Libye
Re: Libye
Kadhafi est en guerre, que ce soit contre son propre pays ou un autre ça revient au même. Je suis pour une frappe aérienne contre les installations de Kadhafi (Base militaire, radar, aéroport, ect...), pas de troupes étrangères au sol par exemple, que les Libyens finissent la job qu'ils ont commencés avec l'aide de ces frappes. Les frappes peuvent être coordonnés avec les Libyens pour qu'ils s'approprient les armes et les installations par la suite.
Dernière modification par Gillo le lun. mars 14, 2011 12:00 pm, modifié 1 fois.
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Re: Libye
Mon coeur me dit, allons-y, pétons la yeule de ce fou furieuxGillo a écrit : Kadhafi est en guerre, que ce soit contre son propre pays ou un autre ça revient au même. Je suis pour une frappe aérienne contre les installations de Kadhafi (Base militaire, radar, aéroport, ect...), pas de troupes étrangères au sol par exemple, que les Libyens finissent la job qu'ils ont commencés avec l'aide de ces frappes. Les frappes peuvent être coordonnés avec les Libyens pour qu'ils s'approprient les armes et les installations par la suite.
Ma tête me dit, c'est un méchant merdier et on n'a aucune idée des conséquences et dans quoi on s'embarque
Re: Libye
Ce qui me fait pencher pour l'intervention c'est que les insurgés ont fait un appel à l'aide. Ça change tout.
Mais je reste d'accord avec toi, qui fait l'intervention, comment, et qu'en pense les pays voisins, c'est ça le panier de crabes, mais si il n'y a pas d'invasion et que le tout se limite à aider les insurgés à prendre le dessus c'est pas pareil. Ils décideront par la suite ce qu'ils veulent faire de leur pays sans influence de l'extérieur.
Dans ce cas nous serions loin de l'Irak ou l'Afghanistan en terme de merdier.
Mais je reste d'accord avec toi, qui fait l'intervention, comment, et qu'en pense les pays voisins, c'est ça le panier de crabes, mais si il n'y a pas d'invasion et que le tout se limite à aider les insurgés à prendre le dessus c'est pas pareil. Ils décideront par la suite ce qu'ils veulent faire de leur pays sans influence de l'extérieur.
Dans ce cas nous serions loin de l'Irak ou l'Afghanistan en terme de merdier.
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Re: Libye
J'ai tendance à penser comme toi.
Sauf que si je recule de quelques pouces de mon écran, ce qu'on propose est de faire la guerre pour contrer la guerre. On ne devrait pas parler de négociations et de paix à la place ?
Ne nous le cachons pas, j'ai 48 ans, et depuis que je suis tout petit je déteste Kadhafi. Tous le monde le déteste. C'est un criminel. Sauf qu'il n'est pas le seul dans cette région.
Je ne minimiserai pas les demandes des insurgés, elles sont légitimes, mais sommes-nous bien sur que ceux qui prendront la place ne feront pas pire que lui ? Cet état pourrait devenir facilement un état islamique. Ce qui se passe en Libye n'est pas tout à fait identique à ce qui se passe en Égypte et en Tunisie. C'est beaucoup plus complexe.
Autre point : oui, les insurgés nous demande de l'aide, et noblesse oblige, nous devrions les aider. L'affaire est justement que cette affaire a plus à voir avec la politique que la noblesse. De plus que ferons-nous si le Yémen, la Cote d'ivoire, le Barhein nous demande de l'aide ? Un coup parti la Chine qui vient justement de resserer la liberté de mouvement des journalistes ? Pouvons-nous et avons-nous les moyens de les aider ?
Je reproche immensément la précipitation des nations unies d'avoir condamner trop rapidement Kadhafi et par le fait même fermer la porte à la diplomatie. Au moment où on se parle, les nations unies devraient avoir des gens sur le terrain pour témoigner que les prisonniers, autant d'un bord que l'autre, ont un traitement correct. Ce n'est pas le cas. Au lieu de cela, c'est des menaces d'intervention que l'ONU envoie. Et bien que c'est juste un "no fly zone" qui est demandé, le secretaire-général Gates et le directeur de l'OTAN l'ont bien dit : dans mes mots, ils ne feront pas dans la dentelle ! Et il ne faut pas oublier qu'hier, nos bons gouverments et dirigeants étaient bons amis avec Khadafi, Sarko en premier. D'ailleurs il (Sarko) a bien pris soin de retirer toutes les photos de lui et Kadhafi sur les sites du gouvernement français.
Tsé, il ya un proverbe qui dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions et je me demande si ce n'est pas ce qui est entrain d'arriver.
Sérieux, elle est où la diplomatie ?
Sauf que si je recule de quelques pouces de mon écran, ce qu'on propose est de faire la guerre pour contrer la guerre. On ne devrait pas parler de négociations et de paix à la place ?
Ne nous le cachons pas, j'ai 48 ans, et depuis que je suis tout petit je déteste Kadhafi. Tous le monde le déteste. C'est un criminel. Sauf qu'il n'est pas le seul dans cette région.
Je ne minimiserai pas les demandes des insurgés, elles sont légitimes, mais sommes-nous bien sur que ceux qui prendront la place ne feront pas pire que lui ? Cet état pourrait devenir facilement un état islamique. Ce qui se passe en Libye n'est pas tout à fait identique à ce qui se passe en Égypte et en Tunisie. C'est beaucoup plus complexe.
Autre point : oui, les insurgés nous demande de l'aide, et noblesse oblige, nous devrions les aider. L'affaire est justement que cette affaire a plus à voir avec la politique que la noblesse. De plus que ferons-nous si le Yémen, la Cote d'ivoire, le Barhein nous demande de l'aide ? Un coup parti la Chine qui vient justement de resserer la liberté de mouvement des journalistes ? Pouvons-nous et avons-nous les moyens de les aider ?
Je reproche immensément la précipitation des nations unies d'avoir condamner trop rapidement Kadhafi et par le fait même fermer la porte à la diplomatie. Au moment où on se parle, les nations unies devraient avoir des gens sur le terrain pour témoigner que les prisonniers, autant d'un bord que l'autre, ont un traitement correct. Ce n'est pas le cas. Au lieu de cela, c'est des menaces d'intervention que l'ONU envoie. Et bien que c'est juste un "no fly zone" qui est demandé, le secretaire-général Gates et le directeur de l'OTAN l'ont bien dit : dans mes mots, ils ne feront pas dans la dentelle ! Et il ne faut pas oublier qu'hier, nos bons gouverments et dirigeants étaient bons amis avec Khadafi, Sarko en premier. D'ailleurs il (Sarko) a bien pris soin de retirer toutes les photos de lui et Kadhafi sur les sites du gouvernement français.
Tsé, il ya un proverbe qui dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions et je me demande si ce n'est pas ce qui est entrain d'arriver.
Sérieux, elle est où la diplomatie ?
Re: Libye
Entièrement d'accord. Mais même en ne faisant rien ça pourrait dégénérer juste par le fait que Kadhafi n'a plus aucun appui en occident. Ce qui aurait du être depuis longtemps. On préfère faire des affaires (Ça rime en crime!) avec des dictateurs tout en fermant les yeux que de rester fidèle à nos convictions.
Comment oser faire la morale après ça? Et pour les leçons de démocratie on repassera, on ne peut pas dire que nos gouvernements prêchent par l'exemple ces temps-ci...
Comment oser faire la morale après ça? Et pour les leçons de démocratie on repassera, on ne peut pas dire que nos gouvernements prêchent par l'exemple ces temps-ci...
