Publié : mer. sept. 28, 2005 3:50 am
Dany Bouchard -Le Journal de Montréal
28/09/2005
TQS mise gros sur sa téléréalité Le Bachelor, parfaitement calquée sur le concept original américain, qui prend l’antenne demain soir.
Le Mouton noir se fixe la barre haute en souhaitant rassembler 800 000 téléspectateurs les jeudis soirs, à 20 h, pour l’élimination des candidates.
«Pour les émissions du lundi et du mardi soir, on vise 600 000 téléspectateurs», précise le vice-président à la programmation de TQS, Luc Doyon.
Particulièrement ambitieuses, les prévisions de TQS s’apparentent à celles de 700 000 téléspectateurs évoquées l’hiver dernier pour Casting, une émission qui a, pourtant, difficilement dépassé la moyenne des 200 000 fidèles.
L’objectif de TQS s’avère d’autant plus difficile à atteindre, le jeudi soir, que Radio-Canada présente déjà
Les Missions de Patrice, avec Patrice L’Ecuyer, et que TVA sert les populaires Caméra café et Hommes en quarantaine.
Une belle téléréalité
Produite «avec un budget respectable», mais gardé secret par TQS, Le Bachelor sera diffusé en grande première ce jeudi.
Dans cette émission, présentée hier à la presse, le Bachelor, Éric Limoges, aura la délicate tâche d’éliminer 10 des 25 jeunes célibataires qui veulent conquérir son cœur sous l’œil des caméras.
Si, visuellement, Le Bachelor s’annonce particulièrement soigné, avec ses somptueuses maisons, ses voyages autour du monde, et ses jolies aspirantes au titre de bachelorettes, son contenu n’annonce rien de plus sérieux ou solide que le concept original américain, acheté par TQS il y a un an à la compagnie Warner.
«Il y aura des revirements, promet toutefois Luc Doyon.
«Dont un, assez important, pour qu’on y consacre au moins une demi-heure», annonce-t-il.
Le Bachelor de 36 ans, propriétaire de cinq restaurants Sushi Shop, se veut quant à lui séduisant et au goût des filles, mais il aurait bien besoin des conseils de Denise Bombardier sur l’art de s’exprimer avec clarté au petit écran.
Son assurance à toute épreuve, ses cheveux blonds dernière mode, et ses yeux bleu clair devraient toutefois suffire à le racheter aux yeux des demoiselles, déjà en pâmoison.
«On a souvent entendu dire qu’il n’y avait pas de pétards gars à Loft Story, alors on a essayé de corriger ça», blague Luc Doyon, incapable de se prononcer sur la beauté de son Bachelor.
Grosse production
Le tournage des huit émissions d’une heure (diffusées le jeudi, à 20 h) et des 16 demi-heures (diffusées les lundi et mardi, à 19 h) a débuté le 8 août dernier et ne se terminera pas avant encore quelques jours.
Les candidates habitent une riche maison de 3,4 M$ à Senneville, alors que le Bachelor occupe un impressionnant château de 3,5 M$ à Laval.
Contrairement à Occupation double, les maisons du Bachelor ne sont pas truffées de caméras.
«Nous travaillons avec cinq réalisateurs, trois équipes de tournage quotidiennes, et 10 caméras qui enregistrent de 300 à 400 heures de tournage par émission d’une heure», précise Luc Doyon, en félicitant le travail de la boîte de production Point-Final, qui signe d’ailleurs sa plus importante réalisation.
Contrairement à l’issue d’autres téléréalités, le Bachelor et la nouvelle élue de son cœur ne se partageront pas d’argent, de maison ou de voiture, mais un indestructible amour digne d’un conte de fées…
-La téléréalité Le Bachelor a été adaptée par différents pays, et a été vue par 30 millions de téléspectateurs à travers le monde.
-Les 25 filles de l’émission ont été choisies entre 2000 candidates.
-Le Bachelor, Éric Limoges, a été présenté à la production par un ami. TQS a reçu 200 candidatures d’hommes disant répondre aux critères de «célibataires à l’aise financièrement».
