Allégations de harcèlement ou d'agression
DERNIÈRE HEURE: Gilbert Rozon poursuit Julie Snyder et Pénélope McQuade pour 450 000 $
Gilbert Rozon a déposé une poursuite en diffamation contre les animatrices Julie Sndyer et Pénélope McQuade, quelques jours après une entrevue à l'émission La semaine des 4 Julie dans laquelle les deux femmes ont accusé le fondateur de Juste pour rire de les avoir agressé sexuellement. À moins d'une semaine de l'ouverture de son procès pour viol, Rozon contre-attaque et réclame 450 000 $ en compensation.
Gilbert Rozon a déposé une poursuite en diffamation contre les animatrices Julie Sndyer et Pénélope McQuade, quelques jours après une entrevue à l'émission La semaine des 4 Julie dans laquelle les deux femmes ont accusé le fondateur de Juste pour rire de les avoir agressé sexuellement. À moins d'une semaine de l'ouverture de son procès pour viol, Rozon contre-attaque et réclame 450 000 $ en compensation.
L’ancien grand patron de Juste pour rire, Gilbert Rozon, poursuit en diffamation les animatrices Julie Snyder et Pénélope McQuade pour des propos « calomnieux, vexatoires et gravement diffamatoires » tenus lors d’une émission de La semaine des 4 Julie.Fabi a écrit : DERNIÈRE HEURE: Gilbert Rozon poursuit Julie Snyder et Pénélope McQuade pour 450 000 $
Gilbert Rozon a déposé une poursuite en diffamation contre les animatrices Julie Sndyer et Pénélope McQuade, quelques jours après une entrevue à l'émission La semaine des 4 Julie dans laquelle les deux femmes ont accusé le fondateur de Juste pour rire de les avoir agressé sexuellement. À moins d'une semaine de l'ouverture de son procès pour viol, Rozon contre-attaque et réclame 450 000 $ en compensation.
« M. Rozon est d’avis qu’à un moment donné, on ne peut pas rester silencieux quand on est persuadé que ce qui est rapporté est faux », a expliqué à La Presse son avocat, Me Raymond Doray.
Le 29 septembre, à la barre de son émission diffusée à Noovo, l’animatrice Julie Snyder avait allégué que le producteur déchu l’aurait agressée sexuellement en France, il y a une vingtaine d’années. Son invitée, Pénélope McQuade, a aussi discuté de sa plainte contre Gilbert Rozon pour des gestes de nature sexuelle, qui n’a pas été retenue par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Le segment télévisuel entre Julie Snyder et Pénélope McQuade était « une attaque planifiée, orchestrée et mise en scène » où les animatrices « s’en sont prises directement à Gilbert Rozon », allègue-t-on dans une poursuite déposée jeudi à la Cour supérieure.
M. Rozon, qui réclame 450 000 $ aux deux femmes, nie catégoriquement avoir eu des relations sexuelles avec Julie Snyder. Il allègue plutôt qu’à Paris, où il habitait, l’animatrice « s’est présentée sans avertissement ni invitation chez lui en pleurs parce qu’elle disait venir de rompre une relation avec le chanteur et acteur Patrick Bruel ».
«Elle a mentionné avoir besoin de réconfort, ce que M. Rozon lui a offert en la prenant dans ses bras. Elle s’est alors mise à trembler et le demandeur lui a alors proposé de s’étendre sur le canapé du salon, où elle a dormi jusqu’au lendemain.»
Extrait de la requête
Deux témoins étaient présents tout au long du séjour de Mme Snyder et seraient prêts à témoigner « qu’en aucun cas M. Rozon ne s’est approché physiquement de madame Snyder ». La requête affirme aussi que Pénélope McQuade « a injustement et faussement soutenu que Gilbert Rozon l’avait agressée et qu’elle avait réussi à s’en sortir, supputant ainsi que les gestes posés à son endroit étaient sérieux et graves ».
M. Rozon nie avoir touché ou agressé Mme McQuade. Dans la requête, il parle d’un évènement qui se serait déroulé au musée Juste pour rire, alors que l’animatrice se trouvait dans une toilette mixte dont la porte n’était pas verrouillée. « Il (Gilbert Rozon) a alors surpris cette dernière alors qu’elle était penchée sur le lavabo. Étant aussi étonné de sa présence dans la pièce que Mme McQuade de l’y voir entrer, M. Rozon a poussé un cri. Il se souvient très bien que Pénélope McQuade et lui se sont alors tous les deux mis à rire de la situation », indique-t-on.
