LE DOMAINE BLEU

C'est drôle mais j'me suis posée la même question, si il veut tellement retourné à Ste-Anne des Plaines, ça doit faire son affaire un p'tit peu de s'être fait tabassé à Port Cartier, ses avocats vont plaider que la vie de leur client est en jeu et ils vont pouvoir le prouver.

Pour ma réjouissance du fait qu'il se soit fait tapoché, j'vois pas en quoi c'est bien différent que de dire '' C'est pas grave, les autres prisonniers vont s'en occuper il y a une loi en prison qui dit que tu ne touches pas à des enfants '' ......... (je l'entends souvent cette phrase là ).

Je suis moins contente là, tout simplement parce que je me demande à quel point ça ne fait pas son affaire (comme j'ai écrit plus haut).

Ça fait déjà quelques semaines qu'on avait annoncé qu'il serait transféré à Port Cartier et la demande avait été faite pour qu'il demeure où il était depuis son arrestation. La réponse n'a pas dû être positive puisque le transfert s'est fait la semaine dernière.

gazzoux1 a écrit : C'est drôle mais j'me suis posée la même question, si il veut tellement retourné à Ste-Anne des Plaines, ça doit faire son affaire un p'tit peu de s'être fait tabassé à Port Cartier, ses avocats vont plaider que la vie de leur client est en jeu et ils vont pouvoir le prouver.

Pour ma réjouissance du fait qu'il se soit fait tapoché, j'vois pas en quoi c'est bien différent que de dire '' C'est pas grave, les autres prisonniers vont s'en occuper il y a une loi en prison qui dit que tu ne touches pas à des enfants '' ......... (je l'entends souvent cette phrase là ).

Je suis moins contente là, tout simplement parce que je me demande à quel point ça ne fait pas son affaire (comme j'ai écrit plus haut).

Ça se peut aussi que ce soient les mêmes personnes qui parlent de loi non écrite et qui se réjouissent qu'un prisonnier se fasse battre.

Pour ma part, c'est un peu comme si un violeur ou un tueur d'enfant commettait un crime plus grave qu'un violeur ou un tueur de femme. Je trouve cela très insultant pour les personnes qui ont subi des crimes et dont la vie est hypothéquée à jamais. Un viol ou un crime violent, c'est grave pour tous. Alors le vertueux criminel qui se permet de juger que le crime de l'autre est plus grave que le sien, bien je ne lui octroie pas ce privilège...

Sans me réjouir je dirais que je m’en calisse de ce qui peut bien lui arriver en prison. Il y est avec ses pairs alors comment ils s’arrangent les uns les autres ca m’indiffère pas mal, je considère qu’ils se valent pas mal tous les uns les autres. C’est son lieu de résidence désormais donc à lui de gérer ses « voisins » .

Malike a écrit : Sans me réjouir je dirais que je m’en calisse de ce qui peut bien lui arriver en prison. Il y est avec ses pairs alors comment ils s’arrangent les uns les autres ca m’indiffère pas mal, je considère qu’ils se valent pas mal tous les uns les autres. C’est son lieu de résidence désormais donc à lui de gérer ses « voisins » .

Malike a écrit :Sans me réjouir je dirais que je m’en calisse de ce qui peut bien lui arriver en prison. Il y est avec ses pairs alors comment ils s’arrangent les uns les autres ca m’indiffère pas mal, je considère qu’ils se valent pas mal tous les uns les autres. C’est son lieu de résidence désormais donc à lui de gérer ses « voisins » .

Voilà! Entièrement d'accord!

Affaire Turcotte: la SQ en deuil d’un policier



La Sûreté du Québec (SQ) est en deuil à la suite de la mort du policier Patrick Bigras, qui avait été le premier agent confronté à la scène de crime à glacer le sang chez Guy Turcotte.

M. Bigras, 45 ans, s’est enlevé la vie vendredi dernier. Selon nos informations, il a laissé une lettre dans laquelle il s’excuse pour la peine que son geste va infliger à ses proches.

Patrick Bigras était aux prises avec un mal de vivre depuis qu’il était intervenu à la maison de Guy Turcotte, cet ex-cardiologue reconnu coupable du meurtre non prémédité de ses deux enfants.

Certains collègues de l’agent Bigras sont très ébranlés de son décès, nous disent des sources policières.

En guise de respect et de solidarité, des agents de la SQ ont changé leur photo de profil sur Facebook pour la remplacer par l’image du ruban noir, qui signifie le deuil, et sur laquelle est inscrit le numéro de matricule du policier Patrick Bigras, «13049».

Arrêt de travail

Selon nos informations, le policier avait été mis en arrêt de travail quelques mois après son intervention dans la résidence de Guy Turcotte, à Piedmont, en février 2009. Il avait repris le boulot par la suite, mais, encore récemment, il était en arrêt de travail pour des raisons personnelles, selon plusieurs sources.

L’agent Bigras n’avait pas pu s’empêcher de traiter l’accusé «d’imbécile» lorsqu’il l’a placé en état d’arrestation.

«Je lui ai dit “tu es un imbécile”, et il a répondu “oui, je le sais”», avait expliqué au tribunal, en septembre 2015, le policier dans le cadre du procès de l’ex-cardiologue pour les meurtres de ses enfants.

Comme toutes les portes et fenêtres étaient fermées, le policier n’a pas eu d’autre choix que de briser une fenêtre pour inspecter les lieux avec son partenaire.

«Bouleversant, très bouleversant»

Une fois à l’intérieur, il a crié: «Police, police, on est là pour vous aider», mais personne n’a répondu. Il est alors monté à l’étage et c’est là qu’il a découvert les cadavres d’Anne-Sophie et Olivier, 3 et 5 ans, tués de 46 coups de couteau.

«Les corps étaient pâles, froids et rigides, le garçon avait les yeux semi-ouverts, a sobrement expliqué le policier. C’est bouleversant, très bouleversant.»

En inspectant les lieux, le policier a finalement trouvé Turcotte caché sous le lit de la chambre principale.

«Il était semi-conscient, il ne semblait pas tout être là», avait expliqué le policier tout en ajoutant que Turcotte n’avait pas résisté à son arrestation.

https://www.journaldequebec.com/2019/07 ... policier-1

Une autre victime indirecte d'un humain ayant pourtant juré de protéger la vie...

Isabelle Gaston réagit aux décès de l’agent Bigras dans un touchant message

Isabelle Gaston, ex-femme de Guy Turcotte, a elle aussi réagi au décès du policier Patrick Bigras, premier agent confronté à la scène de c rime, le 21 février 2009.

C’est dans un message sur sa page Facebook que cette dernière a tenu à rendre hommage au policier, qui avait 45 ans avant de s’enlever la vie vendredi dernier.

https://www.journaldequebec.com/2019/07 ... -message-1

Touchant message de Mme Gaston.