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LE DOMAINE BLEU • Allégations de harcèlement ou d'agression - Page 37
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Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Publié : mar. août 04, 2020 3:16 pm
par Jassou
On devrait plutôt apprendre aux gens et à nos enfants que c'est inacceptable de se moquer des autres prénoms. Que les gens ont pas choisi pour eux-même. Au lieu de se dire que faut choisir des prénoms ou y'a aucune chance de faire rire d'eux.

En même temps ya des noms tellement OUF quand sort les listes de prénoms intense de l'année :P

On s'habitue anyway :)

Publié : mar. août 04, 2020 3:22 pm
par gingerstar
Jassou a écrit : On devrait plutôt apprendre aux gens et à nos enfants que c'est inacceptable de se moquer des autres prénoms. Que les gens ont pas choisi pour eux-même. Au lieu de se dire que faut choisir des prénoms ou y'a aucune chance de faire rire d'eux.

En même temps ya des noms tellement OUF quand sort les listes de prénoms intense de l'année :P

On s'habitue anyway :)
C'est exactement cela :) Je me souviens lorsque ma fille était enceinte et qu'elle cherchait des prénoms, parfois ma soeur et moi trouvions très laids certains prénoms qu'elle nous soumettait mais on lui disait toujours "peu importe tes choix, on va s'habituer" et c'est toujours ce qui arrive. :top:

Publié : mar. août 04, 2020 3:57 pm
par Jannic
À moins d'inventer avec plus ou moins de bonheur un prénom comme c'est la mode actuellement, la plupart des prénoms sont anciens et reviennent selon des cycles. Pour ma part, ce n'est pas tant l'âge du prénom mais avant tout la sonorité de celui-ci, beaucoup les références culturelles et l'orthographe pour ce qui est de l'écrit, qui influencent mes goûts. Cela dit, jamais je n'encouragerais la risée. Je ne fais qu'énoncer un fait. Voilà.

Les Soeurs Boulay étaient les invitées pour toute l'heure à l'émission Bonsoir Bonsoir hier. Elles se sont exprimé au sujet de ce que l'une d'elle a nommé la grande purge. Leur réflexion sur la situation m'a intéressée.

https://ici.radio-canada.ca/tele/bonsoi ... ey-theroux" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Publié : mar. août 04, 2020 9:24 pm
par Lillas
LES « JUMELLES DE LA MODE » SE RETIRENT DES RÉSEAUX SOCIAUX

CATHERINE HANDFIELD
LA PRESSE

Après avoir été montrées du doigt par d’anciennes collaboratrices pour avoir entretenu un climat de travail malsain, les blogueuses, autrices et influenceuses Josiane et Carolane Stratis ont fait amende honorable et ont annoncé qu’elles se retireront des réseaux sociaux.

« Nous allons fermer nos comptes de médias sociaux dans les prochaines semaines afin de travailler sur nos torts et ne pas profiter de l’exposure que nous avions et qu’on continue d’avoir. On a toujours aimé travailler fort et on va mettre toute notre énergie sur changer », a conclu Josiane Stratis dans une publication sur sa page Facebook, dimanche soir. Déjà, les comptes Instagram respectifs des deux sœurs ont été désactivés.

Josiane et Carolane Stratis, connues comme « les jumelles de la mode », ont fondé deux blogues très connus au Québec, Ton petit look et TPL Moms, desquels elles se sont totalement dissociées en 2019. Elles sont aussi derrière les collections de vêtements Incluses, offertes pour toutes les silhouettes, et autrices de trois livres publiés aux Éditions Cardinal, dont Les filles sont-elles folles ?, portant sur la maladie mentale.

Depuis la semaine dernière, des témoignages à leur égard – dont certains à visage découvert – ont émergé sur les réseaux sociaux.

D’anciennes collaboratrices de leurs sites et de leurs livres leur reprochent des comportements de violence psychologique et de médisance, ou encore de s’être fait du crédit sur leur dos. Une blogueuse et une personnalité d’Instagram ont aussi décrit l’intimidation dont elles auraient fait l’objet.