28/09/2005
TQS mise gros sur sa téléréalité Le Bachelor, parfaitement calquée sur le concept original américain, qui prend l’antenne demain soir.
Le Mouton noir se fixe la barre haute en souhaitant rassembler 800 000 téléspectateurs les jeudis soirs, à 20 h, pour l’élimination des candidates.
«Pour les émissions du lundi et du mardi soir, on vise 600 000 téléspectateurs», précise le vice-président à la programmation de TQS, Luc Doyon.
Particulièrement ambitieuses, les prévisions de TQS s’apparentent à celles de 700 000 téléspectateurs évoquées l’hiver dernier pour Casting, une émission qui a, pourtant, difficilement dépassé la moyenne des 200 000 fidèles.
L’objectif de TQS s’avère d’autant plus difficile à atteindre, le jeudi soir, que Radio-Canada présente déjà
Les Missions de Patrice, avec Patrice L’Ecuyer, et que TVA sert les populaires Caméra café et Hommes en quarantaine.
Une belle téléréalité
Produite «avec un budget respectable», mais gardé secret par TQS, Le Bachelor sera diffusé en grande première ce jeudi.
Dans cette émission, présentée hier à la presse, le Bachelor, Éric Limoges, aura la délicate tâche d’éliminer 10 des 25 jeunes célibataires qui veulent conquérir son cœur sous l’œil des caméras.
Si, visuellement, Le Bachelor s’annonce particulièrement soigné, avec ses somptueuses maisons, ses voyages autour du monde, et ses jolies aspirantes au titre de bachelorettes, son contenu n’annonce rien de plus sérieux ou solide que le concept original américain, acheté par TQS il y a un an à la compagnie Warner.
«Il y aura des revirements, promet toutefois Luc Doyon.
«Dont un, assez important, pour qu’on y consacre au moins une demi-heure», annonce-t-il.
Le Bachelor de 36 ans, propriétaire de cinq restaurants Sushi Shop, se veut quant à lui séduisant et au goût des filles, mais il aurait bien besoin des conseils de Denise Bombardier sur l’art de s’exprimer avec clarté au petit écran.
Son assurance à toute épreuve, ses cheveux blonds dernière mode, et ses yeux bleu clair devraient toutefois suffire à le racheter aux yeux des demoiselles, déjà en pâmoison.
«On a souvent entendu dire qu’il n’y avait pas de pétards gars à Loft Story, alors on a essayé de corriger ça», blague Luc Doyon, incapable de se prononcer sur la beauté de son Bachelor.
Grosse production
Le tournage des huit émissions d’une heure (diffusées le jeudi, à 20 h) et des 16 demi-heures (diffusées les lundi et mardi, à 19 h) a débuté le 8 août dernier et ne se terminera pas avant encore quelques jours.
Les candidates habitent une riche maison de 3,4 M$ à Senneville, alors que le Bachelor occupe un impressionnant château de 3,5 M$ à Laval.
Contrairement à Occupation double, les maisons du Bachelor ne sont pas truffées de caméras.
«Nous travaillons avec cinq réalisateurs, trois équipes de tournage quotidiennes, et 10 caméras qui enregistrent de 300 à 400 heures de tournage par émission d’une heure», précise Luc Doyon, en félicitant le travail de la boîte de production Point-Final, qui signe d’ailleurs sa plus importante réalisation.
Contrairement à l’issue d’autres téléréalités, le Bachelor et la nouvelle élue de son cœur ne se partageront pas d’argent, de maison ou de voiture, mais un indestructible amour digne d’un conte de fées…
-La téléréalité Le Bachelor a été adaptée par différents pays, et a été vue par 30 millions de téléspectateurs à travers le monde.
-Les 25 filles de l’émission ont été choisies entre 2000 candidates.
-Le Bachelor, Éric Limoges, a été présenté à la production par un ami. TQS a reçu 200 candidatures d’hommes disant répondre aux critères de «célibataires à l’aise financièrement».