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Re: Libye
Pfftt, la démocratie pour ce que ça veut dire maintenant... les politiciens, tout parti confondu, en suivant une ligne directrice qui a chacun lui est propre, présentent des projets dans le but unique de se faire élire.. ils donnent des bonbons et ils font ce qu'ils veulent après... aucun n'a de vision à moyen ou long terme car ils savent que ça ne passerait pas, aucun n'a de courage de dire ce qu'il faut de peur de perdre leur 5 minutes de gloire.. et ce n'est pas juste au Québec et au Canada mais partout dans le monde.. on s'inquiète de nos fonds de pension alors qu'on devrait plutôt s'inquiéter de l'héritage laissé aux générations futures...
Cette révolution arabe, que je supporte entièrement, va nous ramener à une réalité très terre à terre si je peux m'exprimer ainsi, qui est justement le partage des richesses de cette terre... est-ce que liberté et démocratie, qui est pour nous associé à la consommation, peut être disponible pour eux ? je peux comprendre que plusieurs ne voit pas le lien mais il y en a un. Ce terrible drame qui arrivé au Japon nous servira-t-il de leçon ? ne vous méprenez pas, j'admire la résilience des Japonais. Ils n'ont fait que ce que nous même faisons depuis la deuxième guerre mondiale, c'est à dire consommer.
Assez ironique d'arriver à faire un lien entre deux événements concurents distants de milliers de kilomètres. Pourtant...
On veut faire disparaitre Kadhafi.. OK.. peut-on du même coup faire disparaitre ces Berlusconi, Sarkosi, Harper, Charest, name it, qui sont des profiteurs qui pillent l'humanité, des menteurs corrompus qui cherchent juste à faire profiter leurs amis, qui parlent de développement durable alors qu'ils n'ont aucune idée c'est quoi.
Ces hommes qui au nom de mission humanitaire sont prêts à déclarer une guerre plutôt que de chercher une solution pacifique, parce que ne trompez vous pas, cette zone d'exclusion demandée, c'est une déclaration de guerre !
Alors qu'on devrait parler de paix, de comprendre notre environnement et d'éduquer....
J'ai lu quelquepart que si le 20ème siècle en était un de consommation, celui du 21ème devrait en être un de spiritualité. Je le souhaite sincèrement.
Je vous invite à cliquer le lien dans ma signature. C'est rien de moralisateur, c'est juste un reality check tout simple, bien fait et éducatif.
Cette révolution arabe, que je supporte entièrement, va nous ramener à une réalité très terre à terre si je peux m'exprimer ainsi, qui est justement le partage des richesses de cette terre... est-ce que liberté et démocratie, qui est pour nous associé à la consommation, peut être disponible pour eux ? je peux comprendre que plusieurs ne voit pas le lien mais il y en a un. Ce terrible drame qui arrivé au Japon nous servira-t-il de leçon ? ne vous méprenez pas, j'admire la résilience des Japonais. Ils n'ont fait que ce que nous même faisons depuis la deuxième guerre mondiale, c'est à dire consommer.
Assez ironique d'arriver à faire un lien entre deux événements concurents distants de milliers de kilomètres. Pourtant...
On veut faire disparaitre Kadhafi.. OK.. peut-on du même coup faire disparaitre ces Berlusconi, Sarkosi, Harper, Charest, name it, qui sont des profiteurs qui pillent l'humanité, des menteurs corrompus qui cherchent juste à faire profiter leurs amis, qui parlent de développement durable alors qu'ils n'ont aucune idée c'est quoi.
Ces hommes qui au nom de mission humanitaire sont prêts à déclarer une guerre plutôt que de chercher une solution pacifique, parce que ne trompez vous pas, cette zone d'exclusion demandée, c'est une déclaration de guerre !
Alors qu'on devrait parler de paix, de comprendre notre environnement et d'éduquer....
J'ai lu quelquepart que si le 20ème siècle en était un de consommation, celui du 21ème devrait en être un de spiritualité. Je le souhaite sincèrement.
Je vous invite à cliquer le lien dans ma signature. C'est rien de moralisateur, c'est juste un reality check tout simple, bien fait et éducatif.
- parlezenpas
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Re: Libye
Et ces gros pleins-là défendent leurs biens et l'argent soit-disant et c'est la raison qu'il y a des
guerres. Malheureusement.
guerres. Malheureusement.
Re: Libye
Libye
«Mon ami Sarkozy est fou», dit Kadhafi
Agence France-Presse
15/03/2011 11h25
BERLIN - «Mon ami» le président français Nicolas Sarkozy est «fou», estime le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée mardi soir par une télévision allemande.
«C'est mon ami, mais je crois qu'il est devenu fou. Il souffre d'une maladie psychique. C'est ce que dit son entourage. Ses collaborateurs disent qu'il souffre d'une maladie psychique», a déclaré M. Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée par la chaîne allemande RTL.
Le chef libyen, contesté par une révolte populaire, n'a pas précisé si cette «maladie» était liée au «grave secret» dont l'agence officielle libyenne Jana a fait écho, affirmant que sa révélation entraînerait la chute du président français.
Paris est particulièrement critiqué depuis sa reconnaissance du Conseil national de transition libyen, qui réunit l'opposition au régime du colonel Mouammar Kadhafi, comme seul représentant légitime du peuple libyen.
Concernant les violences dans son pays, M. Kadhafi a affirmé que «ce petit événement» a fait «seulement 150 à 200 morts», pour moitié dans les rangs des forces de sécurité.
La rébellion «sera brisée et tout redeviendra normal», a-t-il ajouté lors de cette interview réalisée dans une tente sur la base militaire de Bab al-Azizia à Tripoli, selon RTL.
M. Kadhafi a également estimé injustifiées les critiques à son encontre aux États-Unis et en Europe. «Mais qu'est-ce que j'ai fait pour les décevoir?» a-t-il demandé.
«Je n'ai pas de poste officiel et je ne peux donc pas être critiqué. Est-ce qu'on critique la reine Elizabeth II d'Angleterre pour sa politique?».
Il a également affirmé qu'à l'avenir son pays ne ferait plus d'affaires avec les pays occidentaux qui «ont conspiré contre nous».
«Nous allons maintenant investir en Russie, en Inde, et en Chine», a-t-il déclaré.
«On peut oublier l'Occident», a-t-il ajouté, tout en affirmant faire une exception en ce qui concerne l'Allemagne qui a une attitude «sensée».
http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 12541.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«Mon ami Sarkozy est fou», dit Kadhafi
Agence France-Presse
15/03/2011 11h25
BERLIN - «Mon ami» le président français Nicolas Sarkozy est «fou», estime le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée mardi soir par une télévision allemande.
«C'est mon ami, mais je crois qu'il est devenu fou. Il souffre d'une maladie psychique. C'est ce que dit son entourage. Ses collaborateurs disent qu'il souffre d'une maladie psychique», a déclaré M. Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée par la chaîne allemande RTL.
Le chef libyen, contesté par une révolte populaire, n'a pas précisé si cette «maladie» était liée au «grave secret» dont l'agence officielle libyenne Jana a fait écho, affirmant que sa révélation entraînerait la chute du président français.
Paris est particulièrement critiqué depuis sa reconnaissance du Conseil national de transition libyen, qui réunit l'opposition au régime du colonel Mouammar Kadhafi, comme seul représentant légitime du peuple libyen.
Concernant les violences dans son pays, M. Kadhafi a affirmé que «ce petit événement» a fait «seulement 150 à 200 morts», pour moitié dans les rangs des forces de sécurité.
La rébellion «sera brisée et tout redeviendra normal», a-t-il ajouté lors de cette interview réalisée dans une tente sur la base militaire de Bab al-Azizia à Tripoli, selon RTL.
