravagées par les feux de forêt en Alberta et au Manitoba.
Audrey Castonguay se dit choquée de l'absence de Stephen Harper en Montérégie.
«Jack Layton et Jean Charest se sont rendus sur les lieux. Stephen Harper, lui, n'a pas daigné venir à St-Jean. Il a préféré faire un détour en Grèce, aux frais des contribuables, pour aller visiter le village de Dimitri (Soudas). Ça envoie un drôle de message.»
À l'approche du congrès du PCC, Peter White craint l'absence des conservateurs québécois. Dans la province, la rumeur veut qu'à peine une centaine de membres se soient inscrits à la rencontre.
Un autre candidat conservateur, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat, perçoit beaucoup de frustration dans le faible taux d'inscription au congrès du PCC.
«La dernière campagne était vide, et rien n'a été fait en termes d'organisation. On n'a pas encouragé la participation de ses membres», s'est-il désolé.
«Et même si Christian Paradis a fait un travail désastreux, il a été reconduit à ses fonctions au lendemain de l'élection. Les gens choisissent de rester à la maison, parce que la situation tourne en rond.»
Peter White abonde en ce sens, soulignant la frustration des membres, qui considèrent que le Parti conservateur leur a manqué de respect.
«Ils (les membres du PCC à l'extérieur du Québec) ne veulent pas de notre participation, ils ne veulent pas nous côtoyer. Nous resterons à la maison.»
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
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- lorraine48
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8240
- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Le vrai visage des conservateurs.
j adore cette photo de obama qui prend une vieille dame dans ses bras , on voit sur son visage et son geste son appui et sa compassion,GI.Joe a écrit : Publié le 31 mai 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Un vrai chef
André Pratte
La Presse
Le contraste ne pouvait être plus frappant.
Dès son retour du sommet du G8, le président des États-Unis s'est rendu dans la ville de Joplin, au Missouri, dévastée par une tornade une semaine plus tôt. Après avoir constaté l'ampleur des dégats et réconforté les familles des 142 disparus, M. Obama a participé à une cérémonie religieuse. Son allocution fut d'une grande sensibilité, pleine de tristesse et d'espoir, de compassion et de détermination.
Ce même dimanche, le premier ministre du Canada faisait du tourisme en Grèce, insensible au sort des centaines de Québécois dont la maison pourrit dans l'eau depuis plus d'un mois.
Vrai, il n'y a aucune commune mesure entre ces deux catastrophes naturelles, l'une brève mais meurtrière, l'autre interminable mais aux conséquences essentiellement matérielles. N'empêche, la visite de Barack Obama à Joplin illustre parfaitement ce qu'un chef de gouvernement peut, doit faire lorsqu'une partie de la population de son pays traverse une épreuve. M. Obama n'a pas fait semblant de contribuer au nettoyage en prenant une pelle dans ses mains; personne ne lui demandait cela. Le président a écouté les sinistrés, il a partagé leur douleur, il a trouvé les mots pour leur insuffler le courage dont ils auront besoin: «On ne peut pas prévoir quand et où une terrible tempête va frapper, ni la gravité des dommages qu'elle va provoquer. Ces choses-là nous dépassent. Pour autant, nous ne sommes pas impuissants devant l'adversité. La manière dont nous réagissons lorsque la tempête frappe dépend de nous.»
Surtout, le président s'est solennellement engagé à ne pas abandonner les gens de Joplin: «Comme président, je vous promets que votre pays vous épaulera tout le long de ce parcours. Les caméras vont peut-être se tourner vers un autre événement, mais nous serons à vos côtés jusqu'à ce que Joplin soit rebâtie. Nous ne partirons pas!»
Voilà ce que les sinistrés de la Montérégie espéraient entendre de la bouche du premier ministre du Canada. Il est maintenant trop tard pour que M. Harper se rende sur place et qu'on croit à sa sincérité. Mais au moins, qu'il ordonne à son gouvernement de tout faire pour aider les gens qui ont de l'eau jusqu'à la taille depuis des semaines. Qu'il somme son ministre de la Défense d'adapter à ces inondations d'une durée sans précédent les politiques régissant l'intervention des Forces armées lors de catastrophes naturelles. La Défense nationale devrait reconnaître que la situation d'urgence justifiant la présence des militaires pourrait se prolonger après le retrait des eaux.
Un vrai chef de gouvernement, ce n'est pas seulement celui qui se coiffe d'un casque de guerre lorsqu'il visite les troupes en zone de guerre. C'est surtout celui qui est sensible aux malheurs de ses concitoyens, qui sait panser leurs plaies dans les périodes difficiles. Malheureusement, Stephen Harper n'a pas encore appris cette facette fondamentale de son devoir.
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Oui, j'ai lu le texte de M. Pratte et je suis comme cela :GI.Joe a écrit : Cet article n'a pas un rapport direct avec le sujet mais il traduit bien de que j'en pense de notre "bon" gouvernement fédéral.
