Publié : sam. juin 16, 2007 5:55 pm
Le samedi 16 juin 2007
Téléréalité oui, mais agréable en diable!
Louise Cousineau
La Presse
Je déteste la téléréalité, mais j'adore la construction et la rénovation. Les plogues incessantes me font hurler, et pourtant, je l'avoue, j'ai regardé souvent la cinquième saison de Ma maison Rona.
Quand je me suis retrouvée dans un nouveau développement de Repentigny mercredi en fin d'après-midi, je me demandais comment des êtres normalement constitués peuvent endurer de faire une heure de voiture - bien sûr on a bloqué dès le départ rue Notre-Dame et il n'était pas encore 16h - pour rentrer chez eux.
Il n'a pas fallu grand temps pour que j'oublie tout ça. Les pièces des maisons Rona de cette année sont trop petites et les meubles trop gros, le monte-charge dans une maison où il y a des enfants est une invitation au désastre - je le sais, j'en ai utilisé un à Westmount quand j'étais petite, wow que c'était plaisant et risqué! - les racoins sont multiples, mais j'avais envie de reconstruire quelque chose quelque part. Juste pour l'entrée de garage qui n'est pas en pavé uni, Dieu merci! Mais enduite d'un produit qui ressemble à de la céramique mâtinée d'ardoise. Super durable, m'a juré M. Rona lui-même.
Ce que j'aime du concept de cette téléréalité, c'est que les désirs des participants sont vrais et qu'ils vont tout faire pour nous éblouir. Pas d'histoires d'amour qui s'évanouiront dès que les caméras auront cessé de tourner, comme dans Loft Story ou Occupation double.
J'ai pu prédire correctement qui gagnerait avant même que l'émission finale soit tournée. Non, je ne gâcherai pas votre plaisir de lundi soir, alors que Marie-Lise Pilote, dans une robe très chic qui change de ses vêtements de construction, fera le grand dévoilement. J'étais parfaitement alignée sur les choix du public, qui a voté pour un des couples à forte majorité.
En Nouvelle-Zélande, d'où provient le concept de cette émission, on roule depuis neuf saisons et c'est toujours aussi populaire. Il est même question d'une adaptation en Chine et aux États-Unis.
Le producteur Michel Bissonnette m'a expliqué comment les spectateurs réagissent. D'abord, ils s'intéressent aux plans et aux travaux. Mais surtout, ils s'attachent à un des couples. Le plus sympathique bien sûr. Celui qui réussit à exprimer son profond désir d'être enfin propriétaire. Un désir universel. Voilà pourquoi la série aura une moyenne d'environ 1,2 million.
La rénovation ou la construction, comme chacun sait, est dure sur le couple. Jusqu'ici, les gagnants des quatre années précédentes sont restés ensemble. Sauf Julien, gagnant de 2005, qui est maintenant avec Mahée Paiment. Madame a gardé la maison et les enfants, a vendu la maison et a un nouveau chum.
Alors, tous mes souhaits de durée accompagnent le couple gagnant, qui verra l'émission de sa maison lundi soir, et du perdant qui n'aura qu'à payer une hypothèque de 125 000$ pour la sienne. Pas un mauvais deal dans un quartier sympathique. --Message edité par Patricia le 2007-06-16 23:55:52--
Téléréalité oui, mais agréable en diable!
Louise Cousineau
La Presse
Je déteste la téléréalité, mais j'adore la construction et la rénovation. Les plogues incessantes me font hurler, et pourtant, je l'avoue, j'ai regardé souvent la cinquième saison de Ma maison Rona.
Quand je me suis retrouvée dans un nouveau développement de Repentigny mercredi en fin d'après-midi, je me demandais comment des êtres normalement constitués peuvent endurer de faire une heure de voiture - bien sûr on a bloqué dès le départ rue Notre-Dame et il n'était pas encore 16h - pour rentrer chez eux.
Il n'a pas fallu grand temps pour que j'oublie tout ça. Les pièces des maisons Rona de cette année sont trop petites et les meubles trop gros, le monte-charge dans une maison où il y a des enfants est une invitation au désastre - je le sais, j'en ai utilisé un à Westmount quand j'étais petite, wow que c'était plaisant et risqué! - les racoins sont multiples, mais j'avais envie de reconstruire quelque chose quelque part. Juste pour l'entrée de garage qui n'est pas en pavé uni, Dieu merci! Mais enduite d'un produit qui ressemble à de la céramique mâtinée d'ardoise. Super durable, m'a juré M. Rona lui-même.
Ce que j'aime du concept de cette téléréalité, c'est que les désirs des participants sont vrais et qu'ils vont tout faire pour nous éblouir. Pas d'histoires d'amour qui s'évanouiront dès que les caméras auront cessé de tourner, comme dans Loft Story ou Occupation double.
J'ai pu prédire correctement qui gagnerait avant même que l'émission finale soit tournée. Non, je ne gâcherai pas votre plaisir de lundi soir, alors que Marie-Lise Pilote, dans une robe très chic qui change de ses vêtements de construction, fera le grand dévoilement. J'étais parfaitement alignée sur les choix du public, qui a voté pour un des couples à forte majorité.
En Nouvelle-Zélande, d'où provient le concept de cette émission, on roule depuis neuf saisons et c'est toujours aussi populaire. Il est même question d'une adaptation en Chine et aux États-Unis.
Le producteur Michel Bissonnette m'a expliqué comment les spectateurs réagissent. D'abord, ils s'intéressent aux plans et aux travaux. Mais surtout, ils s'attachent à un des couples. Le plus sympathique bien sûr. Celui qui réussit à exprimer son profond désir d'être enfin propriétaire. Un désir universel. Voilà pourquoi la série aura une moyenne d'environ 1,2 million.
La rénovation ou la construction, comme chacun sait, est dure sur le couple. Jusqu'ici, les gagnants des quatre années précédentes sont restés ensemble. Sauf Julien, gagnant de 2005, qui est maintenant avec Mahée Paiment. Madame a gardé la maison et les enfants, a vendu la maison et a un nouveau chum.
Alors, tous mes souhaits de durée accompagnent le couple gagnant, qui verra l'émission de sa maison lundi soir, et du perdant qui n'aura qu'à payer une hypothèque de 125 000$ pour la sienne. Pas un mauvais deal dans un quartier sympathique. --Message edité par Patricia le 2007-06-16 23:55:52--