Ben coudonc je dois être une pédophile qui s'ignore car lorsuqe j'ai connu mon chum il avait 17 ans et j'en avais 23... donc 6 ans de différence... après 11 ans de vie commune et bientôt 2 enfants j'espère qu'il ne me poursuivra pas... surtout que j'étais son superviseur à l'époque... dons en position d'autorité...Krysantheme a écrit : Il a été dit que le jeune homme aurait été consentant a l'époque dans une entrevue a Dutrizac j'ai rien inventé.
Et attention :Le geste est aussi inexcusable pour un homme que pour une femme. Pour ma part que ce soit homme ou femme on s'en fou. Je me questionnais juste sur les conséquences ou accusations s'il n'y avait eu aucuns liens entres les 2.
Merci de la précision ça je l'ignoraisNikki a dit : À ma connaissance, tu ne dois pas avoir plus que 5 ans qu'un mineur pour être légal
Une enseignante jugée pour agression sexuelle sur un élève
17 ans c'est quand même très près de l'âge adulte, pas comme 14 ans. Moi-même je sortais dans les bars à cet âge et j'avais des amis plus âgés. Puis tu étais toi-même une toute jeune femme, je ne vois rien de comparable à votre situation. T'aurais eu un chum de 14 ans à 23 ans?zazotte a écrit :
Ben coudonc je dois être une pédophile qui s'ignore car lorsuqe j'ai connu mon chum il avait 17 ans et j'en avais 23... donc 6 ans de différence... après 11 ans de vie commune et bientôt 2 enfants j'espère qu'il ne me poursuivra pas... surtout que j'étais son superviseur à l'époque... dons en position d'autorité...
Dernière modification par Malike le ven. sept. 02, 2011 10:21 pm, modifié 1 fois.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Non effectivement. Mon post ce voulait plutôt un clin d'oeil... Je ne savais pas qu'il y avait un maximum de 5 ans. Quand j'ai dis ça a mon chum y'a trouvé ça ben comicMalike a écrit : [...]
17 ans c'est quand même très près de l'âge adulte, pas comme 14 ans. Moi-même je sortais dans les bars à cet âge et j'avais des amis plus âgés. Puis tu étais toi-même une toute jeune femme, je ne vois rien de comparable à votre situation. T'aurais eu un chum de 14 ans à 23 ans?
Mais^pour revenir au sujet du topic, c'est vraiment jeune 15 ans et c'est vrai que la maturité tu l,as pas ben ben à cette âge j'ai juste a me rappeler mon secondaire et me semble que les gars devenait "plus" mature vraiment sur le tard (fin 16 début 17 ans) et encore là y'en a de 25 ans qui sont pas encore mature faque...
C'est sur qu'un gars de 15 ans qui se fait courtiser par une prof va être ben content sur le coup et oui il va peut-être tombé en amour avec... mais effectivement y'aura pas la maturité pour réaliser ce qu'il est entrain de faire réellement et ce que peuvent en être les conséquences. C'est a l'adultre d'y voir et visiblement que la madame de 36 ans l,avait pas encore à l'époque elle non plus
Elles sont quoi au juste, les conséquences?zazotte a écrit : [...]
Non effectivement. Mon post ce voulait plutôt un clin d'oeil... Je ne savais pas qu'il y avait un maximum de 5 ans. Quand j'ai dis ça a mon chum y'a trouvé ça ben comic
Mais^pour revenir au sujet du topic, c'est vraiment jeune 15 ans et c'est vrai que la maturité tu l,as pas ben ben à cette âge j'ai juste a me rappeler mon secondaire et me semble que les gars devenait "plus" mature vraiment sur le tard (fin 16 début 17 ans) et encore là y'en a de 25 ans qui sont pas encore mature faque...
C'est sur qu'un gars de 15 ans qui se fait courtiser par une prof va être ben content sur le coup et oui il va peut-être tombé en amour avec... mais effectivement y'aura pas la maturité pour réaliser ce qu'il est entrain de faire réellement et ce que peuvent en être les conséquences . C'est a l'adultre d'y voir et visiblement que la madame de 36 ans l,avait pas encore à l'époque elle non plus
De la détresse. Avoir une sexualité débridée avec une femme mûre alors qu'on est encore qu'un adolescent ce n'est pas très propice à l'équilibre émotionnel, pas très sain à mon avis. Puis il me semble assez clair que dans cette histoire c'est de sexe dont il est question et non d'amour, du moins du côté de la madame. Le jeune lui a dû tout confondre.Tibibi a écrit : [...]
