TÉLÉRÉALITÉ: L'avis de Lise Payette
Modérateur : Elise-Gisèle
TÉLÉRÉALITÉ
L'avis de Lise Payette
Brigitte McCann
Le Journal de Montréal
02-11-2006 | 09h27
Lise Payette croit que la télévision québécoise est «fatiguée», pour ne pas dire «extrêmement ennuyante».
L’auteure de téléromans ayant marqué l’histoire du petit écran dans les années 1980 et 1990 s’explique mal l’engouement démesuré pour des téléréalités comme Loft Story et Occupation double.
Ces émissions ont beau faire plus de un million de cotes d’écoute, elles sont tout de même «d’un ennui mortel», selon l’ex-animatrice, journaliste et auteure des téléromans à succès Des dames de cœur (1986-1989) et La Bonne Aventure (1982-1986).
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
Intimité artificielle
Le terme «téléréalité» est d’une grande ironie, selon elle, parce que ce genre n’a rien à voir avec la réalité.
«Tout y est fabriqué. On fabrique l’intimité, parce qu’il n’y en a pas.»
Contrairement à l’industrie, Lise Payette ne croit pas que le genre est là pour rester.
Elle croit que des émissions comme Loft Story constituent une mode «qui va passer». Un symptôme d’une «télé qui est fatiguée», miroir fidèle de la société qui la regarde.
«C’est une étape à franchir (dans la culture télévisuelle) qui, pour moi, est extrêmement ennuyante», dit la ministre de la Condition féminine de 1979 à 1981, sous René Lévesque.
Téléromans décevants Les téléromans actuels ne sont guère mieux, selon elle.
Elle considère ceux présentement en ondes comme étant «extrêmement superficiels», aussi faciles à consommer qu’à jeter, typiques de notre société de consommation. D’Annie et ses Hommes à L’Auberge du chien noir, aucun n’aurait de chance de passer à l’histoire. «C’est toujours la même chose : Je te vois, je te baise, je te quitte. Mais ce n’est pas ça, la vie!» lance-t-elle.
«Croyez-vous que dans 30 ou 40 ans, on rediffusera des téléromans qui passent actuellement? Je ne crois pas que les générations futures seront intéressées.»
Est-elle découragée? «Non. Mais ai-je hâte que ça change? Oui!»
Il y a un mois, le réalisateur Francis Leclerc avait lui aussi dénoncé publiquement le caractère «ennuyant et peu original» de la télévision québécoise.
bmccann@journalmtl.com
L'avis de Lise Payette
Brigitte McCann
Le Journal de Montréal
02-11-2006 | 09h27
Lise Payette croit que la télévision québécoise est «fatiguée», pour ne pas dire «extrêmement ennuyante».
L’auteure de téléromans ayant marqué l’histoire du petit écran dans les années 1980 et 1990 s’explique mal l’engouement démesuré pour des téléréalités comme Loft Story et Occupation double.
Ces émissions ont beau faire plus de un million de cotes d’écoute, elles sont tout de même «d’un ennui mortel», selon l’ex-animatrice, journaliste et auteure des téléromans à succès Des dames de cœur (1986-1989) et La Bonne Aventure (1982-1986).
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
Intimité artificielle
Le terme «téléréalité» est d’une grande ironie, selon elle, parce que ce genre n’a rien à voir avec la réalité.
«Tout y est fabriqué. On fabrique l’intimité, parce qu’il n’y en a pas.»
Contrairement à l’industrie, Lise Payette ne croit pas que le genre est là pour rester.
Elle croit que des émissions comme Loft Story constituent une mode «qui va passer». Un symptôme d’une «télé qui est fatiguée», miroir fidèle de la société qui la regarde.
«C’est une étape à franchir (dans la culture télévisuelle) qui, pour moi, est extrêmement ennuyante», dit la ministre de la Condition féminine de 1979 à 1981, sous René Lévesque.
Téléromans décevants Les téléromans actuels ne sont guère mieux, selon elle.
Elle considère ceux présentement en ondes comme étant «extrêmement superficiels», aussi faciles à consommer qu’à jeter, typiques de notre société de consommation. D’Annie et ses Hommes à L’Auberge du chien noir, aucun n’aurait de chance de passer à l’histoire. «C’est toujours la même chose : Je te vois, je te baise, je te quitte. Mais ce n’est pas ça, la vie!» lance-t-elle.
«Croyez-vous que dans 30 ou 40 ans, on rediffusera des téléromans qui passent actuellement? Je ne crois pas que les générations futures seront intéressées.»
Est-elle découragée? «Non. Mais ai-je hâte que ça change? Oui!»
