«L'amour est dans le pré»: Retour sur les dernières saisons (Émission spéciale)
Jusqu’à présent, L’amour est dans le pré a formé sept couples et a contribué à la naissance de 12 bébés, en plus des éventuels couples formés lors de la plus récente saison. Pour souligner en grand le cinquième anniversaire de l’émission, la production a réuni tout ce beau monde, l’instant d’une journée haute en émotions, comme nous le raconte l’animatrice, Marie-Eve Janvier.
Cette émission spéciale est un bilan des quatre premières saisons. «Nous avons relevé tout un défi: réunir tous les couples formés à l’émission et leurs enfants pour passer une journée mémorable au Manoir du Lac William. Vous auriez dû voir tout ce beau monde arriver d’un peu partout au Québec, avec la marmaille. Tous étaient fébriles à l’idée de faire la connaissance des uns et des autres; la plupart d’entre eux ne s’étaient jamais rencontrés. Mais puisqu’ils ont vécu la même expérience à L’amour est dans le pré, qu’ils évoluent tous dans le même domaine et que la plupart ont des enfants, la chimie a été quasi instantanée entre eux! Ils étaient beaux à voir, tous dans la vingtaine ou jeune trentaine, fiers de leur entreprise et de leur famille. Une bien belle jeunesse inspirante!»
Afin de faciliter le tournage, une garderie avait été aménagée dans l’une des salles de conférence de l’hôtel. «La production a retenu les services d’une garderie ambulante, qui est arrivée à l’hôtel avec tout le nécessaire pour prendre soin des 13 enfants, âgés de cinq mois à quatre ans. Il y avait les 12 bébés des participants de L’amour est dans le pré et ma petite Léa. Mon conjoint, Jean-François Breau, était aussi présent. Les enfants ont eu une bien belle journée, tout comme leurs parents!»
Toujours amoureux
Comme animatrice, mais surtout comme téléspectatrice, Marie-Eve Janvier est tombée sous le charme des agriculteurs et agricultrices qui ont participé à L’amour est dans le pré. Un sentiment partagé avec le public de cette téléréalité. «Les candidats sont tombés en amour sous nos yeux. C’est donc touchant d’avoir de leurs nouvelles et de constater qu’ils sont toujours aussi amoureux.
Tous les couples ont accepté d’emblée de participer à l’émission. Même Julie et Jimmy, qui avaient prématurément quitté l’aventure à la suite d’un coup de foudre mutuel, étaient de la fête!» Les amoureux ont tous suivi les cinq saisons de L’amour est dans le pré. «C’était intéressant de voir Simon et Cynthia, des participants de la première saison, donner des conseils aux nouveaux couples formés à la saison 5, qui sont toujours en lune de miel et qui se regardent avec des étoiles dans les yeux.»
À un moment donné, durant la journée, Marie-Eve a gentiment invité les hommes à quitter la salle, histoire de discuter seulement entre femmes. «Avec un petit verre de vin à la main et les enfants qui jouaient autour, on s’est dit les vraies affaires. C’est bien beau, l’amour, mais être femme d’agriculteur, ça change une vie! Comment ça se passe, à la ferme? La conciliation élevage-agriculture-famille, ça doit représenter tout un défi! Il faut comprendre que plusieurs conjointes ont quitté leur emploi et ont déménagé; elles sont rapidement tombées en “mode bébé”. Jessyca, de la saison 2, en est le parfait exemple. En quatre ans de relation, Jérôme et elle sont déjà parents de trois enfants, âgés de trois ans, deux ans et un an. Et ils songent sérieusement à en avoir un quatrième! J’ai été particulièrement touchée de constater que, lorsque je m’entretenais avec les femmes, elles s’entraidaient spontanément avec leurs enfants. Par exemple, Krystel avait dans les bras la petite de Cynthia. C’était à un point tel que, à un moment donné, je ne savais plus quel enfant était à quelle maman! (rires)»
Une situation rêvée
À l’ère des réseaux sociaux, où les célibataires peuvent communiquer en quelques clics de souris, une émission comme L’amour est dans le pré a-t-elle sa raison d’être? «C’est une des questions que j’ai posées lors du souper, où tous les couples étaient réunis autour d’une grande tablée. Les participants m’ont répondu en prenant pour exemple Gabriel, qui vit à Val-Paradis, dans le Nord-du-Québec. Quand est-ce que ce gars-là va embarquer dans son auto et faire trois heures de route pour sortir dans un bar à Val d’Or, en espérant trouver l’âme sœur? S’il a la chance de recevoir trois prétendantes désirant faire sa connaissance pour une semaine et que ces filles le voient évoluer dans son quotidien, cette expérience est la situation rêvée pour lui! L’amour est dans le pré réunit des célibataires qui ne se seraient jamais rencontrés autrement, à cause de l’éloignement.»
Un autre sujet abordé durant le souper: la rapidité des sentiments développés dans le cadre de l’émission. «Dans la vraie vie, deux célibataires qui se rencontrent vont apprendre à se connaître au fil des rendez-vous. À L’amour est dans le pré, le participant passe quasiment 24 heures sur 24 avec ses prétendantes. Plusieurs fois par jour, on lui demande de parler de ses sentiments, de dire laquelle il préfère, et pourquoi. À force de creuser dans ses émotions, il sait assez rapidement avec qui ça clique, et pourquoi. Les réponses reviennent toujours à la base de l’émission: les participants s’inscrivent dans le cadre d’une démarche vraie et sincère pour trouver l’amour. Pas pour profiter de l’aventure, des prix ou des voyages, mais pour trouver l’âme sœur. Cupidon part donc avec une longueur d’avance!» conclut Marie-Eve Janvier.