Soeurs noyées à Kingston
Reprise du procès Shafia
Le journal intime d'une victime présenté au jury
8 novembre 2011 à 11h13
Le procès des trois membres de la famille Shafia pour quadruple meurtre , qui avait été suspendu jeudi dernier en raison des problèmes de santé de l'un des accusés, Mohammad Shafia, a repris ce mardi au palais de justice de Kingston.
Le procès a repris là où il avait été interrompu, soit avec la suite de la présentation en vidéo de l'interrogatoire de police de Tooba Mohammad Yahya.
Le journal intime de l'une des victimes, Rona Amir Mohammad, doit être présenté en guise de preuve au cours de la journée de mardi. Le document doit permettre d'en apprendre un peu plus sur les relations tendues qui existaient au sein de la famille.
Les procédures judiciaires avaient été interrompues de façon inattendue après que celui-ci eut été transporté dans un hôpital de Napanee, puis dans un hôpital de Kingston, mercredi soir, en raison d'un malaise qualifié de «sérieux». Les autorités n'en ont toutefois pas précisé la nature. L'accusé avait ensuite reçu son congé de l'hôpital, vendredi.
Le procès a débuté le 20 octobre dernier. Mohammad Shafia, 58 ans, sa femme Tooba Mohammad Yahya, 41 ans, et leur fils Hamed, 20 ans, font chacun face à quatre accusations de meurtre au premier degré.
Ils sont accusés d'avoir tué trois sœurs adolescentes membres de leur famille, Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geet, 13 ans, ainsi que la première femme du père de famille, Rona Amir Mohammad.
Les corps des victimes ont été retrouvés dans une voiture submergée dans l'écluse de Kingston Mills le 30 juin 2009.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 73449.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le journal intime d'une victime présenté au jury
8 novembre 2011 à 11h13
Le procès des trois membres de la famille Shafia pour quadruple meurtre , qui avait été suspendu jeudi dernier en raison des problèmes de santé de l'un des accusés, Mohammad Shafia, a repris ce mardi au palais de justice de Kingston.
Le procès a repris là où il avait été interrompu, soit avec la suite de la présentation en vidéo de l'interrogatoire de police de Tooba Mohammad Yahya.
Le journal intime de l'une des victimes, Rona Amir Mohammad, doit être présenté en guise de preuve au cours de la journée de mardi. Le document doit permettre d'en apprendre un peu plus sur les relations tendues qui existaient au sein de la famille.
Les procédures judiciaires avaient été interrompues de façon inattendue après que celui-ci eut été transporté dans un hôpital de Napanee, puis dans un hôpital de Kingston, mercredi soir, en raison d'un malaise qualifié de «sérieux». Les autorités n'en ont toutefois pas précisé la nature. L'accusé avait ensuite reçu son congé de l'hôpital, vendredi.
Le procès a débuté le 20 octobre dernier. Mohammad Shafia, 58 ans, sa femme Tooba Mohammad Yahya, 41 ans, et leur fils Hamed, 20 ans, font chacun face à quatre accusations de meurtre au premier degré.
Ils sont accusés d'avoir tué trois sœurs adolescentes membres de leur famille, Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geet, 13 ans, ainsi que la première femme du père de famille, Rona Amir Mohammad.
Les corps des victimes ont été retrouvés dans une voiture submergée dans l'écluse de Kingston Mills le 30 juin 2009.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 73449.html" onclick="window.open(this.href);return false;
°zabel° a écrit : Elles auraient été noyées ailleurs et placées dans le véhicule ensuite ? l'autopsie ne peut pas dire si elles étaient déjà mortes en touchant l'eau parce que la cause de la mort était l'eau... maintenant, dans Bones, d'habitude, ils trouvent que l'eau dans les poumons est différente que celle du lieu du crime, etc... me semble que l'autopsie avait conclu qu'elles étaient mortes noyées !
ce que j'ai relevé dans les articles, c'est que la clé était au contact mais la voiture pas allumée, donc juste insérée pas tournée. Le bras de vitesse n'était pas à la bonne place non plus et les sièges étaient baissés. Une fenêtre de la voiture était grande ouverte et la surface n'était qu'à un mètre au-dessus... rien qui pouvait empêcher leur fuite de la voiture si elles avaient été conscientes. Parce que lorsque le véhicule qui plonge dans l'eau les fenêtres fermées devient bien souvent un cercueil pour ses occupants parce qu'ils ne peuvent tenter de sortir que lorsque toute l'eau ait rempli le véhicule (à cause de la pression, on ne peut ouvrir aucune porte ou fenêtre)
Au cours de sa première plongée, le policier Glenn Newell a vu deux corps. Lorsqu'il est revenu avec une caméra, il a découvert qu'il y avait quatre personnes dans la voiture immergée.
Il a décrit en cour la vidéo, qui montre la fenêtre du côté du conducteur complètement ouverte et les cheveux flottants de l'une des victimes, qui peuvent être vus dans l'eau trouble.
L'avocat de Mohammad Shafia a interrogé le policier sur les commentaires qu'il avait faits lundi, disant qu'il est inhabituel que deux corps à l'avant d'un véhicule immergé soient en position assise.
«La plupart du temps, lorsque vous avez une fenêtre grande ouverte, les gens tentent de sortir, a déclaré M. Sewell. Dans ce cas, cela ne semble même pas avoir été une option.»
L'avocat de la défense a avancé que si les jeunes femmes avaient été prises de panique lorsque la voiture glissait dans l'eau, elles se seraient débattues pour trouver la dernière poche d'air, située au plus haut point (de la voiture)».
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Petite correction: On peut ouvrir les fenetres à manivelle sans problème, et dans certaines voitures, les fenêtres électriques aussi, si on a la clé dans le contact à la postion "ON". Dans les nouvelles voitures qui ne nécessite pas de clé, par contre, ça ne marche pas. Il est aussi presque impossible de les casser, à moins d'avoir un marteau ou une brique qui pourra créer un point d'impact très concentré.°zabel° a écrit : Elles auraient été noyées ailleurs et placées dans le véhicule ensuite ? l'autopsie ne peut pas dire si elles étaient déjà mortes en touchant l'eau parce que la cause de la mort était l'eau... maintenant, dans Bones, d'habitude, ils trouvent que l'eau dans les poumons est différente que celle du lieu du crime, etc... me semble que l'autopsie avait conclu qu'elles étaient mortes noyées !
ce que j'ai relevé dans les articles, c'est que la clé était au contact mais la voiture pas allumée, donc juste insérée pas tournée. Le bras de vitesse n'était pas à la bonne place non plus et les sièges étaient baissés. Une fenêtre de la voiture était grande ouverte et la surface n'était qu'à un mètre au-dessus... rien qui pouvait empêcher leur fuite de la voiture si elles avaient été conscientes. Parce que lorsque le véhicule qui plonge dans l'eau les fenêtres fermées devient bien souvent un cercueil pour ses occupants parce qu'ils ne peuvent tenter de sortir que lorsque toute l'eau ait rempli le véhicule (à cause de la pression, on ne peut ouvrir aucune porte ou fenêtre)
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]
Julie-Christine Gagnon: Le procès Shafia a repris aujourd'hui après une interruption de deux jours.
