LE DOMAINE BLEU

Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, dans la tourmente après avoir été filmé en pleins ébats sado-masochistes, a défendu son droit à une vie sexuelle "excentrique", dans une interview au journal dominical Sunday Telegraph.

La vidéo le montrant en pleine séance sado-masochiste avec cinq jeunes femmes, certaines habillées en costume rayé de prisonniers ou en uniforme, a suscité un tollé dans le monde sportif. Une assemblée générale extraordinaire de la FIA est convoquée le 3 juin à Paris pour statuer sur le remplacement éventuel de M. Mosley, 68 ans.

Mais les critiques sont "fondées sur l'idée qu'on ne peut avoir dans sa vie aucune activité sexuelle qui soit quelque peu excentrique", a estimé M. Mosley.

"La plupart des gens disent que si quelqu'un aime ce genre de choses, tant que cela ne blesse personne et que cela reste du domaine privé (...), alors cela ne les regarde pas", a-t-il ajouté.  


Le responsable a une nouvelle fois démenti que les actes filmés aient eu une une quelconque connotation nazie, comme une partie de la presse l'a suggéré. M. Mosley est le fils de l'ancien responsable du mouvement fasciste au Royaume-Uni.

M. Mosley a accusé à ce sujet le tabloïde News of the World, qui a diffusé des extraits de la vidéo le 30 mars, de "mensonge calculé et délibéré", rappelant qu'il poursuivait le journal.

Interrogé sur la prochaine assemblée de la FIA, il a répondu: "S'ils veulent que je continue, je continuerai. S'ils ne le veulent pas, j'arrêterai".

Selon certains, c'est en Europe que commence réellement une saison de F1. Comme d'habitude, les premières courses de l'année sont considérées comme de petits échauffements avant de passer aux choses sérieuses.

C'est la semaine prochaine à Barcelone que se disputera le Grand Prix d'Espagne, la première manche de la saison européenne. A cette occasion, toutes les équipes disposeront d'une monoplace revue et corrigée. L'équipe McLaren ne fait bien sûr pas exception à la règle.

Vous avez fait des essais à Barcelone cette semaine. Ce circuit convient-il à la MP4-23 et espérez-vous être compétitif la semaine prochaine?

Lewis Hamilton: Il est toujours difficile de prévoir ce genre de choses, car toutes les équipes progressent continuellement. Nos essais sur ce circuit ont été positifs. Nous avons beaucoup roulé cette semaine. Je sens que nous avons un package compétitif pour ce circuit, notre voiture semble s'y comporter très bien. Nous avons de nombreux nouveaux éléments pour cette course et nous les avons testés avec succès cette semaine en essais privés. Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls à avoir fait ça.

Quelles seront les clés du succès à Barcelone?

LH: Le circuit de Barcelone représente un défi à relever pour les pilotes et les ingénieurs.  
L'une des choses les plus importantes là-bas sera de bien équilibrer la voiture pour les différents virages. Le deuxième virage représente à lui seul un vrai challenge pour ce qui est du pilotage et des réglages de la monoplace. Il nous faut une bonne vitesse de passage dans les virages rapides et une bonne traction pour sortir des courbes les plus lentes. Il y a un tas de petits défis à relever là-bas et c'est donc un circuit intéressant sur le plan technique.

Qu'avez-vous fait de votre temps depuis le Grand Prix de Bahreïn?

LH: J'ai été très occupé depuis la dernière course. J'ai passé un peu de temps avec l'équipe à l'usine, j'ai aussi réservé deux journées à des opérations promotionnelles. Je me suis aussi entraîné et ensuite je me suis rendu à Barcelone pour les essais privés. Après ces essais, je suis rentré chez moi pour poursuivre mon entraînement physique. Nous avons eu l'occasion de bien progresser dans ce domaine durant ce laps de temps.

Heikki, pouvez-vous nous décrire le circuit de Barcelone et nous expliquer pour quelles raisons il est aussi populaire auprès des pilotes et des équipes?

Heikki Kovalainen: Ce circuit est le plus important parmi ceux que nous utilisons, avec celui de Jerez. Pour être rapide là-bas, il faut une voiture qui a une bonne efficacité aérodynamique et c'est la raison pour laquelle nous roulons souvent sur ce circuit, car il nous permet de tester efficacement notre configuration aérodynamique. Il y a aussi quelques gros freinages et des virages dans lesquels nous pouvons évaluer l'équilibre général de la voiture. Il y a aussi des chicanes lentes dans lesquelles on peut tester les changements de direction de la voiture. Vous pouvez donc tout tester là-bas. En outre, il fait souvent beau à Barcelone.

Quels sont les meilleurs endroits pour tenter un dépassement?

HK: Je pense que le meilleur endroit est le premier virage, car vous pouvez réellement prendre le sillage de la voiture qui vous précède à la sortie de la dernière chicane lente avant la ligne droite des stands. A part cet endroit, c'est très difficile partout ailleurs. Vous pouvez aussi tenter quelque chose dans le cinquième virage ou dans le dixième si vous sortez bien du virage précédent.

Qu'avez-vous fait depuis le Grand Prix de Bahreïn?

HK: Je me suis principalement entraîné physiquement pour cette course. Nous essayons actuellement d'améliorer ma condition physique. C'était ma priorité. J'ai aussi passé deux journées à l'usine avec mes ingénieurs. A part ça, je n'ai rien fait de particulier.

Le quatrième round du championnat du monde de F1 2008 emmènera l’équipe Honda en Espagne pour le début de la saison européenne. Ce sera le 17ème Grand Prix à se dérouler sur le circuit de Catalunya – un tracé très souvent utilisé pour les séances d’essais privés du Formula One Circus.

La semaine passée, Honda y a participé à quatre journées de travail où de nouveaux éléments mécaniques et aérodynamiques ont été testés sur la RA108.

