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LE DOMAINE BLEU • Unité permanente anticorruption (UPAC) - Page 5
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Publié : sam. oct. 01, 2011 12:25 pm
par ploloto
Sur Canoe, ils ne parlent plus de Duchesneau, comme quoi, ce conglémérat de média aurait décidé de faire motus et bouche cousu sur le personnage. On voit qu'il y a un mot d'ordre venant soit des journalistes solidaires entre eux, ou bien des patrons ou bien des deux en collusion.

Finalement, dans l'information, il y a aussi de la collusion. Par exemple, si vous êtes artistes et que vous n'êtes pas dans la gang à Péladeau, n'essayez pas d'avoir certains emplois. vous n'êtes pas dans le bon syndicat. Cela ne vous fait-il pas penser à quelque chose. Ils placent leur monde.

Publié : sam. oct. 01, 2011 8:02 pm
par Anya
Une pétition réclame la tenue d'une enquête publique
Publié le 01 octobre 2011 à 19h55

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Valérie Simard

Une citoyenne de Québec, exaspérée du refus du gouvernement Charest de mettre sur pied une enquête publique sur l'industrie de la construction, a lancé hier une pétition en ligne.

Disponible sur le site de l'Assemblée nationale du Québec, la pétition est parrainée par le député de Québec Solidaire, Amir Khadir. Ayant pour titre «demande d'instituer une commission d'enquête publique sur la collusion et la corruption dans le domaine de la construction et sur le financement des partis politiques», la pétition soutient qu'il est urgent de mettre en place une telle enquête à la suite de la divulgation du rapport de l'Unité anticollusion et du témoignage, en commission parlementaire, de son directeur Jacques Duchesneau. Rappelons qu'une première pétition, parrainée par le Parti québécois et signée par 42 000 personnes, avait été déposée à l'Assemblée nationale en février 2010.

Nathaly Dufour, la citoyenne à l'origine de cette deuxième pétition, espère attirer davantage de signataires. «Au moment du dépôt de la première pétition, on n'avait pas le rapport Duchesneau, on n'avait pas les trois quarts des révélations qu'on a aujourd'hui», remarque cette auteur et ex-avocate qui se dit membre d'aucun parti politique. «C'est une initiative non partisane, assure-t-elle. Nous sommes au-delà de la partisanerie. Qu'on soit de gauche ou de droite, ça touche tout le monde.» Mme Dufour dit avoir contacté, en vain, le Parti québécois pour obtenir son appui.

Ayant d'abord lancé une pétition prônant la désobéissance civile, qui est toujours en ligne sur son blogue personnel, Nathaly Dufour a par la suite créé une pétition moins radicale qui serait recevable à l'Assemblée nationale.

Celle qui a assisté au témoignage de Jacques Duchesneau en commission parlementaire s'indigne du refus de Jean Charest de déclencher une enquête publique. «Ce sont des allégations tellement grosses, tellement importantes qu'on se croirait dans un roman de Kafka, déclare-t-elle. Qu'est-ce que ça prend de plus à Jean Charest pour qu'il déclenche une enquête?»

Nathaly Dufour se dit déçue de la réaction de la population. «Je ne comprends pas qu'on ne soit pas encore en plein automne québécois, dit-elle. Je suis inquiète. Les gens sont peut-être désabusés. Mais être désabusé, c'est la pire menace pour la démocratie.»

La pétition sera déposée à l'Assemblée nationale le 1er novembre. Samedi soir, plus de 1500 personnes l'avaient signée.

Par ailleurs, le Mouvement du 24 septembre, créé à la suite du dépôt du rapport Duchesneau, prévoit tenir une seconde manifestation à Montréal, le 8 octobre prochain.

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Publié : sam. oct. 01, 2011 8:03 pm
par Anya
Pétition :
Demande d’instituer une commission d’enquête publique sur la collusion et la corruption dans le domaine de la construction et sur le financement des partis politiques
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-vo ... index.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Unité permanente anticorruption (UPAC)

Publié : sam. oct. 01, 2011 8:04 pm
par Raven
Une nouvelle pétition a été lancée sur le site de l'Assemblée nationale pour demander une commission d'enquête publique. Je vous invites à la signer et à la diffuser!
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-vo ... index.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Publié : dim. oct. 02, 2011 12:48 am
par babou214
Raven a écrit : Une nouvelle pétition a été lancée sur le site de l'Assemblée nationale pour demander une commission d'enquête publique. Je vous invites à la signer et à la diffuser!
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-vo ... index.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Voir¸si ça va changer quoique ce soit à sieur Charest, régnant du haut de son trone sur le Québec. La seule façon que ça va changer c'est qu'il meurt d'une crise cardiaque Sainte Marie !

J'ai signé,
j'ai été manifester le 24 septembre,
pis rien n'a changé.

En ce moment nos impôts ne suffisent plus à payer le système de santé et l'éducation car il y a des rapaces qui s'enrichissent avec la complicité des élus. Mais ça a l'air que c'est juste aux 4 ans qu'on a le droit de parler. Les élus se foutent de nous. Ils s'enrichissent à chaque jour en se fermant les yeux et la gueule. Pis nous on paie.

J'en reviens pas comment personne se révolte plus que ça car c'est tr`s grave ce qui arrive au Québec en ce moment pis tout ce qu'on trouve à faire c'est une autre pétition de plus

Je comprends pourquoi notre devise c'est ''je me souviens'' ; On fait jamais rien, on se tient pas debout, on fait juste attendre et espérer.