Intervenants : Paul Houde
Durée : 5:42
Date : 08/11/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=116217" onclick="window.open(this.href);return false;
Intervenants : Paul Houde
Durée : 5:42
Date : 08/11/2011
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Procès Shafia
Le père aurait demandé de l'aide pour tuer sa fille
Par Paul Schliesmann
8 novembre 2011 à 21h01
Mohammad Shafia aurait essayé de convaincre un proche de participer à un complot visant à noyer sa fille aînée, Zainab, un mois seulement avant que le corps de l'adolescente eut été retrouvé dans une voiture submergée dans le canal Rideau, à Kingston, en juin 2009.
Ce nouvel élément faisait partie du témoignage surprenant entendu mardi au procès du Montréalais d'origine afghane, de sa femme Tooba et de leur fils Hamed, à Kingston, en Ontario. Ils font tous les trois face à quatre accusations de meurtre au premier degré.
Le témoin, qui ne peut être identifié en vertu d'une ordonnance de non-publication, a raconté avoir avisé la mère de famille des intentions de son mari. «Je lui ai dit que [Mohammad] Shafia voulait tuer Zainab, la noyer, et de ne pas accepter qu'il l'amène avec lui en voyage», a-t-il mentionné.
La Couronne a alors rappelé que plusieurs membres de la famille Shafia (incluant les victimes et les accusés) revenaient à bord de deux véhicules d'un séjour à Niagara Falls lorsqu'ils se sont arrêtés à Kingston dans la nuit du 30 juin.
Le lendemain matin, les corps des trois adolescentes de la famille, Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geet, 13 ans, ainsi que celui de la première femme de Mohammad, Rona Amir Mohammad, ont été retrouvés dans le canal Rideau, dans une Nissan Sentra noire.
Interrogé par le procureur de la Couronne Gerard Laarhuis, le témoin a affirmé avoir parlé de la situation à des membres de la famille Shafia afin d'aider Mohammad et sa femme à résoudre les problèmes que leur posait leur fille aînée. Le couple s'opposait farouchement à ce que Zainab se marie avec un jeune homme d'origine pakistanaise.
Peter Kemp, un des trois avocats de la famille, a été le seul à avoir eu le temps de contre-interroger le témoin, mardi. Il a cherché à savoir pourquoi l'homme n'avait pas directement contacté la police lorsqu'il a été informé d'un tel complot plutôt que d'appeler d'autres membres de la famille.
Il a aussi dit trouver étrange que Mohammad Shafia ait pu lui demander de l'aider à réaliser un complot semblable alors que les deux hommes ne s'étaient pas parlé depuis un certain nombre d'années.
En matinée mardi, la cour avait entendu la suite de la présentation vidéo de l'interrogatoire de police de la mère, Tooba Mohammad Yahya. Dès les premières minutes de la vidéo, Tooba et Mohammad se sont mis à pleurer.
La mère a commencé à sangloter alors que la vidéo montrait l'enquêteur de la GRC Shahin Mehdizadeh l'implorant de dire la vérité sur ce qui s'est passé le 30 juin 2009.
«Ces filles sont enterrées maintenant, mentionne l'enquêteur à l'accusée, en farsi. Elles n'ont pas eu la moindre chance dans ce monde, elles sont mortes. [...] Ne pensez-vous pas qu'elles méritent à tout le moins que vous disiez la vérité [sur leur mort], afin qu'elles puissent reposer en paix ?»
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 10118.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Le père aurait demandé de l'aide pour tuer sa fille
Par Paul Schliesmann
8 novembre 2011 à 21h01
Mohammad Shafia aurait essayé de convaincre un proche de participer à un complot visant à noyer sa fille aînée, Zainab, un mois seulement avant que le corps de l'adolescente eut été retrouvé dans une voiture submergée dans le canal Rideau, à Kingston, en juin 2009.
Ce nouvel élément faisait partie du témoignage surprenant entendu mardi au procès du Montréalais d'origine afghane, de sa femme Tooba et de leur fils Hamed, à Kingston, en Ontario. Ils font tous les trois face à quatre accusations de meurtre au premier degré.
Le témoin, qui ne peut être identifié en vertu d'une ordonnance de non-publication, a raconté avoir avisé la mère de famille des intentions de son mari. «Je lui ai dit que [Mohammad] Shafia voulait tuer Zainab, la noyer, et de ne pas accepter qu'il l'amène avec lui en voyage», a-t-il mentionné.
La Couronne a alors rappelé que plusieurs membres de la famille Shafia (incluant les victimes et les accusés) revenaient à bord de deux véhicules d'un séjour à Niagara Falls lorsqu'ils se sont arrêtés à Kingston dans la nuit du 30 juin.
Le lendemain matin, les corps des trois adolescentes de la famille, Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geet, 13 ans, ainsi que celui de la première femme de Mohammad, Rona Amir Mohammad, ont été retrouvés dans le canal Rideau, dans une Nissan Sentra noire.
Interrogé par le procureur de la Couronne Gerard Laarhuis, le témoin a affirmé avoir parlé de la situation à des membres de la famille Shafia afin d'aider Mohammad et sa femme à résoudre les problèmes que leur posait leur fille aînée. Le couple s'opposait farouchement à ce que Zainab se marie avec un jeune homme d'origine pakistanaise.
Peter Kemp, un des trois avocats de la famille, a été le seul à avoir eu le temps de contre-interroger le témoin, mardi. Il a cherché à savoir pourquoi l'homme n'avait pas directement contacté la police lorsqu'il a été informé d'un tel complot plutôt que d'appeler d'autres membres de la famille.
Il a aussi dit trouver étrange que Mohammad Shafia ait pu lui demander de l'aider à réaliser un complot semblable alors que les deux hommes ne s'étaient pas parlé depuis un certain nombre d'années.
En matinée mardi, la cour avait entendu la suite de la présentation vidéo de l'interrogatoire de police de la mère, Tooba Mohammad Yahya. Dès les premières minutes de la vidéo, Tooba et Mohammad se sont mis à pleurer.
La mère a commencé à sangloter alors que la vidéo montrait l'enquêteur de la GRC Shahin Mehdizadeh l'implorant de dire la vérité sur ce qui s'est passé le 30 juin 2009.
«Ces filles sont enterrées maintenant, mentionne l'enquêteur à l'accusée, en farsi. Elles n'ont pas eu la moindre chance dans ce monde, elles sont mortes. [...] Ne pensez-vous pas qu'elles méritent à tout le moins que vous disiez la vérité [sur leur mort], afin qu'elles puissent reposer en paix ?»