« L'équipe a fait de gros progrès lors de chaque journée d’essais, la semaine dernière et ainsi gagner en confiance » se félicitait Ross Brawn. « Nos récents développements sur la RA108 - avec un nouveau package aérodynamique et des modifications sur les suspensions – ont donné de bons résultats. J’espère que cela nous aidera à progresser et à prétendre marquer des points, en Espagne ainsi que lors des prochaines courses. »

Le circuit de Catalunya est un circuit test. Impossible d’y cacher une mauvaise voiture. A l'inverse, une bonne voiture y est susceptible d’y briller. C'est une piste où chaque aspect du set-up doit être parfaitement régler. Néanmoins, la piste a beaucoup évolué au cours des années. Une chicane a été construite dans la dernière portion du circuit. La surface a été refaite, et a perdu beaucoup de grip.

Rubens Barrichello y célèbrera sa 257ème participation en Grand Prix – son 256ème départ, égalant au passage le record de Riccardo Patrese. Ce sera la 16ème fois que le Brésilien s’aligne au départ du Grand Prix d’Espagne.  
Il y a terminé à trois reprises sur le podium : 2ème en 2004, 3ème en 2000 et 2003.

« Nous avons fait de très bons tests sur le circuit de Catalunya la semaine passée où nous avons eu la possibilité de travailler sur un grand nombre de domaines » expliquait Rubens. « Notre but principal était le développement mécanique et aérodynamique de la RA108. Nous avons vu une amélioration significative des chronos, ce qui est très agréable, mais - comme toujours - nous devons attendre ce week-end pour savoir quelle incidence cela aura sur notre position sur la grille. Mais je suis confiant. »

« Chaque pilote et chaque équipe de F1 connaissent le circuit de Catalunya car nous l’utilisons si souvent pour les essais privés, l'hiver et tout au long de la saison. Nous sommes très bien préparés pour le Grand Prix d'Espagne » affirmait le pilote brésilien. « Cependant, il y a toujours des conditions météo variables : le vent, les niveaux d'adhérence… il reste donc encore beaucoup de choses à faire pour extraire le niveau maximum de performance de la voiture. »

Ce sera la 8ème participation de Jenson Button au Grand Prix d’Espagne. Son meilleur résultat remonte à 2006 où le pilote anglais avait pris la 6ème place. Cette année, il espère simplement terminer dans les huit premiers pour offrir les premiers points de la saison à l’écurie japonaise.

« Nos résultats au cours des trois premières courses ont démontré un niveau de progression encourageant et nous ont donné un regain de confiance dans la voiture. Bien que je n'aie pas été en mesure de faire beaucoup de kilomètres la semaine dernière lors des essais privés – en raison de la météo - l'équipe a bien travaillé, et je suis convaincu que nous sommes en bonne forme » affirmait Jenson Button.

« C’est un circuit très familier où nous utiliserons les essais pour peaufiner le set-up de la voiture. Nous espérons être dans le Top 10 de la qualification ce qui nous mettrait en position forte pour une course » ajoutait-il. « La clé d'un tour rapide à Barcelone est d'avoir une voiture avec un bon package aérodynamique. Vous devez vous sentir en confiance lorsque vous négocier des courbes à vitesse très élevée. »

« Dépasser peut y être un véritable défi. L'une des meilleures opportunités se situe au bout de la ligne droite des stands, dans le premier virage après le départ – mais c’est très difficile. La chicane peut aussi être délicate car c’est extrêmement glissant, et donc très lent. Une petite erreur peut vous coûter beaucoup de temps » concluait Jenson.

Alonso ne se voit pas sur le podium...

Fernando contredit  même Flavio !

L’Espagnol Fernando Alonso a contredit Flavio Briatore qui avait récemment affirmé que le double champion du monde et sa Renault pourraient prétendre au podium à l’occasion de son Grand Prix à domicile.

Après un début de championnat difficile avec la nouvelle R28, Briatore espérait voir l'équipe Renault effectuer « un pas de géant » lors du retour du Formula One Circus en Europe.

« Je suis persuadé que nous serons en bagarre pour être sur le podium à Barcelone » avait-il déclaré en quittant Bahreïn.

Après avoir essayé les mises à jours de la R28 sur le circuit de Catalunya la semaine dernière, Fernando Alonso a déclaré qu'il ne s'attendait à être dans le peloton de tête en Espagne.

« Nous avons mal commencé la saison, et en F1, il est difficile de regagner le terrain perdu en peu de temps » confiait Alonso sur les ondes de Catalunya Radio.  
« Nous allons bien sûr essayer de progresser par tous les moyens possibles afin de nous rapprocher des meilleurs. »

« Un podium serait une surprise » ajoutait-il. « L'année dernière, je dirais qu’une victoire était plus probable qu’un podium aujourd'hui. »

« Je suis obligé de tirer le meilleur parti possible de ce que j’ai, pour essayer de garder la confiance des grosses équipes. Nous avons besoin de progresser au sein de l’équipe Renault afin que j’aie l'opportunité d'avoir une bonne voiture pour la saison prochaine » concluait Alonso.

L’équipe Toyota revient en Europe, pour le Grand Prix d'Espagne sur le circuit de Catalunya, pour la quatrième épreuve du championnat du monde de F1 2008.

Deux fois à l’arrivée dans les points en Malaisie et à Bahreïn, Jarno Trulli espère continuer sur la lancée. L’Italien est déjà monté à deux reprises sur le podium à Barcelone – en 2004 avec Renault, en 2005 avec Toyota.

« Je suis très content de mon début de saison, la nouvelle voiture a été performante, l'équipe a très bien travaillé et nous avons obtenu les résultats que nous méritions » déclarait Jarno. « Mais je ne m’enflamme pas – car je sais que nous devons continuer à travailler dur pour rester dans cette position et espérer réduire l'écart avec les trois meilleures équipes. »

« Nous avons eu fait de bons essais, la semaine dernière à Barcelone, avec le nouveau package – nous devrions donc être en bonne forme le week-end prochain, mais la bataille est si serré dans le peloton que nous ne pouvons pas nous permettre la moindre erreur » soulignait-il. « Je pense que nous avons prouvé que nous étions les leaders du deuxième groupe pour le moment. »

« En Espagne, si nous pouvions nous qualifier dans le Top 10 et terminer dans les points, ce serait bien. Ce serait en mieux de se battre pour le Top 6. Nous verrons comment ça se passe » ajoutait Trulli, conscient de ne pas être tout à fait au même niveau que les meilleures équipes du moment.  