C'est pas avec cette graine qu'on peut faire un Pays

Dans des VRAIS pays le monde se lèvent debout:
- tombent en grève
- bloquent des routes et des ponts
- cessent de travailler
etc...

La preuve est faite qu'on est trop des larves pour être un pays

Je me suis défoulée et ça m'a fait du bien

panda et pas babou

Publié : dim. oct. 02, 2011 1:28 am
par Marie-Lise
Dossiers de Radio-Canada.

«Comment faut-il vous le dire, Monsieur le Premier Ministre? Ça prend une enquête publique» -- avec Charest directement en face de lui lors du Congrès de la FQM. (Le président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), Bernard Généreux, presse le premier ministre Jean Charest de déclencher une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction.) Et Charest qui sort sa cassette de toutes les mesures que son gouvernement a prises. Sacram...!!! Il aurait mérité que tous les participants se lèvent, en silence, et quittent la salle un par un!! Vous imaginez l'humiliation et la honte qu'il aurait subies devant les médias? Ç'aurait fait mon mois...!! Mais on est bien trop polis, bien trop mous, pour faire une chose pareille au Québec!!!

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... rest.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;


"Mafia et construction : cri du coeur d'une mairesse."
(Dans une entrevue à Radio-Canada, la mairesse de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, avoue son impuissance pour empêcher des entreprises ayant des liens avec la mafia de remporter des soumissions publiques pour des contrats publics de construction et demande que le gouvernement fasse quelque chose.) Dans une autre entrevue de David Gentile sur la même page, un conseiller de l'opposition dit que les propos de la mairesse ne sont que de la fumisterie, qu'il n'y a aucune omerta dans la construction, et que Mme Rouleau essaie de se faire du capital politique pour les prochaines élections. Son nom? Giovanni Ravana.... :gla:

http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... tion.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;

La réponse de Premier Mollusque: "Il faut appeler Marteau." Justement, une conseillère municipale a monté des dossiers de possibles corruption/collusion et les a remis à Marteau il y a 2 ans, a eu plusieurs rencontres et conversations avec eux.... et elle attend encore que quelque chose se passe....!!! Mais Charest continue de dire d'appeler Marteau, qu'on n'a pas besoin d'une enquête... :grr: :grr:

Publié : lun. oct. 03, 2011 11:40 am
par tuberale
Avez-vs signé la pétition?.....plus de 18,000 personnes l'ont déjà fait.



https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-vo ... index.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Publié : lun. oct. 03, 2011 2:37 pm
par Anya
Une nouvelle pétition pour demander une Commission d'enquête publique...
Nathalie Dufour, instigatrice de la pétition

Intervenants : Benoît Dutrizac
Durée : 8:29
Date : 03/10/2011
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Publié : lun. oct. 03, 2011 2:52 pm
par Anya
Monique Jérôme-Forget au Devoir - Le génie-conseil a tué les PPP
Le gouvernement Charest a cédé à un «gros lobby», dit l'ancienne ministre des Finances
Antoine Robitaille
3 octobre 2011


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Québec — Les partenariats public-privé (PPP) permettent d'éviter ce que décrit le rapport Duchesneau, c'est-à-dire «fraude», «extras» et «dépassement de coûts», soutient Monique Jérôme-Forget. C'est pour cette raison que les firmes de génie-conseil ont fait un «gros lobby» auprès du gouvernement Charest et l'ont convaincu d'arrêter de faire des PPP, a confié au Devoir l'ancienne ministre des Finances.

«Pourquoi pensez-vous que toutes les firmes étaient contre moi? Et qu'elles se sont arrangées pour convaincre le gouvernement que ce n'était pas bon. Elles savaient qu'avec ça [les PPP], tu ne peux pas frauder», a déclaré celle qui a été ministre responsable des Infrastructures jusqu'à sa démission en avril 2009 (alors qu'elle venait d'être réélue en décembre 2008). «Les PPP, ça sauve la fraude. Et les dépassements de coûts. Ce qui fait que les ingénieurs n'aiment pas ça», peste-t-elle avant de lâcher «ils ont fait tellement un gros lobby».

Pourquoi les arnaques seraient-elles plus ardues avec les PPP? «Il y a trop d'intervenants. Tout se sait, tout se suit, il y a des témoins dans tout. C'est pas par hasard que moi, j'aimais ça!», dit celle qui se décrit comme étant plus «catholique que le pape» en matière de contrats publics. «Jamais personne ne m'a offert une cenne. Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas le faire avec moi», lance-t-elle.

Un des avantages du PPP, selon elle, fait que le financement est privé. «Ça signifie que les firmes qui réalisent le projet, eh bien, elles sont responsables! Si elles sont responsables, ben devinez quoi? Elles vont surveiller leur affaire! Pis si elles veulent donner des pots-de-vin au monde, ben j'ai des nouvelles à leur apprendre, nous autres [l'État] ça ne nous coûte pas plus cher. C'est elles qui le paient, le pot-de-vin!»

Autre «avantage d'actualité», aux yeux de l'ancienne ministre, le PPP met les firmes davantage en concurrence. Avec les PPP, «non seulement il y a une concurrence internationale, mais une concurrence locale accrue également». Si une entreprise veut faire partie du consortium, elle peut perdre le contrat «si elle se comporte mal». L'ancienne ministre a d'ailleurs en tête des exemples de firmes québécoises qui ont perdu «plein de PPP» ailleurs dans le monde et au Canada anglais parce qu'elles se sont mal comportées. Dans la réalisation du pont de la 25 en mode en PPP, «il y a des firmes au Québec qui ont perdu» devant des firmes étrangères regroupées en consortium; certaines faisaient partie du consortium.