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Re: Soeurs noyées à Kingston
Cette histoire continue à me donner la nausée...
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Procès Shafia
Un témoin inébranlable
9 novembre 2011 à 13h13
La défense a tenté sans grand succès de mettre en boîte un important témoin, cet avant-midi, au procès des trois membres de la famille Shafia qui se déroule à Kingston, en Ontario.
Pour la première fois depuis le début du procès, les avocats des Shafia procèdent à des contre-interrogatoires particulièrement longs et corsés à l'endroit d'un proche des accusés qui témoigne depuis hier et qui ne peut être identifié en raison d'une ordonnance de non-publication.
Tout au long de la matinée, la défense a tenté par tous les moyens de mettre en lumière des contradictions et des erreurs dans le témoignage de l'homme. Hier, ce dernier a affirmé devant le tribunal qu'il avait appelé, vers la fin mai ou le début juin 2009, Mohammad Shafia, alors en voyage d'affaires à Dubaï, pour le convaincre de donner plus de liberté à sa fille aînée, Zainab.
Shafia lui aurait alors répondu qu'il avait plutôt l'intention de tuer sa fille puisqu'elle voulait épouser un Pakistanais. Le père aurait évoqué qu'il souhaitait organiser un voyage et noyer sa fille.
Cet avant-midi, les avocats des Shafia ont relevé des contradictions mineures dans le témoignage. Lors de l'enquête préliminaire, en février dernier, le témoin a affirmé qu'il avait joint Shafia entre le 11 et le 15 mai et non à la fin de ce mois. À ce moment, il avait aussi prétendu avoir appelé Tooba Mohammad Yahya, elle aussi accusée, immédiatement après avoir parlé à Shafia. Or, il reconnaît aujourd'hui ne pas avoir réussi à lui parler à ce moment.
Mohammad Shafia, sa femme Tooba Mohammas Yahya et leur fils Hamed Shafia sont tous trois accusés de quatre meurtres prémédités.
Le 30 juin 2009, une Nissan Sentra a été repêchée des eaux du canal Rideau à l'écluse de Kinston Mills, en Ontario. Les corps de Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, Getti, 13 ans, et Rona Amir Mohammad, 50 ans, se trouvaient à bord.
La Couronne prétend que c'est la voiture du père Shafia, une Lexus, qui aurait poussé la Nissan dans le canal. Selon la poursuite, il s'agirait d'un crime d'honneur.
Le procès a débuté le 20 octobre dernier et est entendu par un jury de sept femmes et cinq hommes.
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Un témoin inébranlable
9 novembre 2011 à 13h13
La défense a tenté sans grand succès de mettre en boîte un important témoin, cet avant-midi, au procès des trois membres de la famille Shafia qui se déroule à Kingston, en Ontario.
Pour la première fois depuis le début du procès, les avocats des Shafia procèdent à des contre-interrogatoires particulièrement longs et corsés à l'endroit d'un proche des accusés qui témoigne depuis hier et qui ne peut être identifié en raison d'une ordonnance de non-publication.
Tout au long de la matinée, la défense a tenté par tous les moyens de mettre en lumière des contradictions et des erreurs dans le témoignage de l'homme. Hier, ce dernier a affirmé devant le tribunal qu'il avait appelé, vers la fin mai ou le début juin 2009, Mohammad Shafia, alors en voyage d'affaires à Dubaï, pour le convaincre de donner plus de liberté à sa fille aînée, Zainab.
Shafia lui aurait alors répondu qu'il avait plutôt l'intention de tuer sa fille puisqu'elle voulait épouser un Pakistanais. Le père aurait évoqué qu'il souhaitait organiser un voyage et noyer sa fille.
Cet avant-midi, les avocats des Shafia ont relevé des contradictions mineures dans le témoignage. Lors de l'enquête préliminaire, en février dernier, le témoin a affirmé qu'il avait joint Shafia entre le 11 et le 15 mai et non à la fin de ce mois. À ce moment, il avait aussi prétendu avoir appelé Tooba Mohammad Yahya, elle aussi accusée, immédiatement après avoir parlé à Shafia. Or, il reconnaît aujourd'hui ne pas avoir réussi à lui parler à ce moment.
Mohammad Shafia, sa femme Tooba Mohammas Yahya et leur fils Hamed Shafia sont tous trois accusés de quatre meurtres prémédités.
Le 30 juin 2009, une Nissan Sentra a été repêchée des eaux du canal Rideau à l'écluse de Kinston Mills, en Ontario. Les corps de Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, Getti, 13 ans, et Rona Amir Mohammad, 50 ans, se trouvaient à bord.
La Couronne prétend que c'est la voiture du père Shafia, une Lexus, qui aurait poussé la Nissan dans le canal. Selon la poursuite, il s'agirait d'un crime d'honneur.
Le procès a débuté le 20 octobre dernier et est entendu par un jury de sept femmes et cinq hommes.
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Témoignage choc au procès de la famille Shafia: le père aurait comploté pour noyer sa fille 1 mois avant qu'elle ne soit retrouvée morte. Notre journaliste Julie-Christine Gagnon résume.
Intervenants : Paul Arcand
Durée : 4:42
Date : 09/11/2011
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Intervenants : Paul Arcand
Durée : 4:42
Date : 09/11/2011
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Julie-Christine Gagnon: Le procès Shafia se poursuit à Kingston avec le témoignage d'un autre membre de la famille qui ne peut être identifié.
Intervenants : Paul Houde
Durée : 6:23
Date : 10/11/2011
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Intervenants : Paul Houde
Durée : 6:23
Date : 10/11/2011
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Justice
Le voile se lève dans l'affaire des «crimes d'hopnneur»
Éric Thibault
Le Journal de Montréal
13/11/2011 05h29
Le 30 juin 2009, les corps de Geeti, 13 ans, Sahar, 17 ans, Zainab, 19 ans et Rona, 53 ans, étaient retrouvés dans une voiture submergée au fond d'une écluse, à Kingston en Ontario. Mohammad Shafia se retrouve accusé des meurtres prémédités de ses trois filles et de sa première épouse, tout comme sa femme Tooba et leur fils aîné, Hamed. Compte-rendu d'un procès historique.
«Si les policiers disent vrai et qu'il y avait une caméra là, on nous a filmés tous les trois ! Dieu nous en garde... »
C'était le 18 juillet 2009. Tooba Yahia, 41 ans, Mohammad Shafia, 58 ans et leur fils Hamed, alors âgé de 18 ans, étaient à bord de leur Pontiac Montana, en route vers Montréal. Dix-huit jours après la noyade des trois filles du couple et de la première femme de l'homme d'affaires, à Kingston.
À voix haute, la mère tentait de se convaincre que les policiers ontariens leur avaient menti, quelques minutes plus tôt, en suggérant qu'une caméra de surveillance les avait possiblement immortalisés en train de pousser l'auto des quatre victimes au fond d'une écluse.