M. Kadhafi a également estimé injustifiées les critiques à son encontre aux États-Unis et en Europe. «Mais qu'est-ce que j'ai fait pour les décevoir?» a-t-il demandé.
«Je n'ai pas de poste officiel et je ne peux donc pas être critiqué. Est-ce qu'on critique la reine Elizabeth II d'Angleterre pour sa politique?».
Il a également affirmé qu'à l'avenir son pays ne ferait plus d'affaires avec les pays occidentaux qui «ont conspiré contre nous».
«Nous allons maintenant investir en Russie, en Inde, et en Chine», a-t-il déclaré.
«On peut oublier l'Occident», a-t-il ajouté, tout en affirmant faire une exception en ce qui concerne l'Allemagne qui a une attitude «sensée».
http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 12541.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Libye
Je suis curieux.
J'aimerais savoir si il y en a d'entre vous qui voit ces événements comme majeurs. Pas juste la Libye, mais tout ce qui passe depuis le debut de l'année comme si ces événements vont marquer l'histoire comme nous ne l'avons jamais vu auparavant incluant même si il n'y a pas de rapport direct, le Japon ?
Vos opinions (pas obligé d'être un roman mélodramatique comme je fais )
J'aimerais savoir si il y en a d'entre vous qui voit ces événements comme majeurs. Pas juste la Libye, mais tout ce qui passe depuis le debut de l'année comme si ces événements vont marquer l'histoire comme nous ne l'avons jamais vu auparavant incluant même si il n'y a pas de rapport direct, le Japon ?
Vos opinions (pas obligé d'être un roman mélodramatique comme je fais )
Re: Libye
GI.Joe a écrit : Je suis curieux.
J'aimerais savoir si il y en a d'entre vous qui voit ces événements comme majeurs. Pas juste la Libye, mais tout ce qui passe depuis le debut de l'année comme si ces événements vont marquer l'histoire comme nous ne l'avons jamais vu auparavant incluant même si il n'y a pas de rapport direct, le Japon ?
Vos opinions (pas obligé d'être un roman mélodramatique comme je fais )
J'avoue que je trouve que ça brasse pas mal. Il y aurait de quoi philosopher pendant un bon bout : gouvernement pourrit qui coupe les pensions et qui sauve la mise aux mafieux de la construction pour ici, les preachers et leurs marionnettes à Ottawa, le Moyen-Orient, les jeunes qui contestent, Kaddafi qui dans l'indifférence mondiale assassine son peuple, les guerres de religion, de pensées de courant, droite-gauche, les forces de la nature, la stupidité de l'Homme qui utilise de quoi faire un bombe pour s'éclairer, les forces de la nature en ébullition.........c'est comme un fin de plein d'affaires autant politiques, économiques, sociales et un point tournant d'opinions....époque charnière très certainement. Va savoir sur quoi cela va déboucher. !!???!! Moi en tk j'ai choisit mon camp si on veut, je suis devenue membre de Greenpeace, ma période " je cultive mon jardin retirée dans mon petit monde ! " est finie..lol....si il y a de quoi à faire, s'il il y a une poussée à donner quelque part pour que ça débouche enfin sur du positif pour faire changement......ben je vais faire mon humble petit bout de chemin pour aider.
Re: Libye
Je ne trouve pas ce qui ce produit dans le monde Arabe musulman est majeur , parce-que il y a des conflits et des massacres qui existent un peu partout au monde et qu'on entend pas parler.GI.Joe a écrit : Je suis curieux.
J'aimerais savoir si il y en a d'entre vous qui voit ces événements comme majeurs. Pas juste la Libye, mais tout ce qui passe depuis le debut de l'année comme si ces événements vont marquer l'histoire comme nous ne l'avons jamais vu auparavant incluant même si il n'y a pas de rapport direct, le Japon ?
Vos opinions (pas obligé d'être un roman mélodramatique comme je fais )
par exemple ce qui touche la cote d'Ivoire(guerre civile plus de 90.000 personnes ont fui la Côte d'Ivoire pour trouver refuge au Libéria). , Niger,Soudan , la Palestine le massacre tous les jours et depuis longtemps..
Depuis le 11 septembre on est plus tourné vers les Arabes et les musulman alors on se trouve bien servie avec nos médias.
Combien de fois je tombe par hasard sur des infos sur internet ,Mais je me dis ca doit pas être intéressant pour nos médias c'est pour ca qu'on en parle pas .
Ca m'arrive des fois d'écouter des vidéos de réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, et je me demande si je suis sur la même planète qu'eux:lol:
Dernière modification par ShaNnon le mer. mars 16, 2011 11:41 pm, modifié 2 fois.
Re: Libye
Kadhafi : «Je vais gagner car le peuple est avec moi»
Par Delphine Minoui
17/03/2011 | Mise à jour : 07:38
INTERVIEW EXCLUSIVE - Dans un entretien au Figaro, le leader libyen exclut de quitter le pouvoir.
LE FIGARO - Dans votre dernier discours public, mardi soir, vous avez promis d'«écraser» la rébellion . Cela veut-il dire que vous êtes prêt à reprendre le contrôle de tout le pays à n'importe quel prix humain ?
Colonel Mouammar KADHAFI - Je ne me suis pas exprimé en ces termes. Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'il y a un complot contre le peuple libyen. Et, quel que soit ce complot - qu'il soit impérialiste, qu'il vienne d'Al-Qaida ou bien de l'intérieur -, le peuple libyen doit l'écraser.
L'armée libyenne a annoncé une opération imminente sur Benghazi. Pensez-vous pouvoir récupérer cette ville, siège de l'opposition, en évitant un bain de sang ?
Mon souci est de libérer la population des bandes armées qui occupent Benghazi. Ces rebelles risquent de se servir de ses habitants comme bouclier humain… Il est fort possible que ces rebelles tuent les civils et qu'ils mettent la faute sur le dos de l'armée libyenne.
Une amnistie a été offerte aux ex-soldats qui ont rejoint la rébellion. Combien de personnes se sont repenties à ce jour ?
Il faut d'abord rappeler que c'est contre leur gré que d'anciens soldats ont rejoint la rébellion. Les terroristes ne leur ont pas laissé le choix. Quand ils ont attaqué les casernes, ils ont capturé les militaires en leur disant: vous devez venir avec nous, sinon on vous égorge. Mais leur nombre est limité, car il y a beaucoup de soldats qui sont parvenus à s'échapper.
Vous vous donnez combien de temps pour reprendre le contrôle du pays ?
Si on utilisait la force, il nous suffirait d'une seule journée. Mais notre objectif est de démanteler progressivement ces groupes armés, en recourant à différents moyens, comme l'encerclement des villes ou l'envoi de médiateurs. Certains notables jouent le rôle d'intermédiaires. Nous comptons également sur des ex-soldats repentis pour qu'ils aillent parler avec leurs camarades.
Un dialogue a-t-il été amorcé avec les rebelles ?
Ce ne sont pas des gens avec qui l'on peut envisager de dialoguer, car al-Qaida ne dialogue avec personne. Si le monde veut parler avec al-Qaida, alors qu'il dialogue avec Ben Laden!
Quel rôle peuvent jouer les chefs de tribu ?
Ils peuvent jouer le rôle de médiateurs en demandant à ces éléments de rendre leurs armes. Quant aux terroristes qui sont arrivés de l'étranger, qu'ils quittent le pays, qu'ils regagnent l'Afghanistan, qu'ils retournent à Guantanamo.
Qui sont exactement vos opposants ?
Ici, il n'y a pas d'opposition. Toutes les manifestations que vous voyez actuellement sont organisées par les masses qui me soutiennent. Nous n'avons pas d'opposants en Libye. Ce ne sont que des groupes armés qui occupent certaines rues et certains bâtiments dans certaines villes.