La fin des PPP

Peu de temps après la démission de Mme Jérôme-Forget en 2009, sa successeure, Monique Gagnon-Tremblay, déclarait que les PPP n'étaient pas une «religion» pour le gouvernement Charest. Le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, publiait un rapport très critique sur les études qui avaient conduit le gouvernement à choisir les PPP dans le cas des hôpitaux universitaires de Montréal, le CUSM et le CHUM. L'Agence des PPP mise en place en 2003 était démantelée peu de temps après. Les firmes de génie-conseil n'étaient pas les seules à remettre en question ce mode de réalisation dans certains projets bien connus: l'Ordre des architectes, l'Ordre des ingénieurs, la Corporation des entrepreneurs généraux et l'Association des économistes du Québec avaient par exemple soutenu que bâtir un hôpital universitaire et l'échangeur Turcot en PPP n'était pas souhaitable.

Des dépassements, «toutes les semaines»

Monique Jérôme-Forget, elle, se souvient de son arrivée à la tête du Conseil du trésor comme présidente, en 2003. «Toutes les semaines, il y avait des dépassements de coûts. Ce n'est pas parce qu'il manque de personnel...» Préoccupée par ce phénomène, elle a demandé des études afin de «régler le problème». Or, pour «régler le problème» selon elle, il valait mieux planifier davantage les projets avant de les commencer. Autre vertu des PPP. «La pépine... Vous vous rappelez la pépine? Le syndrome de la pépine?», lance Mme Jérôme-Forget en rappelant une formule qui avait fait florès dans ses discours de ministre teintés de féminisme. «Le PPP retarde la pépine. On ne peut pas commencer tant qu'on n'a pas tout bien attaché!»

Dans plusieurs projets en mode traditionnel, les appels d'offres étaient douteux, se souvient-elle. «Moi, ça me fatiguait beaucoup. Et j'ai retourné plein de projets parce que je disais: "Ouvrez! Retournez en appel d'offres!"»

Pas d'extras

Or, avec les PPP, plaide-t-elle encore, «impossible d'aller chercher des extras». «Extra»: le terme, courant au ministère des Transports et popularisé par le rapport Duchesneau, désigne ces sommes supplémentaires de plusieurs pourcentages par rapport à la somme initialement prévue lors de l'attribution du contrat et que les entreprises de constructions réclament régulièrement une fois le projet entamé. Il est toutefois arrivé, au cours de la réalisation des quelques PPP qui ont été réalisés au Québec, que des sommes supplémentaires aient été payées. Mais ce n'était pas des «extras» à proprement parler, plaide celle qui est maintenant conseillère spéciale au bureau de Montréal du cabinet d'avocats Osler, Hoskin & Harcourt. Dans le projet de «l'Adresse symphonique» — aujourd'hui baptisée «Maison symphonique», inaugurée début septembre et réalisée en PPP —, «tout à coup, le premier ministre a dit: "je veux avoir plus de bois à l'intérieur de la salle", se souvient Mme Jérôme-Forget. Donc, ils ont ajouté quelque chose comme 5 millions. Mais c'était pour avoir du bois en plus. Pas pour le même projet. Pas pour payer des extras.» Autrement dit, le client lui-même avait modifié la commande initiale.

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Publié : lun. oct. 03, 2011 8:02 pm
par Anya
Jean Lapierre poursuit un journaliste de Radio-Canada
Publié le 03 octobre 2011 à 05h00

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Denis Lessard et Pierre-André Normandin
La Presse

Le chroniqueur à TVA et ancien politicien, Jean Lapierre, poursuit en diffamation pour 250 000 $ le responsable de l'émission Enquête, à Radio-Canada, pour des propos tenus à son endroit sur l'internet. Dans l'embarras, la société d'État pourrait quant à elle sanctionner son journaliste pour sa sortie sur le réseau social Facebook.

Les déboires de Pierre Sormany, directeur des émissions d'affaires publiques de Radio-Canada, ont débuté au lendemain de l'entrevue accordée par le patron de l'Unité anticollusion, Jacques Duschesneau, à Tout le monde en parle. Dans un message Facebook publié sur le profil public d'une collègue qui s'interrogeait sur l'identité des journalistes accusés d'intimidation par M. Duchesneau, le responsable de l'émission Enquête aurait indiqué qu'il s'agissait de «Jean Lapierre, ancien politicien et animateur-choc de TVA et LCN, mais qui offre aussi ses services-conseils en relations publiques et qui a parmi ses clients nul autre que son "ami" l'entrepreneur Antonio Accurso».

Piqué au vif, Jean Lapierre a déposé vendredi au palais de justice de Montréal une poursuite contre Pierre Sormany. «Quand le mulot sort la tête, je sors la masse!», a lancé le coloré chroniqueur. Il insiste: depuis la fin de sa carrière politique, en 2007, «je suis un travailleur autonome». Ses trois sources de revenus sont: TVA, Cogeco - il intervient dans l'émission de Paul Arcand sur 98,5 FM - et des conférences quand des organisations l'invitent.

Joint hier en fin de journée, M. Sormany s'est refusé à tout commentaire. L'homme, qui enseigne le journalisme depuis 1979 et a écrit un livre-référence dans le domaine, Le métier de journaliste, a indiqué ne pas savoir si Radio-Canada comptait lui imposer des sanctions. Jean Lapierre a pour sa part soutenu à La Presse que la société d'État avait congédié son cadre après qu'il eût informé ses patrons de la poursuite.