«Non. Il faisait trop noir. Et s'il y avait vraiment une caméra à cet endroit, c'est la première chose qu'ils auraient vérifiée », lui répond son mari.
Arrêté quatre jours plus tard, le trio ignorait alors que ces paroles -et plusieurs autres que la poursuite doit révéler au tribunal au cours de la prochaine semaine - reviendraient les hanter, jeudi dernier, à leur procès.
Les policiers avaient placé un micro à l'intérieur de la Pontiac, à l'insu des trois suspects. La caméra en question n'était qu'une ruse pour les faire parler. La police en avait installé une près de l'écluse, seulement après le drame.
Les traces de la technologie
La Couronne n'en est qu'à mi-chemin de sa preuve au procès, amorcé le 11 octobre, à Kingston. Mais déjà, l'étau se resserre sur les trois Montréalais d'adoption, accusés de meurtres prémédités. Des crimes soi-disant perpétrés pour laver l'«honneur» de cette famille de confession islamique et originaire d'Afghanistan, parce que les victimes voulaient vivre «à l'occidentale», selon le mobile avancé par la poursuite. Un précédent au pays.
À défaut d'aveux ou de témoins oculaires, la police de Kingston n'a rien ménagé afin d'obtenir un maximum d'éléments de preuve circonstancielle incriminante.
Dans cette enquête aux allures de partie d'échecs, les policiers n'ont pas fait que tendre des pièges comme celui de la caméra. La technologie a largement servi à tisser leur toile.
L'analyse du contenu de l'ordinateur de la famille a révélé qu'entre les 15 et 20 juin 2009, Hamed Shafia a fait des recherches sur Internet pour se documenter sur des façons de commettre un meurtre et trouver « le meilleur endroit pour tuer quelqu'un ».
Comme les ordinateurs, les téléphones cellulaires laissent aussi des traces. Les appels et messages textes relayés par les diverses tours de transmission ont permis d'établir les déplacements des personnes en cause.
Pendant que les neuf autres membres de sa famille étaient en voyage à Niagara Falls, Hamed a reçu un appel alors qu'il se trouvait à Kingston, le 27, peut-être même sur les lieux du crime. La nuit du 30, sa soeur Sahar a lu son dernier texto à 1 h 36. Une demi-heure plus tard, Mohammad et Hamed louaient deux chambres d'un motel de Kingston, situé à 2 km de l'écluse, « pour six personnes... peut-être neuf ».
Comme dans CSI
Les limiers n'ont pas eu besoin de techniques « à la CSI » pour établir que le père a payé 5000 $ pour acquérir la Nissan Sentra d'occasion qui deviendrait le tombeau des quatre victimes, huit jours plus tard.
Mais c'est en laboratoire qu'ils ont pu reconstituer minutieusement l'une des preuves montrant que la Nissan a dû être poussée au fond de l'écluse par la Lexus du père : le phare avant gauche de la voiture de luxe avait perdu des morceaux sur les lieux de la tragédie. Les autres pièces de ce casse-tête de plastique furent récupérées dans le garage du père, à Saint-Léonard, et dans le coffre de l'auto.
En plus du micro placé dans la mini-fourgonnette des suspects (que Hamed est allé chercher à Montréal le matin des meurtres présumés, en y laissant la Lexus, avant de retourner à Kingston), les policiers en ont aussi installé dans la maison familiale, en plus de placer leur téléphone et le cellulaire du fils sous écoute.
Des images fortes
Ce procès a aussi donné lieu à une procédure extrêmement rare. Le 27 octobre, les 12 jurés chargés de juger les Shafia ont été amenés sur le site des crimes allégués pendant 45 minutes, pour mieux comprendre la thèse de la Couronne.
C'est sans oublier l'impact des nombreux enregistrements audio-vidéo dont les jurés ont pu prendre connaissance, notamment les images troublantes prises par un plongeur de la police provinciale montrant les quatre victimes inanimées, sous l'eau sans aucun signe qu'elles aient tenté de sortir du véhicule, malgré une vitre ouverte. La dépouille de Geeti, 13 ans, flottait de façon inexplicable au-dessus du siège du conducteur.
Il y a aussi les vidéos des interrogatoires des trois accusés par les enquêteurs, clamant leur innocence, tout en se contredisant les uns, les autres. Le 2 novembre, on montrait Tooba s'effondrant en larmes à l'écran, avouant qu'ils étaient tous sur place, la nuit fatidique, qu'elle a entendu un «splash», qu'elle s'est évanouie... Le père, souffrant, a été hospitalisé le lendemain.
Les prévenus entendent plaider un tragique accident, attribuable à la témérité de Zainab, 19 ans, qui aurait pris le volant sans permission, même si elle n'avait pas de permis de conduire. Leurs avocats auront plusieurs fuites à colmater pour que la défense ne prenne pas l'eau.
«Que le diable aille déféquer sur leurs tombes ! » - M. Shafia, enregistré à son insu
«Qu'ils me traînent à la potence. Pour moi, rien n'importe plus que l'honneur!» - M. Shafia, enregistré à son insu
«Elles nous ont trahis. Des putains en soutien-gorge et en petites culottes ! » - M. Shafia, enregistré à son insu
«Elle est une malédiction pour moi. Une traînée. » - M. Shafia à l'oncle de sa femme
«Elles étaient des enfants pures et sans péché. Je les aimais de tout mon coeur. Ma vie est ruinée. » - M. Shafia à un enquêteur
«Zainab le détestait. Elle voulait marier un Pakistanais pour se venger de son père. » - Latif Hyderi, frère de Tooba
Je ne peux dire ce que je sais... " - Tooba Yahia à un enquêteur
Mohammad a fait de ma vie une torture " - Journal intime de Rona Amir Mohammad
Éléments clés
1 Le phare avant gauche de la Lexus de Mohammad Shafia est brisé et des morceaux sont récupérés sur les lieux du crime.
2 Les sièges avant de la Nissan étaient inclinés vers l'arrière, ses phares éteints. Seules les ceintures des victimes à l'arrière étaient bouclées. La disposition des corps laisse croire que c'est Geeti, 13 ans, qui était à la place du conducteur. Une vitre était ouverte, mais personne n'a tenté de sortir de la voiture, bien que le toit n'était qu'à un mètre de la surface de l'eau, selon la police.
3 L'arrière de la Nissan Sentra, où les corps furent trouvés, achetée huit jours avant le drame, est endommagé ; les lettres métalliques S et E ont été retrouvées dans l'herbe, près de l'écluse.
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Le voile se lève dans l'affaire des «crimes d'hopnneur»
Éric Thibault
Le Journal de Montréal
13/11/2011 05h29
Le 30 juin 2009, les corps de Geeti, 13 ans, Sahar, 17 ans, Zainab, 19 ans et Rona, 53 ans, étaient retrouvés dans une voiture submergée au fond d'une écluse, à Kingston en Ontario. Mohammad Shafia se retrouve accusé des meurtres prémédités de ses trois filles et de sa première épouse, tout comme sa femme Tooba et leur fils aîné, Hamed. Compte-rendu d'un procès historique.