En février, la révolte est pourtant née de manifestations pacifiques…
Non, absolument pas. Car ici, les demandes sont formulées dans le cadre des comités populaires qui représentent le peuple. Si le peuple n'est pas content, il peut exprimer ses demandes au sein de ces comités. Puisque c'est le peuple qui se gouverne lui-même, il n'y a pas de problème.
Si vous parvenez à reconquérir l'est du pays, envisagez-vous de lancer des réformes pour répondre aux demandes formulées par les insurgés ?
Il n'y a pas de raison que l'événement accidentel auquel nous faisons face pousse à un changement puisque, selon le fonctionnement de la Libye, le pouvoir est aux mains du peuple. Le peuple est libre de faire ce qu'il veut. J'attends juste de la population qu'elle revoit sa relation avec l'étranger.
Qu'en est-il en matière de politique interne ? Les jeunes que nous avons rencontrés rêvent de plus de liberté d'expression, de meilleures conditions économiques. Allez-vous écouter leurs demandes ?
Ici, les jeunes sont libres d'exprimer leurs revendications. Je vous l'ai déjà dit, ils peuvent le faire au sein des comités populaires. Nous n'arrêtons personne, sauf les éléments qui font partie d'un complot.
Une fois Benghazi reconquise, que va-t-il advenir des membres du Conseil national de transition ?
Il est fort possible qu'ils prennent la fuite. De toute façon, c'est une structure qui n'en est pas une. Elle n'a aucune valeur. Son dirigeant est un paumé, un pauvre type. Donc ces gens-là vont sans doute s'enfuir vers l'Égypte. Hier, il y a déjà un millier de personnes qui ont quitté la Libye par la frontière égyptienne: des étrangers, des Égyptiens, des Afghans, des Pakistanais, mais aussi des Libyens…
Les membres du Conseil, et ceux qui le soutiennent, sont pourtant d'anciens ministres, diplomates et officiers militaires. S'ils décident de rester en Libye, allez-vous les arrêter ou bien leur offrir une amnistie ?
Ces gens-là ont été pris en otage. S'ils restent, je les pardonnerai, car ce n'est pas de leur faute.
Comment réagissez-vous aux révoltes qui ont secoué vos deux pays voisins, la Tunisie et l'Égypte ?
Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une révolution populaire. J'ai vite déchanté. J'ai d'abord cru qu'il y avait un vrai désir de transformer le système politique de ces pays en «Jamahiriyya», en s'inspirant du modèle libyen. Au final, on a juste assisté à un transfert de pouvoir, d'un président à un autre président, et d'ex-ministres à d'autres ministres. Donc, ce ne sont pas de vraies révolutions.
Dans les deux cas, Ben Ali et Moubarak se sont retirés du pouvoir. Si c'est dans l'intérêt de votre pays, pourriez-vous envisager de vous retirer, vous aussi ?
Me retirer de quoi ? (rires) Je ne suis que le guide de la révolution libyenne de 1969. Je ne peux donc pas travailler contre la volonté du peuple. En Tunisie et en Égypte, les peuples étaient contre leur gouvernement. En Libye, c'est le contraire, le peuple est avec moi. Vous n'avez pas vu tous ces gens dans les rues, toutes ces manifestations qui me soutiennent ? C'est un plébiscite.
Après plus de 41 ans à votre poste, n'avez-vous pas, tout simplement, envie de céder la place à un autre, et de vous reposer ?
Je n'ai aucun rapport avec la politique et le pouvoir. Je n'ai donc pas de pouvoir à laisser. Je n'ai pas de poste à abandonner.
Alors qui dirige votre pays ?
C'est le peuple, le Congrès général, les comités populaires…
En période de crise, comme celle que traverse votre pays, est-il vraiment possible de tout résoudre à travers ces comités populaires ?
C'est le peuple qui fait tout fonctionner. Même les attaques contre les rebelles sont entreprises par le peuple. C'est le peuple qui est actuellement armé. Et inchallah, grâce au peuple, tout rentrera bientôt dans l'ordre.
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Par Delphine Minoui
17/03/2011 | Mise à jour : 07:38
INTERVIEW EXCLUSIVE - Dans un entretien au Figaro, le leader libyen exclut de quitter le pouvoir.
LE FIGARO - Dans votre dernier discours public, mardi soir, vous avez promis d'«écraser» la rébellion . Cela veut-il dire que vous êtes prêt à reprendre le contrôle de tout le pays à n'importe quel prix humain ?
Colonel Mouammar KADHAFI - Je ne me suis pas exprimé en ces termes. Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'il y a un complot contre le peuple libyen. Et, quel que soit ce complot - qu'il soit impérialiste, qu'il vienne d'Al-Qaida ou bien de l'intérieur -, le peuple libyen doit l'écraser.
L'armée libyenne a annoncé une opération imminente sur Benghazi. Pensez-vous pouvoir récupérer cette ville, siège de l'opposition, en évitant un bain de sang ?
Mon souci est de libérer la population des bandes armées qui occupent Benghazi. Ces rebelles risquent de se servir de ses habitants comme bouclier humain… Il est fort possible que ces rebelles tuent les civils et qu'ils mettent la faute sur le dos de l'armée libyenne.
Une amnistie a été offerte aux ex-soldats qui ont rejoint la rébellion. Combien de personnes se sont repenties à ce jour ?
Il faut d'abord rappeler que c'est contre leur gré que d'anciens soldats ont rejoint la rébellion. Les terroristes ne leur ont pas laissé le choix. Quand ils ont attaqué les casernes, ils ont capturé les militaires en leur disant: vous devez venir avec nous, sinon on vous égorge. Mais leur nombre est limité, car il y a beaucoup de soldats qui sont parvenus à s'échapper.
Vous vous donnez combien de temps pour reprendre le contrôle du pays ?
Si on utilisait la force, il nous suffirait d'une seule journée. Mais notre objectif est de démanteler progressivement ces groupes armés, en recourant à différents moyens, comme l'encerclement des villes ou l'envoi de médiateurs. Certains notables jouent le rôle d'intermédiaires. Nous comptons également sur des ex-soldats repentis pour qu'ils aillent parler avec leurs camarades.
Un dialogue a-t-il été amorcé avec les rebelles ?
Ce ne sont pas des gens avec qui l'on peut envisager de dialoguer, car al-Qaida ne dialogue avec personne. Si le monde veut parler avec al-Qaida, alors qu'il dialogue avec Ben Laden!
Quel rôle peuvent jouer les chefs de tribu ?
Ils peuvent jouer le rôle de médiateurs en demandant à ces éléments de rendre leurs armes. Quant aux terroristes qui sont arrivés de l'étranger, qu'ils quittent le pays, qu'ils regagnent l'Afghanistan, qu'ils retournent à Guantanamo.
Qui sont exactement vos opposants ?
Ici, il n'y a pas d'opposition. Toutes les manifestations que vous voyez actuellement sont organisées par les masses qui me soutiennent. Nous n'avons pas d'opposants en Libye. Ce ne sont que des groupes armés qui occupent certaines rues et certains bâtiments dans certaines villes.
En février, la révolte est pourtant née de manifestations pacifiques…
Non, absolument pas. Car ici, les demandes sont formulées dans le cadre des comités populaires qui représentent le peuple. Si le peuple n'est pas content, il peut exprimer ses demandes au sein de ces comités. Puisque c'est le peuple qui se gouverne lui-même, il n'y a pas de problème.
Si vous parvenez à reconquérir l'est du pays, envisagez-vous de lancer des réformes pour répondre aux demandes formulées par les insurgés ?