Le directeur général de l'information à Radio-Canada, Alain Saulnier, a assuré ne pas avoir l'intention de congédier Pierre Sormany. «Non, absolument pas de congédiement», a-t-il répondu. Questionné sur d'éventuelles sanctions, le patron de l'information de la société d'État a reconnu qu'«il y a des discussions en cours» avec Pierre Sormany, mais s'est refusé à tout commentaire à ce sujet, hier. Le tout devrait être annoncé aujourd'hui.

Jean Lapierre a nié en bloc ce qu'avance Pierre Sormany dans son message qui a été retiré depuis de l'internet. «Si ce n'était pas vrai à 150%, pensez-vous que j'irais m'asseoir dans la boîte pour prêter serment?», a soutenu le chroniqueur, joint hier. L'ancien ministre fédéral a toutefois indiqué qu'il connaissait très bien Tony Accurso. Les deux hommes fréquentent le même restaurant à Montréal, Milos, où ils ont déjà dîné ensemble. «Je tentais de le convaincre de venir à mon émission.» Jacques Duchesneau aurait été témoin de cette rencontre, a indiqué M. Lapierre.

L'animateur ne craint pas que sa poursuite soit interprétée comme un nouvel épisode dans le combat que se livrent TVA (propriété de Quebecor) et Radio-Canada. «Je n'en ai parlé à personne à TVA avant de déposer ma poursuite. Ta réputation, tu ne défends pas ça par procuration. C'est un trou, une cheville!», résume-t-il pour décrire sa décision de poursuivre rapidement.

Pour le représenter en cour, Jean Lapierre a retenu les services de l'avocat Jacques Jeansonne, une grosse pointure qu'ont choisie dans le passé Jean Charest et l'ex-lieutenant gouverneur Lise Thibault.

Pour Lapierre, les commentaires de M. Sormany l'ont «discrédité, et continuent à ce jour à discréditer [sa] réputation au sein de son milieu de travail et aux yeux du public».

Pour l'animateur, de telles accusations valent 200 000 $ en dommages «moraux et économiques», auxquels le juge devrait, suggère-t-il, ajouter 50 000 $ en dommages punitifs.

Cette poursuite intervient alors que le Groupe TVA et le Journal de Montréal ont envoyé, vendredi, une mise en demeure au patron de l'Unité anticollusion (UAC) afin qu'il «cesse de tenir des propos diffamatoires à leur égard». Dans un entretien avec La Presse, Jacques Duchesneau avait accusé les médias de Quebecor d'avoir tenté de l'intimider au cours de son travail, ciblant Paul Laroque, Jean Lapierre et Andrew McIntosh.

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Radio-Canada suspend Pierre Sormany
03 octobre 2011 à 19h19
Pierre-André Normandin
La Presse

Radio-Canada a suspendu le responsable de son émission Enquête, Pierre Sormany, pour sa sortie dans internet sur le chroniqueur de TVA et ancien politicien Jean Lapierre.

Pour plus de détails ...

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Publié : lun. oct. 03, 2011 10:03 pm
par Anya
Offre d’emploi: rédacteur de discours chez Jean Charest…
Le blogue de Gilbert Lavoie
Lundi 3 octobre 2011 à 21h19

Comme nouvelle, ce n’est pas banal: le rédacteur de discours de Jean Charest qui démissionne parce qu’il a un problème de conscience avec le refus du gouvernement de tenir une enquête publique sur la construction.

Je comprends que ça doit être difficile d’écrire des discours pour défendre la position de Jean Charest, quand on a une opinion contraire. Ce n’est pas rien de rédiger des discours. Il faut croire à ce que l’on écrit pour y mettre de la passion.

C’est tout de même une première. Je n’ai jamais vu rien de tel dans ma vie de journaliste. Généralement, les adjoints de premiers ministres quittent leurs fonctions «pour des raisons personnelles….»

Mais pas celui de Jean Charest. Il a des c….

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Re: Unité permanente anticorruption (UPAC)

Publié : lun. oct. 03, 2011 11:50 pm
par GI.Joe
Eh ben, il ne faut pas perdre espoir....

Publié : mar. oct. 04, 2011 10:44 am
par Anya
L'art de ne rien dire
04 octobre 2011 à 07h02
Michèle Ouimet
La Presse

Hier, le grand patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Robert Lafrenière, a donné un point de presse. Il a dit deux choses. Premièrement, il est fâché contre Jacques Duchesneau qui a affirmé que son unité, «c'est pas fort». Deuxièmement, il a détaillé son organigramme, assaisonné de quelques statistiques.

Du nouveau? Non. Des résultats? Non. Des arrestations? Non. Que du réchauffé. Du vent. Et beaucoup d'enrobage pour nous convaincre que l'UPAC travaille fort, très fort, pour débusquer la corruption. Sauf qu'il fallait le croire sur parole, car on n'avait rien à se mettre sous la dent.

Je pourrais vous parler du costume de M. Lafrenière, complet gris, chemise blanche, cravate bleue. Ou vous décrire le décor: une salle beige située dans les locaux du ministère des Transports, au centre-ville de Montréal, avec des fenêtres qui donnaient sur des murs gris béton. Aussi intéressant qu'un organigramme. Et aussi révélateur que le point de presse de M. Lafrenière. Du vent.