«Si les policiers disent vrai et qu'il y avait une caméra là, on nous a filmés tous les trois ! Dieu nous en garde... »
C'était le 18 juillet 2009. Tooba Yahia, 41 ans, Mohammad Shafia, 58 ans et leur fils Hamed, alors âgé de 18 ans, étaient à bord de leur Pontiac Montana, en route vers Montréal. Dix-huit jours après la noyade des trois filles du couple et de la première femme de l'homme d'affaires, à Kingston.
À voix haute, la mère tentait de se convaincre que les policiers ontariens leur avaient menti, quelques minutes plus tôt, en suggérant qu'une caméra de surveillance les avait possiblement immortalisés en train de pousser l'auto des quatre victimes au fond d'une écluse.
«Non. Il faisait trop noir. Et s'il y avait vraiment une caméra à cet endroit, c'est la première chose qu'ils auraient vérifiée », lui répond son mari.
Arrêté quatre jours plus tard, le trio ignorait alors que ces paroles -et plusieurs autres que la poursuite doit révéler au tribunal au cours de la prochaine semaine - reviendraient les hanter, jeudi dernier, à leur procès.
Les policiers avaient placé un micro à l'intérieur de la Pontiac, à l'insu des trois suspects. La caméra en question n'était qu'une ruse pour les faire parler. La police en avait installé une près de l'écluse, seulement après le drame.
Les traces de la technologie
La Couronne n'en est qu'à mi-chemin de sa preuve au procès, amorcé le 11 octobre, à Kingston. Mais déjà, l'étau se resserre sur les trois Montréalais d'adoption, accusés de meurtres prémédités. Des crimes soi-disant perpétrés pour laver l'«honneur» de cette famille de confession islamique et originaire d'Afghanistan, parce que les victimes voulaient vivre «à l'occidentale», selon le mobile avancé par la poursuite. Un précédent au pays.
À défaut d'aveux ou de témoins oculaires, la police de Kingston n'a rien ménagé afin d'obtenir un maximum d'éléments de preuve circonstancielle incriminante.
Dans cette enquête aux allures de partie d'échecs, les policiers n'ont pas fait que tendre des pièges comme celui de la caméra. La technologie a largement servi à tisser leur toile.
L'analyse du contenu de l'ordinateur de la famille a révélé qu'entre les 15 et 20 juin 2009, Hamed Shafia a fait des recherches sur Internet pour se documenter sur des façons de commettre un meurtre et trouver « le meilleur endroit pour tuer quelqu'un ».
Comme les ordinateurs, les téléphones cellulaires laissent aussi des traces. Les appels et messages textes relayés par les diverses tours de transmission ont permis d'établir les déplacements des personnes en cause.
Pendant que les neuf autres membres de sa famille étaient en voyage à Niagara Falls, Hamed a reçu un appel alors qu'il se trouvait à Kingston, le 27, peut-être même sur les lieux du crime. La nuit du 30, sa soeur Sahar a lu son dernier texto à 1 h 36. Une demi-heure plus tard, Mohammad et Hamed louaient deux chambres d'un motel de Kingston, situé à 2 km de l'écluse, « pour six personnes... peut-être neuf ».
Comme dans CSI
Les limiers n'ont pas eu besoin de techniques « à la CSI » pour établir que le père a payé 5000 $ pour acquérir la Nissan Sentra d'occasion qui deviendrait le tombeau des quatre victimes, huit jours plus tard.
Mais c'est en laboratoire qu'ils ont pu reconstituer minutieusement l'une des preuves montrant que la Nissan a dû être poussée au fond de l'écluse par la Lexus du père : le phare avant gauche de la voiture de luxe avait perdu des morceaux sur les lieux de la tragédie. Les autres pièces de ce casse-tête de plastique furent récupérées dans le garage du père, à Saint-Léonard, et dans le coffre de l'auto.
En plus du micro placé dans la mini-fourgonnette des suspects (que Hamed est allé chercher à Montréal le matin des meurtres présumés, en y laissant la Lexus, avant de retourner à Kingston), les policiers en ont aussi installé dans la maison familiale, en plus de placer leur téléphone et le cellulaire du fils sous écoute.
Des images fortes
Ce procès a aussi donné lieu à une procédure extrêmement rare. Le 27 octobre, les 12 jurés chargés de juger les Shafia ont été amenés sur le site des crimes allégués pendant 45 minutes, pour mieux comprendre la thèse de la Couronne.
C'est sans oublier l'impact des nombreux enregistrements audio-vidéo dont les jurés ont pu prendre connaissance, notamment les images troublantes prises par un plongeur de la police provinciale montrant les quatre victimes inanimées, sous l'eau sans aucun signe qu'elles aient tenté de sortir du véhicule, malgré une vitre ouverte. La dépouille de Geeti, 13 ans, flottait de façon inexplicable au-dessus du siège du conducteur.
Il y a aussi les vidéos des interrogatoires des trois accusés par les enquêteurs, clamant leur innocence, tout en se contredisant les uns, les autres. Le 2 novembre, on montrait Tooba s'effondrant en larmes à l'écran, avouant qu'ils étaient tous sur place, la nuit fatidique, qu'elle a entendu un «splash», qu'elle s'est évanouie... Le père, souffrant, a été hospitalisé le lendemain.
Les prévenus entendent plaider un tragique accident, attribuable à la témérité de Zainab, 19 ans, qui aurait pris le volant sans permission, même si elle n'avait pas de permis de conduire. Leurs avocats auront plusieurs fuites à colmater pour que la défense ne prenne pas l'eau.
«Que le diable aille déféquer sur leurs tombes ! » - M. Shafia, enregistré à son insu
«Qu'ils me traînent à la potence. Pour moi, rien n'importe plus que l'honneur!» - M. Shafia, enregistré à son insu
«Elles nous ont trahis. Des putains en soutien-gorge et en petites culottes ! » - M. Shafia, enregistré à son insu
«Elle est une malédiction pour moi. Une traînée. » - M. Shafia à l'oncle de sa femme
«Elles étaient des enfants pures et sans péché. Je les aimais de tout mon coeur. Ma vie est ruinée. » - M. Shafia à un enquêteur
«Zainab le détestait. Elle voulait marier un Pakistanais pour se venger de son père. » - Latif Hyderi, frère de Tooba
Je ne peux dire ce que je sais... " - Tooba Yahia à un enquêteur
Mohammad a fait de ma vie une torture " - Journal intime de Rona Amir Mohammad
Éléments clés
1 Le phare avant gauche de la Lexus de Mohammad Shafia est brisé et des morceaux sont récupérés sur les lieux du crime.
2 Les sièges avant de la Nissan étaient inclinés vers l'arrière, ses phares éteints. Seules les ceintures des victimes à l'arrière étaient bouclées. La disposition des corps laisse croire que c'est Geeti, 13 ans, qui était à la place du conducteur. Une vitre était ouverte, mais personne n'a tenté de sortir de la voiture, bien que le toit n'était qu'à un mètre de la surface de l'eau, selon la police.