Mercredi, Josiane Stratis a publié un premier texte sur Facebook, dans lequel elle disait avoir été elle-même victime de pression par l’entreprise à qui appartiennent les sites Ton petit look et TPL Moms. Son texte a été supprimé depuis. Dimanche, les sœurs Stratis ont chacune publié un texte sur leurs pages Facebook respectives. Elles reconnaissent avoir « encouragé une culture de travail toxique », « participé à l’exclusion et à la marginalisation de certaines personnes » et « profité de l’asymétrie de la relation » en obtenant divers services de la part des collaboratrices, comme des articles dans leurs ouvrages publiés, du gardiennage et du ménage.

« Peut-être ne méritions-nous pas d’être des personnes publiques. On a vécu longtemps sans voir les angles morts du pouvoir que l’on avait sur les gens, on a profité de cela. Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. On se pensait bonnes, on ne l’était pas. »

— Les sœurs Stratis dans un texte publié sur leurs pages Facebook respectives

Leurs textes ont suscité un lot de commentaires hargneux sur Facebook.

La nouvelle équipe de gestion de Ton petit look et de TPL Moms s’est dite lundi « absolument désolée et consternée » par les témoignages qui circulent sur l’internet.

Josiane et Carolane Stratis n’ont pas répondu lundi à notre courriel. Les Éditions Cardinal n’ont pas donné suite à notre demande d’entrevue.

Publié : mar. août 04, 2020 10:20 pm
par nancy31f
Anya a écrit : [...]

Léo, Robinson et Balzac.
il y a Blanche aussi

Publié : mer. août 05, 2020 2:21 pm
par Jannic
Au tour de Patrick Lagacé à Bonsoir Bonsoir

Les dénonciations

https://ici.radio-canada.ca/tele/bonsoi ... AutoPlay=1" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Publié : mer. août 05, 2020 2:31 pm
par Mikaela
Je n'avais aucune idée c'était qui ces filles :/

Publié : mer. août 05, 2020 4:14 pm
par Anya
nancy31f a écrit : [...]

il y a Blanche aussi
J'ai trouvé une photo... :)

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Publié : mer. août 05, 2020 4:30 pm
par gingerstar
Mikaela a écrit : Je n'avais aucune idée c'était qui ces filles :/
Moi non plus mais après avoir lu tous les témoignages de dénonciations d'abus, je n'avais pas envie de les connaître davantage... Elles avaient beaucoup d'emprise sur les autres et abusaient largement de leur pouvoir. C'est triste de constater que des personnes qui ont eu des troubles de santé mentale aient aussi peu d'empathie pour les autres.

Publié : mer. août 05, 2020 4:31 pm
par gingerstar
Anya a écrit : [...]

J'ai trouvé une photo... :)

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Sont cutes! :)

Publié : ven. août 07, 2020 5:08 pm
par Anya
Allégation d’inconduite sexuelle: le président de Juripop démissionne

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Le président et fondateur de la clinique juridique Juripop, Marc-Antoine Cloutier, a remis vendredi sa démission immédiate, après avoir été informé il y a quelques jours d’une allégation d’inconduite sexuelle le concernant.

Dans une déclaration envoyée aux médias, le principal intéressé n’affirme toutefois n’avoir rien à se reprocher. « Je nie tout geste inapproprié », lance-t-il. « J’affirme avoir respecté le principe et la pratique du consentement et je continuerai de défendre ces valeurs qui me sont chères. Agir autrement est contraire à la personne que je suis », ajoute-t-il également, soulignant qu’aucune plainte n’a été déposée contre lui jusqu’ici.

M. Cloutier dit plutôt avoir pris la décision de se retirer pour « protéger la réputation de Juripop, dont la cause principale, l’accès à la justice, est la cause de ma vie ».

L’avocat de formation affirme que ses proches et lui sont passés « par un infernal maelstrom d’émotions » depuis que l’allégation, dont on ignore jusqu’ici la provenance, lui a été envoyée. Il ne fera d’ailleurs aucun autre commentaire pour le moment, afin de préserver sa réputation qui « est essentielle à l’exercice de diverses fonctions militantes et professionnelles ».