Pourquoi a-t-il convoqué les journalistes s'il n'avait rien à dire? La loi l'oblige à rendre des comptes publiquement deux fois par année. Mais selon le député péquiste Stéphane Bergeron, porte-parole de l'opposition en matière de sécurité publique, le «petit point de presse» de Lafrenière ne constitue en rien une reddition de comptes, car il n'y avait aucune substance.

Est-ce que certaines enquêtes vont aboutir? Et la fameuse enquête sur les compteurs d'eau à Montréal qui agonise peut-être sur un bureau de l'escouade Marteau? L'UPAC enquête-t-elle sur Laval?

M. Lafrenière a refusé de répondre, car «il ne faut pas nuire aux enquêtes en cours». Je ne suis plus capable d'entendre cet argument. Ça fait des mois et des mois qu'on nous le sert. Le gouvernement Charest patauge dans le psychodrame de la corruption depuis deux ans, le premier ministre a créé une équipe d'enquêteurs chevronnés et on ne sait toujours rien. Avouez qu'il y a de quoi s'impatienter.

* * *

Robert Lafrenière était donc fâché. Une colère polie, toute bureaucratique. Jacques Duchesneau, chef de l'Unité anticollusion, a osé le critiquer dans La Presse. Il a dit: «L'UPAC, c'est pas fort. Ils pensent police. [...] Ce n'est pas un policier qui devrait être à la tête de l'UPAC, mais plutôt un juge à la retraite, comme John Gomery [qui a dirigé la commission d'enquête sur les commandites].»

Lafrenière n'a pas étalé ses états d'âme, mais il ne faut pas être devin pour comprendre que les jours de Duchesneau sont comptés. Son Unité anticollusion a été avalée par celle de Lafrenière en septembre.

Normal que Lafrenière ait été piqué au vif par les critiques de Duchesneau. Les deux hommes se connaissent, ce sont deux policiers de carrière.

Jacques Duchesneau a réussi à pondre un rapport explosif en 18 mois avec une équipe réduite à sa plus simple expression, une quinzaine d'enquêteurs. Il a démonté, pièce par pièce, le système de la collusion au Québec.

Robert Lafrenière, lui, est à la tête de l'UPAC depuis seulement six mois, mais il a intégré dans ses rangs à peu près tous les enquêteurs du Québec, y compris l'escouade Marteau créée en 2009. Des petits poissons ont été arrêtés, mais aucun requin. Rien. Si on le compare au flamboyant Duchesneau, Lafrenière fait pâle figure.

* * *

Robert Lafrenière a fait une déclaration étonnante, hier. C'est bien la seule. Il est contre la tenue d'une commission d'enquête publique, car «ça pourrait affecter nos enquêtes en cours». Encore ce fichu argument. Mais il ne tient pas la route. La commission Gomery n'a jamais empêché la GRC de mener ses enquêtes.

Plusieurs ont reproché à Jacques Duchesneau d'être sorti de son champ de compétence en se prononçant en faveur d'une commission d'enquête. C'est exactement ce qu'a fait Robert Lafrenière, hier. Pourquoi cette soudaine envolée contre la tenue d'une commission d'enquête publique? Est-ce son réflexe d'ancien policier qui le rend frileux? A-t-il été influencé par le gouvernement Charest qui tente désespérément de ne pas créer de commission d'enquête depuis deux ans? La pression sur Charest s'est accentuée la semaine dernière avec le rapport Duchesneau. Tout le monde veut une commission d'enquête, même les policiers de la Sûreté du Québec. La sortie de Lafrenière arrive à point pour Jean Charest qui se retrouve un peu moins isolé.

Mais pourquoi Lafrenière est-il sorti de son devoir de réserve pour se jeter dans le débat?

Des policiers de la Sûreté du Québec ont confié à La Presse que le gouvernement s'ingérait dans leurs enquêtes sur la corruption. «Il n'y a aucune indépendance entre le pouvoir policier et le pouvoir politique», ont-ils dénoncé.

Robert Lafrenière relève du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil. Il était son sous-ministre lorsqu'il a été nommé à la tête de l'UPAC. Les deux hommes ont sûrement tissé des liens.

Lafrenière jure qu'il jouit d'une totale indépendance, mais son patron, c'est Dutil. Pourquoi ne relève-t-il pas de l'Assemblée nationale, comme le vérificateur qui est nommé par les deux tiers des députés?

Avec sa déclaration contre une commission d'enquête publique, M. Lafrenière s'est mis les pieds dans les plats. Et il a jeté un doute sur son indépendance par rapport au pouvoir politique.

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Publié : mar. oct. 04, 2011 11:58 am
par MaChouette
Je trouve ça intéressant. Plus le temps passe, plus ça chauffe au parti libéral, plus les conflits internes se dévoilent... On commence à deviner que la situation est assez grave pour que certains veuillent d'avantage sauver leur peau que sauver la face...

Vivement une commission d'enquête qu'on en voit les dessous!

Publié : mer. oct. 05, 2011 11:17 am
par tuberale
Construction
Le gouvernement Charest réclame l'aide du PQ


Au pied du mur, le gouvernement Charest demande la collaboration du Parti québécois pour trouver une manière de tenir une commission d'enquête sur la construction sans nuire aux enquêtes policières.

Lors d'un point de presse convoqué en catastrophe mercredi matin, le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a enjoint Pauline Marois à aider son gouvernement à trouver la meilleure solution possible pour faire la lumière sur la corruption et la collusion dans le secteur de la construction.

