À lires les nombreux cas, ça ressemble à un violeur en série . J'espère vraiment qu'il ne s'en sortira pas encore cette fois-ci, je garde confiance depuis que j'ai entendu la Juge à la retraite Gibeault dire qu'elle aurait plus de mal à croire quelqu'un qui se souviendrait de tous les petits détails après 40 ans contrairement à quelqu'un qui se souviendrait de l'essentiel seulement. C'est plus normal lorsqu'on dit la vérité. Je me croise les doigts à double tour que ce soit le raisonnement de la Juge dans cette cause.gingerstar a écrit : Je me souviens aussi que Joël Denis avait été témoin des manigances de Rozon pour se taper une petite jeune de 16 ans après que celle-ci ait bu pas mal de champagne, heureusement la mère de celle-ci avait eu une intuition et était allée dormir dans la chambre de sa fille car Rozon avait essayé d'ouvrir la porte communicante entre les 2 chambres... Ça se passait au Capitole de Québec il y a plus de 20 ans... Joël Denis l'avait raconté à l'émission de radio de Serge Bélair. Ça en dit long sur le personnage...
Dans le cas de ce procès voir si la fille serait allée se masturber sur lui pendant qu'il dormait...
Allégations de harcèlement ou d'agression
Pauvre lui...
Gilbert Rozon dit s’être fait « imposer » une relation sexuelle
(Montréal) Gilbert Rozon persiste et signe : il n’a « agressé d’aucune manière » la plaignante, il y a quarante ans. C’est plutôt elle qui lui a « imposé » une relation sexuelle. « Si j’avais été un agresseur, elle n’aurait pas certainement pas dormi chez moi et enlevé sa robe. Il y a quelque chose qui ne fait pas de sens là-dedans », a-t-il affirmé jeudi à son procès pour viol et attentat à la pudeur.
L’ancien dirigeant de Juste pour rire a conclu son témoignage jeudi au troisième jour du procès ultra médiatisé au palais de justice de Montréal. La preuve est maintenant close et les plaidoiries auront lieu le 6 novembre prochain. Questionné par La Presse à sa sortie de la salle d’audience, Gilbert Rozon a clamé son innocence. « Êtes-vous innocent M. Rozon ? ». « Absolument ! », a-t-il lancé.
En contre-interrogatoire jeudi, Gilbert Rozon a nié fermement avoir agressé sexuellement la plaignante lors de cette nuit de l’été 1980 à Saint-Sauveur. « Ce n’est pas arrivé. […] Je réfute complètement ces allégations d’avoir touché ou d’avoir enlevé une petite culotte. Je les réfute complètement », a-t-il martelé.
Le magnat déchu de l’humour a raconté à nouveau en détail le déroulement de cette soirée au cœur du procès. Il maintient s’être réveillé ce matin-là avec la jeune femme de 20 ans au-dessus de lui en train de lui faire l’amour. Un souvenir toujours vif dans sa mémoire, même 40 ans plus tard. Il se souvient d’ailleurs de la luminosité dans la pièce.
« Se réveiller avec une érection, c’est étonnant. Elle était sur moi, c’est le genre de souvenirs qui te marque à vie . Ça ne t’arrive pas 50 fois. Je vis une situation totalement inattendue. Je n’ai pas cherché à comprendre. La voir regarder au loin devant elle, comme dans une sorte de bulle. Je l’ai regardé vivre son évènement », a-t-il expliqué à la juge Mélanie Hébert.
« C’est la vérité, il n’y en a pas d’autres [histoires] comme ça. Je l’ai racontée à plein de gens », a-t-il assuré.
Contrairement à la veille, Gilbert Rozon a clairement expliqué avoir consenti à la relation sexuelle, malgré le contexte « étonnant » du rapport. « C’est quelque chose qui m’a été imposé. J’ai accepté, j’étais complètement consentant », a-t-il déclaré.
Selon Gilbert Rozon, la plaignante était dans une « transe », lorsqu’elle « se faisait l’amour » sur lui, en regardant au loin. « Je l’ai regardé, j’ai un souvenir très précis. J’ai pris sa taille pour l’accompagner dans ses mouvements », a-t-il ajouté.
Son récit est aux antipodes de celui de la plaignante. La femme de 60 ans a en effet témoigné s’être réveillée ce matin-là en voyant Gilbert Rozon au-dessus d’elle et bien « déterminé à avoir une relation sexuelle ». Elle assure n’avoir jamais consenti à la relation sexuelle. Sans force et sans énergie, elle était alors victime « d’oppression », explique-t-elle. C’est pourquoi elle s’est « laissé faire ».
Selon le récit de la plaignante, Gilbert Rozon et elle sont sortis dans une discothèque ce soir-là dans les Laurentides. Ils s’étaient rencontrés dans une station de radio de la région. L’homme de 25 ans a alors prétexté aller chercher des documents chez sa secrétaire à 2 h du matin pour l’attirer dans une maison à la porte déverrouillée. Gilbert Rozon s’est ensuite « jeté » sur elle pour tenter de l’embrasser et de lui retirer sa petite culotte, mais la plaignante l’a fermement repoussé.
Comme Gilbert Rozon refusait d’aller la reporter chez ses parents et qu’elle craignait de déranger son père à une telle heure, la plaignante a décidé de dormir dans une autre chambre de la maison. Elle n’avait pas peur du jeune homme, dit-elle. C’est dans ce contexte que l’accusé l’a agressé sexuellement à son réveil le lendemain matin, a-t-elle expliqué.
« C’est quelque chose qui ne fait pas de sens, rétorque Gilbert Rozon. Quelqu’un arrête [des avances sexuelles], tu dors chez la personne, tu te déshabilles, tu vas te coucher dans une chambre, il me semble que ça ne marche pas. »
L’accusé décrit plutôt une soirée agréable avec une jeune femme à l’intérêt « palpable », malgré leurs discussions politiques très tendues. Il nie avoir évoqué la maison de sa secrétaire et soutient plutôt l’avoir invité à prendre un dernier verre dans la maison d’une amie. Il dit ensuite avoir démarré un feu de foyer pour mettre une ambiance « romantique ». Les deux jeunes se sont ensuite embrassés, jusqu’à ce que la plaignante se « raidisse » soudainement, lorsque Gilbert Rozon a tenté de glisser sa main sous ses vêtements.