Alors que le procès criminel de Gilbert Rozon pour viol et attentat à la pudeur à l’égard d’une autre femme commencera la semaine prochaine, Me Doray affirme que son client considère « qu’il y a quelque chose de malveillant à vouloir relancer cette histoire à moins de deux semaines d’un procès criminel ».
Snyder dénonce une forme d’intimidation
Jointe par La Presse, Julie Snyder rappelle qu’elle avait dénoncé son agression à la police en 2017. « Gilbert Rozon n’a pas considéré alors qu’il s’agissait d’une atteinte à sa réputation », clame-t-elle.
«Tout à coup, à l’aube de son procès pour viol et attentat à la pudeur, Gilbert Rozon poursuit ses gestes d’agression en entamant une poursuite qui est aussi une forme d’intimidation.»
Julie Snyder, dans une déclaration transmise à La Presse
L’animatrice dénonce que l’offensive juridique vise strictement à la « faire taire ». « S’il fallait expliquer pourquoi je me suis tue pendant des années, la meilleure preuve, c’est cette poursuite », martèle Mme Snyder. « J’ai eu peur de le confronter durant des années. Ma démarche fait partie de mon processus thérapeutique », ajoute-t-elle.
Dans l’entourage de Pénélope McQuade, on indique que cette dernière ne réagira pas tant que l’affaire sera toujours « entre les mains d’avocats ». Toute entrevue sur le sujet sera donc refusée pour le moment, le processus judiciaire étant en cours.
Lors de son émission, Julie Snyder avait dit vouloir libérer sa « colère ». « Je voudrais juste dire à Gilbert Rozon que je n’ai pas pu lui dire non, parce que c’est arrivé pendant que je dormais […]. Je ne pouvais pas dire non, puisqu’on ne me l’a pas demandé. »
En ondes, Pénélope McQuade est aussi revenue sur son histoire. « Dans ce que moi j’ai vécu, il ne s’agissait pas d’une agression violente. J’ai donc réussi à m’en sortir, a-t-elle dit. C’est absolument vrai qu’il y a une gravité des gestes, mais il y a un sérieux nombre de choses qu’il faut qu’on change dans la culture, et qui sont inacceptables. »
Avant de déposer la poursuite, Gilbert Rozon avait envoyé une mise en demeure à chacune d’elles leur demandant de se rétracter dans les 48 prochaines heures, ce qu’elles ont refusé de faire. En réponse à la mise en demeure, les procureurs de Mme Snyder ont signalé dans une lettre que La Presse a obtenue que leur cliente « réitère que les faits qu’elle a relatés sont véridiques » et que la démarche de Gilbert Rozon « a toute l’apparence d’une tentative de museler sa victime ».
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... cquade.php
Dernière modification par Anya le jeu. oct. 08, 2020 10:37 pm, modifié 1 fois.
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
Hâte de voir la tournure ... pas si simple gagner en diffamation à la base je crois, elles vont pouvoir amener des témoins et tout, il joue avec le feu.
Julie Snyder accuse Rozon de vouloir museler les victimes
https://www.ledevoir.com/societe/587528 ... pe-mcquade" onclick="window.open(this.href);return false;
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L’éditeur Michel Brûlé déclaré coupable d'agression sexuelle
Accusé d’agression sexuelle à l’égard d’une auteure qui espérait voir son œuvre être publiée par sa maison d’édition Les Intouchables, l’éditeur Michel Brûlé vient d’être déclaré coupable par le juge Sébastien Proulx.
La victime était pleine de projets d’écriture lorsqu’elle a contacté Brûlé en mars 2014 avec l’espoir de solliciter une rencontre d’affaires.
Après avoir échangé quelques courriels, un rendez-vous a été fixé.
Lorsque la jeune femme est arrivée chez Brûlé, elle a compris qu’elle se trouvait dans la résidence privée de l’éditeur qui abritait aussi son entreprise au sous-sol.
Après plusieurs minutes, Brûlé est monté à l’étage «se brosser les dents, se raser la barbe et se raser le crâne». C’est alors qu’il a invité la femme à prendre une douche, ce qu’elle a refusé.
«Elle est figée. Elle veut quitter l’endroit, mais en est incapable. L’accusé s’approche d’elle, déboutonne sa chemise, l’embrasse, lui touche les seins, les fesses, le pubis», a rappelé le magistrat en ajoutant qu’elle avait finalement pris la fuite complètement paniquée.