Elles sont quoi au juste, les conséquences?
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Merci pour ta réponse. Je n'avais pas vu ce côté-là.Malike a écrit : [...]
De la détresse. Avoir une sexualité débridée avec une femme mûre alors qu'on est encore qu'un adolescent ce n'est pas très propice à l'équilibre émotionnel, pas très sain à mon avis. Puis il me semble assez clair que dans cette histoire c'est de sexe dont il est question et non d'amour, du moins du côté de la madame. Le jeune lui a dû tout confondre.
Ce que tu dis, c'est l'argument des pédophiles envers les fillessawman a écrit : J'ai de gros doutes sur les réelles motivation du gars. Ils ne devait pas détester cela ,si il ont fais ça 200 fois ,sinon il aurait pus mettre un terme a ça bien avant.. Elle devait pas le menacer physiquement quand même.
D'apres moi il a essayer de lui soutirer de l'argent ,sous menaces de tout dénonçer si elle ne s'executais pas.
Re: Une enseignante jugée pour agression sexuelle sur un élè
J'étais amoureuuuuuux
J'avais pas encore 16 ans, j'étais amoureuuuuux
J'ai rien de constructif à apporter à cette conversation, mais je tenais à venir chanter pour vous
J'avais pas encore 16 ans, j'étais amoureuuuuux
J'ai rien de constructif à apporter à cette conversation, mais je tenais à venir chanter pour vous
Some people deserve to be hi-fived.... in the face.... with a chair!
Re: Une enseignante jugée pour agression sexuelle sur un élè
si il etait perdu et emotif ca lui a opris pris deux cent relations et deux ans je pense que c, est une peine d, amour quand il est parti pour montreal et la dame l, a llaisse
pour revenir a son mari
il etait rendu a 17ans la il aurait comprendre les consequences
pour revenir a son mari
il etait rendu a 17ans la il aurait comprendre les consequences
Une folle passion
Daniel Renaud et Marc Pigeon
03/09/2011 08h05
C’était une relation pas comme les autres. Amoureux, passionnés, l’ex-enseignante Tania Pontbriand et son jeune élève de 15 ans auraient entretenu une liaison secrète pour le moins inusitée. Le garçon, aujourd’hui âgé de 25 ans, en a fait le récit devant le tribunal, hier. En voici l’histoire.
Il avait 15 ans et elle en avait 30, le double, lorsqu’ils se sont rencontrés à l’école secondaire Rosemère.
Lui était étudiant en 10e année et elle était sa professeure d’éducation physique et de « leadership ».
Durant quatre ans, ils ont vécu une folle passion au cours de laquelle ils auraient eu au moins 300 relations sexuelles selon ce qu’a déclaré l’étudiant qui, ironiquement, célébrait hier son 25e anniversaire de naissance par un témoignage émouvant et précis, à Saint-Jérôme.
Bonne réputation
D’emblée, l’adolescent a expliqué en anglais que par ses fonctions d’enseignante d’éducation physique et de « leadership », Tania Pontbriand organisait des voyages de camping et de vélo avec les étudiants.
« Je ne la connaissais pas, mais elle avait la réputation d’être une enseignante cool », a raconté le jeune homme.
En début d’année, elle a demandé à ses élèves d’écrire un carnet personnel. Traversant des moments difficiles, le jeune homme y a écrit plusieurs confidences.
« Elle m’a dit qu’elle était impressionnée par mon honnêteté et m’a donné la note de 99 % », a expliqué le jeune adulte selon qui la relation entre lui et la femme a alors commencé à changer.
Après un séjour en camping d’hiver où les relations ont été « professionnelles », a qualifié le jeune homme, lui et Tania se sont alors impliqués dans la préparation d’une randonnée à vélo qui a eu lieu durant la première semaine de mai 2002, notamment dans la région d’Oka.
Moufette providentielle
Alors qu’ils discutaient elle et lui près du feu de camp vers 23 h à proximité d’autres étudiants, une moufette a traversé le site de camping.