Après un début de saison difficile, Timo Glock a vu le drapeau à damiers pour la première fois de la saison au Bahreïn. Il devrait pouvoir tirer son épingle du jeu en Espagne, sur un circuit qu’il connaît bien – comme l’ensemble de ses adversaires.

« Ma performance à Bahreïn a été encourageante, et je suis sûr que j’aurais pu marquer un point si je n'avais pas eu un petit problème de boîte de vitesses » se souvenait-il. « C'était bien de finir la course dans le Top 10. Je pense que nous avons progressé depuis le début de l'année et j'espère que mes résultats continueront également de progresser. »

« J'ai été déçu de ne pas me qualifier pour Q3 à Bahreïn – ce sera mon premier objectif ce week-end en Espagne. J’espère ensuite me battre pour marquer des points » avançait Timo. « Mes deux jours d'essais, la semaine dernière à Barcelone, ont été très positifs et la voiture fonctionne bien avec le nouveau package aérodynamique - il n'y a donc aucune raison de ne pas être optimiste. »
« Il est toujours difficile de prédire ce qui va se passer - surtout lorsque certaines équipes ont utilisé des pneus slicks, et différents niveaux de carburant, mais il semble que nous ayons fait un bon pas en avant. J'ai un bon sentiment pour ce week-end » insistait-il.

L'équipe a testé et intégrer de nouveaux développements à la TF108. Un nouvel aileron avant, un nouveau capot moteur, des améliorations apportées aux suspensions et aux freins, devraient permettre à Trulli et Glock de bien figurer en Espagne.

« Nous sommes satisfaits de notre début de saison, et des points marqués par Jarno en Malaisie et à Bahreïn. Mais au-delà de ça, il est réjouissant d’avoir vu Jarno et Timo réaliser des chronos compétitifs dès le début de la saison. Je pense que cela nous donne de bonnes raisons d'être optimiste maintenant que nous sommes de retour en Europe » reconnaissait Pascal Vasselon.

« Pour le Grand Prix d'Espagne, nous aurons un nouveau package aérodynamique sur la voiture. Il s'agit d'une mise à jour majeure et tous les principaux dispositifs aérodynamiques de la voiture ont été améliorés. Nous l’avons testé à Barcelone la semaine dernière et les résultats ont été conformes à nos attentes – nous devrions voir un certain gain sur le plan de la performance. Ce week-end, je m'attends à ce que nous marquions des points avec les deux voitures » concluait-il.

Jean Todt fait partie du conseil d'administration de Ferrari, mais il n'a plus aucune fonction au sein de l'équipe de F1. Pourtant, on le voit encore régulièrement dans les paddocks et sa présence semble encore très appréciée.

"Il est toujours avec nous - affirme Stefano Domenicali, le directeur actuel de la Scuderia - Il représente bien sûr un point fort pour nous et pas un point négatif. Il est toujours avec nous lors des courses, même s'il ne l'est pas toujours physiquement.  
"

"Peut-être ne viendra-t-il pas sur chaque course, peut-être ne travaillera-t-il pas de 7 heures à 21 heures comme il le faisait auparavant, mais il sera toujours présent lorsqu'il y aura des décisions importantes à prendre," ajoute Felipe Massa.

Présent physiquement à Bahreïn et en Malaisie, Jean Todt fera son retour dans les stands Ferrari à l'occasion du Grand Prix de Monaco.

Fernando Alonso a récemment exprimé le désir de rouler pour Ferrari, une équipe qui selon lui devrait lui permettre de revenir aux avant-postes. Cependant, Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, ne l'entend pas de cette oreille...

D'après Montezemolo, ce ne serait pas une bonne idée. "Aligner un duo composé de Kimi Raikkonen et de Fernando Alonso pourrait être dommageable pour Ferrari. Je veux des pilotes traités à égalité et qui travaillent ensemble," déclare-t-il dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.  


On peut néanmoins remarquer que Luca di Montezemolo envisage un duo Alonso/Raikkonen, sans tenir compte de celui que pourraient former Alonso et Massa...

Suger Aguri compte bien participer au Grand prix d'Espagne de Formule 1 ce week-end malgré ses déboires financiers, a indiqué mardi un responsable de l'écurie japonaise sous couvert de l'anonymat.

"La direction que prennent les choses est celle d'une participation en Espagne, mais nous ne sommes pas en mesure de faire plus de commentaires", a confié ce responsable.

L'écurie japonaise, qui lutte pour sa survie, a vu ses espoirs d'une sortie de crise rapide anéantis avec le retrait la semaine dernière de l'offre de reprise avancée par Magma Group, le cabinet de conseil londonien spécialisé dans l'automobile.  


Super Aguri, dont les pilotes cette année sont le Britannique Anthony Davidson et le Japonais Takuma Sato, a manqué la plupart des essais de l'intersaison en raison de ses difficultés financières.

n volant à gagner pour le GP de France
C'est peut-être pour vous...


Le Grand Prix de France fait partie de ceux qui offrent un maximum d’animations à leur public. Cette année ne fait pas exception à la règle.

La FFSA est heureuse d’annoncer qu’en plus du GP2 et de la Porsche Supercup, le public du Grand Prix de France 2008 assistera à des courses de Formul’Academy Euro Series et de Mitjet. Cerise sur le gâteau, un grand jeu-concours permettra à un heureux gagnant de participer à l’épreuve de Formul’Academy du Grand Prix de France.

La Mitjet: La Mitjet, c’est un concept imaginé en 2005 par Jean Philippe Dayraut pilote automobile. Avec déjà deux championnats, un en France et un en Espagne, c’est une série qui est en cours de développement dans le monde entier. Avec ses 600 Kg pilote à bord, son châssis tubulaire, son moteur Yamaha 4 cylindres de 150 CV, sa boite de vitesses séquentielles et son pont arrière rigide.