Il y a un mois, le réalisateur Francis Leclerc avait lui aussi dénoncé publiquement le caractère «ennuyant et peu original» de la télévision québécoise.
bmccann@journalmtl.com
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Venant d'une "pôve tite madame" qui nous a ennuyé pendant des années avec ses "soaps" zzzzzzzzz... Ça vaut ce que ça vaut.... Y'en a qui vieillisse très mal....
J'suis bien daccord que ca n'a rien d'intellectuel, c'est un divertissement au même titre que les téléromans et a choisir entre les deux, je préfère la téléréalité, question de goût un point c'est tout!
J'suis bien daccord que ca n'a rien d'intellectuel, c'est un divertissement au même titre que les téléromans et a choisir entre les deux, je préfère la téléréalité, question de goût un point c'est tout!
Voyons, y'a pleins de bons téléromans ces dernières années! J'ai même pas le gout de les énumérer, y'en a trop (hauts et bas de Sophie Paquin, Le monde de charlotte, Rumeurs, ...)
100 fois meilleurs que les niaiseries que Payette a pondu ("Les machos ou Marilyn ).
Et le terme 'réalité' veut dire qu'il n'y a pas de scrïpt, donc revenez-en de la supposée ironie du mot. --Message edité par Chico_Fan le 2006-11-02 10:36:29--
100 fois meilleurs que les niaiseries que Payette a pondu ("Les machos ou Marilyn ).
Et le terme 'réalité' veut dire qu'il n'y a pas de scrïpt, donc revenez-en de la supposée ironie du mot. --Message edité par Chico_Fan le 2006-11-02 10:36:29--
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Chico_Fan a écritVoyons, y'a pleins de bons téléromans ces dernières années! J'ai même pas le gout de les énumérer, y'en a trop (hauts et bas de Sophie Paquin, Le monde de charlotte, Rumeurs, ...)
100 fois meilleurs que les niaiseries que Payette a pondu ("Les machos ou Marilyn ).
Et le terme 'réalité' veut dire qu'il n'y a pas de scrïpt, donc revenez-en de la supposée ironie du mot.
Je suis parfaitement d'accord avec toi. Elle est mal placé pour juger les autres téléromans et même les téléréalités. N'était-ce pas ça aussi dans ses téléromans: je te vois, je te baise et je te quitte. --Message edité par laoghaire_19 le 2006-11-02 10:55:10--
100 fois meilleurs que les niaiseries que Payette a pondu ("Les machos ou Marilyn ).
Et le terme 'réalité' veut dire qu'il n'y a pas de scrïpt, donc revenez-en de la supposée ironie du mot.
Je suis parfaitement d'accord avec toi. Elle est mal placé pour juger les autres téléromans et même les téléréalités. N'était-ce pas ça aussi dans ses téléromans: je te vois, je te baise et je te quitte. --Message edité par laoghaire_19 le 2006-11-02 10:55:10--
L'homme qui tôt ou tard remporte la victoire est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.
C'est cette phrase que j'accroche. Je trouve que Lise n'a pas tout à fait tort. Juste à voir Mélissa et Brenda en petite culotte sur le dos des gars. Des gars prendre un bain avec Kim. Ils se frottent. Les lofteurs parlent de cul tout le temps. Je trouve que certains lofteurs manquent de réserve et de respect en eux-mêmes. En tout cas c'est mon avis.
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
formule a écritC'est cette phrase que j'accroche. Je trouve que Lise n'a pas tout à fait tort. Juste à voir Mélissa et Brenda en petite culotte sur le dos des gars. Des gars prendre un bain avec Kim. Ils se frottent. Les lofteurs parlent de cul tout le temps. Je trouve que certains lofteurs manquent de réserve et de respect en eux-mêmes. En tout cas c'est mon avis.
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
Je suis d'accord aussi sur certains points avec elle dont celui que tu relèves et aussi le suivant :
Citation :«Tout y est fabriqué. On fabrique l’intimité, parce qu’il n’y en a pas.»
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
Je suis d'accord aussi sur certains points avec elle dont celui que tu relèves et aussi le suivant :
Citation :«Tout y est fabriqué. On fabrique l’intimité, parce qu’il n’y en a pas.»
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Mysterlife, tu dis que rien n'était plus plate que le téléroman Les Machos, de Lise Payette. Pourtant, l'émisison a gagné plusieurs prix. Ça veut donc dire que des centaines de milliers de personnes l'écoutaient et aimaient cela. Il en faut pour tout le monde tu ne crois pas?