« Je ne comprenais pas une réaction aussi immédiate. J’ai eu une réaction d’un garçon un peu orgueilleux. J’ai dit : "La chambre est là. Moi, je vais dormir là." Elle a eu l’air plus étonnée que moi que j’arrête. […] Mon souvenir, c’est qu’elle a dit non, mais un non pas très fort. C’est pour ça que j’ai imaginé un amoureux qu’elle ne m’avait pas révélé ou ses menstruations ».
Bruno Ménard représente le ministère public, alors que l’accusé est défendu par Me Pierre Poupart et Me Isabel Schurman.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... xuelle.php
Gilbert Rozon dit s’être fait « imposer » une relation sexuelle
(Montréal) Gilbert Rozon persiste et signe : il n’a « agressé d’aucune manière » la plaignante, il y a quarante ans. C’est plutôt elle qui lui a « imposé » une relation sexuelle. « Si j’avais été un agresseur, elle n’aurait pas certainement pas dormi chez moi et enlevé sa robe. Il y a quelque chose qui ne fait pas de sens là-dedans », a-t-il affirmé jeudi à son procès pour viol et attentat à la pudeur.
L’ancien dirigeant de Juste pour rire a conclu son témoignage jeudi au troisième jour du procès ultra médiatisé au palais de justice de Montréal. La preuve est maintenant close et les plaidoiries auront lieu le 6 novembre prochain. Questionné par La Presse à sa sortie de la salle d’audience, Gilbert Rozon a clamé son innocence. « Êtes-vous innocent M. Rozon ? ». « Absolument ! », a-t-il lancé.
En contre-interrogatoire jeudi, Gilbert Rozon a nié fermement avoir agressé sexuellement la plaignante lors de cette nuit de l’été 1980 à Saint-Sauveur. « Ce n’est pas arrivé. […] Je réfute complètement ces allégations d’avoir touché ou d’avoir enlevé une petite culotte. Je les réfute complètement », a-t-il martelé.
Le magnat déchu de l’humour a raconté à nouveau en détail le déroulement de cette soirée au cœur du procès. Il maintient s’être réveillé ce matin-là avec la jeune femme de 20 ans au-dessus de lui en train de lui faire l’amour. Un souvenir toujours vif dans sa mémoire, même 40 ans plus tard. Il se souvient d’ailleurs de la luminosité dans la pièce.
« Se réveiller avec une érection, c’est étonnant. Elle était sur moi, c’est le genre de souvenirs qui te marque à vie . Ça ne t’arrive pas 50 fois. Je vis une situation totalement inattendue. Je n’ai pas cherché à comprendre. La voir regarder au loin devant elle, comme dans une sorte de bulle. Je l’ai regardé vivre son évènement », a-t-il expliqué à la juge Mélanie Hébert.
« C’est la vérité, il n’y en a pas d’autres [histoires] comme ça. Je l’ai racontée à plein de gens », a-t-il assuré.
Contrairement à la veille, Gilbert Rozon a clairement expliqué avoir consenti à la relation sexuelle, malgré le contexte « étonnant » du rapport. « C’est quelque chose qui m’a été imposé. J’ai accepté, j’étais complètement consentant », a-t-il déclaré.
Selon Gilbert Rozon, la plaignante était dans une « transe », lorsqu’elle « se faisait l’amour » sur lui, en regardant au loin. « Je l’ai regardé, j’ai un souvenir très précis. J’ai pris sa taille pour l’accompagner dans ses mouvements », a-t-il ajouté.
Son récit est aux antipodes de celui de la plaignante. La femme de 60 ans a en effet témoigné s’être réveillée ce matin-là en voyant Gilbert Rozon au-dessus d’elle et bien « déterminé à avoir une relation sexuelle ». Elle assure n’avoir jamais consenti à la relation sexuelle. Sans force et sans énergie, elle était alors victime « d’oppression », explique-t-elle. C’est pourquoi elle s’est « laissé faire ».
Selon le récit de la plaignante, Gilbert Rozon et elle sont sortis dans une discothèque ce soir-là dans les Laurentides. Ils s’étaient rencontrés dans une station de radio de la région. L’homme de 25 ans a alors prétexté aller chercher des documents chez sa secrétaire à 2 h du matin pour l’attirer dans une maison à la porte déverrouillée. Gilbert Rozon s’est ensuite « jeté » sur elle pour tenter de l’embrasser et de lui retirer sa petite culotte, mais la plaignante l’a fermement repoussé.
Comme Gilbert Rozon refusait d’aller la reporter chez ses parents et qu’elle craignait de déranger son père à une telle heure, la plaignante a décidé de dormir dans une autre chambre de la maison. Elle n’avait pas peur du jeune homme, dit-elle. C’est dans ce contexte que l’accusé l’a agressé sexuellement à son réveil le lendemain matin, a-t-elle expliqué.
« C’est quelque chose qui ne fait pas de sens, rétorque Gilbert Rozon. Quelqu’un arrête [des avances sexuelles], tu dors chez la personne, tu te déshabilles, tu vas te coucher dans une chambre, il me semble que ça ne marche pas. »
L’accusé décrit plutôt une soirée agréable avec une jeune femme à l’intérêt « palpable », malgré leurs discussions politiques très tendues. Il nie avoir évoqué la maison de sa secrétaire et soutient plutôt l’avoir invité à prendre un dernier verre dans la maison d’une amie. Il dit ensuite avoir démarré un feu de foyer pour mettre une ambiance « romantique ». Les deux jeunes se sont ensuite embrassés, jusqu’à ce que la plaignante se « raidisse » soudainement, lorsque Gilbert Rozon a tenté de glisser sa main sous ses vêtements.
« Je ne comprenais pas une réaction aussi immédiate. J’ai eu une réaction d’un garçon un peu orgueilleux. J’ai dit : "La chambre est là. Moi, je vais dormir là." Elle a eu l’air plus étonnée que moi que j’arrête. […] Mon souvenir, c’est qu’elle a dit non, mais un non pas très fort. C’est pour ça que j’ai imaginé un amoureux qu’elle ne m’avait pas révélé ou ses menstruations ».