La cinquantaine de ces autos très joueuses, devrait offrir des images de réel sport automobile avec des dépassements à tous les freinages et des bagarres à tous les étages d’un peloton générateur de spectacle.

La Formul’Academy Euro Series: Centre de formation international pour l'apprentissage des métiers du sport automobile, l’Auto Sport Academy organise pour la première année la Formul’Academy Euro Series, appelée à remplacer le Championnat de France FFSA Formule Campus Renault Elf.

Approuvée par la FIA, cette série internationale met en scène les toutes nouvelles monoplaces appelées Formul'Academy.  
Ouverte aux garçons et filles, français ou étrangers, âgés de 14 à 23 ans, la Formul’Academy Euro Series est la formule idéale pour faire ses premiers pas dans la compétition automobile. Elle est considérée comme un véritable tremplin vers les disciplines monoplaces internationales de niveau supérieur. Plus de 400 pilotes ont débuté leur carrière à l'Auto Sport Academy et le meilleur exemple de réussite reste sans doute Sébastien Bourdais, quadruple champion du monde de Champ Car et cette saison pilote titulaire au sein de l'écurie de F1 Toro Rosso.

Le Volant Total Grand Prix de France: Et pour les passionnés de sport automobile qui rêvent de piloter devant le public du Grand Prix de France de Formule 1, un jeu-concours se déroulera entre le 28 avril 2008 et le 6 mai 2008 sur www.gpfrancef1.com. A la clé, un volant pour l’épreuve de Formul’Academy Euro Series organisée dans le cadre du Grand Prix de France. Pour plus de renseignements, téléchargez le règlement du jeu-concours "Volant Total Grand Prix de France"  

Kimi Raikkonen abordera le prochain Grand Prix d'Espagne en leader du Championnat du monde des pilotes. Une situation qui n'est pas pour lui déplaire...

"J'ai souvent roulé à Barcelone, mais cette fois-ci ce sera particulier, car j'arrive en Espagne en tant que leader du championnat alors que d'habitude je suis parmi les poursuivants" - se réjouit le champion du monde.

"Cette fois-ci, si j'arrive à devancer les autres en course, je le ferai aussi au championnat. Je me donnerai au maximum comme toujours. La situation change en effet très vite en F1 et il est donc primordial de marquer le maximum de points lors de chaque course" souligne-t-il.

Kimi Raikkonen n'a pas eu l'occasion de beaucoup rouler la semaine passée en essais privés. "Ma participation aux essais de la semaine passée a été limitée à cause de la pluie, mais ce n'est pas un problème pour moi. Je suis persuadé que nous serons compétitifs là-bas. La bataille sera néanmoins serrée, car tout le monde a des nouveautés pour cette course et cela rendra cette course encore plus intéressante. Nous avons remporté la victoire lors des deux dernières courses et le désir de revanche de nos adversaires sera d'autant plus grand."

Le Grand Prix d'Espagne sera le premier rendez-vous de ce qu'on appelle encore "la saison européenne", même si de nos jours, cette appellation n'est plus tout à fait justifiée. Quoi qu'il en soit, c'est bien en Europe que se déroulera la quatrième manche du championnat et ça met Raikkonen de bonne humeur.  


"Je suis content d'être de retour en Europe. Nous ne devons plus voyager trop longtemps et nous pouvons donc nous concentrer totalement sur les courses. C'est la tradition de dire que la saison commence réellement maintenant. J'ai déjà gagné une fois à Barcelone, en 2005, et c'est bien sûr de cette course-là que j'ai les meilleurs souvenirs. En vérité, c'est la seule fois que j'ai réussi à terminer cette course sur le podium et je suis impatient de le refaire," poursuit Kimi Raikkonen.

Kimi est concentré sur sa campagne mondiale en F1, mais cela ne l'empêche pas d'avoir un oeil attentif sur les prestations de ses amis sportifs, surtout lorsqu'ils roulent au volant d'une Ferrari...

"J'ai profité de la pause entre Bahreïn et Barcelone pour me reposer un peu avec mes amis et ma famille. J'ai passé mon temps entre la Finlande et la Suisse. J'ai été très heureux pour mon ami Toni Vilander qui a remporté la première course de FIA GT à Silverstone, au volant d'une Ferrari F430. Je suis toujours ses courses avec passion et je suis l'un de ses fans. Bravo Toni," conclut Raikkonen.

Le petit monde de la F1 a eu droit à trois semaines entre le Grand Prix de Bahreïn et celui d'Espagne, mais cette période n'a pas été mise à profit pour prendre des vacances. Ce furent en effet trois semaines très actives, notamment pour la Scuderia Ferrari.

A Maranello, les ingénieurs ont attentivement analysé les données récoltées lors des trois premiers Grands Prix, mais la Scuderia a aussi beaucoup travaillé en piste.

A Vairano notamment pour quelques évaluations aérodynamiques, mais aussi à Barcelone où Felipe Massa, Michael Schumacher et Kimi Raikkonen ont tourné quatre jours, la semaine passée.

A l'instar de ses concurrentes, l'équipe Ferrari se présentera au départ du Grand Prix d'Espagne avec une monoplace revue et corrigée, surtout sur le plan de l'aérodynamique. La nouveauté la plus visible est bien sûr l'ouverture faite à l'avant de la voiture, au niveau du train avant.

Cette innovation a été très commentée, mais d'après la Scuderia, ce n'est pas l'arme secrète de cette saison 2008. "L'influence de cette nouveauté sur les prestations de la voiture a été fortement exagérée - affirme Nikolas Tombazis, le chef designer de la Scuderia - On ne peut pas mesurer l'impact d'un seul élément. Le museau de la voiture est seulement une partie du package aérodynamique et cela n'a donc pas un effet déterminant.  
Bien sûr notre nouvel ensemble aérodynamique améliore nos performances, mais ce serait une erreur de dire que ce sera l'élément qui nous permettra de vaincre ce week-end."