Il n'y a pas de raison que l'événement accidentel auquel nous faisons face pousse à un changement puisque, selon le fonctionnement de la Libye, le pouvoir est aux mains du peuple. Le peuple est libre de faire ce qu'il veut. J'attends juste de la population qu'elle revoit sa relation avec l'étranger.
Qu'en est-il en matière de politique interne ? Les jeunes que nous avons rencontrés rêvent de plus de liberté d'expression, de meilleures conditions économiques. Allez-vous écouter leurs demandes ?
Ici, les jeunes sont libres d'exprimer leurs revendications. Je vous l'ai déjà dit, ils peuvent le faire au sein des comités populaires. Nous n'arrêtons personne, sauf les éléments qui font partie d'un complot.
Une fois Benghazi reconquise, que va-t-il advenir des membres du Conseil national de transition ?
Il est fort possible qu'ils prennent la fuite. De toute façon, c'est une structure qui n'en est pas une. Elle n'a aucune valeur. Son dirigeant est un paumé, un pauvre type. Donc ces gens-là vont sans doute s'enfuir vers l'Égypte. Hier, il y a déjà un millier de personnes qui ont quitté la Libye par la frontière égyptienne: des étrangers, des Égyptiens, des Afghans, des Pakistanais, mais aussi des Libyens…
Les membres du Conseil, et ceux qui le soutiennent, sont pourtant d'anciens ministres, diplomates et officiers militaires. S'ils décident de rester en Libye, allez-vous les arrêter ou bien leur offrir une amnistie ?
Ces gens-là ont été pris en otage. S'ils restent, je les pardonnerai, car ce n'est pas de leur faute.
Comment réagissez-vous aux révoltes qui ont secoué vos deux pays voisins, la Tunisie et l'Égypte ?
Au début, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une révolution populaire. J'ai vite déchanté. J'ai d'abord cru qu'il y avait un vrai désir de transformer le système politique de ces pays en «Jamahiriyya», en s'inspirant du modèle libyen. Au final, on a juste assisté à un transfert de pouvoir, d'un président à un autre président, et d'ex-ministres à d'autres ministres. Donc, ce ne sont pas de vraies révolutions.
Dans les deux cas, Ben Ali et Moubarak se sont retirés du pouvoir. Si c'est dans l'intérêt de votre pays, pourriez-vous envisager de vous retirer, vous aussi ?
Me retirer de quoi ? (rires) Je ne suis que le guide de la révolution libyenne de 1969. Je ne peux donc pas travailler contre la volonté du peuple. En Tunisie et en Égypte, les peuples étaient contre leur gouvernement. En Libye, c'est le contraire, le peuple est avec moi. Vous n'avez pas vu tous ces gens dans les rues, toutes ces manifestations qui me soutiennent ? C'est un plébiscite.
Après plus de 41 ans à votre poste, n'avez-vous pas, tout simplement, envie de céder la place à un autre, et de vous reposer ?
Je n'ai aucun rapport avec la politique et le pouvoir. Je n'ai donc pas de pouvoir à laisser. Je n'ai pas de poste à abandonner.
Alors qui dirige votre pays ?
C'est le peuple, le Congrès général, les comités populaires…
En période de crise, comme celle que traverse votre pays, est-il vraiment possible de tout résoudre à travers ces comités populaires ?
C'est le peuple qui fait tout fonctionner. Même les attaques contre les rebelles sont entreprises par le peuple. C'est le peuple qui est actuellement armé. Et inchallah, grâce au peuple, tout rentrera bientôt dans l'ordre.
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Re: Libye
Publié le 17 mars 2011 à 15h00 | Mis à jour à 15h58
Kadhafi annonce une offensive ce soir contre Benghazi
Imed Lamloum
Agence France-Presse
Tripoli
Les autorités libyennes ont annoncé jeudi une offensive «dès ce soir» contre Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, et menacé de s'attaquer au trafic aérien et maritime civil et militaire en Méditerranée en cas d'opération militaire étrangère contre le pays.
À New York, le Conseil de sécurité devrait voter à 18h un projet de résolution stipulant que les États membres de l'ONU pourront «prendre toutes les mesures nécessaires» pour protéger les civils en Libye, notamment la mise en place d'une zone d'exculsion aérienne pour clouer au sol l'aviation utilisée par les forces fidèles à M. Kadhafi contre la rébellion.
«La décision a été prise. Préparez-vous, nous arrivons dès ce soir», a déclaré en soirée le leader libyen Mouammar Kadhafi dans un message sonore adressé aux habitants de Benghazi et retransmis par la télévision libyenne. «Il faut en finir avec cette mascarade».
«Celui qui rend son arme et prend la fuite ce soir ne sera pas inquiété. Nous ne le poursuivrons pas», a-t-il assuré.
Benghazi, deuxième ville du pays située à un millier de km à l'est de Tripoli, est le siège du Conseil national de transition, l'instance dirigeante mise en place par les insurgés.
Plus tôt, un porte-parole du ministère libyen de la Défense cité par l'agence officielle Jana avait indiqué que toute opération militaire étrangère allait «exposer tout le trafic aérien et maritime en Méditerranée au danger».
«Tout élément mobile civil ou militaire sera la cible d'une contre-offensive libyenne», a-t-il ajouté.
L'armée avait annoncé plus tôt l'arrêt de ses «opérations militaires contre les bandes terroristes armées à partir de dimanche 00h00 (18h heure du Québec) (...) pour donner une chance (aux insurgés) de remettre leurs armes et qu'ils profitent d'une décision d'amnistie générale», selon l'agence.
Sur le terrain, les forces loyales au colonel Kadhafi ont poursuivi ces derniers jours leur reconquête de l'Est.
Elles ont tenté jeudi de bombarder des positions de la rébellion à Benghazi, a indiqué les insurgés qui affirment avoir abattu deux avions.
Il n'était pas possible dans l'immédiat de confirmer ces informations de source indépendante, alors que les forces fidèles au régime ont réussi à reprendre plusieurs villes ces derniers jours à coups de raids aériens et terrestres.
La télévision libyenne a par ailleurs affirmé que les forces gouvernementales s'étaient emparées de Misrata (200 km à l'est de Tripoli), mais un porte-parole de l'opposition a démenti.
De violents combats avec les rebelles y avaient fait au moins 22 morts mercredi, selon la rébellion.
Le dirigeant libyen, fort des succès de ses forces nettement mieux armées que les rebelles, avait annoncé mercredi une bataille décisive» pour prendre Misrata, troisième ville du pays.
Les opérations contre Misrata et Benghazi, symbole de la révolte déclenchée le 15 février contre Kadhafi, avaient été annoncées ces deux derniers jours par le régime libyen qui s'est dit déterminé à mater l'insurrection.
Par ailleurs, la ville de Zuwaytinah (150 km au sud de Benghazi) est «contrôlée par les forces armées qui sont aux portes de Benghazi», a indiqué la télévision d'Etat.
Mercredi, les troupes du régime avaient affirmé avoir repris Ajdabiya, dernier verrou des rebelles à 160 km au sud de Benghazi. Au moins 26 personnes y ont été tuées, a dit un médecin en parlant de «combats terrifiants».
Dans l'Ouest, les rebelles se préparaient jeudi à une offensive des forces gouvernementales à Zenten (145 km au sud-ouest de Tripoli), selon un témoin.
«Selon les combattants, les forces loyales à Kadhafi sont en train de tenter d'encercler Zenten. Il y a des mouvements de troupe au nord et au sud-ouest. Il s'attendent à une grosse attaque sur la ville», selon lui.
En revanche, la capitale Tripoli s'efforçait de reprendre une vie normale après la répression meurtrière de manifestations fin février. Les enfants ont repris le chemin de l'école et boutiques, cafés et banques sont ouverts.