« Tous le savent, une grande partie de ma vie militante a été consacrée à l’égalité homme-femme. J’espère de tout cœur que Juripop pourra continuer de protéger les victimes d’abus et de gestes criminels ».
Marc-Antoine Cloutier, président et fondateur démissionnaire de Juripop

La clinique Juripop se dit ébranlée

Dans un message envoyé à La Presse vendredi, le conseil d'administration de la clinique Juripop affirme que « la situation nous ébranle profondément ».

« Récemment, une personne a contacté Juripop afin de l’informer de gestes à connotation sexuelle non consensuels qui auraient été posés il y a quelques années par le président de son conseil d’administration, Me Marc-Antoine Cloutier. Le conseil d’administration a pris cette situation avec beaucoup de sérieux », indique-t-on.

L’organisme précise par ailleurs « que la situation ne s’est pas déroulée dans le cadre d’une activité de Juripop ». Aucun autre employé ou administrateur n’est impliqué par ailleurs, précise la déclaration.

« Nous réitérons notre engagement auprès des personnes vivant des violences à caractère sexuel et du harcèlement au travail, et continuons de tout cœur notre travail auprès d’elles et d’eux », conclut-on.

https://www.lapresse.ca/actualites/just ... sionne.php

Publié : ven. août 07, 2020 6:14 pm
par DePassage
Un article d'Aurélie Lanctôt qui me rejoint grandement.

« Je ne devais pas prendre de vacances. Mais après un printemps éprouvant, tant sur le plan quotidien que celui de la contestation sociale, la nouvelle vague de témoignages sur les violences sexuelles a causé un trop-plein. À chaque fois que ces vagues déferlent, les récits rejouent au présent la violence passée. La temporalité se trouble ; les souvenirs s’entremêlent aux faits nouvellement exposés, comme si la narration de la violence était circulaire, toujours à la fois au présent et au passé, à la fois intime et collective. Cela crée une chambre d’écho infernale, comme si l’on criait dans une pièce remplie de microphones et de haut-parleurs allumés. Il devient alors impossible, et inutile, il me semble, de chercher à dire quelque chose d’intelligent. Il vaut mieux laisser la place, écouter et réfléchir.

On a dit que cette fois, ça allait trop loin. Que les « agressions non dénoncées » de 2014, puis les « moi aussi » de 2017, ça passait encore, mais que la forme directe, immédiate, insolente des dénonciations récentes constituait nécessairement un dérapage. On s’est cependant peu demandé pourquoi, même après 2014 et 2017, le recours aux mécanismes traditionnels ne semble toujours pas approprié pour bon nombre de victimes. L’échec à prendre en charge et, surtout, à donner suite à la colère exprimée ces dernières années nous revient collectivement. Pendant combien de temps, je me demande, aurait-il fallu attendre le changement promis avant de prendre les devants ? Après tout, si l’on cherche à articuler une réponse féministe aux violences sexuelles, on ne peut pas exclure que l’autodéfense en fasse partie.

Abasourdis par la tournure des événements, on a rappelé l’importance des garanties procédurales — la présomption d’innocence, le droit à une défense, ce à quoi on a ajouté le droit à la réputation (enfin, seulement pour ceux qui en ont les moyens). On a encouragé, encore, à se tourner vers la police. La même police qui qualifiait récemment « d’exemplaire » un officier reconnu coupable d’agression sexuelle, et qui semble bien peu troublée par la culture machiste, raciste et violente qui règne dans ses rangs. Ce printemps, en pleine pandémie, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à Montréal précisément pour cette raison. Et les manchettes ne mentent pas, sur une base renouvelée. Il faudrait faire confiance ?

On brandit tout cela en présumant que c’est l’accès au procès, l’obtention d’une condamnation, que les survivantes recherchent avant tout, même si elles s’évertuent à dire le contraire. Plaquer le discours judiciaire sur les problèmes sociaux qu’on tente de résoudre nous enferme dans un débat stérile. Le dialogue devient impossible, car la conversation ne se tient pas sur le même registre. Si l’on avait prêté attention dans les dernières années, on aurait compris que la catégorie du crime, nécessairement individualisée, n’est pas adéquate pour appréhender les violences sexuelles dans leur vaste complexité, et que les intérêts des victimes ne convergent pas toujours avec la finalité punitive du processus judiciaire.