Cette ouverture à la hauteur du train avant a cependant un intérêt sur le plan technique. "Le plus grand défi à relever se situait au niveau du design, car nous avons construit un élément qui à cause de cette ouverture contient moins de fibres de carbone. Il y a donc moins de matière, mais nous devions passer le crash test de la FIA, ce qui a été fait avec succès. C'est un beau défi de relevé pour les personnes impliquées dans la production de cette pièce," poursuit Nikolas Tombazis.

Cette ouverture sur le museau de la voiture a pour principal objectif de permettre à l'air de ne pas s'engouffrer en trop grande quantité sous la voiture, ce qui améliore l'efficacité aérodynamique du fond plat.

Au cours des essais privés de la semaine passée à Barcelone, Ferrari a travaillé sur trois secteurs : mise au point de la voiture, préparation du Grand Prix d'Espagne et amélioration du niveau de fiabilité. La Scuderia se dit très satisfaite de ces essais.

Nous allons en Espagne avec des raisons d'être optimistes, surtout depuis nos victoires en Malaisie et à Bahreïn - déclare Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia Ferrari - Nos essais se sont bien passés, mais nos adversaires ne se sont certainement pas reposés. On peut donc s'attendre à une bataille serrée, comme toujours, mais nous l'affronterons avec une concentration maximale."

L'année dernière, c'est Felipe Massa qui s'était imposé en Espagne après s'être élancé depuis la pole position. Pour sa part, Kimi Raikkonen avait abandonné au 9ème tour de la course alors qu'il était en troisième position.

Felipe Massa est le dernier vainqueur en date du Grand Prix d'Espagne et c'est donc en toute confiance qu'il va aborder la course de cette année. D'autant plus que c'est aussi lui qui a remporté la victoire à Bahreïn, il y a trois semaines.

"Après ma victoire à Bahreïn, j'ai pris quelques jours de vacances à Dubai, avec ma femme et mes parents. Ensuite, je suis rentré chez moi à Monaco - raconte Felipe Massa - Je dois dire qu'après un début de saison aussi chargé, cela m'a fait du bien de retourner à la maison pour me reposer quelques jours."

"A la moitié de ma période de repos, j'ai participé à deux journées d'essais très utiles à Barcelone. La piste était sale la première journée et c'est pour cette raison que je n'ai pas beaucoup tourné le matin. L'après-midi en revanche, j'ai beaucoup plus tourné. Nous nous sommes concentrés sur l'évaluation des pneus slicks que nous utiliserons l'année prochaine. Notre objectif était seulement d'avoir une première impression de leur fonctionnement," poursuit Felipe.

"C'était plutôt intéressant, car c'était la première fois de ma carrière que je pilotais une F1 avec de tels pneus. Plus tard dans la semaine, l'équipe a adapté la voiture pour qu'elle ait moins d'appuis aérodynamiques (pour simuler le règlement 2009, ndlr.) Cependant, quand j'ai piloté la voiture avec ces pneus, sans que la monoplace ait subi la moindre modification, c'était tout simplement incroyable. C'est comme si je pilotais une toute nouvelle voiture.  
Je pouvais avoir un style de pilotage beaucoup plus agressif grâce au surplus d'adhérence."

Il est temps maintenant pour Massa de penser au rendez-vous de ce week-end. "La prochaine course de Barcelone sera difficile comme les autres, même si je pense que nous serons compétitifs si nous faisons pour le mieux dans tous les secteurs. J'ai gagné à Barcelone l'année dernière et pour dire vrai, ce fut une très belle course, très disputée et qu'il me sera difficile à oublier. J'étais très proche d'Alonso en qualification et en course il était particulièrement déterminé, car il roulait à domicile. La bataille a été très serrée entre nous deux."

"A part les deux journées d'essais privés de la semaine passée, je dois avouer que je n'ai pas fait grand-chose à part m'entraîner chez moi. J'ai rencontré Nico Rosberg, étant donné que nous sommes voisins, mais nous suivons chacun notre propre programme, car sans ça, nous serions trop en concurrence l'un avec l'autre," conclut Felipe Massa.

La Renault R28 a progressé depuis le Grand Prix de Bahreïn, mais d'après certains elle ne brillera pas particulièrement ce week-end à Barcelone.

Il faut dire que les autres équipes ont aussi progressé...

"Ils semblent avoir progressé, particulièrement sur les longs relais, mais je ne pense pas que ce sera suffisant pour qu'ils soient au même niveau que les équipes de tête," déclare Pedro de la Rosa, pilote d'essais chez McLaren.

Nico Rosberg est beaucoup plus sévère avec Renault. "Il y a trois équipes en tête et elles sont imbattables. Quant à Alonso, il a probablement la voiture la plus lente du milieu du peloton.  
Il ne pourra se battre que pour les derniers points. Je pense qu'avec Williams, nous sommes devant eux."

Dimanche soir, nous saurons si ce pessimisme était justifié...

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a lancé jeudi la campagne "Everyrace" contre le racisme, a-t-elle annoncé en marge du Grand Prix d'Espagne de Formule 1 sur le circuit de Catalunya, près de Barcelone.

Sur ce même circuit s'étaient produits des incidents racistes début février lors d'une séance d'essais où Lewis Hamilton, le premier pilote noir de l'Histoire, avait été pris pour cible.

Suite à ces événements, la Fédération espagnole de l'automobile (RFEA) a remis un rapport à la FIA, où elle confirme que ces agissements n'étaient le fait que d'un petit nombre de personnes parmi les 35.000 spectateurs présents lors de cette séance d'essais.

"La FIA est reconnaissante envers la RFEA et les autorités du circuit de Catalunya pour leur réponse efficace à cette situation", note la Fédération internationale dans un communiqué où elle précise qu'aucun autre incident ne s'est produit depuis lors.

"La FIA et la RFEA supportent le principe d'un sport ouvert à tous et pour promouvoir ce principe fondamental, la FIA a lancé la campagne Everyrace.  
Avec le soutien du monde de la Formule 1, cette campagne fait passer le message que la discrimination et les préjugés n'ont pas de place dans le sport ni dans la société", ajoute le communiqué.

"Je crois que dans le sport automobile, comme dans tous les sports, il est question de liberté d'expression dans un objectif de compétitivité et d'excellence. Ni plus, ni moins", a réagi Lewis Hamilton.

