La Voix Junior 2017 - dans les médias
Publié : mer. sept. 27, 2017 8:54 pm
L’inspirante philosophie de Silya
À 14 ans, la jeune chanteuse fait preuve d’une étonnante maturité
Sandra Godin
Lundi, 25 septembre 2017
Silya Kacel sait qu’elle ne peut pas voir les étoiles, ni les arcs-en-ciel, ni aller travailler pour la NASA, comme elle en a déjà rêvé. Mais sa philosophie est que pour chaque chose qu’elle ne peut pas faire, la vie lui offre autre chose en retour. Comme sa voix, a-t-elle confié lundi, au lendemain de sa prestation à La Voix junior, qui a ému le Québec tout entier.
Non-voyante de naissance et possédant une voix en or qu’elle a découverte à cinq ans, Silya Kacel a interprété la chanson Aimer de la comédie musicale Don Juan, dimanche soir, devant les regards émus d’Alex Nevsky, de Marie-Mai et de Marc Dupré.
À l’autre bout du fil, après une journée chargée d’émotions à l’école où les autres élèves n’ont cessé de la féliciter, l’Algérienne souhaite renforcer le message d’espoir qu’elle a livré dimanche à l’émission.
« J’ai un handicap, veut, veut pas. Il y a des trucs que j’aimerais faire, mais où c’est limité. Comme travailler à la NASA par exemple », dit-elle en riant.
« J’adore l’astronomie, je rêvais de ça, poursuit-elle. Je ne peux même pas voir les étoiles, ça doit être magnifique. Je ne peux pas voir un arc-en-ciel. Des fois, c’est difficile pour moi. Mais je sais que même si je ne peux pas voir tout ça, il y a des choses que je peux faire que d’autres ne peuvent pas. Il y a un équilibre. Il y a toujours quelque chose en échange de ma vue. (...) Je ne peux pas voir les étoiles, mais je peux chanter », dit-elle avec une maturité déconcertante.
À 14 ans, l’inspirante jeune fille souhaite dire aux jeunes de passer à travers les difficultés, qu’« il ne faut pas rester chez soi, sans rien faire, en se disant : je ne serai pas capable. Il faut foncer coûte que coûte, parce que c’est ça la vie, il faut en profiter quoi ! »
« Valoriser » le classique
Silya Kacel se remémore avec enthousiasme l’enregistrement de l’émission, qui a eu lieu cet été. C’est avec le son du bouton rouge qu’elle a compris qu’un premier coach, Marie-Mai, celle qu’elle a choisie, s’était retourné.
« J’ai entendu le son, une fraction de seconde, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Pour moi, c’était impossible ! J’ai cru avoir une crise cardiaque, mon cœur battait super fort », raconte-t-elle.
« C’était le plus beau jour de ma vie. (...) Il y a plein de jours dont je pourrai dire que c’est le plus beau jour de ma vie, mais sérieux, ça va être un des faits les plus marquants. »
Silya aime plusieurs choses dans la vie, dont l’écriture et le judo. Mais, elle assure que c’est avec le chant qu’elle veut tenter de percer « tout le continent », dit-elle.
Mais, elle avoue être consciente que la musique pop est plus écoutée que la musique classique.
« Moi, j’aimerais valoriser le classique. Il y a des chanteuses d’opéra qui ne sont pas connues, mais qui sont super bonnes. J’aimerais montrer que le classique a sa place », conclut-elle.
source:
http://www.journaldequebec.com/2017/09/ ... e-de-silya" onclick="window.open(this.href);return false;
À 14 ans, la jeune chanteuse fait preuve d’une étonnante maturité
Sandra Godin
Lundi, 25 septembre 2017
Silya Kacel sait qu’elle ne peut pas voir les étoiles, ni les arcs-en-ciel, ni aller travailler pour la NASA, comme elle en a déjà rêvé. Mais sa philosophie est que pour chaque chose qu’elle ne peut pas faire, la vie lui offre autre chose en retour. Comme sa voix, a-t-elle confié lundi, au lendemain de sa prestation à La Voix junior, qui a ému le Québec tout entier.
Non-voyante de naissance et possédant une voix en or qu’elle a découverte à cinq ans, Silya Kacel a interprété la chanson Aimer de la comédie musicale Don Juan, dimanche soir, devant les regards émus d’Alex Nevsky, de Marie-Mai et de Marc Dupré.
À l’autre bout du fil, après une journée chargée d’émotions à l’école où les autres élèves n’ont cessé de la féliciter, l’Algérienne souhaite renforcer le message d’espoir qu’elle a livré dimanche à l’émission.
« J’ai un handicap, veut, veut pas. Il y a des trucs que j’aimerais faire, mais où c’est limité. Comme travailler à la NASA par exemple », dit-elle en riant.
« J’adore l’astronomie, je rêvais de ça, poursuit-elle. Je ne peux même pas voir les étoiles, ça doit être magnifique. Je ne peux pas voir un arc-en-ciel. Des fois, c’est difficile pour moi. Mais je sais que même si je ne peux pas voir tout ça, il y a des choses que je peux faire que d’autres ne peuvent pas. Il y a un équilibre. Il y a toujours quelque chose en échange de ma vue. (...) Je ne peux pas voir les étoiles, mais je peux chanter », dit-elle avec une maturité déconcertante.
À 14 ans, l’inspirante jeune fille souhaite dire aux jeunes de passer à travers les difficultés, qu’« il ne faut pas rester chez soi, sans rien faire, en se disant : je ne serai pas capable. Il faut foncer coûte que coûte, parce que c’est ça la vie, il faut en profiter quoi ! »
« Valoriser » le classique
Silya Kacel se remémore avec enthousiasme l’enregistrement de l’émission, qui a eu lieu cet été. C’est avec le son du bouton rouge qu’elle a compris qu’un premier coach, Marie-Mai, celle qu’elle a choisie, s’était retourné.
« J’ai entendu le son, une fraction de seconde, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Pour moi, c’était impossible ! J’ai cru avoir une crise cardiaque, mon cœur battait super fort », raconte-t-elle.
« C’était le plus beau jour de ma vie. (...) Il y a plein de jours dont je pourrai dire que c’est le plus beau jour de ma vie, mais sérieux, ça va être un des faits les plus marquants. »
Silya aime plusieurs choses dans la vie, dont l’écriture et le judo. Mais, elle assure que c’est avec le chant qu’elle veut tenter de percer « tout le continent », dit-elle.
Mais, elle avoue être consciente que la musique pop est plus écoutée que la musique classique.
« Moi, j’aimerais valoriser le classique. Il y a des chanteuses d’opéra qui ne sont pas connues, mais qui sont super bonnes. J’aimerais montrer que le classique a sa place », conclut-elle.
source:
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