elvis gratton 3
Modérateur : Elise-Gisèle
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ELVIS GRATTON, PRISE 3
Un article de Jocelyne Depatie
Avec l'humour féroce qu'on lui connaît, Pierre Falardeau, alias Julien Poulin, alias Elvis Gratton, s'en donne à coeur joie contre le monde de la politique et des médias. La convergence, si vous préférez...
La vengeance des médias?
Devant pareille attaque, Falardeau et son distributeur Cristal Films ont-ils craint la colère des médias, au point de priver les journalistes de visionnement de presse? Personne n'aura vu La vengeance d'Elvis Wong avant sa sortie en salle. On repassera pour la critique...
Extrait du film [Durée: 1 min 08]
Le grenouille et le boeuf
Dans un dossier expédié malgré tout aux médias, on résume le film en quelques mots. Après son incursion dans le monde du show business, le p'tit gars de Brossard devient le « King » d'un empire médiatique. « C'est la version revue et corrigée de la grenouille qui se prenait pour un boeuf, écrit-on. Mais la bêtise renaît chaque fois de ses cendres. Comme Gratton, l'immortel. Un grand film d'auteur. » Merci de nous le rappeler!
Extrait du film [Durée: 2 min 16]
Du Pasolini comique
Plus loin, Falardeau évoque son admiration pour Pasolini « l'enragé, l'intellectuel organique, l'écrivain engagé ». Avec son directeur artistique, Normand Sarrazin, lui aussi un fervent du maître italien, il a cherché à faire « du Pasolini comique » en dénonçant le « système total, donc totalitaire, » que génère la société de consommation. Les coupables, pensez-vous? Les médias de masse qui travaillent au service de ce système totalitaire. Consciemment ou non, pense-t-il, « ils servent de courroie de transmission à l'État canadien pour entretenir et répandre l'idéologie officielle de la soumission volontaire ».
Extrait du film [Durée: 1 min 16]
Les vertus du rire
Comment faire avaler tout ça? Comme toujours, avec Falardeau, par le rire, par la caricature, par l'absurde, par la dérision. « Le rire comme outil de conscientisation, écrit-il, comme moyen de réflexion, comme geste de résistance, comme arme de libération ». Ce n'est pas tout: il faut rire aussi « pour le simple plaisir de rire, pour rester humain, pour oublier les horreurs du quotidien, pour oublier la mort, pour faire chier les bien-pensants. »
Le public avant tout
Et pour toute récompense, Pierre Falardeau insiste pour dire que les rires du public lui suffiront. « Je n'attends pas de médailles, de prix, de trophées ni de tapes dans le dos pour La vengeance d'Elvis Wong.
Un article de Jocelyne Depatie
Avec l'humour féroce qu'on lui connaît, Pierre Falardeau, alias Julien Poulin, alias Elvis Gratton, s'en donne à coeur joie contre le monde de la politique et des médias. La convergence, si vous préférez...
La vengeance des médias?
Devant pareille attaque, Falardeau et son distributeur Cristal Films ont-ils craint la colère des médias, au point de priver les journalistes de visionnement de presse? Personne n'aura vu La vengeance d'Elvis Wong avant sa sortie en salle. On repassera pour la critique...
Extrait du film [Durée: 1 min 08]
Le grenouille et le boeuf
Dans un dossier expédié malgré tout aux médias, on résume le film en quelques mots. Après son incursion dans le monde du show business, le p'tit gars de Brossard devient le « King » d'un empire médiatique. « C'est la version revue et corrigée de la grenouille qui se prenait pour un boeuf, écrit-on. Mais la bêtise renaît chaque fois de ses cendres. Comme Gratton, l'immortel. Un grand film d'auteur. » Merci de nous le rappeler!
Extrait du film [Durée: 2 min 16]
Du Pasolini comique
Plus loin, Falardeau évoque son admiration pour Pasolini « l'enragé, l'intellectuel organique, l'écrivain engagé ». Avec son directeur artistique, Normand Sarrazin, lui aussi un fervent du maître italien, il a cherché à faire « du Pasolini comique » en dénonçant le « système total, donc totalitaire, » que génère la société de consommation. Les coupables, pensez-vous? Les médias de masse qui travaillent au service de ce système totalitaire. Consciemment ou non, pense-t-il, « ils servent de courroie de transmission à l'État canadien pour entretenir et répandre l'idéologie officielle de la soumission volontaire ».