"Ce sport met en avant le talent du pilote et cela n'a rien à voir avec sa race ou la couleur de sa peau", a de son côté déclaré Bernie Ecclestone, le grand argentier de la Formule 1.

Fernando Alonso, qui va courir devant son public ce week-end pour le Grand Prix d'Espagne de Formule 1 à Barcelone, a avoué jeudi qu'avec sa Renault, en retrait depuis le début de saison, le podium n'était plus qu'un rêve.

Alonso est d'ordinaire performant sur ses terres, où il reste sur une victoire et une troisième place.

Q: Fernando, vous avez souvent bien réussi dans votre Grand Prix national mais cette fois ça s'annonce plus difficile?

Fernando Alonso: Oui, chaque fois que je suis venu ici j'ai eu la possibilité de me battre pour la pole position ou pour la victoire. Au pire le podium était toujours possible. Cette année le podium n'est plus une possibilité, juste un rêve, comme lors des trois premières courses. Il doit se passer des choses étranges dans la course si on veut entrer dans le top 3. C'est le premier pas que l'on va devoir accomplir cette saison: s'approcher du podium.

Q: Le directeur de l'écurie Flavio Briatore avait annoncé d'importantes évolutions pour ce Grand Prix. Qu'en est-il?

FA: Incontestablement on a fait un pas en avant en terme de compétitivité, on a gagné quelques dixièmes. On verra ce week-end si c'est suffisant pour nous qualifier en Q3, entrer régulièrement dans les points et nous éviter les problèmes rencontrés lors des trois premières courses.  


On est assez content des progrès de la voiture mais on le sera peut-être moins vendredi si l'on voit que les autres ont bien progressé aussi. On va voir qui a fait le plus grand pas en avant. Il va de toute façon falloir continuer à améliorer la voiture et ce week-end va être la première opportunité de voir si l'on va dans la bonne direction.

Q: Que pensez-vous des commentaires de Luca di Montezemolo, qui a affirmé ne pas vouloir vous recruter chez Ferrari? De nombreuses rumeurs vous envoyaient pourtant chez la scuderia la saison prochaine?

FA: Je n'attends rien, ce n'est que la quatrième course du championnat. J'essaie de m'améliorer chaque année, de devenir un meilleur pilote. Cette saison sera difficile pour moi, je vais certainement devoir me battre dans le milieu du peloton. Donc à la fin de la saison je serai un meilleur pilote. Pour la suite on verra.

L'actualité de la F1 en quelques brèves



Dans Mes brèves du jour, je vous informe sur des performances physiques de Jenson Button, du pari audacieux de Toro Rosso, de la bourde de Nick Heidfeld devant les siens à Munich, de la plaque commémorative de Nelson Piquet et de la "maison" mobile de Sebastian Vettel.

Jenson termine 16e... à pied
Les pilotes de Formule 1 sont des athlètes complets – normal, n’importe qui s’entraînant de 4 à 6 heures par jour le serait. Jenson Button l’a encore prouvé dimanche dernier, en prenant part au triathlon de Sevenoaks, près de Londres. Les épreuves comportaient une nage de 400 mètres, un parcours à vélo de 27 kilomètres et une course à pied de 8 kilomètres.

Jenson Button, pourtant non spécialiste du triathlon, s’est classé 16e sur les 253 concurrents inscrits. Et s’en est déclaré très content: "C’est la 16e place dont je suis le plus fier de ma carrière, commente-t-il. En fait, j’espérais me classer dans les 25 premiers, mais sans trop y croire." Emballé, il s’est inscrit pour le triathlon royal de Windsor, qui se jouera le 15 juin prochain, où l’on comptera 1600 participants.  


Ferrari perd son pari contre Toro Rosso
Les membres de l’équipe Toro Rosso ne manquent pas de courage, de culot ou d’inconscience, c’est selon: juste avant le Grand Prix d’Australie, l’écurie de Faenza a défié celle de Maranello. Celle des deux équipes (toutes deux motorisées par Ferrari) qui marquerait le plus de points à Melbourne serait invitée par l’autre à dîner. Du côté du clan Toro Rosso, il fallait oser!

Mais alors que la probabilité d’une victoire Ferrari semblait écrasante, voilà que Sébastien Bourdais a marqué deux points à Melbourne alors que Kimi Räikkönen n’en marquait qu’un! A Bahrein, le samedi, la Scuderia de Maranello a donc invité celle de Faenza au restaurant. Toro Rosso ferait mieux de ne pas se risquer au même pari une nouvelle fois, une chance pareille ne se produisant qu’une fois dans une vie.

Oups!
Mercredi dernier, Nick Heidfeld était à l’usine BMW de Munich pour une démonstration de sa F1 devant les employés de la marque allemande. Enthousiaste, poussé par les acclamations de la foule, il s’est lancé dans une série de tours en toupie dans un nuage de fumée. Tout allait bien jusqu’à ce qu’il perde le contrôle de sa monoplace et vienne l’échouer dans un mur de béton.

"J’ai arraché l’aileron avant et j’ai endommagé la suspension, raconte Nick Heidfeld, hilare. Mais c’était une voiture 2006, alors ce n’est pas si grave. Et de toute façon, il y avait environ 5000 employés de BMW présents pour la réparer..."

Piquet immortel:
Nelson Piquet est le 12e pilote dont le nom est désormais gravé sur une plaque, dans l’allée longeant la tribune principale de Barcelone. Le Brésilien était présent pour l’inauguration de la plaque. Il est venu à Barcelone sur son yacht de 64 mètres.

Tout beau mon camion
Sébastien Vettel est le dernier pilote à rejoindre le clan des caravaniers de la F1: tout comme Jenson Button, Rubens Barrichello, David Coulthard et Nico Rosberg (liste exhaustive), l’Allemand s’est acheté un motor-home, petit chez soi mobile qui lui permet d’éviter tout trafic pour se rendre au circuit.

