Valérie Leblanc tuée d'un sérieux coup à la tête
Publié le 26 Août 2011
Patrick Voyer
Le Service de police de Gatineau a annoncé ce midi que l'autopsie de la dépouille de Valérie Leblanc, réalisée mercredi au Laboratoire des sciences judiciaires et médico-légales de Montréal, a permis de confirmer que la jeune femme est décédée d'un traumatisme crânien.
Le sergent Jean-Paul Le May n'est évidemment pas entré dans les détails par respect pour la famille. Il n'a pas non plus voulu préciser l'arme et ne pouvait confirmer l'heure exacte du crime.
Le Service de police de Gatineau tient à assurer la population que tous les efforts sont déployés pour faire avancer l’enquête et que toute information pertinente concernant la protection et la sécurité de la population sera divulguée.
Parallèlement à l’enquête en cours pour le premier homicide de l’année à survenir sur le territoire de la Ville de Gatineau, le Service de police de la Ville de Gatineau continue d’enquêter dans le dossier d’outrage au cadavre et d’entrave au travail des policiers annoncée jeudi matin. Le SPVG tient à souligner le fait que l’enquête pour homicide demeure la priorité absolue et que les jeunes ayant rendu difficile le travail des policiers ne sont pas en cause.
Pas de suspect
Le SPVG ne tient pas encore de suspect solide, mais enquêtera sur des informations reçues de la part d'une jeune femme: cette dernière aurait aperçu un jeune homme de race blanche sortir du boisé autour de 12h30 le jour du meurtre (mardi).
Jean-Paul Le May a répété que l'ex petit ami de Valérie Leblanc est hors de tout soupçon.
«Des pistes sont mises de côté et d'autres sont enquêtées plus sérieusement», a-t-il dit.
Le sergent a aussi indiqué que les seules informations officielles émanaient du SPVG et que la population n'est pas tenue de croire certaines rumeurs circulant présentement.
Scène du crime
Les policiers du SPVG continuent de recueillir des informations et éléments de preuve sur la vaste scène de crime, mais Jean-Paul Le May croit que les analyses seront terminées aujourd'hui. Le périmètre de sécurité est toujours en vigueur et le demeurera aussi longtemps que nécessaire.
Jean-Paul Le May n'a pas voulu préciser si le corps de Valérie Leblanc a été transporté sur la scène ou si le meurtre a été commis sur place. Il n'a pas non plus assuré que la victime a été forcée de se rendre dans le bois. «Elle se trouvait là pour les bonnes raisons», a-t-il commenté.
Aide de la population
La population est invitée à communiquer avec ses enquêteurs par ligne téléphonique dédiée pour transmettre toute information susceptible de faire avancer l’enquête. Les gens qui croient détenir une information concernant cet homicide peuvent appeler de façon anonyme et confidentielle au 819 243-2346, poste 6677.
Le SPVG encourage toute personne ayant vu une personne ou entendu quelque chose de suspect entre 8h et 13h, le mardi 23 août, à le contacter. En outre, le poste de commandement du Service de Police de Gatineau est installé près du sentier à l’entrée du boisé situé à l’arrière du CÉGEP de l’Outaouais afin de rencontrer toute personne qui souhaiterait communiquer de l’information aux policiers concernant cette enquête.
Interventions communautaires
Les policiers du Service de police de Gatineau sont très présents dans le quartier où a eu lieu le drame. La présence des agents sur le terrain permet de répondre aux différentes interrogations des citoyens, de sécuriser les lieux et de recueillir de potentiels éléments de preuve.
Les agents du Service de police de Gatineau utilisent tous les moyens à leur disposition pour patrouiller les environs, notamment en effectuant des patrouilles à pied et en vélo, de même qu’en voiture de police et véhicules tout terrains. De plus, des rencontres ont lieu avec le personnel enseignant, les membres de la direction et le personnel de soutien du CEGEP (pavillons Gabriel Roy et pavillon Félix Leclerc). Des rencontres de support aux établissements avoisinants sont aussi en cours depuis mardi :
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