Ceci étant dit, opinion personnelle: Les Machos... plate, plate, plaaaaaaaaate...lol....
Ceci étant dit, opinion personnelle: Les Machos... plate, plate, plaaaaaaaaate...lol....
karina
Beppo a écrit
Citation :«Tout y est fabriqué. On fabrique l’intimité, parce qu’il n’y en a pas.»
Pour moi, c'est un commentaire qui relève de l'évidence. Évidemment qu'on a affaire à une fabrication, qui dit le contraire? Ils ont des caméras braqués sur eux partout et sont enfermés au milieu de nulle part.
Les critiques s'arrêtent sur le mot "télé-realité" comme si le monde qui écoute ca sont des idiots qui pensent regarder la 'réalité' à l'écran.
Citation :«Tout y est fabriqué. On fabrique l’intimité, parce qu’il n’y en a pas.»
Pour moi, c'est un commentaire qui relève de l'évidence. Évidemment qu'on a affaire à une fabrication, qui dit le contraire? Ils ont des caméras braqués sur eux partout et sont enfermés au milieu de nulle part.
Les critiques s'arrêtent sur le mot "télé-realité" comme si le monde qui écoute ca sont des idiots qui pensent regarder la 'réalité' à l'écran.
formule a écritC'est cette phrase que j'accroche. Je trouve que Lise n'a pas tout à fait tort. Juste à voir Mélissa et Brenda en petite culotte sur le dos des gars. Des gars prendre un bain avec Kim. Ils se frottent. Les lofteurs parlent de cul tout le temps. Je trouve que certains lofteurs manquent de réserve et de respect en eux-mêmes. En tout cas c'est mon avis.
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
Ou est la différence entre prendre un bain tourbillon avec d'autres gens en ayant son maillot et aller dans le spa avec d autres en ayant son maillot ... l espace entre eux ?
Les lofteurs parlent de cul tout le temps ?? eh ben jsuis souvent sur la web cam et je ne les ai pas entendu parler de cul tout le temps meme que je peux pas dire souvent .POur le frottage bah ca dépends de ce que sont nos valeurs ,moi j y vois rien de mal , ils le font lorsquils dansent en majorité et c est pas mal ca qui se passe dans certains clubs enfin ... jdois pas avoir de bonnes valeurs parce que je vois rien de
dans tout ca moi .C est juste que la c est concentré et ils ne sont pas dans l intimité de leur chez soi ...
Quoique pour le moment c est leur chez eux tout de meme sauf qu on les voit .
«J’ai écouté Loft Story cinq minutes. Je ne suis pas capable! s’exclame l’auteure et journaliste de 75 ans. Je trouve ça d’un exhibitionnisme assez proche des danses à 10$ (des bars de danseuses nues). C’est se montrer pour être vu et dire n’importe quoi.»
Ou est la différence entre prendre un bain tourbillon avec d'autres gens en ayant son maillot et aller dans le spa avec d autres en ayant son maillot ... l espace entre eux ?
Les lofteurs parlent de cul tout le temps ?? eh ben jsuis souvent sur la web cam et je ne les ai pas entendu parler de cul tout le temps meme que je peux pas dire souvent .POur le frottage bah ca dépends de ce que sont nos valeurs ,moi j y vois rien de mal , ils le font lorsquils dansent en majorité et c est pas mal ca qui se passe dans certains clubs enfin ... jdois pas avoir de bonnes valeurs parce que je vois rien de
dans tout ca moi .C est juste que la c est concentré et ils ne sont pas dans l intimité de leur chez soi ...
Quoique pour le moment c est leur chez eux tout de meme sauf qu on les voit .
[img]http://i42.tinypic.com/28u466t.png[/img]
Chico_Fan a écrit
Pour moi, c'est un commentaire qui relève de l'évidence. Évidemment qu'on a affaire à une fabrication, qui dit le contraire? Ils ont des caméras braqués sur eux partout et sont enfermés au milieu de nulle part.
Les critiques s'arrêtent sur le mot "télé-realité" comme si le monde qui écoute ca sont des idiots qui pensent regarder la 'réalité' à l'écran.
Je ne dois sûrement pas comprendre la même chose que toi.
Pour moi, c'est un commentaire qui relève de l'évidence. Évidemment qu'on a affaire à une fabrication, qui dit le contraire? Ils ont des caméras braqués sur eux partout et sont enfermés au milieu de nulle part.
Les critiques s'arrêtent sur le mot "télé-realité" comme si le monde qui écoute ca sont des idiots qui pensent regarder la 'réalité' à l'écran.
Je ne dois sûrement pas comprendre la même chose que toi.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»