Bruno Ménard représente le ministère public, alors que l’accusé est défendu par Me Pierre Poupart et Me Isabel Schurman.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... xuelle.php
Anya a écrit : Pauvre lui...
Gilbert Rozon dit s’être fait « imposer » une relation sexuelle
(Montréal) Gilbert Rozon persiste et signe : il n’a « agressé d’aucune manière » la plaignante, il y a quarante ans. C’est plutôt elle qui lui a « imposé » une relation sexuelle. « Si j’avais été un agresseur, elle n’aurait pas certainement pas dormi chez moi et enlevé sa robe. Il y a quelque chose qui ne fait pas de sens là-dedans », a-t-il affirmé jeudi à son procès pour viol et attentat à la pudeur.
L’ancien dirigeant de Juste pour rire a conclu son témoignage jeudi au troisième jour du procès ultra médiatisé au palais de justice de Montréal. La preuve est maintenant close et les plaidoiries auront lieu le 6 novembre prochain. Questionné par La Presse à sa sortie de la salle d’audience, Gilbert Rozon a clamé son innocence. « Êtes-vous innocent M. Rozon ? ». « Absolument ! », a-t-il lancé.
En contre-interrogatoire jeudi, Gilbert Rozon a nié fermement avoir agressé sexuellement la plaignante lors de cette nuit de l’été 1980 à Saint-Sauveur. « Ce n’est pas arrivé. […] Je réfute complètement ces allégations d’avoir touché ou d’avoir enlevé une petite culotte. Je les réfute complètement », a-t-il martelé.
Le magnat déchu de l’humour a raconté à nouveau en détail le déroulement de cette soirée au cœur du procès. Il maintient s’être réveillé ce matin-là avec la jeune femme de 20 ans au-dessus de lui en train de lui faire l’amour. Un souvenir toujours vif dans sa mémoire, même 40 ans plus tard. Il se souvient d’ailleurs de la luminosité dans la pièce.
« Se réveiller avec une érection, c’est étonnant. Elle était sur moi, c’est le genre de souvenirs qui te marque à vie . Ça ne t’arrive pas 50 fois. Je vis une situation totalement inattendue. Je n’ai pas cherché à comprendre. La voir regarder au loin devant elle, comme dans une sorte de bulle. Je l’ai regardé vivre son évènement », a-t-il expliqué à la juge Mélanie Hébert.
« C’est la vérité, il n’y en a pas d’autres [histoires] comme ça. Je l’ai racontée à plein de gens », a-t-il assuré.
Contrairement à la veille, Gilbert Rozon a clairement expliqué avoir consenti à la relation sexuelle, malgré le contexte « étonnant » du rapport. « C’est quelque chose qui m’a été imposé. J’ai accepté, j’étais complètement consentant », a-t-il déclaré.
Selon Gilbert Rozon, la plaignante était dans une « transe », lorsqu’elle « se faisait l’amour » sur lui, en regardant au loin. « Je l’ai regardé, j’ai un souvenir très précis. J’ai pris sa taille pour l’accompagner dans ses mouvements », a-t-il ajouté.
Son récit est aux antipodes de celui de la plaignante. La femme de 60 ans a en effet témoigné s’être réveillée ce matin-là en voyant Gilbert Rozon au-dessus d’elle et bien « déterminé à avoir une relation sexuelle ». Elle assure n’avoir jamais consenti à la relation sexuelle. Sans force et sans énergie, elle était alors victime « d’oppression », explique-t-elle. C’est pourquoi elle s’est « laissé faire ».
Selon le récit de la plaignante, Gilbert Rozon et elle sont sortis dans une discothèque ce soir-là dans les Laurentides. Ils s’étaient rencontrés dans une station de radio de la région. L’homme de 25 ans a alors prétexté aller chercher des documents chez sa secrétaire à 2 h du matin pour l’attirer dans une maison à la porte déverrouillée. Gilbert Rozon s’est ensuite « jeté » sur elle pour tenter de l’embrasser et de lui retirer sa petite culotte, mais la plaignante l’a fermement repoussé.
Comme Gilbert Rozon refusait d’aller la reporter chez ses parents et qu’elle craignait de déranger son père à une telle heure, la plaignante a décidé de dormir dans une autre chambre de la maison. Elle n’avait pas peur du jeune homme, dit-elle. C’est dans ce contexte que l’accusé l’a agressé sexuellement à son réveil le lendemain matin, a-t-elle expliqué.
« C’est quelque chose qui ne fait pas de sens, rétorque Gilbert Rozon. Quelqu’un arrête [des avances sexuelles], tu dors chez la personne, tu te déshabilles, tu vas te coucher dans une chambre, il me semble que ça ne marche pas. »
L’accusé décrit plutôt une soirée agréable avec une jeune femme à l’intérêt « palpable », malgré leurs discussions politiques très tendues. Il nie avoir évoqué la maison de sa secrétaire et soutient plutôt l’avoir invité à prendre un dernier verre dans la maison d’une amie. Il dit ensuite avoir démarré un feu de foyer pour mettre une ambiance « romantique ». Les deux jeunes se sont ensuite embrassés, jusqu’à ce que la plaignante se « raidisse » soudainement, lorsque Gilbert Rozon a tenté de glisser sa main sous ses vêtements.
« Je ne comprenais pas une réaction aussi immédiate. J’ai eu une réaction d’un garçon un peu orgueilleux. J’ai dit : "La chambre est là. Moi, je vais dormir là." Elle a eu l’air plus étonnée que moi que j’arrête. […] Mon souvenir, c’est qu’elle a dit non, mais un non pas très fort. C’est pour ça que j’ai imaginé un amoureux qu’elle ne m’avait pas révélé ou ses menstruations ».
Bruno Ménard représente le ministère public, alors que l’accusé est défendu par Me Pierre Poupart et Me Isabel Schurman.
https://www.lapresse.ca/actualites/just ... xuelle.php
Pourrait-on revoir Maripier Morin dans la 2e saison de La faille?
Le producteur Charles Lafortune répond à la question.
En début de semaine, Maripier Morin faisait une première sortie publique après plusieurs mois de silence. Cette publication, dont la portée est importante, a visiblement frappé dans le mille puisque le public s'est fait entendre pour dire qu'il souhaitait le retour devant les caméras de l'artiste. De son côté, celle-ci confirme cheminer, un jour à la fois.