Rappelons que c’est dans la foulée du mouvement #MoiAussi, lorsqu’elle a pris conscience de la gravité des gestes qui auraient été commis à son endroit, que la présumée victime de l’éditeur Michel Brûlé a décidé de porter plainte.
Plus de détails à venir...
https://www.journaldequebec.com/2020/10 ... n-sexuelle
Accusé d’agression sexuelle à l’égard d’une auteure qui espérait voir son œuvre être publiée par sa maison d’édition Les Intouchables, l’éditeur Michel Brûlé vient d’être déclaré coupable par le juge Sébastien Proulx.
La victime était pleine de projets d’écriture lorsqu’elle a contacté Brûlé en mars 2014 avec l’espoir de solliciter une rencontre d’affaires.
Après avoir échangé quelques courriels, un rendez-vous a été fixé.
Lorsque la jeune femme est arrivée chez Brûlé, elle a compris qu’elle se trouvait dans la résidence privée de l’éditeur qui abritait aussi son entreprise au sous-sol.
Après plusieurs minutes, Brûlé est monté à l’étage «se brosser les dents, se raser la barbe et se raser le crâne». C’est alors qu’il a invité la femme à prendre une douche, ce qu’elle a refusé.
«Elle est figée. Elle veut quitter l’endroit, mais en est incapable. L’accusé s’approche d’elle, déboutonne sa chemise, l’embrasse, lui touche les seins, les fesses, le pubis», a rappelé le magistrat en ajoutant qu’elle avait finalement pris la fuite complètement paniquée.
Rappelons que c’est dans la foulée du mouvement #MoiAussi, lorsqu’elle a pris conscience de la gravité des gestes qui auraient été commis à son endroit, que la présumée victime de l’éditeur Michel Brûlé a décidé de porter plainte.
Plus de détails à venir...
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Bien fait!Anya a écrit : L’éditeur Michel Brûlé déclaré coupable d'agression sexuelle
Accusé d’agression sexuelle à l’égard d’une auteure qui espérait voir son œuvre être publiée par sa maison d’édition Les Intouchables, l’éditeur Michel Brûlé vient d’être déclaré coupable par le juge Sébastien Proulx.
La victime était pleine de projets d’écriture lorsqu’elle a contacté Brûlé en mars 2014 avec l’espoir de solliciter une rencontre d’affaires.
Après avoir échangé quelques courriels, un rendez-vous a été fixé.
Lorsque la jeune femme est arrivée chez Brûlé, elle a compris qu’elle se trouvait dans la résidence privée de l’éditeur qui abritait aussi son entreprise au sous-sol.
Après plusieurs minutes, Brûlé est monté à l’étage «se brosser les dents, se raser la barbe et se raser le crâne». C’est alors qu’il a invité la femme à prendre une douche, ce qu’elle a refusé.
«Elle est figée. Elle veut quitter l’endroit, mais en est incapable. L’accusé s’approche d’elle, déboutonne sa chemise, l’embrasse, lui touche les seins, les fesses, le pubis», a rappelé le magistrat en ajoutant qu’elle avait finalement pris la fuite complètement paniquée.
Rappelons que c’est dans la foulée du mouvement #MoiAussi, lorsqu’elle a pris conscience de la gravité des gestes qui auraient été commis à son endroit, que la présumée victime de l’éditeur Michel Brûlé a décidé de porter plainte.
Plus de détails à venir...
https://www.journaldequebec.com/2020/10 ... n-sexuelle
C'est lui la victime...
Procès pour viol : Gilbert Rozon livre sa version des faits
Gilbert Rozon jure qu’il n’a jamais violé la plaignante en 1980 mais que c’est plutôt elle qui, pendant qu’il dormait, s’est mise «à califourchon» pour lui faire l’amour mais qu’il a «accepté son sort» parce que ça l’arrangeait.
«Je n’inventerais pas une histoire comme ça, c’est la vérité, c’est ce que j’ai vécu. Je l’ai raconté à quelques amis sans la nommer tellement ça m’avait surpris», a affirmé le fondateur de Juste pour rire, alors qu’il témoignait pour sa défense à son procès pour viol et attentat à la pudeur.
À la suite du témoignage de la plaignante, hier et aujourd’hui, l’accusé a livré une version complètement différente des événements qui remontent à 1980. À l’époque, Rozon étudiait en droit alors que la victime alléguée travaillait dans une station de radio dans les Laurentides.