Témoigner, décrire la violence, permet sa prise en charge collective ; cela force une imputabilité autrement refusée et permet de formuler une demande de réparation. Or, on peut à la fois souhaiter d’être entendu et vouloir s’affranchir d’une logique pénale, même si, en l’absence d’autre option, la prise de parole hors institution se fait de façon houleuse, sans garantie de résultats.

J’ai bien sûr été inquiétée par les méthodes opaques de certaines plateformes de dénonciation, où l’on allait jusqu’à éclipser les faits pour se limiter à la tenue d’un registre, l’inscription publique intégrant ici la punition à même la dénonciation, confondue dans un même geste. J’ai détesté voir ainsi mimés les outils de l’État pénal dans sa forme la plus répressive. J’ai repensé à la croisade des conservateurs de Stephen Harper pour la mise en place d’un registre public des délinquants sexuels, un dispositif chéri par la droite dure et les tenants du tough on crime, que la CAQ proposait encore récemment de remettre sur la table. Cela ne peut pas faire partie d’une solution juste, fondée sur la réparation et la transformation des rapports sociaux.

Mais si j’ose souligner ici que toutes les solutions de rechange ne sont pas idéales, je ne me range pas non plus derrière l’idée qu’une punition est « juste » parce qu’elle est prononcée « en bonne et due forme », au sens de la loi. La punition, qui se trouve aujourd’hui au cœur de nos conceptions de la justice, nous enferme dans un paradoxe. Chaque fois que la justice cherche à venger les dominés et les victimes en prononçant une condamnation, elle légitime en même temps l’ordre qu’elle édicte, lequel est fondé sur la vengeance, la surveillance et la préservation, avant tout, des intérêts privés et des droits individuels. La sanction, la punition reconduisent chaque fois un ordre qui laisse trop peu de place à la réparation, et où la sollicitude est impossible, puisque l’autre devient un ennemi dès qu’une accusation est portée et qu’il faut se défendre.

Le problème est aussi profond que cela, il me semble, et cela explique peut-être pourquoi les réformes cosmétiques, en omettant les différentes options qui tranchent radicalement avec les finalités des institutions actuelles, échouent sans cesse à apaiser la colère. »

Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroni ... -due-forme

Publié : ven. août 07, 2020 6:17 pm
par Capuchino
Anya a écrit : Allégation d’inconduite sexuelle: le président de Juripop démissionne

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Le président et fondateur de la clinique juridique Juripop, Marc-Antoine Cloutier, a remis vendredi sa démission immédiate, après avoir été informé il y a quelques jours d’une allégation d’inconduite sexuelle le concernant.

Dans une déclaration envoyée aux médias, le principal intéressé n’affirme toutefois n’avoir rien à se reprocher. « Je nie tout geste inapproprié », lance-t-il. « J’affirme avoir respecté le principe et la pratique du consentement et je continuerai de défendre ces valeurs qui me sont chères. Agir autrement est contraire à la personne que je suis », ajoute-t-il également, soulignant qu’aucune plainte n’a été déposée contre lui jusqu’ici.

M. Cloutier dit plutôt avoir pris la décision de se retirer pour « protéger la réputation de Juripop, dont la cause principale, l’accès à la justice, est la cause de ma vie ».

L’avocat de formation affirme que ses proches et lui sont passés « par un infernal maelstrom d’émotions » depuis que l’allégation, dont on ignore jusqu’ici la provenance, lui a été envoyée. Il ne fera d’ailleurs aucun autre commentaire pour le moment, afin de préserver sa réputation qui « est essentielle à l’exercice de diverses fonctions militantes et professionnelles ».