Alors que la révolte s'est transformée en guerre civile au prix de centaines de morts, le projet de résolution de l'ONU «autorise les Etats membres (...) à prendre toutes les mesures nécessaires (...) pour protéger les civils et les zones peuplées de civils sous la menace d'attaques» par les forces du colonel Mouammar Kadhafi, souligne le texte.
Le projet de résolution «décide d'établir une interdiction de tous les vols dans l'espace aérien» de la Libye «de manière à aider à protéger les civils».
L'expression «toutes les mesures nécessaires» ouvre la voie à des frappes militaires contre des cibles en Libye, même s'il est dit dans le texte qu'elles «excluent une force d'occupation» à l'intérieur du pays.
La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont poussé les autres pays membres à adopter ce texte mais la Russie et la Chine, qui disposent d'un droit de veto, pourraient s'opposer au texte.
Des raids aériens ciblés pourraient intervenir dans la nuit de jeudi à vendredi sur des positions de l'armée libyenne, dès l'obtention d'un feu vert de l'ONU à un recours à la force, a-t-on appris de sources proche du dossier et diplomatiques françaises.
Sur le front humanitaire, les organisations humanitaires et les autorités égyptiennes se préparaient à un exode massif de Libyens vers l'Égypte, seule échappatoire possible face à l'avancée des troupes de Mouammar Kadhafi dans l'est de son pays.
Près de 300 000 personnes ont fui le pays depuis le 15 février.
La Croix-Rouge internationale a retiré son personnel de Benghazi, disant être «extrêmement inquiète de ce qui arrivera aux civils».
http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Kadhafi annonce une offensive ce soir contre Benghazi
Imed Lamloum
Agence France-Presse
Tripoli
Les autorités libyennes ont annoncé jeudi une offensive «dès ce soir» contre Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, et menacé de s'attaquer au trafic aérien et maritime civil et militaire en Méditerranée en cas d'opération militaire étrangère contre le pays.
À New York, le Conseil de sécurité devrait voter à 18h un projet de résolution stipulant que les États membres de l'ONU pourront «prendre toutes les mesures nécessaires» pour protéger les civils en Libye, notamment la mise en place d'une zone d'exculsion aérienne pour clouer au sol l'aviation utilisée par les forces fidèles à M. Kadhafi contre la rébellion.
«La décision a été prise. Préparez-vous, nous arrivons dès ce soir», a déclaré en soirée le leader libyen Mouammar Kadhafi dans un message sonore adressé aux habitants de Benghazi et retransmis par la télévision libyenne. «Il faut en finir avec cette mascarade».
«Celui qui rend son arme et prend la fuite ce soir ne sera pas inquiété. Nous ne le poursuivrons pas», a-t-il assuré.
Benghazi, deuxième ville du pays située à un millier de km à l'est de Tripoli, est le siège du Conseil national de transition, l'instance dirigeante mise en place par les insurgés.
Plus tôt, un porte-parole du ministère libyen de la Défense cité par l'agence officielle Jana avait indiqué que toute opération militaire étrangère allait «exposer tout le trafic aérien et maritime en Méditerranée au danger».
«Tout élément mobile civil ou militaire sera la cible d'une contre-offensive libyenne», a-t-il ajouté.
L'armée avait annoncé plus tôt l'arrêt de ses «opérations militaires contre les bandes terroristes armées à partir de dimanche 00h00 (18h heure du Québec) (...) pour donner une chance (aux insurgés) de remettre leurs armes et qu'ils profitent d'une décision d'amnistie générale», selon l'agence.
Sur le terrain, les forces loyales au colonel Kadhafi ont poursuivi ces derniers jours leur reconquête de l'Est.
Elles ont tenté jeudi de bombarder des positions de la rébellion à Benghazi, a indiqué les insurgés qui affirment avoir abattu deux avions.
Il n'était pas possible dans l'immédiat de confirmer ces informations de source indépendante, alors que les forces fidèles au régime ont réussi à reprendre plusieurs villes ces derniers jours à coups de raids aériens et terrestres.
La télévision libyenne a par ailleurs affirmé que les forces gouvernementales s'étaient emparées de Misrata (200 km à l'est de Tripoli), mais un porte-parole de l'opposition a démenti.
De violents combats avec les rebelles y avaient fait au moins 22 morts mercredi, selon la rébellion.
Le dirigeant libyen, fort des succès de ses forces nettement mieux armées que les rebelles, avait annoncé mercredi une bataille décisive» pour prendre Misrata, troisième ville du pays.
Les opérations contre Misrata et Benghazi, symbole de la révolte déclenchée le 15 février contre Kadhafi, avaient été annoncées ces deux derniers jours par le régime libyen qui s'est dit déterminé à mater l'insurrection.
Par ailleurs, la ville de Zuwaytinah (150 km au sud de Benghazi) est «contrôlée par les forces armées qui sont aux portes de Benghazi», a indiqué la télévision d'Etat.
Mercredi, les troupes du régime avaient affirmé avoir repris Ajdabiya, dernier verrou des rebelles à 160 km au sud de Benghazi. Au moins 26 personnes y ont été tuées, a dit un médecin en parlant de «combats terrifiants».
Dans l'Ouest, les rebelles se préparaient jeudi à une offensive des forces gouvernementales à Zenten (145 km au sud-ouest de Tripoli), selon un témoin.
«Selon les combattants, les forces loyales à Kadhafi sont en train de tenter d'encercler Zenten. Il y a des mouvements de troupe au nord et au sud-ouest. Il s'attendent à une grosse attaque sur la ville», selon lui.
En revanche, la capitale Tripoli s'efforçait de reprendre une vie normale après la répression meurtrière de manifestations fin février. Les enfants ont repris le chemin de l'école et boutiques, cafés et banques sont ouverts.
Alors que la révolte s'est transformée en guerre civile au prix de centaines de morts, le projet de résolution de l'ONU «autorise les Etats membres (...) à prendre toutes les mesures nécessaires (...) pour protéger les civils et les zones peuplées de civils sous la menace d'attaques» par les forces du colonel Mouammar Kadhafi, souligne le texte.
Le projet de résolution «décide d'établir une interdiction de tous les vols dans l'espace aérien» de la Libye «de manière à aider à protéger les civils».
L'expression «toutes les mesures nécessaires» ouvre la voie à des frappes militaires contre des cibles en Libye, même s'il est dit dans le texte qu'elles «excluent une force d'occupation» à l'intérieur du pays.
La France, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont poussé les autres pays membres à adopter ce texte mais la Russie et la Chine, qui disposent d'un droit de veto, pourraient s'opposer au texte.
Des raids aériens ciblés pourraient intervenir dans la nuit de jeudi à vendredi sur des positions de l'armée libyenne, dès l'obtention d'un feu vert de l'ONU à un recours à la force, a-t-on appris de sources proche du dossier et diplomatiques françaises.
Sur le front humanitaire, les organisations humanitaires et les autorités égyptiennes se préparaient à un exode massif de Libyens vers l'Égypte, seule échappatoire possible face à l'avancée des troupes de Mouammar Kadhafi dans l'est de son pays.
Près de 300 000 personnes ont fui le pays depuis le 15 février.
La Croix-Rouge internationale a retiré son personnel de Benghazi, disant être «extrêmement inquiète de ce qui arrivera aux civils».
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Re: Libye
Paris plaide pour des frappes contre la Libye dès cette nuit
17/03/2011 | Mise à jour : 22:18 Réactions (301)
L'ONU pourrait donner vers 23h son feu vert à une opération militaire. En représailles, le pouvoir libyen menace de s'attaquer au trafic maritime et aérien en Méditerranée. Les forces loyalistes «arrivent» à Benghazi, a déclaré jeudi Kadhafi à la télévision.