Ceci nous amène à nous demander : à quand un retour de Maripier Morin à la télévision? Plus précisément, on se demande, pourrait-on revoir Maripier Morin dans la deuxième saison de La faille? Le tournage de cette suite doit commencer après Noël à Québec, avec une toute nouvelle intrigue policière impliquant le personnage de Morin. Nous avons posé directement la question au producteur de la série, Charles Lafortune, qui s'est fait très honnête sur le sujet : « Le personnage est toujours là, il est dans la série. Il n'y a pas de décision qui a été prise, Maripier s'est retirée de ses activités professionnelles. Donc on va voir ce qui va se passer, il n'y a pas de décision qui a été prise, on a encore du temps devant nous. »
Comme producteur, comment Charles Lafortune a-t-il accueilli la sortie publique de Maripier Morin cette semaine? « Moi, comme tout le monde, je l'ai vue sur les réseaux sociaux. C'est une démarche personnelle et je pense qu'il peut sortir du bon de ça, d'une prise de conscience personnelle. S'il y avait un mal-être là-dedans, ce qu'elle semble dire quand elle parle "d'un jour à la fois", je pense qu'il y a un temps pour condamner certaines choses, mais il y a un temps pour réhabiliter certaines choses. »
Il poursuit : « Je pense que s'il y a une vraie prise de conscience et une vraie démarche d'associée à ça, on ne peut pas être contre ça, sinon je ne sais pas ce que ça dit de notre humanité. On ne peut pas être juste oeil pour oeil, dent pour dent. C'est dans cette société-là qu'on veut vivre... s'il y a une vraie prise de conscience bien entendu, ça ne peut pas être juste cosmétique. Ça va dépendre aussi de ce qu'elle veut faire, moi je ne veux pas la brusquer là-dedans. Je vais laisser venir, je pense que c'est la bonne attitude à avoir. »
Voilà une façon de penser tout à fait sensée, lucide et positive.
De votre côté, pensez-vous que la seconde saison de La faille pourrait être un bon tremplin pour le retour de Maripier Morin? Devrait-elle faire un mea culpa public télévisé avant toute chose? Ce sont des questions que son équipe de gérance et elle-même doivent se poser actuellement.
Rappelons qu'à la suite des allégations de Safia Nolin à l'égard de Maripier Morin, la première saison de La faille avait été retirée du Club Illico avant que le milieu culturel réclame avec vigueur son retour. La première saison est actuellement diffusée à TVA et connaît un très beau succès, encore une fois.
De votre côté, pensez-vous que la seconde saison de La faille pourrait être un bon tremplin pour le retour de Maripier Morin? Devrait-elle faire un mea culpa public télévisé avant toute chose? Ce sont des questions que son équipe de gérance et elle-même doivent se poser actuellement.
https://showbizz.net/tele/pourrait-on-r ... -la-faille
Le producteur Charles Lafortune répond à la question.
En début de semaine, Maripier Morin faisait une première sortie publique après plusieurs mois de silence. Cette publication, dont la portée est importante, a visiblement frappé dans le mille puisque le public s'est fait entendre pour dire qu'il souhaitait le retour devant les caméras de l'artiste. De son côté, celle-ci confirme cheminer, un jour à la fois.
Ceci nous amène à nous demander : à quand un retour de Maripier Morin à la télévision? Plus précisément, on se demande, pourrait-on revoir Maripier Morin dans la deuxième saison de La faille? Le tournage de cette suite doit commencer après Noël à Québec, avec une toute nouvelle intrigue policière impliquant le personnage de Morin. Nous avons posé directement la question au producteur de la série, Charles Lafortune, qui s'est fait très honnête sur le sujet : « Le personnage est toujours là, il est dans la série. Il n'y a pas de décision qui a été prise, Maripier s'est retirée de ses activités professionnelles. Donc on va voir ce qui va se passer, il n'y a pas de décision qui a été prise, on a encore du temps devant nous. »
Comme producteur, comment Charles Lafortune a-t-il accueilli la sortie publique de Maripier Morin cette semaine? « Moi, comme tout le monde, je l'ai vue sur les réseaux sociaux. C'est une démarche personnelle et je pense qu'il peut sortir du bon de ça, d'une prise de conscience personnelle. S'il y avait un mal-être là-dedans, ce qu'elle semble dire quand elle parle "d'un jour à la fois", je pense qu'il y a un temps pour condamner certaines choses, mais il y a un temps pour réhabiliter certaines choses. »
Il poursuit : « Je pense que s'il y a une vraie prise de conscience et une vraie démarche d'associée à ça, on ne peut pas être contre ça, sinon je ne sais pas ce que ça dit de notre humanité. On ne peut pas être juste oeil pour oeil, dent pour dent. C'est dans cette société-là qu'on veut vivre... s'il y a une vraie prise de conscience bien entendu, ça ne peut pas être juste cosmétique. Ça va dépendre aussi de ce qu'elle veut faire, moi je ne veux pas la brusquer là-dedans. Je vais laisser venir, je pense que c'est la bonne attitude à avoir. »
Voilà une façon de penser tout à fait sensée, lucide et positive.
De votre côté, pensez-vous que la seconde saison de La faille pourrait être un bon tremplin pour le retour de Maripier Morin? Devrait-elle faire un mea culpa public télévisé avant toute chose? Ce sont des questions que son équipe de gérance et elle-même doivent se poser actuellement.
Rappelons qu'à la suite des allégations de Safia Nolin à l'égard de Maripier Morin, la première saison de La faille avait été retirée du Club Illico avant que le milieu culturel réclame avec vigueur son retour. La première saison est actuellement diffusée à TVA et connaît un très beau succès, encore une fois.
De votre côté, pensez-vous que la seconde saison de La faille pourrait être un bon tremplin pour le retour de Maripier Morin? Devrait-elle faire un mea culpa public télévisé avant toute chose? Ce sont des questions que son équipe de gérance et elle-même doivent se poser actuellement.
https://showbizz.net/tele/pourrait-on-r ... -la-faille
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
A va nous arriver avec un livre pis des conférences ça sera pas trop long ...