Pendant que les autres étudiants se sont rués dans leur tente, Tania Pontbriand et son élève se sont barricadés dans la cabine d’un camion. Ils y sont restés jusqu’à l’apparition des premiers rayons du soleil.
« Nous nous sommes parlé de nos vies. Elle m’a dit qu’elle regrettait son mariage. J’ai parlé de ma famille, de mes amis, des choses que je n’avais jamais dites à personne », a-t-il décrit.
Ils ont ensuite convenu d’un autre séjour de camping le 25 mai. La mère de l’adolescent était réticente, mais a finalement accepté qu’il y aille après avoir parlé au téléphone avec Mme Pontbriand.
Les premiers contacts
Les deux étaient sous la tente lorsque les premiers contacts physiques ont eu lieu.
« Nous étions couchés et elle m’a touché. Elle m’a dit : «Embrasse-moi». À cette époque, j’étais inexpérimenté. Je lui ai demandé : «Comment?» Elle m’a dit : «Comme tu veux». Je l’ai embrassée et elle m’a demandé de lui enlever son soutien- gorge. Je ne savais pas comment et elle m’a aidé » a raconté le jeune homme, selon qui ils ont ensuite eu deux relations sexuelles complètes sans utiliser de condom.
« Elle m’a dit que si nous recommencions, nous devrons en utiliser, a-t-il ajouté.
« Je veux être ta plus grande fan jusqu’à la fin de ta vie », lui aurait-elle dit.
Il a raconté que le mercredi suivant, Tania Pontbriand a pris congé. Elle est venue le chercher à l’école et l’a amené chez elle à Mascouche, où ils ont de nouveau fait l’amour, profitant de l’absence du conjoint de l’enseignante.
Selon le jeune homme, elle lui aurait alors dit qu’elle l’aimait et « que c’était trop parfait, qu’un jour, ça devrait finir ».
Très actifs
Avec deux couples d’amis, l’adolescent et l’accusée auraient fait un voyage de camping aux États-Unis. Leurs parents croyaient que les filles couchaient dans une tente et les garçons dans une autre.
Dans les faits, les deux autres couples ont couché sous leurs tentes respectives, et Tania et son jeune protégé ont dormi ensemble, seuls dans leur tente, a-t-il raconté.
Durant l’année scolaire, ils se voyaient deux fois par semaine et durant l’été, cela pouvait aller jusqu’à cinq fois. Chaque fois, ils faisaient l’amour, a-t-il dit.
Les relations intimes auraient surtout eu lieu dans la maison de Mme Pontbriand à Mascouche (en l’absence de son conjoint), mais elles seraient également survenues dans le bureau de l’enseignante, dans le bois, dans la maison et la piscine du jeune homme, a-t-il précisé hier.
À une certaine époque, l’enseignante allait chercher le jeune homme pour le conduire à l’école chaque matin. En fin d’après-midi, elle le ramenait chez lui.
Ils sortaient dîner et faisaient l’amour dans l’auto garée dans le stationnement du restaurant. Ils se parlaient également au téléphone chaque jour.
Durant l’été 2002, elle l’a présenté à sa famille et ses proches comme « un ami ». L’adolescent a même soupé quelques fois à la même table que le conjoint de Tania Pontbriand, qui ignorait tout de leur idylle.
Le jeune homme a expliqué qu’il était amoureux de sa professeure
Pour écarter les soupçons que sa mère aurait pu avoir, il lui mentait, a-t-il dit.
En amour
Les deux tourtereaux ont aussi mis au point un alphabet codé, afin de s’écrire des mots tendres sans crainte d’être pris. Eux seuls comprenaient le code, dont il a donné le secret au tribunal, hier.
« Je finissais l’école, j’ouvrais mon casier, et il y avait une note », a-t-il raconté. Un jour l’enseignante lui a offert un jonc et un pendentif d’identification militaire (dog tag) sur laquelle apparaissaient les lettres BFF pour best friends forever (meilleurs amis pour toujours).
Pour son 16e anniversaire, le jeune homme a raconté que Tania Pontbriand lui a offert 16 cadeaux, notamment une montre, de l’équipement de camping et un ourson en peluche. Elle lui a aussi offert une carte dans laquelle son mari avait également signé.
Le Noël suivant, elle a offert une montre en titane à l’adolescent. Mais son mari a su qu’elle avait acheté une montre et elle l’a reprise, échangée au magasin, et offerte à son conjoint, a-t-il raconté.
