Publié : sam. nov. 11, 2006 6:53 am
Le Droit
Avec Somewhere Else , Eva Avila prend son envol vers cet ailleurs dont elle rêve depuis son enfance. «C'est moi qui ai choisi le titre de l'album! lance fièrement la Gatinoise. Somewhere Else , ç'a un lien avec mon style et mon rythme de vie qui ont totalement changé depuis Canadian Idol. C'est aussi pour la beauté de la musique, qui a ce pouvoir de nous faire voyager ailleurs, dans d'autres univers.»
Jointe mercredi à Victoria et, dans un deuxième temps, à Vancouver, l'idole canadienne entamait, cette semaine, un véritable marathon de promotion, qui l'entraînera d'un océan à l'autre en deux semaines. Cette virée survient entre son sprint de trois semaines et demie pour enregistrer Somewhere Else (en magasin mardi), le tournage de son premier vidéoclip et sa tournée de spectacles au Québec en février. La chanteuse de 19 ans n'a pas chômé depuis son sacre à Canadian Idol, début septembre.
«Je commence à être nerveuse, confesse Eva. J'ai hâte de savoir comment les gens vont réagir au disque. J'ai choisi chacune des 13 pièces, parce que je les ressens, parce que je me voyais les faire vivre sur scène.
«J'espère surtout que les gens vont acheter l'album parce qu'ils vont vraiment l'aimer, pas seulement parce qu'ils me connaissent...» poursuit en toute candeur celle dont les remerciements, dans sa pochette, prennent une page entière.
Eva a reçu jusqu'à une vingtaine de titres à tous les deux jours pendant la période où elle était en studio. Treize ont trouvé leur place sur Somewhere Else. «Je tenais à avoir 13 chansons sur mon disque, parce que ç'a toujours été mon chiffre chanceux. Pendant toutes mes années au primaire, j'ai porté le numéro 13 en classe, tu sais, ce numéro qui nous identifie sur la liste des élèves, sur nos dictées, nos examens, etc. C'est donc un chiffre qui ne peut pas me porter malchance: il m'a trop longtemps représentée!»
Flirtant avec des influences hip hop, R&B, soul, elle est fière de la variété proposée sur son CD.
La chanteuse a eu des coups de coeur dès les premières notes pour Weak In The Knees et la ballade I Don't Wanna Cry, par exemple, comme pour le premier extrait officiel, I Owe It All To You, aux rythmes latins rappelant Shakira. «I Owe It All To You, c'est une façon de dire merci à mon père de m'avoir appris la musique, à ma famille et mes amis de m'avoir soutenue et à tous ceux qui ont voté pour moi cet été. Parce qu'on doit tous quelque chose à quelqu'un. J'aime le rythme, les guitares espagnoles qu'on y a ajoutées. Quand je l'ai fait entendre à mes amies, on s'est dit qu'on pourrait danser dessus au Bistro!»
D'autres pièces ont pourtant réclamé d'être apprivoisées. C'est le cas de Some Kind Of Beautiful, dont elle n'était «pas folle» au départ, mais qu'elle «adore» aujourd'hui (et sur laquelle on peut entendre la voix de son amoureux Chad Doucette), et de Stop Cryin'. «J'ai eu un peu de difficulté à comprendre ce que ce texte-là pouvait signifier pour moi. En plus, je me suis souvent enfargée parce qu'elle était exigeante au niveau du rythme et de la prononciation.»
Outre Meant To Fly, il y a This Kind Of Love, promis et produit par Cyndi Lauper. Eva en a travaillé la facture avec Saukrates, dont le nom est associé à celui de son idole, Nelly Furtado. Quant à son père, le musicien Carlos Avila, qui est allé la rejoindre en studio pour une heure de jam, on l'entend pendant une dizaine de secondes, à la toute fin du disque. «J'aurais aimé quelque chose de plus long, c'est clair, mais bon... soutient Eva, une pointe de déception dans la voix. Ce 10 secondes de berceuse espagnole qu'il me chantait quand j'étais petite est cute et que les gens vont pouvoir ressentir la complicité qui existe entre mon père et moi.»
Franchir le cap de la vingtaine sur la route
Eva aurait aussi aimé entreprendre sa tournée québécoise en Outaouais. C'est toutefois à Montréal qu'elle lui donnera le coup d'envoi, le 14 février. Après Sherbrooke et Drummondville, elle ira faire le plein à Gatineau, les 20, 21 et 22 février. Elle profitera d'une courte pause de deux jours pour célébrer d'avance ses 20 ans avec famille et amis (son anniversaire est le 25 février), avant de reprendre la route vers Québec, Trois-Rivières, Granby et La Baie.
Son spectacle comprendra ses 13 chansons, mais aussi des pièces qui ont jalonné son parcours à Canadian Idol. «Les gens me la demandent si souvent que je n'aurai pas le choix d'inclure How Come You Don't Call Me. Je veux aussi ajouter des titres en français pour ma tournée au Québec.» Son père pourrait peut-être la rejoindre sur scène, du moins à Gatineau.
La Gatinoise confie avoir été dépassée par l'intérêt suscité par sa victoire et la place qu'a prise sa relation avec Chad Doucette dans les médias. «Des journalistes ont contacté mes anciens professeurs. Certaines personnes ont même appelé mes parents pour parler de Chad avec eux! Ce n'est donc pas juste ma vie privée à moi qui est touchée, mais celle de tout mon entourage. Oui, c'est quelque chose que j'ai toujours voulu, mais je trouve ça aussi étrange...»
Canadian Idol a beau l'avoir propulsée ailleurs, Eva Avila espère ne pas changer pour autant. «Je souhaite conserver mon authenticité. J'ai toujours eu peur de me laisser embarquer dans le système et de m'y perdre. C'est vraiment ma phobie.»