De tels motor-homes, d’origine américaine, mesurent jusqu’à 14 mètres de long et 6 mètres de large (une fois leurs « tiroirs » déployés). Celui de Vettel a coûté 250 000 euros. Les organisateurs réservent un petit parking pour les motor-homes des pilotes, non loin du paddock, dans lequel ils se rendent en scooter. Il arrive même, le soir venu, qu’ils partagent un barbecue entre eux.

Un ciel un peu plus nuageux que ce matin, mais des températures en hausse – 24° dans l’air, 36° par terre – étaient au rendez-vous pour le début de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, 4ème des 18 épreuves du championnat du monde de F1 2008.

D’emblée, plusieurs pilotes – Heidfeld, Kubica, Glock, Trulli, Bourdais, Vettel et Hamilton - s’élançaient pour une première série de tours chronométrés.

Robert Kubica – en pneus "tendres" - prenait les choses en mains, suivi de Lewis Hamilton. En proie à des soucis de freinage, le pilote de la McLaren Mercedes partait à la faute à l’abord de la dernière chicane.

Après 10 minutes, Nico Rosberg hissait sa Williams en 2ème position, à 4 dixièmes de Kubica. Quelques instant plus tard, Adrian Sutil bondissait à 65 millièmes de la BMW Sauber, et continuait son effort jusqu’à imposer sa Force India en première position – 1’22.548 !

A la fin du premier quart d’heure, Fisichella succédait à Sutil en tête de la hiérarchie - 1’22.494 - Giancarlo allait réussir à progresser encore – 1’22.383 – à l’approche des 30 minutes. L’Italien devançait Sutil, Coulthard, Piquet Jr et Kubica.

Resté à son stand depuis le début de la séance, Felipe Massa entrait enfin dans la danse au moment où Kimi Raikkonen se rapprochait à un dixième de Fisichella. Pour sa part, le Brésilien se contentait de la 5ème place, dans le sillage de la Red Bull de Coulthard. David invitait peu après sa RB4 à la première place – 1’22.  
321 !

Au début de la deuxième "mi-temps", Heikki Kovalainen grignotait quelques places – sans parvenir à menacer la Red Bull de Coulthard ou la Force India de Fisichella. C’est Nico Rosberg qui allait réussir à déloger David de la première place – 1’22.266 – avant que Kazuki Nakajima émerge en tête de la meute – 1’22.172

A 30 minutes du drapeau à damiers, Raikkonen grimpait en 3ème position – un dixième derrière les deux Williams Toyota. Massa échouait pour sa part à 57 millièmes du chrono de Nakajima. Pour la plus grande joie du public, Fernando Alonso apparaissait alors en tête des écrans de classement – 1’22.034 – mais allait en être délogé quelques minutes plus tard par le petit Piquet – 1’22.019 !

Pour Heikki Kovalainen, après être resté un long moment au stand, la séance se terminait prématurément, la faute à un ennui mécanique à bord de sa MP4-23. Tout se déroulait sans encombre pour Hamilton – même si le Britannique restait à distance des premières places – toujours occupées par les deux Renault, les Williams, les Ferrari et même des Force India !

En vue de la fin de journée, les pilotes et leurs équipes se lançaient dans une simulation d’un tour de qualification qui voyait Kimi Raikkonen s’emparer de la première place – sous la barre des 1’22 au tour.

Le trafic trop important en vue du drapeau à damiers allait empêcher la plupart des pilotes d’améliorer leur performance de manière significative – et ainsi permettre à Raikkonen de conserver l’avantage sur les deux Renault : Piquet devant Alonso.

4ème – le jeune japonais Kazuki Nakajima précède Felipe Massa, Mark Webber, Nico Rosberg et les deux Force India de Fisichella et Sutil. Déception du côté de BMW Sauber et McLaren Mercedes dont aucun des pilotes ne figure dans le Top 10 cet après-midi.

Nick Heidfeld et Timo Glock ont été les plus assidus en piste – 40 tours couverts chacun !

La troisième et dernière séance d’essais libres s’est ouverte sous un beau ciel bleu. Du côté des températures, le thermomètre affichait 21° dans l’air – 27° sur la piste.

Dès le feu vert allumé, une grande partie des pilotes s’élançaient pour un tour de contrôle – et regagnait immédiatement les stands. Seules les Honda et les Ferrari restaient au garage !

Au bout de 10 minutes, Jarno Trulli et sa Toyota étaient les premiers à ressortir pour une série de tours chronométrés. Le pilote italien signait logiquement le chrono de référence.

Heidfeld, puis Vettel, Bourdais et Rosberg se succédaient en tête de la hiérarchie avant l’entrée en scène de Kimi Raikkonen. Le champion du monde finlandais était rapidement délogé - par son compatriote Heikki Kovalainen d’abord – puis par le Polonais Robert Kubica crédité d’un tour en 1’22.772

Rubens Barrichello hissait ensuite sa Honda au premier rang - 1’22.460 – suivi de la Renault de Fernando Alonso. Ça se déroulait un peu moins bien pour Sutil – auteur d’un tête-à-queue. Webber voyait sa séance écourtée – 2 tours seulement - la faute à un problème mécanique qui immobilisait sa Red Bull à l’entrée des stands.

Après 30 minutes, c’est David Coulthard – 1’22.068 – qui délogeait Fernando Alonso de la première place. Rubens Barrichello – 3ème – tenait tête à Lewis Hamilton et Nelson Piquet. Massa, Raikkonen, Nakajima, Kubica et Kovalainen complétaient le Top 10.  
Les 14 premiers étaient alors groupés dans la même seconde !

Les pilotes des Toro Rosso – Bourdais 11ème, Vettel 12ème – puis ceux des Force India – Fisichella 15ème, Sutil 16ème – amélioraient sensiblement leurs performances.

A l’entame du dernier quart d’heure, Timo Glock hissait sa Toyota en deuxième position. Felipe Massa progressait également – 4ème. Toujours leader, David Coulthard abaissait le meilleur chrono sous la barre des 1’22 !

Sébastien Bourdais réussissait à inviter sa Toro Rosso en 5ème position – à 46 millièmes de Massa. Sebastian Vettel intégrait pour sa part le Top 10. Trulli, puis Kubica rejoignaient Coulthard en moins de 1’22 – sans toutefois parvenir à prendre l’avantage sur la Red Bull du vétéran écossais.

