Publié : ven. févr. 13, 2004 2:36 pm
Des toilettes sans ségrégation sexuelle à l'Université McGill
Cyberpresse et Marie Allard (La Presse)
Les étudiants transgenre de McGill pourront enfin faire pipi en paix. Des toilettes qui ne sont réservées ni aux hommes ni aux femmes sont en effet en construction dans le pavillon Shatner, rue McTavish, à Montréal.
«Pour les transsexuel(les), les transgenres et les personnes dont le genre varie, l'accès aux toilettes publiques est souvent difficile, sinon impossible, puisque la plupart de ces endroits font de la ségrégation selon le sexe», fait valoir Brianna Hersey, de l'Alliance Trans-Genre de McGill, dans un récent numéro du journal étudiant McGill Daily.
«Certains ont été attaqués, arrêtés sous de faux prétextes ou mis dehors de force des toilettes simplement parce qu'ils y étaient entrés. Puisque vous avez le droit d'aller au petit coin en paix, pourquoi ne pourrions-nous pas le faire?» poursuit Mme Hersey, qui est aussi vice-présidente (ou devrait-on dire vice-président?) de l'association étudiante de McGill.
«Ce qui est proposé, c'est des toilettes individuelles qui seront également pratiques pour les étudiants qui ont un petit bébé», a expliqué hier à La Presse Anne-Marie Bourdouxhe, responsable des communications de McGill. Fait à noter, l'administration de l'université n'a pas eu à donner sa bénédiction au petit coin nouveau genre, le pavillon Shatner étant géré par les associations étudiantes.
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C'est ben poche cette nouvelle-là C'est quoi l'affaire, ils croient avoir inventé quelque chose de nouveau Exceptionnellement, c'est moi qui a le goût de leur dire: Hey! Sortez de chez vous un peu
Cyberpresse et Marie Allard (La Presse)
Les étudiants transgenre de McGill pourront enfin faire pipi en paix. Des toilettes qui ne sont réservées ni aux hommes ni aux femmes sont en effet en construction dans le pavillon Shatner, rue McTavish, à Montréal.
«Pour les transsexuel(les), les transgenres et les personnes dont le genre varie, l'accès aux toilettes publiques est souvent difficile, sinon impossible, puisque la plupart de ces endroits font de la ségrégation selon le sexe», fait valoir Brianna Hersey, de l'Alliance Trans-Genre de McGill, dans un récent numéro du journal étudiant McGill Daily.
«Certains ont été attaqués, arrêtés sous de faux prétextes ou mis dehors de force des toilettes simplement parce qu'ils y étaient entrés. Puisque vous avez le droit d'aller au petit coin en paix, pourquoi ne pourrions-nous pas le faire?» poursuit Mme Hersey, qui est aussi vice-présidente (ou devrait-on dire vice-président?) de l'association étudiante de McGill.
«Ce qui est proposé, c'est des toilettes individuelles qui seront également pratiques pour les étudiants qui ont un petit bébé», a expliqué hier à La Presse Anne-Marie Bourdouxhe, responsable des communications de McGill. Fait à noter, l'administration de l'université n'a pas eu à donner sa bénédiction au petit coin nouveau genre, le pavillon Shatner étant géré par les associations étudiantes.
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C'est ben poche cette nouvelle-là C'est quoi l'affaire, ils croient avoir inventé quelque chose de nouveau Exceptionnellement, c'est moi qui a le goût de leur dire: Hey! Sortez de chez vous un peu