Mais si tant l’accusé que la plaignante s’accordent pour dire qu’ils sont allés passer la soirée en discothèque, les similitudes des versions s’arrêtent là.
Deux versions
D’un côté, la plaignante affirme que la soirée s’est passée de façon «neutre». Pour Rozon, le tout s’est bien passé.
«Je pense qu’on avait un intérêt palpable l’un pour l’autre, on se regardait dans les yeux, elle rigolait de mes blagues qui ne sont pas toujours bonnes», a affirmé Rozon.
Par la suite, la plaignante a affirmé que Rozon a prétexté devoir aller chercher des documents chez sa secrétaire pour l’emmener dans une maison. Le fondateur de Juste pour rire affirme pour sa part l’avoir invité pour «prendre un dernier verre», ce que la femme a accepté.
Quant au moment où, sur un canapé, la plaignante a dû repousser Rozon, ce dernier a confirmé en substance, tout en niant avoir arraché des boutons de la blouse de la femme.
«J’ai arrêté tout de suite», a-t-il juré.
Agression
Selon la victime alléguée, Rozon lui a dit qu’il ne la ramènerait pas chez elle. La femme est restée dormir sur place et à son réveil, l’accusé était en train de la violer.
Or, Rozon a prétendu tout le contraire : il est allé dormir et en se réveillant, la femme était sur lui.
«Elle était à califourchon sur moi, j’étais plus que surpris, je me suis dit : “elle est ben weird.” Elle regardait au loin, je me demandais si elle se faisait l’amour sur moi.»
Se disant «ébahi» par la situation, Rozon a ajouté s’être laissé faire.
«J’ai accepté mon sort parce que ça m’arrangeait, a-t-il dit. Elle se caressait sur moi, je me laissais faire.»
Peu avant son témoignage, une ancienne collègue de travail de la plaignante s’était avancée à la barre pour expliquer que cette dernière lui avait mentionné être sortie avec Rozon et qu’elle avait dû «se débattre» et qu’elle en avait perdu sa petite culotte.
«Je lui ai répondu que la morale de l’histoire, c’est que faire un tour de voiture avec Gilbert Rozon, c’est à nos risques et périls de perdre sa petite culotte», a affirmé la femme qui, tout comme la plaignante, ne peut être identifiée sur ordre du tribunal.
https://www.journaldequebec.com/2020/10 ... temoignage
Procès pour viol : Gilbert Rozon livre sa version des faits
Gilbert Rozon jure qu’il n’a jamais violé la plaignante en 1980 mais que c’est plutôt elle qui, pendant qu’il dormait, s’est mise «à califourchon» pour lui faire l’amour mais qu’il a «accepté son sort» parce que ça l’arrangeait.
«Je n’inventerais pas une histoire comme ça, c’est la vérité, c’est ce que j’ai vécu. Je l’ai raconté à quelques amis sans la nommer tellement ça m’avait surpris», a affirmé le fondateur de Juste pour rire, alors qu’il témoignait pour sa défense à son procès pour viol et attentat à la pudeur.
À la suite du témoignage de la plaignante, hier et aujourd’hui, l’accusé a livré une version complètement différente des événements qui remontent à 1980. À l’époque, Rozon étudiait en droit alors que la victime alléguée travaillait dans une station de radio dans les Laurentides.
Mais si tant l’accusé que la plaignante s’accordent pour dire qu’ils sont allés passer la soirée en discothèque, les similitudes des versions s’arrêtent là.
Deux versions
D’un côté, la plaignante affirme que la soirée s’est passée de façon «neutre». Pour Rozon, le tout s’est bien passé.
«Je pense qu’on avait un intérêt palpable l’un pour l’autre, on se regardait dans les yeux, elle rigolait de mes blagues qui ne sont pas toujours bonnes», a affirmé Rozon.
Par la suite, la plaignante a affirmé que Rozon a prétexté devoir aller chercher des documents chez sa secrétaire pour l’emmener dans une maison. Le fondateur de Juste pour rire affirme pour sa part l’avoir invité pour «prendre un dernier verre», ce que la femme a accepté.
Quant au moment où, sur un canapé, la plaignante a dû repousser Rozon, ce dernier a confirmé en substance, tout en niant avoir arraché des boutons de la blouse de la femme.
«J’ai arrêté tout de suite», a-t-il juré.
Agression
Selon la victime alléguée, Rozon lui a dit qu’il ne la ramènerait pas chez elle. La femme est restée dormir sur place et à son réveil, l’accusé était en train de la violer.