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
Pour revenir sur le procès de Gilbert Rozon, j'espère qu'il ne s'en sortira pas comme cela.
Pauvre lui, des femmes l'accuse et c'est rendu que c'est lui la victime.
Ouain, pour Marie-Pier Morin, elle a beau nous faire des mea culpa, si elle a décidé de se retirer, c'est sûrement parce qu'il y avait quelque chose, si non, telle qu'on la connait, elle aurait fait le nécessaire pour se défendre.
Pauvre lui, des femmes l'accuse et c'est rendu que c'est lui la victime.
Ouain, pour Marie-Pier Morin, elle a beau nous faire des mea culpa, si elle a décidé de se retirer, c'est sûrement parce qu'il y avait quelque chose, si non, telle qu'on la connait, elle aurait fait le nécessaire pour se défendre.
- gingerstar
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 40979
- Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am
Oui, elle n'a pas nié non plus et c'est évident qu'elle ne serait pas en thérapie pour rien. Ce sont des comportements de longue date, elle devra travailler fort là-dessus car si l'on en croit d'anciennes camarades de classe, elle avait ces problèmes au secondaire.Soleil47 a écrit : Pour revenir sur le procès de Gilbert Rozon, j'espère qu'il ne s'en sortira pas comme cela.
Pauvre lui, des femmes l'accuse et c'est rendu que c'est lui la victime.
Ouain, pour Marie-Pier Morin, elle a beau nous faire des mea culpa, si elle a décidé de se retirer, c'est sûrement parce qu'il y avait quelque chose , si non, telle qu'on la connait, elle aurait fait le nécessaire pour se défendre.
Pour Rozon, son histoire est tellement tirée par les cheveux que ça en est presque drôle. J'espère en effet que ça sera dit qu'il n'est vraiment pas crédible.
L’absolution d’Éric Lapointe envoie un mauvais message
Des organismes d’aide aux femmes déplorent que le chanteur s’en tire si bien
L’absolution accordée mardi au chanteur Éric Lapointe envoie un bien mauvais message, tant aux victimes qu’à la société, estiment des organisations de défense de femmes violentées.
« Les jugements comme ça, ça n’a pas de sens, on vient de faire un pas en arrière. Il va falloir retrousser nos manches », déplore la présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Chantal Arseneault.
Pour la coprésidente de l’organisation Hébergement femmes Canada, Gaëlle Fédida, cette décision est une « claque en pleine face » de la victime, tout en envoyant un message d’impunité aux agresseurs.
« Ce qu’on voit, c’est une défaillance du système judiciaire », explique-t-elle.
La directrice générale de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, Manon Monastesse, estime pour sa part que « ça n’envoie pas le message clair que [le crime d’Éric Lapointe] est inacceptable ».
C’est que le crime du chanteur de 51 ans est grave. En septembre 2019, au retour de son party d’anniversaire, il s’en est pris à une femme à la suite « d’échanges tendus », selon le résumé des faits.
« M. Lapointe s’approche de la plaignante, pose sa main sur le cou de cette dernière tout en l’adossant contre le garde-manger », indique le document déposé quand l’artiste a plaidé coupable de voies de fait au début du mois.
Des excuses
Lapointe s’était excusé pour son geste, commis alors qu’il était intoxiqué, en précisant qu’il travaillait sur son problème d’alcool.
Du même coup, il a demandé l’absolution pour éviter un casier judiciaire, expliquant avoir versé un don de 3000 $ à un organisme venant en aide aux femmes violentées.
La procureure de la Couronne municipale, Me Christine Plourde, qui représente la société, a été du même avis. Après réflexion, le juge Steeve Larivière a entériné le tout.
« Il a exprimé des remords qui paraissent sincères », a dit le juge avant de prononcer une absolution, conditionnelle à ce que Lapointe respecte une probation d’un an.
Bris de condition
Juste après, la procureure a retiré l’accusation de bris de condition qui pesait sur l’auteur-compositeur-interprète pour avoir contacté la victime pendant les procédures, ce qui lui était interdit.
D’ailleurs, même si la victime (dont l’identité est protégée par un interdit de publication) ne l’a pas demandé, elle pourra contacter Lapointe pendant la probation de celui-ci. L’inverse n’est toutefois pas possible.
Le chanteur devra également voir sa psychosociologue autant de fois qu’elle estimera que cela est nécessaire.
► Éric Lapointe n’a pas fait de commentaire à sa sortie de la cour municipale de Montréal, mardi. La victime, de son côté, n’était pas présente au tribunal.
https://www.journaldequebec.com/2020/10 ... is-message
Des organismes d’aide aux femmes déplorent que le chanteur s’en tire si bien
L’absolution accordée mardi au chanteur Éric Lapointe envoie un bien mauvais message, tant aux victimes qu’à la société, estiment des organisations de défense de femmes violentées.
« Les jugements comme ça, ça n’a pas de sens, on vient de faire un pas en arrière. Il va falloir retrousser nos manches », déplore la présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Chantal Arseneault.
Pour la coprésidente de l’organisation Hébergement femmes Canada, Gaëlle Fédida, cette décision est une « claque en pleine face » de la victime, tout en envoyant un message d’impunité aux agresseurs.
« Ce qu’on voit, c’est une défaillance du système judiciaire », explique-t-elle.
La directrice générale de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, Manon Monastesse, estime pour sa part que « ça n’envoie pas le message clair que [le crime d’Éric Lapointe] est inacceptable ».
C’est que le crime du chanteur de 51 ans est grave. En septembre 2019, au retour de son party d’anniversaire, il s’en est pris à une femme à la suite « d’échanges tendus », selon le résumé des faits.
« M. Lapointe s’approche de la plaignante, pose sa main sur le cou de cette dernière tout en l’adossant contre le garde-manger », indique le document déposé quand l’artiste a plaidé coupable de voies de fait au début du mois.
Des excuses
Lapointe s’était excusé pour son geste, commis alors qu’il était intoxiqué, en précisant qu’il travaillait sur son problème d’alcool.
Du même coup, il a demandé l’absolution pour éviter un casier judiciaire, expliquant avoir versé un don de 3000 $ à un organisme venant en aide aux femmes violentées.
La procureure de la Couronne municipale, Me Christine Plourde, qui représente la société, a été du même avis. Après réflexion, le juge Steeve Larivière a entériné le tout.