Des raids aériens ciblés pourraient intervenir dans la nuit de jeudi à vendredi sur des positions de l'armée libyenne, dès l'obtention d'un feu vert de l'ONU à un recours à la force, a-t-on appris de sources proche du dossier et diplomatiques françaises. La France et ses partenaires se préparent à agir dès que la résolution sur la Libye sera adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU (décision prévue à 23h), a déclaré aujourd'hui le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé. Interrogé ce soir sur France 2, le premier ministre François Fillon a appuyé cette position en déclarant que la France souhaitait une action militaire dans les toutes prochaines heures en cas d'adoption de la résolution sur la Libye par le Conseil de sécurité de l'ONU.
La Libye avait mis en garde peu auparavant contre toute opération militaire étrangère sur son territoire. Le pays a menacé de s'attaquer au trafic aérien et maritime civil et militaire en Méditerranée. Un porte-parole du ministère libyen de la Défense cité par l'agence officielle Jana a précisié que «tout élément mobile civil ou militaire sera la cible d'une contre-offensive libyenne», a-t-il ajouté. «Et le bassin méditerranéen sera exposé à un grave danger non seulement à court terme mais aussi à long terme».
• Les forces de Kadhafi aux portes Benghazi
Les forces pro-Kadhafi semblent de nouveau gagner du terrain en Libye. L'armée, loyale au dirigeant contesté par les insurgés, est arrivée jeudi aux portes de Benghazi, deuxième ville du pays située dans l'est et bastion de l'insurrection depuis plus d'un mois, a affirmé la télévision d'Etat libyenne. Une information aussitôt démentie par les rebelles.
«La ville de Zuwaytinah est sous contrôle des forces armées qui sont aux portes de Benghazi», indiquait la chaîne al-Libya. Zuwaytinah se trouve à environ 150 km au sud de Benghazi, ville portuaire sur la Méditerranée où siège le Conseil national de transition, l'instance dirigeante mise en place par les insurgés. «La situation est calme à Benghazi», a au contraire assuré un porte-parole de la rébellion sur place. «Les forces de Kadhafi ont essayé de mener un raid aérien sur la ville, mais la défense anti-aérienne a repoussé l'offensive et a fait tomber deux avions», a-t-il ajouté.
Plus à l'ouest, la situation est tout aussi confuse à Misrata, troisième ville du pays, peuplée de 500.000 habitants. La télévision d'Etat a annoncé que l'armée a pris le contrôle de la ville «et la purge actuellement des gangs criminels armés». Une information également démentie par un porte-parole des rebelles, qui assure que la ville est toujours aux mains des insurgés. «Nous contrôlons toujours la ville et même ses abords. Kadhafi est en train de mobiliser ses forces à quelques kilomètres de la ville», a-t-il déclaré. Selon lui, les combats auraient déjà fait 18 morts à Misrata, dont trois civils.
Mercredi soir, le colonel Kadhafi avait annoncé que ses troupes allaient livrer jeudi «une bataille décisive» pour reprendre Misrata. «Il ne faut pas laisser Misrata otage aux mains d'une poignée de cinglés», avait lancé le colonel libyen, qui a rejeté dans une interview exclusive au Figaro tout dialogue avec les rebelles.
Alain Juppé s'est rendu à New York pour convaincre l'ONU
Jeudi, les Occidentaux tentaient toujours de s'accorder sur la question de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit voter dans la journée une résolution sur le sujet. Le texte, déposé lundi par les Français, les Britanniques et les Libanais - avec l'appui de la Ligue arabe -, prévoit notamment l'instauration d'une «no fly zone» pour tenter de clouer au sol les avions du régime de Tripoli menaçant de bombarder les civils de Benghazi, où vivent un million d'habitants.
Jeudi, la France avait également envoyé en urgence son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé à New York, pour tenter de convaincre ses partenaires. «Compte tenu de l'urgence dans laquelle se trouve la population libyenne, notamment à Benghazi, Alain Juppé avait décidé de se rendre à New York afin d'obtenir, le plus rapidement possible, le vote de cette résolution», indique le ministère dans un communiqué. Le ministre a affirmé mercredi que «plusieurs pays arabes» étaient prêts à participer à une action militaire en Libye. Mais l'idée, soutenue par les Etats-Unis, suscitait encore les réticences de la Russie et de la Chine. L'Allemagne, l'Inde et l'Afrique du Sud ont également exprimé des réserves.
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, avait pour sa part estimé jeudi que «plus tôt l'ONU parviendra à un accord» sur la Libye, «mieux cela vaudra», afin d'éviter une «inacceptable» victoire de Mouammar Kadhafi. Selon lui, les attaques du régime libyen contre des civils peuvent constituer des crimes contre l'humanité. «Si Kadhafi l'emporte, cela enverra le message que la violence paye. Ce qui serait inacceptable d'un point de vue humanitaire et démocratique», a-t-il également déclaré sur le réseau social Facebook. Et de répéter : «L'Otan se tient prête à agir pour protéger la population civile des attaques du régime».
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17/03/2011 | Mise à jour : 22:18 Réactions (301)
L'ONU pourrait donner vers 23h son feu vert à une opération militaire. En représailles, le pouvoir libyen menace de s'attaquer au trafic maritime et aérien en Méditerranée. Les forces loyalistes «arrivent» à Benghazi, a déclaré jeudi Kadhafi à la télévision.
Des raids aériens ciblés pourraient intervenir dans la nuit de jeudi à vendredi sur des positions de l'armée libyenne, dès l'obtention d'un feu vert de l'ONU à un recours à la force, a-t-on appris de sources proche du dossier et diplomatiques françaises. La France et ses partenaires se préparent à agir dès que la résolution sur la Libye sera adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU (décision prévue à 23h), a déclaré aujourd'hui le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé. Interrogé ce soir sur France 2, le premier ministre François Fillon a appuyé cette position en déclarant que la France souhaitait une action militaire dans les toutes prochaines heures en cas d'adoption de la résolution sur la Libye par le Conseil de sécurité de l'ONU.
La Libye avait mis en garde peu auparavant contre toute opération militaire étrangère sur son territoire. Le pays a menacé de s'attaquer au trafic aérien et maritime civil et militaire en Méditerranée. Un porte-parole du ministère libyen de la Défense cité par l'agence officielle Jana a précisié que «tout élément mobile civil ou militaire sera la cible d'une contre-offensive libyenne», a-t-il ajouté. «Et le bassin méditerranéen sera exposé à un grave danger non seulement à court terme mais aussi à long terme».
• Les forces de Kadhafi aux portes Benghazi
Les forces pro-Kadhafi semblent de nouveau gagner du terrain en Libye. L'armée, loyale au dirigeant contesté par les insurgés, est arrivée jeudi aux portes de Benghazi, deuxième ville du pays située dans l'est et bastion de l'insurrection depuis plus d'un mois, a affirmé la télévision d'Etat libyenne. Une information aussitôt démentie par les rebelles.
«La ville de Zuwaytinah est sous contrôle des forces armées qui sont aux portes de Benghazi», indiquait la chaîne al-Libya. Zuwaytinah se trouve à environ 150 km au sud de Benghazi, ville portuaire sur la Méditerranée où siège le Conseil national de transition, l'instance dirigeante mise en place par les insurgés. «La situation est calme à Benghazi», a au contraire assuré un porte-parole de la rébellion sur place. «Les forces de Kadhafi ont essayé de mener un raid aérien sur la ville, mais la défense anti-aérienne a repoussé l'offensive et a fait tomber deux avions», a-t-il ajouté.