Or, Rozon a prétendu tout le contraire : il est allé dormir et en se réveillant, la femme était sur lui.
«Elle était à califourchon sur moi, j’étais plus que surpris, je me suis dit : “elle est ben weird.” Elle regardait au loin, je me demandais si elle se faisait l’amour sur moi.»
Se disant «ébahi» par la situation, Rozon a ajouté s’être laissé faire.
«J’ai accepté mon sort parce que ça m’arrangeait, a-t-il dit. Elle se caressait sur moi, je me laissais faire.»
Peu avant son témoignage, une ancienne collègue de travail de la plaignante s’était avancée à la barre pour expliquer que cette dernière lui avait mentionné être sortie avec Rozon et qu’elle avait dû «se débattre» et qu’elle en avait perdu sa petite culotte.
«Je lui ai répondu que la morale de l’histoire, c’est que faire un tour de voiture avec Gilbert Rozon, c’est à nos risques et périls de perdre sa petite culotte», a affirmé la femme qui, tout comme la plaignante, ne peut être identifiée sur ordre du tribunal.
https://www.journaldequebec.com/2020/10 ... temoignage
Anya a écrit : C'est lui la victime...
Procès pour viol : Gilbert Rozon livre sa version des faits
Gilbert Rozon jure qu’il n’a jamais violé la plaignante en 1980 mais que c’est plutôt elle qui, pendant qu’il dormait, s’est mise «à califourchon» pour lui faire l’amour mais qu’il a «accepté son sort» parce que ça l’arrangeait.
«Je n’inventerais pas une histoire comme ça, c’est la vérité, c’est ce que j’ai vécu. Je l’ai raconté à quelques amis sans la nommer tellement ça m’avait surpris», a affirmé le fondateur de Juste pour rire, alors qu’il témoignait pour sa défense à son procès pour viol et attentat à la pudeur.
À la suite du témoignage de la plaignante, hier et aujourd’hui, l’accusé a livré une version complètement différente des événements qui remontent à 1980. À l’époque, Rozon étudiait en droit alors que la victime alléguée travaillait dans une station de radio dans les Laurentides.
Mais si tant l’accusé que la plaignante s’accordent pour dire qu’ils sont allés passer la soirée en discothèque, les similitudes des versions s’arrêtent là.
Deux versions
D’un côté, la plaignante affirme que la soirée s’est passée de façon «neutre». Pour Rozon, le tout s’est bien passé.
«Je pense qu’on avait un intérêt palpable l’un pour l’autre, on se regardait dans les yeux, elle rigolait de mes blagues qui ne sont pas toujours bonnes», a affirmé Rozon.
Par la suite, la plaignante a affirmé que Rozon a prétexté devoir aller chercher des documents chez sa secrétaire pour l’emmener dans une maison. Le fondateur de Juste pour rire affirme pour sa part l’avoir invité pour «prendre un dernier verre», ce que la femme a accepté.
Quant au moment où, sur un canapé, la plaignante a dû repousser Rozon, ce dernier a confirmé en substance, tout en niant avoir arraché des boutons de la blouse de la femme.
«J’ai arrêté tout de suite», a-t-il juré.
Agression
Selon la victime alléguée, Rozon lui a dit qu’il ne la ramènerait pas chez elle. La femme est restée dormir sur place et à son réveil, l’accusé était en train de la violer.
Or, Rozon a prétendu tout le contraire : il est allé dormir et en se réveillant, la femme était sur lui.
«Elle était à califourchon sur moi, j’étais plus que surpris, je me suis dit : “elle est ben weird.” Elle regardait au loin, je me demandais si elle se faisait l’amour sur moi.»[ /i]
Se disant «ébahi» par la situation, Rozon a ajouté s’être laissé faire.
«J’ai accepté mon sort parce que ça m’arrangeait, a-t-il dit. Elle se caressait sur moi, je me laissais faire.»
Peu avant son témoignage, une ancienne collègue de travail de la plaignante s’était avancée à la barre pour expliquer que cette dernière lui avait mentionné être sortie avec Rozon et qu’elle avait dû «se débattre» et qu’elle en avait perdu sa petite culotte.