« Il a exprimé des remords qui paraissent sincères », a dit le juge avant de prononcer une absolution, conditionnelle à ce que Lapointe respecte une probation d’un an.
Bris de condition
Juste après, la procureure a retiré l’accusation de bris de condition qui pesait sur l’auteur-compositeur-interprète pour avoir contacté la victime pendant les procédures, ce qui lui était interdit.
D’ailleurs, même si la victime (dont l’identité est protégée par un interdit de publication) ne l’a pas demandé, elle pourra contacter Lapointe pendant la probation de celui-ci. L’inverse n’est toutefois pas possible.
Le chanteur devra également voir sa psychosociologue autant de fois qu’elle estimera que cela est nécessaire.
► Éric Lapointe n’a pas fait de commentaire à sa sortie de la cour municipale de Montréal, mardi. La victime, de son côté, n’était pas présente au tribunal.
https://www.journaldequebec.com/2020/10 ... is-message
Depardieu accusé de viol: un juge reprend l'enquête
Un juge d’instruction à Paris va reprendre les investigations sur des accusations de viol visant Gérard Depardieu, après un recours de la plaignante contre le classement sans suite de l’enquête initiale, a appris mercredi l’AFP de source proche du dossier confirmé de source judiciaire.
La plaignante, une jeune comédienne qui dénonce plusieurs viols et agressions sexuelles en août 2018 au domicile parisien de la vedette du cinéma français, avait relancé sa plainte après le classement de l’enquête du parquet de Paris en juin 2019.
« Je n’étais pas informé » de la désignation d’un juge d’instruction, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de l’acteur, Hervé Témime. « C’est un non-événement, s’agissant d’une décision automatique ».
Selon la source judiciaire, le magistrat instructeur a été désigné le 19 août pour examiner cette plainte avec constitution de partie civile, un recours qui permet la désignation quasi automatique d’un juge pour relancer les investigations.
C’est par cette voie que les investigations sur des accusations de viols ont été relancées à Paris contre le réalisateur Luc Besson ou le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, également après le classement d’enquêtes préliminaires.
Concernant Gérard Depardieu, le parquet de Paris, qui peut dans quelques rares cas s’opposer à cette relance de l’enquête, avait rendu le 31 juillet un réquisitoire introductif ouvrant la voie à la désignation de ce juge d’instruction.
« Ma cliente a pris acte de l’ouverture de l’information judiciaire et de la nomination d’un magistrat », a déclaré l’avocate de la plaignante, Élodie Tuaillon-Hibon, sollicitée par l’AFP. « Elle renouvelle sa confiance en la justice, à disposition de laquelle elle se tient, et espère aborder prochainement les différentes étapes de l’instruction dans le calme et le respect », a précisé Mme Tuaillon-Hibon.
Le 4 juin 2019, le ministère public avait conclu neuf mois d’enquête préliminaire en expliquant que « les nombreuses investigations réalisées » n’avaient « pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs ».
La première plainte avait été déposée fin août 2018 à la gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône, sud-est) par l’actrice d’une vingtaine d’années.
Selon cette dernière, les faits se seraient déroulés au domicile parisien de la vedette, un hôtel particulier du VIe arrondissement, les 7 et 13 août 2018.
L’acteur de 71 ans, monstre sacré du cinéma, avait été entendu en audition libre par la police.
https://www.journaldemontreal.com/2020/ ... lenquete-1
Un juge d’instruction à Paris va reprendre les investigations sur des accusations de viol visant Gérard Depardieu, après un recours de la plaignante contre le classement sans suite de l’enquête initiale, a appris mercredi l’AFP de source proche du dossier confirmé de source judiciaire.
La plaignante, une jeune comédienne qui dénonce plusieurs viols et agressions sexuelles en août 2018 au domicile parisien de la vedette du cinéma français, avait relancé sa plainte après le classement de l’enquête du parquet de Paris en juin 2019.
« Je n’étais pas informé » de la désignation d’un juge d’instruction, a réagi auprès de l’AFP l’avocat de l’acteur, Hervé Témime. « C’est un non-événement, s’agissant d’une décision automatique ».
Selon la source judiciaire, le magistrat instructeur a été désigné le 19 août pour examiner cette plainte avec constitution de partie civile, un recours qui permet la désignation quasi automatique d’un juge pour relancer les investigations.
C’est par cette voie que les investigations sur des accusations de viols ont été relancées à Paris contre le réalisateur Luc Besson ou le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, également après le classement d’enquêtes préliminaires.
Concernant Gérard Depardieu, le parquet de Paris, qui peut dans quelques rares cas s’opposer à cette relance de l’enquête, avait rendu le 31 juillet un réquisitoire introductif ouvrant la voie à la désignation de ce juge d’instruction.
« Ma cliente a pris acte de l’ouverture de l’information judiciaire et de la nomination d’un magistrat », a déclaré l’avocate de la plaignante, Élodie Tuaillon-Hibon, sollicitée par l’AFP. « Elle renouvelle sa confiance en la justice, à disposition de laquelle elle se tient, et espère aborder prochainement les différentes étapes de l’instruction dans le calme et le respect », a précisé Mme Tuaillon-Hibon.
Le 4 juin 2019, le ministère public avait conclu neuf mois d’enquête préliminaire en expliquant que « les nombreuses investigations réalisées » n’avaient « pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs ».
La première plainte avait été déposée fin août 2018 à la gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône, sud-est) par l’actrice d’une vingtaine d’années.
Selon cette dernière, les faits se seraient déroulés au domicile parisien de la vedette, un hôtel particulier du VIe arrondissement, les 7 et 13 août 2018.
L’acteur de 71 ans, monstre sacré du cinéma, avait été entendu en audition libre par la police.
https://www.journaldemontreal.com/2020/ ... lenquete-1
Accusé de harcèlement, de séquestration et d’agression sexuelle: Salvail dépeint comme un pervers
Trois anciens collègues d’Éric Salvail ont dépeint l’animateur déchu comme un pervers qui n’hésitait pas à « dépasser la ligne » avec des commentaires ou des gestes sexuels déplacés, même avec ceux qu’il ne connaissait pas.
