Publié : mer. sept. 20, 2006 7:32 am
20-09-2006 | 13h13
©PC
Audrey de Montigny et son père, en arrière plan
19 MANAGEMENT
Le cauchemar d'Audrey
Agnès Gaudet
Le Journal de Montréal
Audrey de Montigny et son père et gérant espèrent qu'Eva Avila ne vivra pas le même cauchemar qu'eux avec Canadian Idol.
Maintenant qu'ils n'ont plus de lien avec Canadian Idol, la chanteuse et son père, Jean de Montigny, peuvent parler.
La compagnie de gérance 19 Management, qui se garde le privilège de signer des ententes avec tous les artistes qui défilent à l'émission canadienne, leur a fait vivre un calvaire, dit-il.
Selon Jean de Montigny, sa fille et lui ont été forcés de signer un contrat inacceptable.
Le père voulait suivre sa fille partout dans le monde pour la protéger et garder un droit de regard sur les chansons qu'elle interpréterait.
Pour 19 Management (qui a lancé la carrière des Spice Girls et qui est derrière le concept de Canadian Idol), il n'en était pas question. «On m'imposait des chansons, c'était n'importe quoi, s'indigne la jeune chanteuse. Mon rêve de petite fille perdait tout son plaisir, alors que la musique doit être quelque chose de positif.»
Jean de Montigny, convaincu que sa fille, alors âgée de 17 ans, allait craquer avec des conditions pareilles, a tenu son bout.
Selon lui, 19 Management considérait sa fille comme un «produit jetable». «Il manquait de respect envers les francophones que nous sommes en refusant de traduire les contrats concernant Audrey», soutient-il.
Tant pis pour l'argent
Quand Audrey de Montigny s'est hissée au quatrième rang du concours télé, il y a trois ans, elle a failli quitter Canadian Idol en cours de diffusion.
Pour s'en sortir indemne, elle a feint la maladie, jusqu'à la fin de son contrat, l'été dernier. «Ils ont quand même fait 40 000$ avec Audrey, fulmine Jean de Montigny. Ils retenaient tout. Mais qu'ils gardent l'argent. Maintenant, on se débrouille seuls», ajoute-t-il, lui qui a investi 225 000$ dans le nouvel album de sa fille, Si l'amour existe, qui sera lancé dans quelques jours.
Vengeance
Pour Jean De Montigny, les autres partenaires de Canadian Idol, BMG, CTV et Insight Production, sont «des amours», contrairement à 19 Management qui, soupçonne-t-il, se réjouit, par vengeance, de la nomination d'Eva Avila, une autre Québécoise, qui pourrait nuire à la carrière de sa fille.
Mais Jean de Montigny ne regrette rien. Sa fille n'avait que 17 ans, elle sortait d'un petit village - Sainte Julienne -, il ne pouvait la laisser partir seule pour Londres.
Loin de nier la visibilité que Canadian Idol lui a procurée, Audrey conseille à la gagnante de Gatineau de ne pas se laisser trop embarquer.
«Au moins, Eva a 19 ans et elle parle trois langues, s'exclame la chanteuse. Elle va pouvoir comprendre ce qui se passe.»
http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 7-jdm.html
©PC
Audrey de Montigny et son père, en arrière plan
19 MANAGEMENT
Le cauchemar d'Audrey
Agnès Gaudet
Le Journal de Montréal
Audrey de Montigny et son père et gérant espèrent qu'Eva Avila ne vivra pas le même cauchemar qu'eux avec Canadian Idol.
Maintenant qu'ils n'ont plus de lien avec Canadian Idol, la chanteuse et son père, Jean de Montigny, peuvent parler.
La compagnie de gérance 19 Management, qui se garde le privilège de signer des ententes avec tous les artistes qui défilent à l'émission canadienne, leur a fait vivre un calvaire, dit-il.
Selon Jean de Montigny, sa fille et lui ont été forcés de signer un contrat inacceptable.
Le père voulait suivre sa fille partout dans le monde pour la protéger et garder un droit de regard sur les chansons qu'elle interpréterait.
Pour 19 Management (qui a lancé la carrière des Spice Girls et qui est derrière le concept de Canadian Idol), il n'en était pas question. «On m'imposait des chansons, c'était n'importe quoi, s'indigne la jeune chanteuse. Mon rêve de petite fille perdait tout son plaisir, alors que la musique doit être quelque chose de positif.»
Jean de Montigny, convaincu que sa fille, alors âgée de 17 ans, allait craquer avec des conditions pareilles, a tenu son bout.
Selon lui, 19 Management considérait sa fille comme un «produit jetable». «Il manquait de respect envers les francophones que nous sommes en refusant de traduire les contrats concernant Audrey», soutient-il.
Tant pis pour l'argent
Quand Audrey de Montigny s'est hissée au quatrième rang du concours télé, il y a trois ans, elle a failli quitter Canadian Idol en cours de diffusion.
Pour s'en sortir indemne, elle a feint la maladie, jusqu'à la fin de son contrat, l'été dernier. «Ils ont quand même fait 40 000$ avec Audrey, fulmine Jean de Montigny. Ils retenaient tout. Mais qu'ils gardent l'argent. Maintenant, on se débrouille seuls», ajoute-t-il, lui qui a investi 225 000$ dans le nouvel album de sa fille, Si l'amour existe, qui sera lancé dans quelques jours.
Vengeance
Pour Jean De Montigny, les autres partenaires de Canadian Idol, BMG, CTV et Insight Production, sont «des amours», contrairement à 19 Management qui, soupçonne-t-il, se réjouit, par vengeance, de la nomination d'Eva Avila, une autre Québécoise, qui pourrait nuire à la carrière de sa fille.
Mais Jean de Montigny ne regrette rien. Sa fille n'avait que 17 ans, elle sortait d'un petit village - Sainte Julienne -, il ne pouvait la laisser partir seule pour Londres.
Loin de nier la visibilité que Canadian Idol lui a procurée, Audrey conseille à la gagnante de Gatineau de ne pas se laisser trop embarquer.
«Au moins, Eva a 19 ans et elle parle trois langues, s'exclame la chanteuse. Elle va pouvoir comprendre ce qui se passe.»
http://www.canoe.com/divertissement/mus ... 7-jdm.html