Citation :26/06/2006 - 09h12
Canadian Idol
Trois Québécoises pleines d'espoir
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
CTV
Valérie Jalbert, de Saint-Jérôme.
Valérie Jalbert, Anna-Belle Oliva-Denis et Eva Avila ont des chances de se hisser dans le top 10 demain soir
Elles seront trois à représenter le Québec à l'occasion de la première finale du top 22 de Canadian Idol, demain soir. Trois chances inespérées pour la province d'enfin se hisser après deux années d'absence dans le top 10 d'un concours qui dit pourtant représenter tout le Canada.
Demain soir, 20h, en direct sur les ondes de CTV, les 11 filles du top 22 chanteront tour à tour leur chanson dans l'espoir de séduire le public canadien.
Parmi elles, Valérie Jalbert, de Saint-Jérôme, Anna-Belle Oliva-Denis, de Montréal, et Eva Avila, de Hull. Les trois jeunes femmes, choisies parmi plus de 12 000 candidats, sont à Toronto depuis mardi dernier afin de répéter leur numéro de demain soir.
Les candidates ont toutes en commun d'avoir déjà remporté ou de s'être hissées au sommet de grands concours de talent. Valérie Jalbert a déjà fait partie du top 32 de Canadian Idol, en 2004.
Elle est d'ailleurs la seule candidate à avoir réussi ce tour de force.
«C'est la première année qu'on permet à ceux qui ont fait le top 32 de revenir. Les juges devaient cependant voir qu'on avait beaucoup changé», explique Valérie, qui a travaillé plus de 1 000 heures en studio entre-temps, sans oublier ses tours de chant au Maroc et au Japon.
«Il y a une différence énorme entre moi à 19 ans et moi aujourd'hui. J'ai revu les vidéos de moi il y a deux ans à Canadian Idol et je n'en revenais pas...»
Mûrie
Les plus jeunes, enfin ceux qui l'étaient à l'époque, reconnaîtront Anna-Belle Oliva-Denis, qui a autrefois participé à MixMania.
Celle qu'on a connue à 16 ans a maintenant 20 ans et se dit mûrie par les épreuves.
«Au Québec, je ne peux pas refaire de téléréalité en raison de mon statut de professionnelle. Ce n'est pas facile de percer chez nous, surtout lorsqu'on est issu d'une émission de télé. C'est ce qu'il y a de cool avec Canadian Idol, j'ai ma deuxième chance!» lance la jeune femme.
L'année 2005 aura été la pire de sa vie, dit-elle. Son frère de 16 ans est décédé dans un accident. Ce qui l'a poussée à retourner dans son patelin de l'Abitibi, auprès de sa famille. «J'ai réappris à vivre. Canadian Idol, c'est l'aboutissement de mon deuil», explique-t-elle.
La troisième et dernière représentante du Québec, Eva Avila, 19 ans, a déjà remporté le concours Jeune Diva du Québec.
Preuve que l'aspect compétition importe peu pour les finalistes du top 22, Eva s'est liée d'amitié avec Anna-Belle.
Les trois jeunes femmes chanteront donc ce soir dès 20 heures. Leurs compères masculins l'auront fait la veille. Les deux candidates qui recevront le moins de votes du public (invité à se prononcer durant les deux heures qui suivent la présentation de l'émission) seront éliminées.
Ce qui permet d'espérer le meilleur pour nos filles.
Le handicap québécois
Est-ce que les Québécois dont la langue maternelle est le français sont désavantagés? Parce qu'il faut savoir que pour que tout le monde ait des chances égales, les candidats doivent chanter exclusivement en anglais.
«Il me semble que ça serait cute qu'on puisse faire un clin d'oeil au Québec et qu'on puisse pour une fois chanter en français», suggère Valérie Jalbert, soulignant qu'après tout, on fait tous partie du même pays.
Bonification
Cette dernière, plus bilingue qu'à sa dernière participation, en 2004, comprend maintenant ce qu'elle chante en anglais. Ce qui ne fait que bonifier son interprétation.
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«On sent qu'ils souhaiteraient voir une de nous trois faire le top 10. Mais en même temps, ils n'ont aucun pouvoir sur les votes», explique Valérie.
Ce soir, les 11 gars du top 22 s'affrontent dès 20 h à CTV. Mardi, au tour des 11 filles, dont les trois Québécoises, de le faire, à la même heure. Vous pourrez voter pour elles dans les deux heures qui suivront la fin de l'émission.
source:
http://www2.canoe.com/artsetculture/act ... 91200.html