«On leur demande de collaborer avec nous pour trouver une solution qui soit convenable, de façon à ce qu'on puisse informer la population de ce qui se passe, et qu'on puisse d'autre part s'assurer qu'on mène nos enquêtes policières et que ceux qui ont commis des crimes puissent en subir les châtiments, que dans l'avenir on ne voit plus se répéter ce genre de situation», a-t-il martelé.

Une commission d'enquête publique, comme le réclame le PQ depuis deux ans, comporte des risques de faire dérailler les enquêtes policières, estime le ministre Dutil, qui demande aux péquistes de se positionner définitivement sur cet aspect.

Le gouvernement cherche une solution en ce sens «qui doit être partagée par le PQ», a ajouté Robert Dutil, qui fait pourtant partie d'un gouvernement libéral majoritaire.

Il réfute l'idée que le gouvernement cherche par le fait même à piéger Pauline Marois et ses troupes et refuse de dire quelle voie le gouvernement privilégie.

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On dirait bien que cela commence à bouger...... :gluk:

Publié : jeu. oct. 06, 2011 12:13 am
par Anya
Charest s'apprête à déclencher une commission d'enquête
Publié le 06 octobre 2011 à 00h00

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Denis Lessard
La Presse

(Québec) Le premier ministre Jean Charest va plier. Après des mois de refus catégorique, le gouvernement va annoncer, d'ici deux semaines, qu'il mettra en place une enquête sur l'industrie de la construction, une «solution convenable» qui s'appuiera, surtout, sur des audiences à huis clos.

Selon les informations recueillies par La Presse, cette décision sera annoncée d'ici deux semaines, peu avant le prochain congrès du Parti libéral (PLQ) à Québec, la fin de semaine du 22 octobre. Le témoignage percutant du responsable de l'Unité anticollusion du ministère des Transports, Jacques Duchesneau, a enlevé toute marge de manoeuvre au gouvernement, explique-t-on. La sortie du commissaire de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), Robert Lafrenière - qui a publiquement exprimé des réserves au sujet de la tenue d'une enquête publique -, permettra toutefois au gouvernement de baliser bien étroitement l'exercice.

Le volet huis clos sera important, mais Québec cherche une solution «mixte» où certains aspects seraient publics. Au ministère de la Sécurité publique, qui a le leadership dans ce dossier, la formule n'est pas définitivement arrêtée.

Une enquête publique tous azimuts, même avec le huis clos habituel destiné à préparer l'exercice, présente des risques importants, fait-on valoir. Un témoin peut y lancer des allégations non vérifiées, aux conséquences gigantesques: «Quelqu'un éclabousse SNC-Lavalin, ça fait le tour des médias. Même si on constate après que ce n'est pas fondé, on a fait un tort incalculable à une société qui emploie 20 000 personnes au Québec», de résumer une source proche de ces réflexions. Si ces mêmes allégations sont faites à huis clos, elles peuvent être vérifiées et le commissaire aura à décider de ce qu'il retient dans son rapport.

Pour son congrès, le PLQ a déjà prévu un atelier «pédagogique» où les ministres Robert Dutil et son collègue aux Transports, Pierre Moreau, devaient faire une présentation des orientations gouvernementales aux 2500 militants. Cette tribune servira à expliquer la décision de Québec. Il est probable qu'on n'aura pu définir tous les détails et décider, par exemple, qui dirigera la commission d'enquête - M. Duchesneau préconise un groupe de trois juges. Ces commissions à huis clos sont courantes. Dans un passé récent, la commission Moisan a accouché, en 2007, d'un rapport d'enquête sur quelques révélations de la commission Gomery qui touchaient le financement des partis provinciaux. Le juge Bernier avait aussi longuement enquêté à huis clos sur le rôle d'Option Canada dans la campagne référendaire de 1995.

«Le gouvernement ne peut aller devant les militants sans avoir fait une annonce... ou au moins faire une présentation pour expliquer l'a b c des orientations gouvernementales», a expliqué hier Ronald Poupart, vétéran de l'époque Bourassa et membre de la commission des communications du PLQ.

Hier en point de presse, le ministre Robert Dutil a tenté de faire adhérer le Parti québécois à la logique du gouvernement. Il a pressé l'opposition de reconnaître qu'il y avait des «inconvénients» à la tenue d'une enquête publique. Selon lui, «la population a le droit d'être informée», mais il faut «trouver le meilleur moyen pour le faire sans nuire à ce qui se passe sur le terrain», a-t-il dit en soulignant que M. Duchesneau avait insisté sur l'importance d'une enquête à huis clos, plus susceptible de permettre aux langues de se délier, selon l'ex-policier.

«Tout est sur la table», mais une avenue paraît exclue, toutefois. Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a soutenu sans détour «n'avoir jamais entendu parler» de la nomination d'un «superprocureur» que le gouvernement doterait de pouvoirs extraordinaires, comme solution au problème de la corruption dans l'industrie de la construction.

Quant au «procureur spécial», des juristes du gouvernement expliquent que la solution évoquée hier par certains quotidiens ne peut être employée au Québec. L'application du Code criminel est déjà déléguée au directeur des poursuites criminelles et pénales, Louis Dionne, qui a déjà désigné un procureur-chef pour les dossiers produits par l'Unité permanente anticorruption, Me Sylvain Lépine. Le gouvernement ne peut juridiquement nommer un autre procureur au dossier. «Cette formule serait impossible à appliquer ici», explique-t-on.