Un jour, alors que l’adolescent a fait un voyage en Floride avec sa famille, Tania lui avait remis de l’argent afin qu’il lui achète des sous-vêtements à la boutique Victoria’s Secret.
Lorsque sa mère a appris qu’il achetait ces vêtements pour Tania, elle s’est fâchée, se demandant pourquoi elle ne lui en avait pas plutôt fait la demande à elle. L’adolescent dit n’avoir jamais parlé de sa relation avec Tania Pontbriand, afin de ne pas lui amener de problèmes.
Le début de la fin
Mais en février 2003, sa mère, qui trouvait qu’il était trop souvent avec son enseignante, s’est opposée à ce qu’il parte de nouveau dans un camp et lui a interdit de la voir et de lui parler.
Tania Pontbriand lui aurait alors acheté un téléphone cellulaire pour qu’ils puissent continuer à échanger en cachette.
Il faisait croire à sa mère qu’il sortait promener le chien, mais donnait rendezvous à l’enseignante.
Au printemps de sa dernière année de secondaire, le jeune homme a emménagé chez des amis, car les relations avec sa mère étaient devenues pénibles.
Les rencontres avec Tania Pontbriand étaient alors plus difficiles et son inscription en septembre dans une institution plus éloignée n’a pas facilité les choses.
La professeure se serait ensuite séparée de son mari et aurait commencé une relation avec un autre homme, selon le jeune homme. Ils ont alors cessé de se voir.
« J’étais en dépression. Je ne mangeais et ne dormais pas », a-t-il décrit. Le dernier contact qu’il a eu avec Tania Pontbriand, c’est une conversation téléphonique en janvier 2006.
La confession
N’en pouvant plus de garder son secret, pensant même au suicide, le jeune homme en a parlé à un psychologue de son établissement scolaire. Celui-ci lui a suggéré de s’ouvrir à sa famille et ses amis.
Lors d’une soirée de poker entre amis, il leur a avoué sa relation interdite. Puis, une nuit d’insomnie, alors qu’il se trouvait sur Internet, il s’est mis à discuter avec un ami, qui l’a convaincu d’aller déballer son sac à la police. Ce qu’il a fait sur-le-champ, en février 2007, amenant avec lui photos, courriels et autres éléments incriminants.
« Elle n’était plus ma meilleure amie et ma girl friend, et je gardais un secret et ruinais ma vie pour la protéger », a-t-il dit en substance.
Il a aussi tout raconté à sa mère, qui a immédiatement tout compris du comportement étrange et de l’état psychologique de son fils.
« Elle était sous le choc, a décrit le témoin, hier. Elle disait «Voilà pourquoi tu as quitté le cégep, que tu es si déprimé. Accepte mes excuses », a-t-il raconté.
Le procès
Tania Pontbriand, aujourd’hui âgée de 40 ans, est accusée d’agression sexuelle et d’avoir eu des contacts sexuels avec un étudiant mineur alors qu’elle était en position d’autorité entre 2002 et 2004.
Les accusations ont été déposées en 2008, mais pour toutes sortes de raison, ce n’est que mardi dernier que le procès s’est ouvert devant le juge François Beaudoin de la Cour du Québec.
À l’ouverture du procès mardi, son avocate a déposé une requête en arrêt des procédures, mais celle-ci a été rejetée hier.
Mercredi, Tania Pontbriand a témoigné des préjudices causés par ces délais. Elle a expliqué qu’elle est incapable de trouver du travail en raison de tout le battage médiatique et qu’elle ne peut plus enseigner parce qu’elle a perdu son permis.
« Enseigner, c’est ma vie », a-t-elle dit. Quant au jeune, il avait décrit en une phrase tout le mal qu’il avait subi, lors de l’enquête préliminaire, en 2009 :
« Quand je réalise tout ce que j’ai manqué à 15 ans, tous les mensonges racontés à ma mère, mes amis et tous ceux que j’aime, je suis tellement désolé ».
Son témoignage se poursuivra le 28 novembre.
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Daniel Renaud et Marc Pigeon
03/09/2011 08h05
C’était une relation pas comme les autres. Amoureux, passionnés, l’ex-enseignante Tania Pontbriand et son jeune élève de 15 ans auraient entretenu une liaison secrète pour le moins inusitée. Le garçon, aujourd’hui âgé de 25 ans, en a fait le récit devant le tribunal, hier. En voici l’histoire.