« Tous le savent, une grande partie de ma vie militante a été consacrée à l’égalité homme-femme. J’espère de tout cœur que Juripop pourra continuer de protéger les victimes d’abus et de gestes criminels ».
Marc-Antoine Cloutier, président et fondateur démissionnaire de Juripop

La clinique Juripop se dit ébranlée

Dans un message envoyé à La Presse vendredi, le conseil d'administration de la clinique Juripop affirme que « la situation nous ébranle profondément ».

« Récemment, une personne a contacté Juripop afin de l’informer de gestes à connotation sexuelle non consensuels qui auraient été posés il y a quelques années par le président de son conseil d’administration, Me Marc-Antoine Cloutier. Le conseil d’administration a pris cette situation avec beaucoup de sérieux », indique-t-on.

L’organisme précise par ailleurs « que la situation ne s’est pas déroulée dans le cadre d’une activité de Juripop ». Aucun autre employé ou administrateur n’est impliqué par ailleurs, précise la déclaration.

« Nous réitérons notre engagement auprès des personnes vivant des violences à caractère sexuel et du harcèlement au travail, et continuons de tout cœur notre travail auprès d’elles et d’eux », conclut-on.

https://www.lapresse.ca/actualites/just ... sionne.php
C'est plutôt spécial qu'un AVOCAT démissionne aussi rapidement juste sur des allégations qu'ils refute. En principe, ils sont plutôt "ferrés" en droit pour se défendre eux-mêmes contre les diffames libératoires. Et en plus, ça ne leur coûte pas une fortune, car ils ont la formation pour monter leur dossier. À moins qu'il se sache à l'avance coupable de quoi que ce soit, je ne comprends pas sa décision.

Publié : ven. août 07, 2020 7:06 pm
par DePassage
Capuchino a écrit : [...]

C'est plutôt spécial qu'un AVOCAT démissionne aussi rapidement juste sur des allégations qu'ils refute. En principe, ils sont plutôt "ferrés" en droit pour se défendre eux-mêmes contre les diffames libératoires. Et en plus, ça ne leur coûte pas une fortune, car ils ont la formation pour monter leur dossier. À moins qu'il se sache à l'avance coupable de quoi que ce soit, je ne comprends pas sa décision.
J'ai compris qu'il ne veut pas nuire à ce qu'il a lui-même créé. Comme cette clinique aide des victimes d'agressions sexuelles, elle risque beaucoup au niveau de sa crédibilité si elle est dirigée par quelqu'un qui ne serait pas blanc comme neige à cet égard. Je ne sais pas si les allégations à son encontre sont fondées ou non, mais je crois qu'il peut être innocent de ce dont on l'accuse et vouloir protéger son oeuvre en se retirant. Ensuite, en tant qu'avocat, il sait très bien quels sont ses recours pour réhabiliter sa réputation ou les trucs pour se faire oublier le temps que ça passe.

Publié : ven. août 07, 2020 7:19 pm
par Placeress
DePassage a écrit : [...]

J'ai compris qu'il ne veut pas nuire à ce qu'il a lui-même créé. Comme cette clinique aide des victimes d'agressions sexuelles, elle risque beaucoup au niveau de sa crédibilité si elle est dirigée par quelqu'un qui ne serait pas blanc comme neige à cet égard. Je ne sais pas si les allégations à son encontre sont fondées ou non, mais je crois qu'il peut être innocent de ce dont on l'accuse et vouloir protéger son oeuvre en se retirant. Ensuite, en tant qu'avocat, il sait très bien quels sont ses recours pour réhabiliter sa réputation ou les trucs pour se faire oublier le temps que ça passe.
Je le vois comme ça aussi. Ça ne veut pas dire qu’il n’a rien à se reprocher mais c’est pas automatique qu’il est coupable pour autant. A suivre

Publié : sam. août 08, 2020 11:27 pm
par nancy31f
dans la liste Dis son nom

Jasmin Roy : comédien, communauté LGBTQ+) (TYPE 1)


Simon-Olivier Fecteau : réalisateur et auteur du Bye Bye, comédien/Montréal (Montréal) (TYPE 1)*