3 L'arrière de la Nissan Sentra, où les corps furent trouvés, achetée huit jours avant le drame, est endommagé ; les lettres métalliques S et E ont été retrouvées dans l'herbe, près de l'écluse.
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Procès Shafia: le jury écoute des conversations enregistrées par la police
14 novembre 2011 à 12h46
La Presse Canadienne
Kingston
La veille même de sa mise en accusation pour les meurtres de ses trois filles et de l'une de ses deux femmes, Mohammad Shafia a affirmé que même s'il finissait sur l'échafaud, rien n'était plus important que son honneur.
Shafia, âgé de 58 ans, sa femme Tooba Mohammad Yahya, âgée de 41 ans, et leur fils Hamed, âgé de 20 ans, sont tous trois accusés des quatre meurtres prémédités.
Les trois adolescentes Shafia - Zainab, âgée de 19 ans, Sahar, âgée de 17 ans, et Geeti, âgée de 13 ans -, ainsi que Rona Amir Mohammad, âgée de 50 ans, ont été retrouvées mortes dans une voiture submergée, dans une écluse du canal Rideau à Kingston, en juin 2009.
Le jury au procès entend des éléments de l'écoute électronique effectuée par la police juste avant leur arrestation en juillet 2009.
On peut y entendre le père Shafia déclarer: «même s'ils nous mènent à l'échafaud (...) nous n'avons rien fait de mal».
On entend également le Montréalais comparer ses filles à des prostituées parce qu'elles ont des petits amis, affirmant qu'elles étaient des traîtresses et que rien ne lui importait plus que son honneur.
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14 novembre 2011 à 12h46
La Presse Canadienne
Kingston
La veille même de sa mise en accusation pour les meurtres de ses trois filles et de l'une de ses deux femmes, Mohammad Shafia a affirmé que même s'il finissait sur l'échafaud, rien n'était plus important que son honneur.
Shafia, âgé de 58 ans, sa femme Tooba Mohammad Yahya, âgée de 41 ans, et leur fils Hamed, âgé de 20 ans, sont tous trois accusés des quatre meurtres prémédités.
Les trois adolescentes Shafia - Zainab, âgée de 19 ans, Sahar, âgée de 17 ans, et Geeti, âgée de 13 ans -, ainsi que Rona Amir Mohammad, âgée de 50 ans, ont été retrouvées mortes dans une voiture submergée, dans une écluse du canal Rideau à Kingston, en juin 2009.
Le jury au procès entend des éléments de l'écoute électronique effectuée par la police juste avant leur arrestation en juillet 2009.
On peut y entendre le père Shafia déclarer: «même s'ils nous mènent à l'échafaud (...) nous n'avons rien fait de mal».
On entend également le Montréalais comparer ses filles à des prostituées parce qu'elles ont des petits amis, affirmant qu'elles étaient des traîtresses et que rien ne lui importait plus que son honneur.
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Re: Soeurs noyées à Kingston
C'est plate pour lui mais on a plus d'échafaud... Par contre, on a de jolies prisons dans lesquelles il va passer 25 ans à manger des hot-dogs au porc, des fêves au lard et qui n'ont pas de mosquées adéquates. En plus, on va même lui payer le billet d'avion pour rentrer en Afghanistan quand il aura fini sa sentence.
Je suis 100% contre la peine de mort mais il y a des fois où c'est difficile...
Je suis 100% contre la peine de mort mais il y a des fois où c'est difficile...
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
D'après un sondage 70 % des Québécois sont en faveur d'un retour de la peine de mort pour punir les meurtriers. Surprenant? Pas tant que ça.
Isabelle Maréchal
Durée : 39:33
Date : 02/11/2011- À partir de 2:00mins.
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=115669" onclick="window.open(this.href);return false;
Isabelle Maréchal
Durée : 39:33
Date : 02/11/2011- À partir de 2:00mins.
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Interrogatoire: Hamed Shafia a tenté de protéger sa mère
15 novembre 2011 à 13h44
La Presse Canadienne
Kingston, Ontario
Deux enquêteurs de la police de Kingston se sont relayés auprès d'Hamed Shafia pendant quatre heures après son arrestation, le 22 juillet 2009, pour tenter d'obtenir ses aveux en lien avec les meurtres allégués de ses trois soeurs et la première épouse de son père. Mais le jeune homme est resté sur ses positions, tout en tentant de protéger ses parents, particulièrement sa mère.
«Vous dites que je suis impliqué, que la Lexus était là, mais en quoi ça concerne ma mère et mon père?», a-t-il demandé à un certain moment.
Hamed, 19 ans, a été arrêté à Montréal le matin du 22 juillet 2009, en même temps que sa mère, Tooba, et son père, Mohammad. Le trio a été amené à Kingston, le jour même. L'interrogatoire d'Hamed a commencé à 23h25, pour se terminer à 3h25. Le premier enquêteur a tenté une approche douce et assez passive, du moins au début, pour ensuite se montrer plus insistant. L'autre enquêteur, Michael Boyle, qui a pris le relais vers deux heures du matin, s'est montré beaucoup plus incisif. Dès le début, l'homme de carrure imposante a approché sa chaise du garçon, pour le questionner. Ce dernier avait souvent la tête basse, et ne regardait pas l'enquêteur dans les yeux. Après lui avoir rappelé des éléments de preuve trouvés, l'enquêteur a dit au garçon: «Tu as tué tes trois soeurs, regarde-moi. Ta mère a parlé pendant cinq heures à la police. Elle a pris la bonne décision. Elle nous a dit que vous étiez les trois à l'écluse, toi, ton père et elle.
L'enquêteur a fait valoir au garçon qu'il était peut-être une victime dans cette affaire, dans le sens où il aurait été contraint par son père. «Ton père a un problème. Les gens savent ce qu'il a fait. Ce n'est pas une décision rationnelle... A-t-il décidé de faire quelque chose pour son honneur, car il sentait que sa famille et ses traditions n'étaient pas respectées?», a-t-il demandé en faisant allusion à la noyade de ses soeurs Zainab, Sahar, Geeti et de la première épouse de son père, Rona.
«Je n'aurais pas embarqué», a répondu Hamed, qui a assuré que ces décès l'affectaient beaucoup. À un certain moment, il a insisté pour regarder les photos de ces soeurs mortes, que l'enquêteur avait en mains. Les photos avaient été prises une fois que les corps avaient été sortis de la Nissan. «Il en manque une», est intervenu Hamed, tout en continuant de regarder les photos. L'enquêteur a admis qu'il n'avait pas celle de Geeti.