«Il avait toujours son petit jeune qu’il allait gosser. Il tourne autour comme une petite abeille, il passe des petits commentaires, il te regarde dans les yeux, il fait une espèce de drague zéro subtile», a expliqué un ex-collègue de Salvail dans un enregistrement rendu public lundi, au palais de justice de Montréal.
Un autre témoin a pour sa part raconté comment un jour, sans crier gare, Salvail serait venu par-derrière pour lui mettre la main dans les culottes, «très loin, jusqu’à toucher les testicules», pour ensuite lui exhiber ses propres parties génitales, en plein sur les lieux de travail, alors qu’ils étaient seuls.
«Ce n’est pas vrai qu’il est blanc comme neige, il a un côté exhibitionniste, c’est de la grossière indécence», a renchéri le troisième témoin.
Les trois hommes, qu’il est interdit de nommer sur ordre du tribunal, ont fait ces déclarations aux policiers en mars dernier, mais ce n’est que lundi qu’elles ont été rendues publiques, dans le cadre du procès de l’ex-animateur de 51 ans.
Les culottes à terre
Salvail est accusé de harcèlement, de séquestration et d’agression sexuelle, relativement à des événements qui remontent à 1993, dans des toilettes à Radio-Canada. À l’époque, tant le populaire animateur et le plaignant, Donald Duguay, travaillaient à la télévision d’État.
«Il a les culottes au sol, il commence à se masturber, avait témoigné M. Duguay. Il se frotte en mimant une action de pénétration entre mes deux fesses.»
Salvail avait rétorqué que cette version était «farfelue».
«Je n’agresse pas les gens dans la vie», avait-il rétorqué à la cour, en précisant qu’il n’était pas ce genre de personne.
Or, en mettant sa réputation en jeu, il a ouvert la porte à ce que la Couronne obtienne la rare autorisation de faire entendre trois nouveaux témoins pour justement s’attaquer à l’image de Salvail. Mais après une entente avec la défense, plutôt que d’être entendus en personne, c’est leurs déclarations aux policiers qui ont été déposées en preuve.
«[Salvail] a renoncé à contre-interroger les témoins», a expliqué la procureure de la Couronne, Me Amélie Rivard.
Un «monstre»
Selon un des témoins, les frasques de Salvail étaient bien connues du milieu, si bien que les gens qui travaillaient autour de lui s’étaient «un peu habitués».
«J’aurais eu le même comportement avec une femme, c’est sûr que j’aurais perdu mon emploi, a-t-il dit aux policiers. Il avait des façons de faire particulières. Quand il avait une idée en tête, il allait jusqu’au harcèlement. Les gens ne l’ont pas condamné, ils l’ont célébré. Il a fait sa carrière là-dessus... Est-ce qu’on a contribué à créer le monstre, nous qui avons travaillé avec lui?»
Sauf que si Salvail s’est «frotté» contre l’un des témoins, la réaction de ce dernier l’aurait rapidement refroidi.
«Je me suis reviré et je l’ai poussé violemment en lui disant: “Lâche-moi, gros cr.... de guédaille, ça va faire, je travaille”, a expliqué l’homme. À partir de ce jour-là, il ne m’a plus jamais écœuré.»
Le troisième témoin, celui qui dit s’être fait mettre une main dans les culottes, n’a toutefois pas osé confronter Salvail, préférant «rire de malaise».
«Je le sentais en contrôle, et je ne voulais pas me le mettre à dos», a-t-il expliqué.
Ces trois témoignages ont mis fin à la preuve au procès de Salvail, si bien que dès mardi, les avocats entameront leurs plaidoiries finales, en commençant par celles de Me Michel Massicotte, qui défend l’accusé. Cette étape devrait durer trois jours au plus.
Par la suite, le juge Alexandre Dalmau devrait prendre sa décision en délibéré.
Ce qu’ils ont dit
«Éric [Salvail] entre dans le bureau, il le contourne et me saisit par en arrière [...]. Il se frotte contre moi, je sens son souffle dans mon cou. Je me suis reviré et je l’ai poussé violemment.» –Le témoin #1
«Je n’ai rien vu venir, [Salvail] a rentré sa main dans ma culotte [...]. J’ai pogné mes choses pour m’en aller, et là il m’a suivi et il a baissé ses culottes pour exhiber son pénis. J’ai ri de malaise en lui disant : “Éric, juste te rappeler qu’il y a des caméras”.» –Le témoin #2
«Dès que je suis arrivé le premier jour, il était là, tout de suite. Il a fait des allusions en disant : “j’imagine que t’as un beau pénis”. Le monde autour trouvait ça drôle, je me suis demandé : mais qu’est-ce que c’est que cet énergumène-là.» –Le témoin #3
https://www.tvanouvelles.ca/2020/11/09/ ... n-temoin-1
Trois anciens collègues d’Éric Salvail ont dépeint l’animateur déchu comme un pervers qui n’hésitait pas à « dépasser la ligne » avec des commentaires ou des gestes sexuels déplacés, même avec ceux qu’il ne connaissait pas.
«Il avait toujours son petit jeune qu’il allait gosser. Il tourne autour comme une petite abeille, il passe des petits commentaires, il te regarde dans les yeux, il fait une espèce de drague zéro subtile», a expliqué un ex-collègue de Salvail dans un enregistrement rendu public lundi, au palais de justice de Montréal.
Un autre témoin a pour sa part raconté comment un jour, sans crier gare, Salvail serait venu par-derrière pour lui mettre la main dans les culottes, «très loin, jusqu’à toucher les testicules», pour ensuite lui exhiber ses propres parties génitales, en plein sur les lieux de travail, alors qu’ils étaient seuls.
«Ce n’est pas vrai qu’il est blanc comme neige, il a un côté exhibitionniste, c’est de la grossière indécence», a renchéri le troisième témoin.
Les trois hommes, qu’il est interdit de nommer sur ordre du tribunal, ont fait ces déclarations aux policiers en mars dernier, mais ce n’est que lundi qu’elles ont été rendues publiques, dans le cadre du procès de l’ex-animateur de 51 ans.
Les culottes à terre
Salvail est accusé de harcèlement, de séquestration et d’agression sexuelle, relativement à des événements qui remontent à 1993, dans des toilettes à Radio-Canada. À l’époque, tant le populaire animateur et le plaignant, Donald Duguay, travaillaient à la télévision d’État.