«Je lui ai répondu que la morale de l’histoire, c’est que faire un tour de voiture avec Gilbert Rozon, c’est à nos risques et périls de perdre sa petite culotte», a affirmé la femme qui, tout comme la plaignante, ne peut être identifiée sur ordre du tribunal.
https://www.journaldequebec.com/2020/10 ... temoignage
D'un côté il reconnait que cette femme a refusé ses avances la veille et dans ses fantasmes pense que c'est elle qui l'agresse le lendemain matin et accepte tout bonnement parce que ça l'arrangeait et corrobore même le témoignage de cette femme qu'elle regardait au loin. C'est tu moi, où ça n'a aucun bon sens ce qu'il dit . Je ne suis pas juge, mais qu'un "agressé" prenne aussi plaisir de la situation, c'est plutôt rare.
Dernière modification par Capuchino le mer. oct. 14, 2020 7:35 pm, modifié 1 fois.
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
Je ne connais pas ça mais je trouve que c’est une drôle de défense en effet ... surtout que tellement de femmes semblent donner une version similaire. Bref, il inspire pas confiance
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
Ben oui, pove ti chou va !! Sti de pourriture !
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- gingerstar
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S'il n'y avait pas d'autres femmes qui l'accusent, dont 3 au moins sont connues et auraient tout à perdre à faire de fausses dénonciations, je ne saurais dire si j'accorderais de la crédibilité au témoignage de Rozon, mais dans le contexte tel qu'il est, c'est évident qu'il cherche non seulement à discréditer la victime mais aussi les futurs témoignages..
Je comprend le principe de présomption d'innocence mais il y a pas mal de signaux qui démontrent que ce n'est pas le cas. Je me rappelle qu'il avait été impliqué dans ce genre de procès dans les années 90, alors dans mon esprit, Gilbert Rozon a toujours été un agresseur, ça ne date pas d'hier...
Je comprend le principe de présomption d'innocence mais il y a pas mal de signaux qui démontrent que ce n'est pas le cas. Je me rappelle qu'il avait été impliqué dans ce genre de procès dans les années 90, alors dans mon esprit, Gilbert Rozon a toujours été un agresseur, ça ne date pas d'hier...
Oui et il avait été reconnu coupable mais il y avait eu une entente avec la cour pour avoir une absolution afin de lui permettre de voyager pour affaires.Nikki a écrit : S'il n'y avait pas d'autres femmes qui l'accusent, dont 3 au moins sont connues et auraient tout à perdre à faire de fausses dénonciations, je ne saurais dire si j'accorderais de la crédibilité au témoignage de Rozon, mais dans le contexte tel qu'il est, c'est évident qu'il cherche non seulement à discréditer la victime mais aussi les futurs témoignages..
Je comprend le principe de présomption d'innocence mais il y a pas mal de signaux qui démontrent que ce n'est pas le cas. Je me rappelle qu'il avait été impliqué dans ce genre de procès dans les années 90, alors dans mon esprit, Gilbert Rozon a toujours été un agresseur, ça ne date pas d'hier...
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
C'est beau le système de justice .. Après on se demande pourquoi des victimes prennent le chemin des réseaux sociaux pour dénoncer..Malike a écrit : [...]
Oui et il avait été reconnu coupable mais il y avait eu une entente avec la cour pour avoir une absolution afin de lui permettre de voyager pour affaires.
Exactement. C’est ce qui est en train de se produire avec Eric Lapointe présentement, il a plaidé coupable mais est en attente d’une décision pour obtenir une absolution.Nikki a écrit : [...]
C'est beau le système de justice .. Après on se demande pourquoi des victimes prennent le chemin des réseaux sociaux pour dénoncer..
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
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Je me souviens aussi que Joël Denis avait été témoin des manigances de Rozon pour se taper une petite jeune de 16 ans après que celle-ci ait bu pas mal de champagne, heureusement la mère de celle-ci avait eu une intuition et était allée dormir dans la chambre de sa fille car Rozon avait essayé d'ouvrir la porte communicante entre les 2 chambres... Ça se passait au Capitole de Québec il y a plus de 20 ans... Joël Denis l'avait raconté à l'émission de radio de Serge Bélair. Ça en dit long sur le personnage...
Dans le cas de ce procès voir si la fille serait allée se masturber sur lui pendant qu'il dormait...
Dans le cas de ce procès voir si la fille serait allée se masturber sur lui pendant qu'il dormait...
Je me souviens de l'affaire du Capitole, je suivais ça. C'était une fille de Montmagny et sa mère. Elle avait été sauvée de justesse par sa mère qui était revenue à la chambre. Je connaissais la mère. Il s'en était bien sorti comme d'habitude. C'est un maudit coc*** qui s'en sort toujours avec son cash.