L'enquêteur a également raconté qu'il y avait un témoin oculaire. La nuit du drame, un voisin de l'écluse aurait vu deux voitures sur les lieux. L'une de petit modèle, avait les phares éteints. Une autre de plus gros modèle avait ses phares allumés. Il y a eu un gros splash dans l'eau, aurait raconté le témoin. «Je te dis la vérité, et tu ne l'acceptes pas», de poursuivre l'enquêteur.
Vers la fin, Hamed a regardé un bout de l'interrogatoire que sa mère venait de subir avec un autre enquêteur. Elle avouait qu'elle, son fils et son mari étaient sur les lieux lorsque la Nissan était tombée à l'eau. Mais cela n'a pas incité Hamed à parler. «Je veux m'en aller d'ici. Je veux aller à l'endroit où vous me détenez. Vous parlerez avec l'avocat.»
Rappelons que les quatre femmes ont été trouvées dans une Nissan au fond de l'écluse de Kingston Mills le matin du 30 juin 2009. La famille de dix, trois adultes et sept enfants, revenait d'un voyage à Niagara Falls, quand le drame est survenu. La Couronne allègue que les quatre femmes ont été exécutées pour une question «d'honneur.»
Le procès se poursuit cet après-midi.
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15 novembre 2011 à 13h44
La Presse Canadienne
Kingston, Ontario
Deux enquêteurs de la police de Kingston se sont relayés auprès d'Hamed Shafia pendant quatre heures après son arrestation, le 22 juillet 2009, pour tenter d'obtenir ses aveux en lien avec les meurtres allégués de ses trois soeurs et la première épouse de son père. Mais le jeune homme est resté sur ses positions, tout en tentant de protéger ses parents, particulièrement sa mère.
«Vous dites que je suis impliqué, que la Lexus était là, mais en quoi ça concerne ma mère et mon père?», a-t-il demandé à un certain moment.
Hamed, 19 ans, a été arrêté à Montréal le matin du 22 juillet 2009, en même temps que sa mère, Tooba, et son père, Mohammad. Le trio a été amené à Kingston, le jour même. L'interrogatoire d'Hamed a commencé à 23h25, pour se terminer à 3h25. Le premier enquêteur a tenté une approche douce et assez passive, du moins au début, pour ensuite se montrer plus insistant. L'autre enquêteur, Michael Boyle, qui a pris le relais vers deux heures du matin, s'est montré beaucoup plus incisif. Dès le début, l'homme de carrure imposante a approché sa chaise du garçon, pour le questionner. Ce dernier avait souvent la tête basse, et ne regardait pas l'enquêteur dans les yeux. Après lui avoir rappelé des éléments de preuve trouvés, l'enquêteur a dit au garçon: «Tu as tué tes trois soeurs, regarde-moi. Ta mère a parlé pendant cinq heures à la police. Elle a pris la bonne décision. Elle nous a dit que vous étiez les trois à l'écluse, toi, ton père et elle.
L'enquêteur a fait valoir au garçon qu'il était peut-être une victime dans cette affaire, dans le sens où il aurait été contraint par son père. «Ton père a un problème. Les gens savent ce qu'il a fait. Ce n'est pas une décision rationnelle... A-t-il décidé de faire quelque chose pour son honneur, car il sentait que sa famille et ses traditions n'étaient pas respectées?», a-t-il demandé en faisant allusion à la noyade de ses soeurs Zainab, Sahar, Geeti et de la première épouse de son père, Rona.
«Je n'aurais pas embarqué», a répondu Hamed, qui a assuré que ces décès l'affectaient beaucoup. À un certain moment, il a insisté pour regarder les photos de ces soeurs mortes, que l'enquêteur avait en mains. Les photos avaient été prises une fois que les corps avaient été sortis de la Nissan. «Il en manque une», est intervenu Hamed, tout en continuant de regarder les photos. L'enquêteur a admis qu'il n'avait pas celle de Geeti.
L'enquêteur a également raconté qu'il y avait un témoin oculaire. La nuit du drame, un voisin de l'écluse aurait vu deux voitures sur les lieux. L'une de petit modèle, avait les phares éteints. Une autre de plus gros modèle avait ses phares allumés. Il y a eu un gros splash dans l'eau, aurait raconté le témoin. «Je te dis la vérité, et tu ne l'acceptes pas», de poursuivre l'enquêteur.
Vers la fin, Hamed a regardé un bout de l'interrogatoire que sa mère venait de subir avec un autre enquêteur. Elle avouait qu'elle, son fils et son mari étaient sur les lieux lorsque la Nissan était tombée à l'eau. Mais cela n'a pas incité Hamed à parler. «Je veux m'en aller d'ici. Je veux aller à l'endroit où vous me détenez. Vous parlerez avec l'avocat.»
Rappelons que les quatre femmes ont été trouvées dans une Nissan au fond de l'écluse de Kingston Mills le matin du 30 juin 2009. La famille de dix, trois adultes et sept enfants, revenait d'un voyage à Niagara Falls, quand le drame est survenu. La Couronne allègue que les quatre femmes ont été exécutées pour une question «d'honneur.»
Le procès se poursuit cet après-midi.
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Affaire Shafia: un Columbo en herbe refait l'enquête
16 novembre 2011
Christiane Desjardins
La Presse
(Kingston, Ontario) Persuadé que la police se trompait outrageusement dans l'affaire Shafia, un étudiant de Kingston s'est improvisé enquêteur pour refaire le travail, à l'automne 2009. Le Columbo en herbe, qui s'est fait payer 4500$ par Mohammad Shafia, a ensuite remis son rapport aux policiers de Kingston afin de leur démontrer qu'ils avaient tout faux et qu'ils devaient libérer les trois accusés.
Cette étonnante révélation a été faite, mardi, lorsque l'étudiant en question a été appelé à la barre, au procès pour quadruple meurtre de Mohammad Shafia, de sa femme Tooba et de leur fils Hamed. Une ordonnance de la Cour nous interdit de dévoiler l'identité de ce témoin pour le moment. D'origine afghane, le jeune homme étudiait à Kingston en ingénierie et travaillait dans un dépanneur quand le drame de l'écluse s'est produit. Le témoin a raconté qu'il avait entendu parler de la tragédie dans les médias en juillet 2009. Curieux, il est allé voir l'endroit où cela s'était produit. Quand il a lu un article, le 15 août 2009, signalant que les avocats éprouvaient des problèmes de communication avec le couple Shafia en raison de la langue, l'étudiant, qui parle le farsi, a décidé de proposer ses services comme traducteur. Me Peter Kemp, avocat de Mohammad Shafia, l'a embauché et lui a fait signer une entente de confidentialité. Le jeune homme devait agir à titre d'interprète pour le couple. Mais très vite, il a outrepassé son rôle. Il allait visiter seul chacun des accusés en prison. Il est aussi allé à Toronto et sur les lieux de la tragédie avec des membres de la famille Shafia.