Publié : dim. août 09, 2020 1:39 am
par joanna
Ça fonctionne encore cette liste? Je croyais qu'on avait mis fin à ça. Tout le bottin artistique va y passer. 2020 aura été une grosse année de découvertes en plusieurs points. Les spécialistes ne sont pas tous en médecine d'après tout ce qu'on apprend ces temps-ci. :sarcastic:

Publié : jeu. sept. 17, 2020 7:27 am
par Anya
Un acteur d’Unité 9 accusé d’agressions sexuelles
Le comédien Goûchy Boy pourrait avoir fait plusieurs victimes

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La police de Longueuil est à la recherche de victimes potentielles d’un comédien québécois, connu sous le nom de Goûchy Boy, qui a été accusé d’agression sexuelle sur deux femmes.

Les enquêteurs demandent l’aide du public pour trouver des personnes qui auraient pu être victimes de Chijoke Onyechekwa Ugochukwu.

Le comédien de 48 ans incarnait le personnage du gardien de prison Koffi Yatabéré dans la populaire série Unité 9. Il a aussi tenu des rôles dans les séries Cheval-Serpent et 19-2, notamment.

Goûchy Boy fait face à quatre chefs d’accusation d’agression sexuelle, de harcèlement criminel et de séquestration dans deux dossiers distincts, sur des femmes de 38 et 39 ans. Les événements seraient survenus entre 2016 et 2018, à Brossard.

Le colosse de 6 pieds 5 pouces et 300 livres a ainsi été arrêté le 9 mars, ainsi que le 27 août, par les enquêteurs du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL).

Enquête spéciale

Puisqu’il aurait fait plus d’une victime, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série, coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée.

Il s’agit d’une structure de commandement unifié qui vise à découvrir rapidement les crimes commis par des prédateurs et à mieux protéger les victimes.

« On invite les gens qui auraient des informations sur l’individu ou qui ont été victimes de cet homme à communiquer avec nous, indique Mélanie Mercile, porte-parole du SPAL. On croit qu’il aurait fait d’autres victimes. On les invite à dénoncer. »

Libéré Sous conditions

Un premier dossier de Goûchy Boy doit revenir devant le tribunal du palais de justice de Longueuil le 20 novembre.

L’enquête préliminaire pour le second dossier d’accusation devrait avoir lieu cet hiver.

D’ici là, il a été libéré sous promesse de respecter plusieurs conditions, notamment de conserver la paix, maintenir une bonne conduite, ne pas être en possession d’armes à feu et ne pas communiquer avec les victimes.

► Selon le site de son agence, Goûchy Boy a joué avec des stars comme Paul Walker, Robert Pattinson, Steven Seagal et Jon Voight. Il aurait aussi été dirigé par des sommités comme David Cronenberg et Guy Maddin.

► Si vous avez de l’information sur cet homme ou en avez été victime, vous pouvez composer de manière confidentielle le 450 463-7211.

https://www.journaldequebec.com/2020/09 ... n-sexuelle

Re: Allégations de harcèlement ou d'agression

Publié : jeu. sept. 17, 2020 9:31 am
par DePassage
Je plains les personnes qui ont été agressées par un pareil mastodonte. Le sentiment d'impuissance doit être terrible...

Publié : mer. sept. 30, 2020 7:10 pm
par Anya
Julie Snyder s'adresse à Gilbert Rozon, qu'elle accuse d'agression sexuelle

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Le plateau de La semaine des 4 Julie était particulièrement puissant mardi soir, alors que Julie Snyder s'entretenait avec une animatrice aussi chevronnée et une femme aussi forte qu'elle-même, Pénélope McQuade.

Mais les deux personnalités n'ont pas que leur carrière en commun. Elles ont aussi un même agresseur, qu'elles ont toutes deux dénoncé dans la foulée du mouvement #MeToo. Pénélope McQuade faisait effectivement partie des neuf femmes qui ont témoigné dans Le Devoir en 2017 contre Gilbert Rozon, tandis que Julie Snyder avait porté plainte à la police contre le magnat déchu de l'humour dans les jours qui avaient suivis, avant de revenir quelques mois plus tard sur les raisons qui l'avaient poussée à le faire.