M. Pratte me surprend des fois
D'accord avec ce que j'ai surligné... Surtout que de mon côté, je suis rarement d'accord avec lui!
[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
Re: Le vrai visage des conservateurs.
lolilou le texte tu a affiché dis tout harper se fou du quebec il prefere aller soutenir lalberta et le manitoba mais pas la montérégie et il va visité le village de soudas a nos frais grrrr
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Le vrai visage des conservateurs.
ouai disons que je trouve ça un peu plate pour les conservateurs du Québec. J'ai beau ne pas être de la même allégeance politique, je pense qu'ils ne mérite pas ça. On voit bien que les conservateurs du Québec sont finalement pas proche du tout du parti...Earendil a écrit : lolilou le texte tu a affiché dis tout harper se fou du quebec il prefere aller soutenir lalberta et le manitoba mais pas la montérégie et il va visité le village de soudas a nos frais grrrr
Harper a démontré comme il se crissait de nous-autres avec son voyage en Grèce et ses séjour en Alberta et Manitoba. Il n'est pas le 1er ministre de tous les Canadiens mais seulement de ceux qui ont voté pour lui.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
lolilou a écrit : [...]
ouai disons que je trouve ça un peu plate pour les conservateurs du Québec. J'ai beau ne pas être de la même allégeance politique, je pense qu'ils ne mérite pas ça. On voit bien que les conservateurs du Québec sont finalement pas proche du tout du parti...
Harper a démontré comme il se crissait de nous-autres avec son voyage en Grèce et ses séjour en Alberta et Manitoba. Il n'est pas le 1er ministre de tous les Canadiens mais seulement de ceux qui ont voté pour lui.
C'est fou quand même comment ils semblent tous se liguer pour que les québécois finissent par haïr le Canada. Cela rappelle le temps de Chrétien qui méprisait tellement le Qc que ce climat a mené à la quasi victoire de 95. C'est quand même du monde qui ont voté pour eux et au lieu de les soutenir pour les aider à faire grandir ce goût de la droite pour certains, ils les méprisent autant que si c'était des bloquistes. Je ne saisis pas leur façon de penser là-dessus....
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Le directeur des communications de Stephen Harper quitte son poste
La Presse canadienne 1 juin 2011 13h52 Canada
Ottawa— Le premier ministre Stephen Harper perd un autre directeur des communications, le cinquième en six ans. Dimitri Soudas, un fidèle de longue date du premier ministre, a annoncé aujourd'hui qu’il ouvrirait un «nouveau chapitre» de sa vie en septembre, après neuf ans au service du chef conservateur.
M. Soudas, âgé de 31 ans, était le directeur des communications de Stephen Harper depuis avril 2010. Il a joué le rôle de conseiller du premier ministre pour le Québec depuis que les conservateurs sont arrivés au pouvoir, en 2006.
Fervent partisan et défenseur de M. Harper, M. Soudas a vécu une relation tumultueuse avec les journalistes de la colline parlementaire. Il s’est souvent retrouvé au centre de controverses, ce que les porte-parole de personnalités politiques tentent généralement d’éviter.
Ses plus récentes difficultés sont survenues lors de la campagne électorale du printemps, quand M. Soudas a été désigné comme le «vrai patron du Québec» dans une conversation téléphonique entre deux hommes d’affaires de Montréal qui négociaient pour faire nommer des alliés au Port de Montréal.
Stephen Harper a rendu hommage à son allié de longue date, la semaine dernière, en visitant un village de Grèce où a eu lieu un massacre durant la Seconde Guerre mondiale dans lequel le grand-père de Dimitri Soudas a perdu la vie.
http://www.ledevoir.com/politique/canad ... -son-poste" onclick="window.open(this.href);return false;
La Presse canadienne 1 juin 2011 13h52 Canada
Ottawa— Le premier ministre Stephen Harper perd un autre directeur des communications, le cinquième en six ans. Dimitri Soudas, un fidèle de longue date du premier ministre, a annoncé aujourd'hui qu’il ouvrirait un «nouveau chapitre» de sa vie en septembre, après neuf ans au service du chef conservateur.
M. Soudas, âgé de 31 ans, était le directeur des communications de Stephen Harper depuis avril 2010. Il a joué le rôle de conseiller du premier ministre pour le Québec depuis que les conservateurs sont arrivés au pouvoir, en 2006.
Fervent partisan et défenseur de M. Harper, M. Soudas a vécu une relation tumultueuse avec les journalistes de la colline parlementaire. Il s’est souvent retrouvé au centre de controverses, ce que les porte-parole de personnalités politiques tentent généralement d’éviter.
Ses plus récentes difficultés sont survenues lors de la campagne électorale du printemps, quand M. Soudas a été désigné comme le «vrai patron du Québec» dans une conversation téléphonique entre deux hommes d’affaires de Montréal qui négociaient pour faire nommer des alliés au Port de Montréal.