Réaction péquiste

En réplique, le péquiste Stéphane Bergeron a longuement parlé d'une «commission d'enquête» sans préciser spontanément qu'elle devrait nécessairement être publique. «Si le gouvernement avait l'intention de déclencher une commission d'enquête, il pourrait compter sur notre entière collaboration», a déclaré le député de Verchères. Ce n'est qu'après que les journalistes l'eurent invité à préciser sa position qu'il a insisté sur le caractère public de l'exercice, même si le commissaire a toute la latitude de décréter le huis clos pour certains témoignages - John Gomery avait, dans un premier temps, entendu Jean Brault, de Groupaction, à huis clos.

Selon le Parti québécois, l'enquête ne peut se limiter aux problèmes de la construction, mais doit toucher la question de l'attribution de permis, de contrats et le financement des partis politiques. Si le gouvernement décide d'aller de l'avant avec une commission, l'opposition est prête à participer à la définition des paramètres.

M. Bergeron reconnaît qu'une commission publique comporte des inconvénients. Elle risque notamment de «contaminer» la preuve obtenue de façon autonome par les policiers, car la preuve divulguée en commission ne peut servir en procès, explique-t-on.

Selon le député péquiste, le gouvernement «fait de l'esbroufe» en soutenant qu'en comparaissant en commission d'enquête, les témoins obtiennent l'immunité qui les met à l'abri des poursuites. Même devant un tribunal, un témoin n'est pas forcé de s'incriminer, rappelle-t-il. Les enquêtes aident plutôt la justice, «elles permettent de lever des lapins dont les policiers peuvent par la suite suivre la trace».

Le commissaire de l'Unité permanente anticorruption, Robert Lafrenière, devait rencontrer aujourd'hui Jacques Duchesneau. Dans le milieu de la sécurité publique, on s'attend à ce qu'il lui annonce que Québec met fin au contrat de l'ancien patron de la police de Montréal, qui devait normalement se terminer en mars prochain. Il reste à définir si cette annonce sera faite par le commissaire Lafrenière ou le ministère des Transports, qui avait embauché le commissaire Duchesneau à l'origine.

Par ailleurs, Martin Drapeau, le militant libéral qui avait, en vain, demandé un débat sur la tenue d'une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction, reste bien sceptique quant à la volonté du gouvernement d'aller dans cette direction.

Le PLQ va permettre aux militants de débattre de cette question à son congrès, mais M. Drapeau ne croit pas qu'«ils le fassent avec grande conviction», a-t-il soutenu hier. Le militant était celui qui avait tenté au micro, sans succès, d'amener ce débat à un conseil national, le printemps dernier. Sa proposition, faite sur le parquet de l'assemblée, était restée lettre morte, faute de «secondeur» pour l'appuyer.

«Ils ont eu l'air fous de ne pas permettre un débat là-dessus. Ils savaient que je n'aurais pas d'appui et ils n'ont rien fait», a-t-il rappelé.

À la suite du rapport de Jacques Duchesneau, M. Drapeau «souhaite qu'il y ait une enquête publique, si le gouvernement n'en déclenche pas... on va pouvoir au moins en débattre». Il préfère croire M. Duchesneau plutôt que Robert Lafrenière, responsable de l'UPAC, qui voit beaucoup d'inconvénients à cette enquête.

Selon M. Drapeau, l'enquête pourrait porter sur des cas déjà soumis aux tribunaux, «comme ça, on ne contaminerait pas la preuve». Les autorités du PLQ «savent depuis longtemps» qu'il compte participer au congrès d'octobre. Martin Drapeau n'avait pas l'intention de revenir avec une proposition formelle, «comme les allumettes, cela marche juste une fois». Mais il avait prévenu le PLQ qu'il avait l'intention d'accepter toutes les demandes d'entrevue sur le parquet du congrès et de réclamer, de nouveau, une commission d'enquête.

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Publié : jeu. oct. 06, 2011 9:33 am
par MaChouette
Anya a écrit :
(Québec) Le premier ministre Jean Charest va plier. Après des mois de refus catégorique, le gouvernement va annoncer, d'ici deux semaines, qu'il mettra en place une enquête sur l'industrie de la construction, une «solution convenable» qui s'appuiera, surtout, sur des audiences à huis clos.
Deux semaines... ça laissera le temps de travailler sur le "dossier" et d'élaborer un plan pour ne pas incriminer plubliquement les "zamis" et leur fournir l'immunité. :sarcastic:

Publié : jeu. oct. 06, 2011 10:00 am
par tuberale
MaChouette a écrit : [...]


Deux semaines... ça laissera le temps de travailler sur le "dossier" et d'élaborer un plan pour ne pas incriminer plubliquement les "zamis" et leur fournir l'immunité. :sarcastic:

Ou de nommer un autre juge qui fait parti des Zamis......c'est ce qui me fait peur avec la commission d'enquête. :/ Après Bastarache, j,ai perdu confiance dans le système de justice actuel, je sais bien qu'il y a des juges honnêtes mais je sens qu'ils ne seront pas nécessairement sur la courte liste des élus pour présider la commission, on va certainement se servir de ceux ou celles nominés grâce au post-it sur leur dossier....souhaitons qu'on les nomme via l'Assemblée à tout le moins, peut-être que l'opposition pourra éviter de choisir les plus pourris...

Publié : jeu. oct. 06, 2011 10:22 am
par Anya
Jacques Duchesneau obtient un congé prolongé
06/10/2011 10h10

Image

Le patron de l'Unité anticollusion, Jacques Duchesneau, a demandé et obtenu un congé prolongé.

