Kevin Parent découvre une groupie dans son lit
Publié : mar. janv. 29, 2019 10:19 am
Le chanteur Kevin Parent témoigne contre une groupie accusée de harcèlement
TROIS-RIVIÈRES | Le chanteur Kevin Parent a peur d’une admiratrice qui est entrée par effraction chez lui à deux reprises et qui continuerait de le suivre et de vouloir lui parler.
Il a rencontré Renée Toupin pour la première fois lors d’une manifestation environnementale en Gaspésie, en 2003. Il a relaté au tribunal qu’elle s’est tout de suite mise à lui parler comme s’ils se connaissaient intimement.
« Tout de suite, la première fois, j’ai vu que c’était un regard inquiétant et incohérent », a-t-il dit, lundi, au procès de la Trifluvienne de 54 ans, accusée de harcèlement criminel.
M. Parent a ensuite reçu des lettres d’amour dans lesquelles elle parlait de mariage et de finir sa vie avec lui. L’une d’elles contenait même une bague, selon lui.
Santé mentale
En 2004, Toupin s’est présentée chez lui et a sonné à sa porte plusieurs fois. L’auteur-compositeur-interprète l’a vue par une fenêtre et il a composé le 911. Elle a fini par entrer dans la maison par la porte pendant qu’il était au téléphone.
La femme a écopé de trois mois de prison.
À l’été 2007, celui qui est aussi comédien s’est réveillé en pleine nuit et Toupin était assise sur son lit, lui parlant doucement.
« C’était comme si c’était normal pour elle. Comme si c’était familier », a poursuivi l’homme de 46 ans, qui a contacté de nouveau la police.
Toupin a finalement été déclarée non criminellement responsable pour trouble de santé mentale.
Déménagement
La dame est maintenant accusée de harcèlement criminel, car elle aurait recommencé à s’imposer à l’artiste, qui ne veut pas la voir.
Elle se serait installée en Gaspésie il y a environ cinq ans afin d’être plus près de lui, et elle se serait présentée comme étant sa conjointe.
M. Parent a aussi rapporté qu’elle est allée le voir en spectacle à quelques occasions, assise dans la première rangée, ce qui le rendait très inconfortable. Il a parfois demandé qu’on la sorte de la salle.
Toupin serait aussi allée le rejoindre à la marina de Carleton-sur-Mer en Gaspésie en juillet 2016 pour lui parler, mais il a levé le ton et est parti.
« Ça me faisait encore plus peur », a-t-il dit à la juge Guylaine Tremblay au palais de justice de Trois-Rivières.
Il n’y a cependant plus d’interdit de contact entre elle et lui.
L’accusée serait aussi entrée dans sa loge avant un spectacle à Joliette, à l’été 2017. Elle l’aurait encore abordé comme s’ils formaient un couple en disant : « Il faut qu’on se parle. »
Il l’a mise dehors, a barré la porte, et la police a été appelée.
Kevin Parent souhaite qu’elle reçoive les soins nécessaires pour que cela ne se reproduise plus.
Les audiences se poursuivront mercredi. L’accusée pourrait alors témoigner.
Des extraits de son témoignage
« J’étais tout nu dans mon lit et je ne voulais pas du tout me réveiller avec cette femme-là »
« C’était un regard de désarroi, de détresse, mélangé de vide. Un regard troublé et troublant »
« La patience et la compassion, ça a ses limites »
« Je ne veux pas son mal à elle. Je veux mon bien à moi »
« La douceur et la logique ne semblaient pas fonctionner »
« Ça nuit vraiment à mon travail. Carrément, ça ne me fait pas bien feeler. Mais en plus, il faut que je ne feele pas bien devant plein de monde »
(Quand il l’a vue après un spectacle à Shawinigan)
TROIS-RIVIÈRES | Le chanteur Kevin Parent a peur d’une admiratrice qui est entrée par effraction chez lui à deux reprises et qui continuerait de le suivre et de vouloir lui parler.
Il a rencontré Renée Toupin pour la première fois lors d’une manifestation environnementale en Gaspésie, en 2003. Il a relaté au tribunal qu’elle s’est tout de suite mise à lui parler comme s’ils se connaissaient intimement.
« Tout de suite, la première fois, j’ai vu que c’était un regard inquiétant et incohérent », a-t-il dit, lundi, au procès de la Trifluvienne de 54 ans, accusée de harcèlement criminel.
M. Parent a ensuite reçu des lettres d’amour dans lesquelles elle parlait de mariage et de finir sa vie avec lui. L’une d’elles contenait même une bague, selon lui.
Santé mentale
En 2004, Toupin s’est présentée chez lui et a sonné à sa porte plusieurs fois. L’auteur-compositeur-interprète l’a vue par une fenêtre et il a composé le 911. Elle a fini par entrer dans la maison par la porte pendant qu’il était au téléphone.
La femme a écopé de trois mois de prison.
À l’été 2007, celui qui est aussi comédien s’est réveillé en pleine nuit et Toupin était assise sur son lit, lui parlant doucement.
« C’était comme si c’était normal pour elle. Comme si c’était familier », a poursuivi l’homme de 46 ans, qui a contacté de nouveau la police.
Toupin a finalement été déclarée non criminellement responsable pour trouble de santé mentale.
Déménagement
La dame est maintenant accusée de harcèlement criminel, car elle aurait recommencé à s’imposer à l’artiste, qui ne veut pas la voir.
Elle se serait installée en Gaspésie il y a environ cinq ans afin d’être plus près de lui, et elle se serait présentée comme étant sa conjointe.
M. Parent a aussi rapporté qu’elle est allée le voir en spectacle à quelques occasions, assise dans la première rangée, ce qui le rendait très inconfortable. Il a parfois demandé qu’on la sorte de la salle.
Toupin serait aussi allée le rejoindre à la marina de Carleton-sur-Mer en Gaspésie en juillet 2016 pour lui parler, mais il a levé le ton et est parti.
« Ça me faisait encore plus peur », a-t-il dit à la juge Guylaine Tremblay au palais de justice de Trois-Rivières.
Il n’y a cependant plus d’interdit de contact entre elle et lui.
L’accusée serait aussi entrée dans sa loge avant un spectacle à Joliette, à l’été 2017. Elle l’aurait encore abordé comme s’ils formaient un couple en disant : « Il faut qu’on se parle. »
Il l’a mise dehors, a barré la porte, et la police a été appelée.
Kevin Parent souhaite qu’elle reçoive les soins nécessaires pour que cela ne se reproduise plus.
Les audiences se poursuivront mercredi. L’accusée pourrait alors témoigner.
Des extraits de son témoignage
« J’étais tout nu dans mon lit et je ne voulais pas du tout me réveiller avec cette femme-là »
« C’était un regard de désarroi, de détresse, mélangé de vide. Un regard troublé et troublant »
« La patience et la compassion, ça a ses limites »
« Je ne veux pas son mal à elle. Je veux mon bien à moi »
« La douceur et la logique ne semblaient pas fonctionner »
« Ça nuit vraiment à mon travail. Carrément, ça ne me fait pas bien feeler. Mais en plus, il faut que je ne feele pas bien devant plein de monde »
(Quand il l’a vue après un spectacle à Shawinigan)