Stephen Harper a rendu hommage à son allié de longue date, la semaine dernière, en visitant un village de Grèce où a eu lieu un massacre durant la Seconde Guerre mondiale dans lequel le grand-père de Dimitri Soudas a perdu la vie.
http://www.ledevoir.com/politique/canad ... -son-poste" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je connais très bien l'un des candidats pour remplacer Soudas comme directeur des communications d'Harper (nous avons visité Israël et la Palestine ensemble). Malgré qu'il soit un conservateur, c'est un bon gars... J'ai hâte de voir si ça va changer quelque chose!
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Jumbo et anthirium, comment trouvez vous l'attitude du PC envers le Québec depuis quelques semaines? Est-ce que ça vous dérange que le parti envoie pratiquement chi** ses membres du Québec? J'aimerais avoir l'opinion de sympathisants du parti!
-
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je n'ai pas vraiment d'opinion. Je ne fais tellement pas confiance aux médias (je pense que j'ai besoin de traitement )que je ne sais plus que croire. J'ai lu le texte en diagonale et je me suis dis qu'il (les médias) sont trop heureux de fouiller et de chercher de la merde contre les conservateurs.Raven a écrit : Jumbo et anthirium, comment trouvez vous l'attitude du PC envers le Québec depuis quelques semaines? Est-ce que ça vous dérange que le parti envoie pratiquement chi** ses membres du Québec? J'aimerais avoir l'opinion de sympathisants du parti!
Je pense que le PM et son entourage en sont venu à la conclusion qu'il n'y a rien a faire avec le Québec a cause de 1- nos médias qui cherchent a nous influencer plutôt qu'à nous informer.De 2- Notre tempérament émotif. Ils se sont débrouillé sans nous, c'était je pense la meilleur façon de faire, si ils voulaient rester le plus près possible de leur idéologie et gagner les élections.
De la frustration il y en a dans tous les partis. Le Canada est grand. Le PM ne peut être partout. Il a été beaucoup ici ces dernières années, il a essayé de nous connaître de nous comprendre. Il a appris le français très vite et le parle même hors Québec. Il a fait son travail, nous ne lui avons pas fait confiance. Je pense qu'il va mettre ses énergies ailleurs pour un temps, il va faire ses preuves, car il a tout le pouvoir.
Je me dis: "Enfin nous verrons ce qu'il a dans les trippes. Nous pourrons nous dires dans 4 ans que nous avons eu peur pour rien.
Je veux te spécifier Raven que je ne suis pas membre du parti conservateur. J'ai cotoyée le temps d'un souper quelques personnes travaillant pour un député et je croise M. Blaney à l'occasion , sans même lui avoir jamais parlée. Je ne connais pas ce qui se trame à l'interne.
Prière et chant religieux
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je pense quand même que peu importe l'allégeance politique de la région... quand une région est touchée par une catastrophe naturelle de cette ampleur, tu vas visiter tes concitoyens...
Ça fait ordinaire pas mal. Et je dirais plus, méprisant et irrespectueux.
Oh well...
C'est clair qu'on n'a pas quelqu'un de la trempe d'Obama...
Ça fait ordinaire pas mal. Et je dirais plus, méprisant et irrespectueux.
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Dernière modification par Nephtys le ven. juin 03, 2011 3:27 am, modifié 1 fois.
[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
Si on compare, nous n'avons pas la catastrophe de Joplin non plus.Nephtys a écrit : Je pense quand même que peu importe l'allégeance politique de la région... quand une région est touchée par une catastrophe naturelle de cette ampleur, tu vas visiter tes concitoyens...
Ça fait ordinaire pas mal. Et je dirais plus, méprisant et irrespectueux.
Oh well...
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- lorraine48
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Re: Le vrai visage des conservateurs.
en effet là bas c est des centaines de.anthurium. a écrit : [...]
Si on compare, nous n'avons pas la catastrophe de Joplin non plus.
morts et ici c est des centaines de maisons , je préférerais perdre ma maison que perdre mes enfants
Re: Le vrai visage des conservateurs.
anthurium fait pas comme le rlq compare pas des pommes avec des tomates sil te plait
car a joplin c,est une tornade qui a fait des morts et ici au quebec que des inondations avec que degats materiel
car a joplin c,est une tornade qui a fait des morts et ici au quebec que des inondations avec que degats materiel
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Re: Le vrai visage des conservateurs.
Je ne comprends pas ton intervention?.. J'ai cru comprendre que Anthurium faisait référence à la présence du président comme différente puisque les deux tragédies sont différentes... Plusieurs morts aux USA vs des dégâts importants ici, mais matériels tout de même...Earendil a écrit : anthurium fait pas comme le rlq compare pas des pommes avec des tomates sil te plait
car a joplin c,est une tornade qui a fait des morts et ici au quebec que des inondations avec que degats materiel