Avec Somewhere Else , Eva Avila prend son envol vers cet ailleurs dont elle rêve depuis son enfance. «C'est moi qui ai choisi le titre de l'album! lance fièrement la Gatinoise. Somewhere Else , ç'a un lien avec mon style et mon rythme de vie qui ont totalement changé depuis Canadian Idol. C'est aussi pour la beauté de la musique, qui a ce pouvoir de nous faire voyager ailleurs, dans d'autres univers.»
Jointe mercredi à Victoria et, dans un deuxième temps, à Vancouver, l'idole canadienne entamait, cette semaine, un véritable marathon de promotion, qui l'entraînera d'un océan à l'autre en deux semaines. Cette virée survient entre son sprint de trois semaines et demie pour enregistrer Somewhere Else (en magasin mardi), le tournage de son premier vidéoclip et sa tournée de spectacles au Québec en février. La chanteuse de 19 ans n'a pas chômé depuis son sacre à Canadian Idol, début septembre.
«Je commence à être nerveuse, confesse Eva. J'ai hâte de savoir comment les gens vont réagir au disque. J'ai choisi chacune des 13 pièces, parce que je les ressens, parce que je me voyais les faire vivre sur scène.
«J'espère surtout que les gens vont acheter l'album parce qu'ils vont vraiment l'aimer, pas seulement parce qu'ils me connaissent...» poursuit en toute candeur celle dont les remerciements, dans sa pochette, prennent une page entière.
Eva a reçu jusqu'à une vingtaine de titres à tous les deux jours pendant la période où elle était en studio. Treize ont trouvé leur place sur Somewhere Else. «Je tenais à avoir 13 chansons sur mon disque, parce que ç'a toujours été mon chiffre chanceux. Pendant toutes mes années au primaire, j'ai porté le numéro 13 en classe, tu sais, ce numéro qui nous identifie sur la liste des élèves, sur nos dictées, nos examens, etc. C'est donc un chiffre qui ne peut pas me porter malchance: il m'a trop longtemps représentée!»
Flirtant avec des influences hip hop, R&B, soul, elle est fière de la variété proposée sur son CD.
La chanteuse a eu des coups de coeur dès les premières notes pour Weak In The Knees et la ballade I Don't Wanna Cry, par exemple, comme pour le premier extrait officiel, I Owe It All To You, aux rythmes latins rappelant Shakira. «I Owe It All To You, c'est une façon de dire merci à mon père de m'avoir appris la musique, à ma famille et mes amis de m'avoir soutenue et à tous ceux qui ont voté pour moi cet été. Parce qu'on doit tous quelque chose à quelqu'un. J'aime le rythme, les guitares espagnoles qu'on y a ajoutées. Quand je l'ai fait entendre à mes amies, on s'est dit qu'on pourrait danser dessus au Bistro!»
D'autres pièces ont pourtant réclamé d'être apprivoisées. C'est le cas de Some Kind Of Beautiful, dont elle n'était «pas folle» au départ, mais qu'elle «adore» aujourd'hui (et sur laquelle on peut entendre la voix de son amoureux Chad Doucette), et de Stop Cryin'. «J'ai eu un peu de difficulté à comprendre ce que ce texte-là pouvait signifier pour moi. En plus, je me suis souvent enfargée parce qu'elle était exigeante au niveau du rythme et de la prononciation.»
Outre Meant To Fly, il y a This Kind Of Love, promis et produit par Cyndi Lauper. Eva en a travaillé la facture avec Saukrates, dont le nom est associé à celui de son idole, Nelly Furtado. Quant à son père, le musicien Carlos Avila, qui est allé la rejoindre en studio pour une heure de jam, on l'entend pendant une dizaine de secondes, à la toute fin du disque. «J'aurais aimé quelque chose de plus long, c'est clair, mais bon... soutient Eva, une pointe de déception dans la voix. Ce 10 secondes de berceuse espagnole qu'il me chantait quand j'étais petite est cute et que les gens vont pouvoir ressentir la complicité qui existe entre mon père et moi.»
Franchir le cap de la vingtaine sur la route
Eva aurait aussi aimé entreprendre sa tournée québécoise en Outaouais. C'est toutefois à Montréal qu'elle lui donnera le coup d'envoi, le 14 février. Après Sherbrooke et Drummondville, elle ira faire le plein à Gatineau, les 20, 21 et 22 février. Elle profitera d'une courte pause de deux jours pour célébrer d'avance ses 20 ans avec famille et amis (son anniversaire est le 25 février), avant de reprendre la route vers Québec, Trois-Rivières, Granby et La Baie.
Son spectacle comprendra ses 13 chansons, mais aussi des pièces qui ont jalonné son parcours à Canadian Idol. «Les gens me la demandent si souvent que je n'aurai pas le choix d'inclure How Come You Don't Call Me. Je veux aussi ajouter des titres en français pour ma tournée au Québec.» Son père pourrait peut-être la rejoindre sur scène, du moins à Gatineau.
La Gatinoise confie avoir été dépassée par l'intérêt suscité par sa victoire et la place qu'a prise sa relation avec Chad Doucette dans les médias. «Des journalistes ont contacté mes anciens professeurs. Certaines personnes ont même appelé mes parents pour parler de Chad avec eux! Ce n'est donc pas juste ma vie privée à moi qui est touchée, mais celle de tout mon entourage. Oui, c'est quelque chose que j'ai toujours voulu, mais je trouve ça aussi étrange...»
Canadian Idol a beau l'avoir propulsée ailleurs, Eva Avila espère ne pas changer pour autant. «Je souhaite conserver mon authenticité. J'ai toujours eu peur de me laisser embarquer dans le système et de m'y perdre. C'est vraiment ma phobie.»