Il avait 15 ans et elle en avait 30, le double, lorsqu’ils se sont rencontrés à l’école secondaire Rosemère.
Lui était étudiant en 10e année et elle était sa professeure d’éducation physique et de « leadership ».
Durant quatre ans, ils ont vécu une folle passion au cours de laquelle ils auraient eu au moins 300 relations sexuelles selon ce qu’a déclaré l’étudiant qui, ironiquement, célébrait hier son 25e anniversaire de naissance par un témoignage émouvant et précis, à Saint-Jérôme.
Bonne réputation
D’emblée, l’adolescent a expliqué en anglais que par ses fonctions d’enseignante d’éducation physique et de « leadership », Tania Pontbriand organisait des voyages de camping et de vélo avec les étudiants.
« Je ne la connaissais pas, mais elle avait la réputation d’être une enseignante cool », a raconté le jeune homme.
En début d’année, elle a demandé à ses élèves d’écrire un carnet personnel. Traversant des moments difficiles, le jeune homme y a écrit plusieurs confidences.
« Elle m’a dit qu’elle était impressionnée par mon honnêteté et m’a donné la note de 99 % », a expliqué le jeune adulte selon qui la relation entre lui et la femme a alors commencé à changer.
Après un séjour en camping d’hiver où les relations ont été « professionnelles », a qualifié le jeune homme, lui et Tania se sont alors impliqués dans la préparation d’une randonnée à vélo qui a eu lieu durant la première semaine de mai 2002, notamment dans la région d’Oka.
Moufette providentielle
Alors qu’ils discutaient elle et lui près du feu de camp vers 23 h à proximité d’autres étudiants, une moufette a traversé le site de camping.
Pendant que les autres étudiants se sont rués dans leur tente, Tania Pontbriand et son élève se sont barricadés dans la cabine d’un camion. Ils y sont restés jusqu’à l’apparition des premiers rayons du soleil.
« Nous nous sommes parlé de nos vies. Elle m’a dit qu’elle regrettait son mariage. J’ai parlé de ma famille, de mes amis, des choses que je n’avais jamais dites à personne », a-t-il décrit.
Ils ont ensuite convenu d’un autre séjour de camping le 25 mai. La mère de l’adolescent était réticente, mais a finalement accepté qu’il y aille après avoir parlé au téléphone avec Mme Pontbriand.
Les premiers contacts
Les deux étaient sous la tente lorsque les premiers contacts physiques ont eu lieu.
« Nous étions couchés et elle m’a touché. Elle m’a dit : «Embrasse-moi». À cette époque, j’étais inexpérimenté. Je lui ai demandé : «Comment?» Elle m’a dit : «Comme tu veux». Je l’ai embrassée et elle m’a demandé de lui enlever son soutien- gorge. Je ne savais pas comment et elle m’a aidé » a raconté le jeune homme, selon qui ils ont ensuite eu deux relations sexuelles complètes sans utiliser de condom.
« Elle m’a dit que si nous recommencions, nous devrons en utiliser, a-t-il ajouté.
« Je veux être ta plus grande fan jusqu’à la fin de ta vie », lui aurait-elle dit.
Il a raconté que le mercredi suivant, Tania Pontbriand a pris congé. Elle est venue le chercher à l’école et l’a amené chez elle à Mascouche, où ils ont de nouveau fait l’amour, profitant de l’absence du conjoint de l’enseignante.
Selon le jeune homme, elle lui aurait alors dit qu’elle l’aimait et « que c’était trop parfait, qu’un jour, ça devrait finir ».
Très actifs
Avec deux couples d’amis, l’adolescent et l’accusée auraient fait un voyage de camping aux États-Unis. Leurs parents croyaient que les filles couchaient dans une tente et les garçons dans une autre.
Dans les faits, les deux autres couples ont couché sous leurs tentes respectives, et Tania et son jeune protégé ont dormi ensemble, seuls dans leur tente, a-t-il raconté.
Durant l’année scolaire, ils se voyaient deux fois par semaine et durant l’été, cela pouvait aller jusqu’à cinq fois. Chaque fois, ils faisaient l’amour, a-t-il dit.