M. Duchesneau aurait obtenu ce congé à la suite d'une rencontre avec le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, qu'il avait d'ailleurs critiqué. Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a confirmé jeudi matin l'absence prolongée de M. Duchesneau.

En entrevue la semaine dernière, M. Duchesneau avait affirmé que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ne devrait pas être dirigée par un ex-policier comme M. Lafrenière, son nouveau patron, mais plutôt par un juge à la retraite comme John Gomery. Le 6 septembre, l'Unité anticollusion de Jacques Duchesneau a été intégrée à l'Unité permanente anticorruption.

À la suite de la sortie de M. Duchesneau, M. Lafrenière, ex-agent de la Sûreté du Québec, avait précisé qu'il n'aurait pas toléré qu'un de ses subalternes le critique publiquement à l'époque où il était policier. Les deux hommes se sont ensuite rencontrés cette semaine.

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Publié : jeu. oct. 06, 2011 10:24 am
par Anya
Du temps jusqu'aux élections
06 octobre 2011 à 06h40
Vincent Marissal
La Presse

Jean Charest a-t-il enfin vu la lumière... ou a-t-il tout simplement regardé un calendrier?

Selon des informations recueillies par notre chef de bureau à Québec, Denis Lessard, il semble bien que nous aurons, finalement, une commission d'enquête sur l'industrie de la construction. Quelle forme prendra cet exercice? Quels seront son mandat et sa portée? Huis clos d'abord, publique ensuite ou un mélange des deux, concurremment? Ce n'est pas très clair pour le moment, mais le changement de cap du gouvernement est aussi spectaculaire que surprenant.

Surprenant parce que ce gouvernement s'est obstinément retranché dans le camp du Non depuis près de trois ans et que son chef, ses ministres et ses députés répètent qu'une enquête publique serait inefficace et même contreproductive.

Vrai, on sent un peu de mou dans la détermination du gouvernement ces jours-ci. Visiblement, le témoignage percutant de Jacques Duchesneau devant une commission parlementaire, la semaine dernière, a ébranlé les colonnes du temple, mais les messages envoyés par Jean Charest et ses ministres sont tellement vagues et souvent contradictoires qu'il était bien difficile de trouver la ligne directrice.

Cela dit, tous les observateurs ont compris le double message du témoignage de Jacques Duchesneau au gouvernement: une commission d'enquête est nécessaire et urgente, mais il est possible de minimiser les éclaboussures et les autres dommages collatéraux, du moins au début, par le huis clos. Cette avenue, tout le monde l'a bien compris aussi, permettrait au gouvernement de gagner du temps. Et du temps, Jean Charest en a besoin pour survivre jusqu'aux prochaines élections.

Si Jean Charest annonce effectivement une commission d'enquête dans les prochaines semaines, il faudra quelques mois avant que celle-ci ne prenne forme, qu'elle recrute son monde, s'installe et soit prête à commencer ses travaux. Mine de rien, on arrive vite à la pause des Fêtes et, en prime, Jean Charest peut répéter pendant tout le reste de la session parlementaire qu'il y aura une enquête. Si, en prime, l'Unité permanente anticorruption pouvait pincer quelques suspects «au plus haut de la hiérarchie» du monde de la construction, comme l'a dit son patron Robert Lafrenière, cette semaine à Paul Arcand, ce serait la cerise sur le gâteau.

Ce scénario nous amène tout doucement au printemps, période électorale plausible pour un gouvernement qui sera dans sa quatrième année de mandat et qui n'a aucun intérêt à laisser François Legault s'organiser davantage.

L'important pour les libéraux, c'est de se présenter devant l'électorat avant la partie publique d'une enquête, au cas où on apprendrait des choses malpropres à propos du financement des partis politiques. Et avant une nouvelle récession qui nous pend au bout du nez. Une fois évacué le dossier de l'enquête publique, le bilan des libéraux se défend après plus de huit ans au pouvoir. Vrai, ça n'a pas toujours été joli, mais économiquement, le Québec s'en tire plutôt bien. À supposer que Jean Charest puisse mettre un peu de chair sur l'os de son Plan Nord (et surtout être capable de le «vendre» aux Québécois), il pourra de nouveau jouer la carte économique. La grogne, l'impatience et le désabusement de la population envers ce gouvernement ne se dissiperont pas pour autant, mais pour Jean Charest, c'est le seul espoir de survie politique.

L'opération aurait aussi pour effet de neutraliser Jacques Duchesneau, qui a promis de «reprendre le bâton du pèlerin» si le gouvernement n'entend pas raison.

Il reste à voir, d'abord, de quelle enquête il est question. La population et l'opposition n'accepteront pas une solution mitoyenne. Il reste à voir, ensuite, comment le gouvernement expliquera sa volte-face, lui qui a accumulé tellement de déclarations contre une enquête publique. Toute sa logique s'écroulerait.

Il faut dire que pour la première fois depuis des années, on a senti depuis quelques jours une certaine pression émanant des rangs libéraux.

Il y a eu, notamment, la sortie de Monique Jérôme-Forget, qui a affirmé que les firmes de génie-conseil en mènent large auprès du gouvernement.

Puis, la démission du rédacteur de discours de Jean Charest, Patrice Servant, moralement indisposé par le refus du gouvernement de s'opposer à une enquête publique.

Enfin, cette ouverture de la direction du Parti libéral de débattre publiquement de la pertinence d'une enquête publique à son prochain conseil général.

L'image de 2000 militants libéraux réunis dans une salle et parlant, encore une fois, de tout sauf DU principal sujet de préoccupation, ç'eût été un peu gênant...

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