«Il a les culottes au sol, il commence à se masturber, avait témoigné M. Duguay. Il se frotte en mimant une action de pénétration entre mes deux fesses.»
Salvail avait rétorqué que cette version était «farfelue».
«Je n’agresse pas les gens dans la vie», avait-il rétorqué à la cour, en précisant qu’il n’était pas ce genre de personne.
Or, en mettant sa réputation en jeu, il a ouvert la porte à ce que la Couronne obtienne la rare autorisation de faire entendre trois nouveaux témoins pour justement s’attaquer à l’image de Salvail. Mais après une entente avec la défense, plutôt que d’être entendus en personne, c’est leurs déclarations aux policiers qui ont été déposées en preuve.
«[Salvail] a renoncé à contre-interroger les témoins», a expliqué la procureure de la Couronne, Me Amélie Rivard.
Un «monstre»
Selon un des témoins, les frasques de Salvail étaient bien connues du milieu, si bien que les gens qui travaillaient autour de lui s’étaient «un peu habitués».
«J’aurais eu le même comportement avec une femme, c’est sûr que j’aurais perdu mon emploi, a-t-il dit aux policiers. Il avait des façons de faire particulières. Quand il avait une idée en tête, il allait jusqu’au harcèlement. Les gens ne l’ont pas condamné, ils l’ont célébré. Il a fait sa carrière là-dessus... Est-ce qu’on a contribué à créer le monstre, nous qui avons travaillé avec lui?»
Sauf que si Salvail s’est «frotté» contre l’un des témoins, la réaction de ce dernier l’aurait rapidement refroidi.
«Je me suis reviré et je l’ai poussé violemment en lui disant: “Lâche-moi, gros cr.... de guédaille, ça va faire, je travaille”, a expliqué l’homme. À partir de ce jour-là, il ne m’a plus jamais écœuré.»
Le troisième témoin, celui qui dit s’être fait mettre une main dans les culottes, n’a toutefois pas osé confronter Salvail, préférant «rire de malaise».
«Je le sentais en contrôle, et je ne voulais pas me le mettre à dos», a-t-il expliqué.
Ces trois témoignages ont mis fin à la preuve au procès de Salvail, si bien que dès mardi, les avocats entameront leurs plaidoiries finales, en commençant par celles de Me Michel Massicotte, qui défend l’accusé. Cette étape devrait durer trois jours au plus.
Par la suite, le juge Alexandre Dalmau devrait prendre sa décision en délibéré.
Ce qu’ils ont dit
«Éric [Salvail] entre dans le bureau, il le contourne et me saisit par en arrière [...]. Il se frotte contre moi, je sens son souffle dans mon cou. Je me suis reviré et je l’ai poussé violemment.» –Le témoin #1
«Je n’ai rien vu venir, [Salvail] a rentré sa main dans ma culotte [...]. J’ai pogné mes choses pour m’en aller, et là il m’a suivi et il a baissé ses culottes pour exhiber son pénis. J’ai ri de malaise en lui disant : “Éric, juste te rappeler qu’il y a des caméras”.» –Le témoin #2
«Dès que je suis arrivé le premier jour, il était là, tout de suite. Il a fait des allusions en disant : “j’imagine que t’as un beau pénis”. Le monde autour trouvait ça drôle, je me suis demandé : mais qu’est-ce que c’est que cet énergumène-là.» –Le témoin #3
https://www.tvanouvelles.ca/2020/11/09/ ... n-temoin-1
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
- Messages : 19535
- Inscription : jeu. oct. 30, 2003 1:00 am
Re: Allégations de harcèlement ou d'agression
Wow, la prison pour lui, ça serait le paradis ...
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
Oui moi aussi je pense qu'il n'aimerait pas trop être le jouet plutôt que l'initiateur.. Cela dit, je ne souhaite à personne de vivre ça, même pas à lui. La loi du talion pour moi très peu...Jannic a écrit : [...]
Pas si sûr... Pas lui qui serait l'initiateur, le boss de la chose, le dominant, au contraire...
Avec la plaidoirie de son avocat contre D. Duguay hier et ce a.m. ça va bien pour E.S. C'est D. Guguay le monstre... et tous les qualificatifs bas et méchants lui ont été adressés par l'avocat de la défense. Demain, ce sera la plaidoirie de la couronne, elle a besoin d'être performante Me Simard sinon, É.S. sera acquitté.
D'après les infos, ça sent l'appel si jamais il ne l'est pas. @ suivre
D'après les infos, ça sent l'appel si jamais il ne l'est pas. @ suivre
J'ai confiance que le Juge saura faire preuve de jugement. Pourquoi D. Duguay aurait menti pour attirer l'attention, alors que c'est l'inverse qui s'est produit, il a plutôt fermé sa gueule pendant plusieurs années, tout comme tous les autres qui sont venus témoigner contre lui. C'est comme une évidence que plus Éric Salvail devenait une vedette et plus c'était difficile de s'opposer à lui, car il avait un réel fan club. C'est la force du nombres de victimes qui pourra avoir raison de lui, car il est évident qu'il a agressé plus d'une personne. Que ce soit D. Duguay ou d'autres, reste qu'il est un agresseur à large échelle. Et ça, j'espère que le Juge saura le reconnaître.joanna a écrit : Avec la plaidoirie de son avocat contre D. Duguay hier et ce a.m. ça va bien pour E.S. C'est D. Guguay le monstre... et tous les qualificatifs bas et méchants lui ont été adressés par l'avocat de la défense. Demain, ce sera la plaidoirie de la couronne, elle a besoin d'être performante Me Simard sinon, É.S. sera acquitté.
D'après les infos, ça sent l'appel si jamais il ne l'est pas. @ suivre
L'avocate de la poursuite a fait une bonne plaidoirie d'après plusieurs. Le juge devra bien réfléchir avant de rendre une sentence juste et équitable le 18 décembre. J'espère aussi qu'il saura faire preuve de jugement après tout ce qu'il a entendu. Chose certaine, l'accusé doit commencer à se sentir fébrile. Son désir d'être acquitté doit s'effriter à compter d'aujourd'hui. Il aura peut-être à changer de condo pour hiberner.