Nick Heidfeld et sa BMW Sauber – en 1’21.269 – s’emparait finalement de la première place à l’issue des derniers tours rapides. Coulthard conservait quant à lui la 2ème place, suivi de Fernando Alonso, Robert Kubica et Jarno Trulli.

Brillant 6ème, Sébastien Bourdais devançait la Renault du petit Piquet, la Honda de Button, la Ferrari de Massa et la Toyota de Glock. Lewis Hamilton est 11ème, alors que le leader actuel du championnat – Kimi Raikkonen – apparaît seulement à la 13ème place.

L'Allemand Nick Heidfeld (BMW Sauber) a dominé la troisième séance d'essais libres, samedi sur le circuit de Catalunya près de Barcelone. A l'issue d'une séance très étrange, Heidfeld a bouclé son meilleur tour en 1'21"269 et devancé David Coulthard (Red Bull Renault) de 196 millièmes.

Voici la liste publiée par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) des pilotes autorisés - sans pénalité - à utiliser un nouveau moteur pour le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, 4ème des 18 épreuves de la saison, dont les dernierd essais libres ont lieu samedi matin à Barcelone.  


Ils sont donc huit à bénéficier d'un nouveau bloc à partir d'aujourd'hui :


Kimi Raikkonen (Ferrari)
Felipe Massa (Ferrari)
Robert Kubica (BMW Sauber)
Nelsinho Piquet (Renault)
David Coulthard (Red Bull Renault)
Jarno Trulli (Toyota)
Timo Glock (Toyota)
Sébastien Bourdais (Toro Rosso Ferrari)

La séance qualificative du Grand Prix d’Espagne a débuté sous le soleil et un ciel bien bleu, balayé de ses nuages par le vent. Le thermomètre affichait 23° dans l’air, 38° sur la piste.

Trois pilotes – et trois équipes différentes - se sont partagés les pole positions depuis le début de la saison : Lewis Hamilton en Australie, Felipe Massa en Malaisie et Robert Kubica au Bahreïn.

1ère phase – 20 minutes :
Au feu vert, Sutil et Fisichella étaient les plus promptes à quitter les stands. Davidson, Glock et Bourdais ne tardaient pas à les rejoindre en piste. Kimi Raikkonen et les deux Williams leurs emboîtaient le pas…

Sutil, puis Fisichella, et enfin Bourdais – 1’22.803 - se succédaient en tête de la hiérarchie. Rosberg et Nakajima amélioraient sans attendre le chrono de Bourdais. Raikkonen devra s’y reprendre à deux fois pour imposer sa Ferrari en tête des écrans – 1’22.050 - avant de voir Hamilton affoler le chronomètre – 1’21.366

Raikkonen réduisait l’écart à 4 dixièmes après 10 minutes – où seulement 12 pilotes avaient bouclé au moins un tour chronométré. Massa, puis les deux BMW Sauber assuraient sans encombre leur qualification pour la phase suivante.

A moins de 5 minutes de la fin de cette première partie, la plupart des pilotes repartaient pour un nouvel assaut. Bourdais se hissait à la 6ème place. Kovalainen bondissait en 3ème position, à 7 millièmes de Kubica.

Raikkonen – en pneus durs – abaissait le temps de référence à 1’20.  
701 – largement suffisant pour finir en tête de liste, suivi de Trulli, Alonso, Hamilton et Piquet. Un peu plus loin : Kubica, Glock, Kovalainen, Heidfeld et Rosberg complétaient le Top 10.

Auteur du 13ème chrono – à 12 millièmes de Massa – le Français Sébastien Bourdais décrochait brillamment sa place en Q2. Sur la liste des éliminés, figuraient Coulthard, Vettel, Fisichella, Sutil, Davidson et Sato.

2ème phase – 15 minutes :
Personne ne se précipitait en piste au début de la deuxième phase qualificative. Il faudra ainsi patienter cinq minutes avant de voir une monoplace – celle de Fernando Alonso - quitter les stands sous les encouragements de la foule.

Alonso, Trulli, Hamilton et enfin Raikkonen – 1’20.784 – s’installaient aux avant-postes. Mais c’était sans compter sur l’effort de Robert Kubica – 1’20.597 ! La dernière tentative avant l’agitation du drapeau à damiers allait permettre à Felipe Massa de s’emparer de la meilleure performance du jour – 1’20.584 – 13 millièmes de mieux que Robert Kubica. 4ème – Alonso devançait Heidfeld, Kovalainen, Hamilton, Piquet, Trulli et Webber. Barrichello, Nakajima, Button, Glock, Rosberg et Button s’arrêtaient là
3ème phase – 10 minutes :
Trulli était le premier à s’élancer pour une série de tours rapides peu après que le feu vert ait été allumé pour la phase finale de cette séance qualificative. Ses camarades de jeux ne tardaient pas à le rejoindre en piste.

Hamilton et Kovalainen prenaient l’avantage initial – devant Kubica – mais Felipe Massa réussissait à mettre tout le monde d’accord – 1’22.058 – un peu plus de trois dixièmes devant la McLaren de Lewis. Alonso se hissait alors en 3ème position – devant Raikkonen, Kubica, Heidfeld et Kovalainen.

Hamilton et Kovalainen amélioraient leurs temps de passages sans parvenir à menacer Massa. Kubica glissait sa BMW Sauber en 4ème position – devant les McLaren Mercedes. Sous le drapeau à damiers, Fernando Alonso s’invitait en première ligne, le chrono de l’Espagnol étant seulement amélioré par Kimi Raikkonen !

Le champion du monde finlandais signe la 15ème pole position de sa carrière – la première de la saison. Porté par les encouragements de son public, Fernando Alonso et Renault décrochent une inattendue deuxième place.

Massa et Kubica se partagent la deuxième ligne. Les deux pilotes des McLaren Mercedes s’élanceront en 5ème et 6ème position – suivis de Webber, Trulli, Heidfeld et Piquet.