Voici plus d'informations : 22/03/2006 - 09h28
Nouvelle saison de Canadian idol
21 Québécois en lice
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
Le prochain gagnant de Canadian Idol sera-t-il québécois? Parmi les 1124 candidats qui ont tenté leur chance ce week-end, les juges de la téléréalité viennent justement de distribuer 21 «golden tickets» pour la grande finale du top 100 à Toronto.
Après Edmonton, Yellowknife, Vancouver, Regina et Winnipeg, c'était au tour de Montréal d'auditionner pour la populaire téléréalité canadienne. Deux fois plus de «terriens» québécois qu'en 2005 se sont présentés devant le jury de Canadian Idol à Montréal.
À la suite des auditions, le chef de production de Canadian Idol, John Brunton, a vanté le talent d'ici. Dans un communiqué sans fautes, il en a aussi profité pour s'excuser de nouveau à propos des erreurs de traduction se trouvant dans les documents remis aux aspirants chanteurs francophones. On verra si les bonnes habitudes perdureront l'an prochain.
En attendant, 21 «idoles québécoises» ont obtenu leur laissez-passer pour la finale du top 100 à Toronto, en mai prochain.
Vous aviez apparemment toutes vos chances de répéter l'exploit d'Audrey De Montigny, seule Québécoise francophone révélée par le concours de talents national. On sentait aussi la volonté de Canadian Idol de trouver un autre phénomène francophone.
Je sais pour les Québécois ,Star Académie, c'est le phénomène numéro un.Mais sans le Québec, Canadian Idol ne représente pas le Canada ,explique Ben Mulroney, l'éternel animateur du concours canadien.
Bien qu'il faille absolument chanter en anglais, question de se faire comprendre de l'ensemble du public canadien, et donc de donner les mêmes chances à tout le monde, Ben a insisté pour nous dire que la production ne cherchait pas spécifiquement des anglophones.
Chanter en anglais, sans plus
«C'est une compétition de chant. On s'attend à voir des francophones capables de chanter en anglais, pas nécessairement de s'exprimer dans cette langue», souligne le jeune Mulroney.
Et selon lui, qui parcourt le Canada d'un océan à l'autre, le Québec est une pépinière de talents. «Dans le cas de Canadian Idol, il faut passer un pays de 30 millions d'habitants pour trouver le même talent que Star Académie trouve au Québec seulement», croit l'animateur.
Les chances étaient d'autant plus favorables cette année qu'il n'était plus nécessaire de se poster dans la file à 8 heures du matin pour avoir le droit de passer devant les juges. Tous les gens inscrits ont pu passer, ce qui explique pourquoi les auditions ne se sont terminées que lundi, tard en soirée.
«C'est incroyable! On a une explosion d'auditions. En cinq villes, on avait attiré plus de candidats qu'en 13 villes l'an dernier!», lance Ben Mulroney.
Système modifié
Le top 100 choisi, il sera ensuite réduit à une vingtaine de candidats. Les règles ont d'ailleurs changé pour cette partie, ce qui fait que le système d'élimination ressemblera davantage à celui d'American Idol cette saison. «Les finalistes seront encore divisés en groupes, mais plus petits. Chaque semaine, le public votera et seulement ceux qui auront le moins de votes seront éliminés, et ainsi de suite...», explique Ben Mulroney. Auparavant, seul les deux plus populaires auprès du public passaient à l'étape suivante.
Les auditions de Canadian Idol se poursuivront jusqu'à la fin d'avril dans cinq autres villes canadiennes: Ottawa-Gatineau, Halifax, St-John's, Kitchener-Waterloo et Toronto. Canadian Idol prendra l'affiche à CTV cet été, tout de suite après la finale d'American Idol.
plevesque@journalmtl.com