Les relations intimes auraient surtout eu lieu dans la maison de Mme Pontbriand à Mascouche (en l’absence de son conjoint), mais elles seraient également survenues dans le bureau de l’enseignante, dans le bois, dans la maison et la piscine du jeune homme, a-t-il précisé hier.
À une certaine époque, l’enseignante allait chercher le jeune homme pour le conduire à l’école chaque matin. En fin d’après-midi, elle le ramenait chez lui.
Ils sortaient dîner et faisaient l’amour dans l’auto garée dans le stationnement du restaurant. Ils se parlaient également au téléphone chaque jour.
Durant l’été 2002, elle l’a présenté à sa famille et ses proches comme « un ami ». L’adolescent a même soupé quelques fois à la même table que le conjoint de Tania Pontbriand, qui ignorait tout de leur idylle.
Le jeune homme a expliqué qu’il était amoureux de sa professeure
Pour écarter les soupçons que sa mère aurait pu avoir, il lui mentait, a-t-il dit.
En amour
Les deux tourtereaux ont aussi mis au point un alphabet codé, afin de s’écrire des mots tendres sans crainte d’être pris. Eux seuls comprenaient le code, dont il a donné le secret au tribunal, hier.
« Je finissais l’école, j’ouvrais mon casier, et il y avait une note », a-t-il raconté. Un jour l’enseignante lui a offert un jonc et un pendentif d’identification militaire (dog tag) sur laquelle apparaissaient les lettres BFF pour best friends forever (meilleurs amis pour toujours).
Pour son 16e anniversaire, le jeune homme a raconté que Tania Pontbriand lui a offert 16 cadeaux, notamment une montre, de l’équipement de camping et un ourson en peluche. Elle lui a aussi offert une carte dans laquelle son mari avait également signé.
Le Noël suivant, elle a offert une montre en titane à l’adolescent. Mais son mari a su qu’elle avait acheté une montre et elle l’a reprise, échangée au magasin, et offerte à son conjoint, a-t-il raconté.
Un jour, alors que l’adolescent a fait un voyage en Floride avec sa famille, Tania lui avait remis de l’argent afin qu’il lui achète des sous-vêtements à la boutique Victoria’s Secret.
Lorsque sa mère a appris qu’il achetait ces vêtements pour Tania, elle s’est fâchée, se demandant pourquoi elle ne lui en avait pas plutôt fait la demande à elle. L’adolescent dit n’avoir jamais parlé de sa relation avec Tania Pontbriand, afin de ne pas lui amener de problèmes.
Le début de la fin
Mais en février 2003, sa mère, qui trouvait qu’il était trop souvent avec son enseignante, s’est opposée à ce qu’il parte de nouveau dans un camp et lui a interdit de la voir et de lui parler.
Tania Pontbriand lui aurait alors acheté un téléphone cellulaire pour qu’ils puissent continuer à échanger en cachette.
Il faisait croire à sa mère qu’il sortait promener le chien, mais donnait rendezvous à l’enseignante.
Au printemps de sa dernière année de secondaire, le jeune homme a emménagé chez des amis, car les relations avec sa mère étaient devenues pénibles.
Les rencontres avec Tania Pontbriand étaient alors plus difficiles et son inscription en septembre dans une institution plus éloignée n’a pas facilité les choses.
La professeure se serait ensuite séparée de son mari et aurait commencé une relation avec un autre homme, selon le jeune homme. Ils ont alors cessé de se voir.
« J’étais en dépression. Je ne mangeais et ne dormais pas », a-t-il décrit. Le dernier contact qu’il a eu avec Tania Pontbriand, c’est une conversation téléphonique en janvier 2006.
La confession
N’en pouvant plus de garder son secret, pensant même au suicide, le jeune homme en a parlé à un psychologue de son établissement scolaire. Celui-ci lui a suggéré de s’ouvrir à sa famille et ses amis.
Lors d’une soirée de poker entre amis, il leur a avoué sa relation interdite. Puis, une nuit d’insomnie, alors qu’il se trouvait sur Internet, il s’est mis à discuter avec un ami, qui l’a convaincu d’aller déballer son sac à la police. Ce qu’il a fait sur-le-champ, en février 2007, amenant avec lui photos, courriels et autres éléments incriminants.
« Elle n’était plus ma meilleure amie et ma girl friend, et je gardais un secret et ruinais ma vie pour la protéger », a-t-il dit en substance.