La discussion présentée dans le talk-show a donc notamment tourné sur la vague de dénonciations qui a déferlé sur le Québec cet été et emporté plusieurs noms du milieu culturel, comme Maripier Morin, David Desrosiers, Yann Perreau, Bernard Adamus, Dan Bigras, Julien Lacroix, Maybe Watson, Jemcee, Kevin Parent, Brandon St-Jacques Turpin, Gabriel D'Almeida Freitas et Alex Nevsky.

« Force est de constater, avec la troisième vague de dénonciation qu'on a connue cet été, qu'il y a un bris de confiance énorme entre les victimes et le système judiciaire », a analysé celle qu'on peut entendre tous les matins à son émission éponyme d'ICI Première. « Moi, je suis tombée sur des gens formidables qui font leur travail, fait que je pense qu'il y a une grande amélioration du système de police depuis des années, a-t-elle dit. Le système de justice, effectivement, ça, c'est une autre chose. Moi, je suis [...] pour un tribunal spécialisé pour les violences sexuelles et conjugales. On a eu un tribunal de la jeunesse qui a été mis sur pied pour ces raisons-là. En Espagne, ils ont mis un tribunal spécialisé sur pied. Et c'est pas seulement le nombre de plaintes, mais c'est le nombre de condamnations qui a vraiment dramatiquement augmenté. »

Les deux femmes se sont entendues pour dire que le retrait du délai de prescription pour les poursuites au civil est un pas dans la bonne direction, notamment parce qu'elles ont, comme bien d'autres victimes, mis plusieurs années avant de dénoncer les faits qu'elles allèguent.

« C'est toi qui m'as donné l'impulsion. La première impulsion que j'ai eue de dénoncer, d'aller au poste de police, remplir ma déposition, c'est parce que j'avais vu que toi, t'avais fait comme moi, comme si de rien n'était », a indiqué à Pénélope la démone, qui avait été reconnaissante de constater qu'elle n'était pas la seule victime à avoir minimisé ce qui lui était arrivé et à ne pas avoir porté plainte à l'époque.

« Merci à toi à ton tour, parce que t'es souvent nommée aussi parmi les quelques femmes qui ont inspiré tant d'autres, a appuyé Pénélope. Parce que dans les jours qui ont suivi notre dénonciation, il y a des centaines et des centaines et des centaines de femmes et d'hommes sûrement qui ont pris le téléphone et qui ont dénoncé. Et c'est un système complexe. Moi, la première fois qu'un homme m'a mis la main aux fesses, j'avais six ans. La première fois qu'un homme que je ne connaissais pas m'a tâté les seins, j'en avais 12. Puis ça continue comme ça tout au long d'une vie. Donc quand quelque chose nous arrive dans la vingtaine, dans la trentaine, on est tellement habituées. C'est extrêmement cruel et dur à dire, mais on minimise. »

Pénélope et Julie ont alors expliqué pourquoi leurs plaintes n'ont pas eu de suite. Dans le cas de la première, elle s'est fait dire que l'agression n'était « pas assez grave ». Pour ce qui est de Julie Snyder, elle a indiqué que l'agression qu'elle a dénoncée s'est déroulée en France il y a plus de 20 ans; le délai de prescription là-bas s'applique, et le Canada n'y a pas juridiction.

« Je n'ai jamais fait l'amour à quelqu'un si une personne me dit non », avait déclaré il y a quelques mois Gilbert Rozon entre deux sessions au palais de justice.

Et c'est en se remémorant cette phrase que Julie Snyder s'est adressée directement à la caméra pour parler au producteur toujours en procès pour ses inconduites sexuelles :
« Moi, je voudrais juste dire à Gilbert Rozon que je n'ai pas pu lui dire non, parce que c'est arrivé pendant que je dormais. Je dormais dans un endroit où il y avait des gens de Juste pour rire, des artistes, des directeurs, des animateurs. Et à un moment donné, tout le monde est parti voir un spectacle, alors moi, je me suis endormie. Et ça s'est passé pendant que je dormais, donc je ne pouvais pas dire non puisqu'on ne me l'a pas demandé. »