Plus à l'ouest, la situation est tout aussi confuse à Misrata, troisième ville du pays, peuplée de 500.000 habitants. La télévision d'Etat a annoncé que l'armée a pris le contrôle de la ville «et la purge actuellement des gangs criminels armés». Une information également démentie par un porte-parole des rebelles, qui assure que la ville est toujours aux mains des insurgés. «Nous contrôlons toujours la ville et même ses abords. Kadhafi est en train de mobiliser ses forces à quelques kilomètres de la ville», a-t-il déclaré. Selon lui, les combats auraient déjà fait 18 morts à Misrata, dont trois civils.
Mercredi soir, le colonel Kadhafi avait annoncé que ses troupes allaient livrer jeudi «une bataille décisive» pour reprendre Misrata. «Il ne faut pas laisser Misrata otage aux mains d'une poignée de cinglés», avait lancé le colonel libyen, qui a rejeté dans une interview exclusive au Figaro tout dialogue avec les rebelles.
Alain Juppé s'est rendu à New York pour convaincre l'ONU
Jeudi, les Occidentaux tentaient toujours de s'accorder sur la question de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit voter dans la journée une résolution sur le sujet. Le texte, déposé lundi par les Français, les Britanniques et les Libanais - avec l'appui de la Ligue arabe -, prévoit notamment l'instauration d'une «no fly zone» pour tenter de clouer au sol les avions du régime de Tripoli menaçant de bombarder les civils de Benghazi, où vivent un million d'habitants.
Jeudi, la France avait également envoyé en urgence son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé à New York, pour tenter de convaincre ses partenaires. «Compte tenu de l'urgence dans laquelle se trouve la population libyenne, notamment à Benghazi, Alain Juppé avait décidé de se rendre à New York afin d'obtenir, le plus rapidement possible, le vote de cette résolution», indique le ministère dans un communiqué. Le ministre a affirmé mercredi que «plusieurs pays arabes» étaient prêts à participer à une action militaire en Libye. Mais l'idée, soutenue par les Etats-Unis, suscitait encore les réticences de la Russie et de la Chine. L'Allemagne, l'Inde et l'Afrique du Sud ont également exprimé des réserves.
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, avait pour sa part estimé jeudi que «plus tôt l'ONU parviendra à un accord» sur la Libye, «mieux cela vaudra», afin d'éviter une «inacceptable» victoire de Mouammar Kadhafi. Selon lui, les attaques du régime libyen contre des civils peuvent constituer des crimes contre l'humanité. «Si Kadhafi l'emporte, cela enverra le message que la violence paye. Ce qui serait inacceptable d'un point de vue humanitaire et démocratique», a-t-il également déclaré sur le réseau social Facebook. Et de répéter : «L'Otan se tient prête à agir pour protéger la population civile des attaques du régime».
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Re: Libye
La résolution de l'ONU est acceptée sur la Libye.
L'ONU autorise le recours à la force contre la Libye
AFP
17/03/2011 | Mise à jour : 23:39
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté ce soir en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.
L'ONU autorise le recours à la force contre la Libye
AFP
17/03/2011 | Mise à jour : 23:39
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté ce soir en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.
Dernière modification par ShaNnon le jeu. mars 17, 2011 6:47 pm, modifié 1 fois.
Re: Libye
Vers une intervention militaire française en Libye
Si le Conseil de sécurité des Nations-Unies approuve, dans les heures qui viennent, une résolution ferme sur la Libye, le droit international permettra de déclencher des opérations militaires. Leur nature exacte reste à définir, même si l'on sait qu'elles seront aériennes. La France sera au premier rang.
L'affaire pourrait ne pas traîner et un raid aérien peut être déclenché très vite, pour montrer à Kadhafi la détermination de la communauté internationale alors que ses troupes se rapprochent de Benghazi, la capitale des insurgés.
La France jouerait un rôle leader en cas d'intervention militaires, aux côtés des Britanniques. Ces deux pays risquent de se retrouver bien seuls. Il y aura moins de volontaires pour aller à la guerre que pour voter - ou laisser voter - une résolution.
Les Américains accepteront de fournir un soutien, mais sans doute pas de s'engager directement. L'Otan devrait rester - officiellement - hors jeu, à la demande de la France. Les pays arabes ne se bousculent pas au portillon, le plus puissant d'entre eux, l'Egypte, faisant valoir que ses ressortissants en Libye risqueraient de pâtir d'une intervention. En Europe, l'Allemagne et l'Italie sont contre une action de vive force, et en tout cas n'y participeront pas. Peut-être que l'Espagne fournira quelques moyens. Bref, on risque de se retrouver bien seuls et en première ligne.
Militairement, que peut-il se passer ? Une zone d'exclusion aérienne est longue et lourde à mettre en place. Or, le temps presse. Le plus probable est donc un raid de frappes contre des cibles stratégiques (bases aériennes, radars, postes de commandement), et éventuellement sur les forces "loyalistes" - en détruisant par exemple une batterie d'artillerie ou en "tapant" leur logistique. Tout cela peut se faire en quelques heures, en partant d'Istres ou de Solenzara, sans problème.
Et après ? On entre clairement dans une logique de guerre. Et la différence entre la guerre et les exercices, c'est qu'à la guerre l'ennemi réplique à sa manière. Mieux vaut s'attendre à quelques surprises. Quant à penser que quelques frappes aériennes suffiront à débander l'armée libyenne ou à contraindre Kadhafi à la reddition, c'est sans doute faire preuve d'un optimisme déraisonnable.
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Si le Conseil de sécurité des Nations-Unies approuve, dans les heures qui viennent, une résolution ferme sur la Libye, le droit international permettra de déclencher des opérations militaires. Leur nature exacte reste à définir, même si l'on sait qu'elles seront aériennes. La France sera au premier rang.
L'affaire pourrait ne pas traîner et un raid aérien peut être déclenché très vite, pour montrer à Kadhafi la détermination de la communauté internationale alors que ses troupes se rapprochent de Benghazi, la capitale des insurgés.
La France jouerait un rôle leader en cas d'intervention militaires, aux côtés des Britanniques. Ces deux pays risquent de se retrouver bien seuls. Il y aura moins de volontaires pour aller à la guerre que pour voter - ou laisser voter - une résolution.
Les Américains accepteront de fournir un soutien, mais sans doute pas de s'engager directement. L'Otan devrait rester - officiellement - hors jeu, à la demande de la France. Les pays arabes ne se bousculent pas au portillon, le plus puissant d'entre eux, l'Egypte, faisant valoir que ses ressortissants en Libye risqueraient de pâtir d'une intervention. En Europe, l'Allemagne et l'Italie sont contre une action de vive force, et en tout cas n'y participeront pas. Peut-être que l'Espagne fournira quelques moyens. Bref, on risque de se retrouver bien seuls et en première ligne.
Militairement, que peut-il se passer ? Une zone d'exclusion aérienne est longue et lourde à mettre en place. Or, le temps presse. Le plus probable est donc un raid de frappes contre des cibles stratégiques (bases aériennes, radars, postes de commandement), et éventuellement sur les forces "loyalistes" - en détruisant par exemple une batterie d'artillerie ou en "tapant" leur logistique. Tout cela peut se faire en quelques heures, en partant d'Istres ou de Solenzara, sans problème.
Et après ? On entre clairement dans une logique de guerre. Et la différence entre la guerre et les exercices, c'est qu'à la guerre l'ennemi réplique à sa manière. Mieux vaut s'attendre à quelques surprises. Quant à penser que quelques frappes aériennes suffiront à débander l'armée libyenne ou à contraindre Kadhafi à la reddition, c'est sans doute faire preuve d'un optimisme déraisonnable.
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