Il a aussi tout raconté à sa mère, qui a immédiatement tout compris du comportement étrange et de l’état psychologique de son fils.
« Elle était sous le choc, a décrit le témoin, hier. Elle disait «Voilà pourquoi tu as quitté le cégep, que tu es si déprimé. Accepte mes excuses », a-t-il raconté.
Le procès
Tania Pontbriand, aujourd’hui âgée de 40 ans, est accusée d’agression sexuelle et d’avoir eu des contacts sexuels avec un étudiant mineur alors qu’elle était en position d’autorité entre 2002 et 2004.
Les accusations ont été déposées en 2008, mais pour toutes sortes de raison, ce n’est que mardi dernier que le procès s’est ouvert devant le juge François Beaudoin de la Cour du Québec.
À l’ouverture du procès mardi, son avocate a déposé une requête en arrêt des procédures, mais celle-ci a été rejetée hier.
Mercredi, Tania Pontbriand a témoigné des préjudices causés par ces délais. Elle a expliqué qu’elle est incapable de trouver du travail en raison de tout le battage médiatique et qu’elle ne peut plus enseigner parce qu’elle a perdu son permis.
« Enseigner, c’est ma vie », a-t-elle dit. Quant au jeune, il avait décrit en une phrase tout le mal qu’il avait subi, lors de l’enquête préliminaire, en 2009 :
« Quand je réalise tout ce que j’ai manqué à 15 ans, tous les mensonges racontés à ma mère, mes amis et tous ceux que j’aime, je suis tellement désolé ».
Son témoignage se poursuivra le 28 novembre.
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Dernière modification par Anya le sam. sept. 03, 2011 8:19 am, modifié 1 fois.
- lorraine48
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8240
- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Une enseignante jugée pour agression sexuelle sur un élè
un ti cas de vengeance peut être , le déni de s être fait jeter, ou il est peut ête aussi plus au courant de ses droits qui sait
Je pense qu'il était trop jeune pour être impliqué dans une telle relation, une double vie j'oserais même dire puisque cette femme l'entraînait dans le mensonge. Il existe des lois qui protègent les mineurs, c'est pas pour rien. Il est en thérapie, a été suicidaire, j'pense qu'on peut quand même conclure que ca a affecté de facon très négative son adolescence. Je suis assez surprise de voir qu'autant de gens prennent ca à la légère, et si ca avait été votre enfant????
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Moi aussi je suis surprise...Malike a écrit : Je pense qu'il était trop jeune pour être impliqué dans une telle relation, une double vie j'oserais même dire puisque cette femme l'entraînait dans le mensonge. Il existe des lois qui protègent les mineurs, c'est pas pour rien. Il est en thérapie, a été suicidaire, j'pense qu'on peut quand même conclure que ca a affecté de facon très négative son adolescence. Je suis assez surprise de voir qu'autant de gens prennent ca à la légère, et si ca avait été votre enfant????
Si c'était l'inverse, une jeune fille avec un prof de 30-40 ans, ça ne passerait pas...
Ou si c'était un jeune garçon avec un prof homme, ça ne passerait pas non plus...
Re: Une enseignante jugée pour agression sexuelle sur un élè
cette femme a profité de lui malgré tout, elle l'a manipulé pour son propre intérêt sexuel et quand elle s'est trouvé incapable de poursuivre et ben beubye le jeune..... Qu'il ait été consentant ou non, n'a pas d'importance. La loi ne le permet pas et on ne parle pas d'une différence "acceptable" là. (genre la fille a 22 ans et le gars 17 tsé..) Il n'avait pas l'âge de consentir à une telle relation et cette femme là a profité de sa naïveté et n'a pas pensé aux conséquences que SES actions auraient sur ce jeune. Je trouve ça dégueulasse au même titre que n'importe quelle autre forme de relations abusives (inceste, viol pédophile, que ce soit avec le sexe que vous voudrez, c'est pareil). Pour précision, il ne s'agit pas de pédophilie ici. Le pédophile a sa préférence envers des enfant pré-pubères ou à peine pubères. Dès que cet enfant grandit, a des poils, etc. il est rejeté. Mais c'est clairement une relation abusive.
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dophilie" onclick="window.open(this.href);return false;
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maman de deux garçons tout sauf ordinaires :)