Très rapidement également, il a été convaincu que les Shafia, notamment Mohammad, ne pouvaient pas avoir commis un crime aussi horrible et haineux. «Mohammad Shafia est très religieux. Contrairement aux gens qui disent que cela a été fait pour des motifs religieux, je pense qu'une personne très religieuse et pieuse [comme Shafia] ne ferait jamais une telle chose», a dit le témoin en 2009.
Quoi qu'il en soit, alors qu'il visitait Mohammad Shafia en prison, seul, l'étudiant a proposé ses services pour découvrir la vérité. Cela méritait compensation. Mohammad a accepté et a payé 4500$ au jeune homme. Tout cela s'est passé à l'insu des avocats. Il n'empêche que, en passant par Mohammad Shafia, le jeune homme a fini par obtenir que Me Kemp lui remette le disque dur contenant toute la preuve disponible à ce moment.
200 heures à réviser la preuve
Mardi, le jeune homme a raconté avoir passé environ 200 heures à réviser la preuve. Il détenait de nombreux documents de la preuve, entre autres d'écoute électronique. Selon son évaluation, il a passé une cinquantaine d'heures à visiter les accusés en prison pour leur faire part de ses découvertes. Au bout du compte, il a même réussi là où les enquêteurs de police avaient échoué: il a obtenu une déclaration d'Hamed, le fils accusé. Le témoin semble bien fier de cette déclaration, car, dit-il, «l'histoire d'Hamed correspond à toute la preuve». Il a fait son rapport et l'a remis à la police le 7 novembre 2009.
«Je voulais le soumettre à la police pour qu'elle comprenne la vérité et enquête de façon responsable. Pour moi, cela n'avait pas de sens de les accuser. J'espérais que les policiers se corrigent et les libèrent», a-t-il dit, mardi.
Le témoin a enregistré la fameuse déclaration d'Hamed en prison et celle-ci a été présentée au jury, mardi. Comme elle dure trois heures, seule la moitié a été entendue. Mais ce qu'on a entendu jusqu'à présent démontre que c'est le témoin qui parle presque tout le temps. Il s'efforce de démonter la théorie policière et distribue les blâmes aux enquêteurs. «Ils sont stupides, répète-t-il souvent. Il leur reproche d'être de mauvaise foi, de ne pas croire ce que les accusés leur disent, d'être trop insistants et agressifs. Il dit également avoir relevé des erreurs d'interprétation. Mohammad Shafia, sa femme Tooba et leur fils Hamed sont accusés d'avoir tué avec préméditation par noyade les soeurs Zainab, Sahar, Getti, et Rona, première femme de Mohammad Shafia.
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16 novembre 2011
Christiane Desjardins
La Presse
(Kingston, Ontario) Persuadé que la police se trompait outrageusement dans l'affaire Shafia, un étudiant de Kingston s'est improvisé enquêteur pour refaire le travail, à l'automne 2009. Le Columbo en herbe, qui s'est fait payer 4500$ par Mohammad Shafia, a ensuite remis son rapport aux policiers de Kingston afin de leur démontrer qu'ils avaient tout faux et qu'ils devaient libérer les trois accusés.
Cette étonnante révélation a été faite, mardi, lorsque l'étudiant en question a été appelé à la barre, au procès pour quadruple meurtre de Mohammad Shafia, de sa femme Tooba et de leur fils Hamed. Une ordonnance de la Cour nous interdit de dévoiler l'identité de ce témoin pour le moment. D'origine afghane, le jeune homme étudiait à Kingston en ingénierie et travaillait dans un dépanneur quand le drame de l'écluse s'est produit. Le témoin a raconté qu'il avait entendu parler de la tragédie dans les médias en juillet 2009. Curieux, il est allé voir l'endroit où cela s'était produit. Quand il a lu un article, le 15 août 2009, signalant que les avocats éprouvaient des problèmes de communication avec le couple Shafia en raison de la langue, l'étudiant, qui parle le farsi, a décidé de proposer ses services comme traducteur. Me Peter Kemp, avocat de Mohammad Shafia, l'a embauché et lui a fait signer une entente de confidentialité. Le jeune homme devait agir à titre d'interprète pour le couple. Mais très vite, il a outrepassé son rôle. Il allait visiter seul chacun des accusés en prison. Il est aussi allé à Toronto et sur les lieux de la tragédie avec des membres de la famille Shafia.
Très rapidement également, il a été convaincu que les Shafia, notamment Mohammad, ne pouvaient pas avoir commis un crime aussi horrible et haineux. «Mohammad Shafia est très religieux. Contrairement aux gens qui disent que cela a été fait pour des motifs religieux, je pense qu'une personne très religieuse et pieuse [comme Shafia] ne ferait jamais une telle chose», a dit le témoin en 2009.
Quoi qu'il en soit, alors qu'il visitait Mohammad Shafia en prison, seul, l'étudiant a proposé ses services pour découvrir la vérité. Cela méritait compensation. Mohammad a accepté et a payé 4500$ au jeune homme. Tout cela s'est passé à l'insu des avocats. Il n'empêche que, en passant par Mohammad Shafia, le jeune homme a fini par obtenir que Me Kemp lui remette le disque dur contenant toute la preuve disponible à ce moment.
200 heures à réviser la preuve
Mardi, le jeune homme a raconté avoir passé environ 200 heures à réviser la preuve. Il détenait de nombreux documents de la preuve, entre autres d'écoute électronique. Selon son évaluation, il a passé une cinquantaine d'heures à visiter les accusés en prison pour leur faire part de ses découvertes. Au bout du compte, il a même réussi là où les enquêteurs de police avaient échoué: il a obtenu une déclaration d'Hamed, le fils accusé. Le témoin semble bien fier de cette déclaration, car, dit-il, «l'histoire d'Hamed correspond à toute la preuve». Il a fait son rapport et l'a remis à la police le 7 novembre 2009.
«Je voulais le soumettre à la police pour qu'elle comprenne la vérité et enquête de façon responsable. Pour moi, cela n'avait pas de sens de les accuser. J'espérais que les policiers se corrigent et les libèrent», a-t-il dit, mardi.
Le témoin a enregistré la fameuse déclaration d'Hamed en prison et celle-ci a été présentée au jury, mardi. Comme elle dure trois heures, seule la moitié a été entendue. Mais ce qu'on a entendu jusqu'à présent démontre que c'est le témoin qui parle presque tout le temps. Il s'efforce de démonter la théorie policière et distribue les blâmes aux enquêteurs. «Ils sont stupides, répète-t-il souvent. Il leur reproche d'être de mauvaise foi, de ne pas croire ce que les accusés leur disent, d'être trop insistants et agressifs. Il dit également avoir relevé des erreurs d'interprétation. Mohammad Shafia, sa femme Tooba et leur fils Hamed sont accusés d'avoir tué avec préméditation par noyade les soeurs Zainab, Sahar, Getti, et Rona, première femme de Mohammad Shafia.
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