Extrait du film [Durée: 1 min 16]
Les vertus du rire
Comment faire avaler tout ça? Comme toujours, avec Falardeau, par le rire, par la caricature, par l'absurde, par la dérision. « Le rire comme outil de conscientisation, écrit-il, comme moyen de réflexion, comme geste de résistance, comme arme de libération ». Ce n'est pas tout: il faut rire aussi « pour le simple plaisir de rire, pour rester humain, pour oublier les horreurs du quotidien, pour oublier la mort, pour faire chier les bien-pensants. »
Le public avant tout
Et pour toute récompense, Pierre Falardeau insiste pour dire que les rires du public lui suffiront. « Je n'attends pas de médailles, de prix, de trophées ni de tapes dans le dos pour La vengeance d'Elvis Wong.
Moi, j'ai vu le premier Elvis. Et j'ai ri des bouts, mais d'autres, j'avais honte d'entendre le langage et les comportements grossiers. Je comprends qu'il dénonce des mentalités de riches, de bien-pensants. Mais dans la manière de le faire, j'ai de la misère.
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."
juillet a écritMoi, j'ai vu le premier Elvis. Et j'ai ri des bouts, mais d'autres, j'avais honte d'entendre le langage et les comportements grossiers. Je comprends qu'il dénonce des mentalités de riches, de bien-pensants. Mais dans la manière de le faire, j'ai de la misère.
Je crois à la liberté d'expression plus que tout, artistique ou autre. Tout le monde peut faire les films qu'il veut je n'ai pas de problème avec cela en soit, qi'il y ait des scènes crues ou cruels, on a qu'a ajuster la publication de l'oeuvre selon les âges suceptibles de pouvoir le regarder.
C'est le public d'Elvis Gratton qui me navre. Moi aussi j'ai vu le 1 et il me semble que quand tu vois cette satyre sur les moeurs québécois cela devrait allumer une lumière non ? Il en existe pour vrai des Elvis Gratton, comme les Bougon mais ces gens, leur entourage vont voir le film et le trouve simplement drôle........se voient pas dedans, ne remettent pas en jeu leurs comportements.....pire en rajoutent, en placant dans la vie de tous les jours des expressions prises dans le film. Je crois que Falardeau lui-même a été surpris par ces réactions, bon il a décidé de profiter de cette manne, qui pourrait le blâmer. ....mais je trouve cette réaction de la population complètement décourageante.....une satyre sert à dénoncer, pas juste à faire rire....il me semble qu'il n'y a rien là pour faire progresser grand chose......me semble qu'à chaque sortie de film, il y a de plus en plus d'Elvis Gratton --Message edité par tuberale le 2004-06-25 21:50:43--
Je crois à la liberté d'expression plus que tout, artistique ou autre. Tout le monde peut faire les films qu'il veut je n'ai pas de problème avec cela en soit, qi'il y ait des scènes crues ou cruels, on a qu'a ajuster la publication de l'oeuvre selon les âges suceptibles de pouvoir le regarder.
C'est le public d'Elvis Gratton qui me navre. Moi aussi j'ai vu le 1 et il me semble que quand tu vois cette satyre sur les moeurs québécois cela devrait allumer une lumière non ? Il en existe pour vrai des Elvis Gratton, comme les Bougon mais ces gens, leur entourage vont voir le film et le trouve simplement drôle........se voient pas dedans, ne remettent pas en jeu leurs comportements.....pire en rajoutent, en placant dans la vie de tous les jours des expressions prises dans le film. Je crois que Falardeau lui-même a été surpris par ces réactions, bon il a décidé de profiter de cette manne, qui pourrait le blâmer. ....mais je trouve cette réaction de la population complètement décourageante.....une satyre sert à dénoncer, pas juste à faire rire....il me semble qu'il n'y a rien là pour faire progresser grand chose......me semble qu'à chaque sortie de film, il y a de plus en plus d'Elvis Gratton --Message edité par tuberale le 2004-06-25 21:50:43--
tuberale a écrit
Je crois à la liberté d'expression plus que tout, artistique ou autre. Tout le monde peut faire les films qu'il veut je n'ai pas de problème avec cela en soit, qi'il y ait des scènes crues ou cruels, on a qu'a ajuster la publication de l'oeuvre selon les âges suceptibles de pouvoir le regarder.
C'est le public d'Elvis Gratton qui me navre. Moi aussi j'ai vu le 1 et il me semble que quand tu vois cette satyre sur les moeurs québécois cela devrait allumer une lumière non ? Il en existe pour vrai des Elvis Gratton, comme les Bougon mais ces gens, leur entourage vont voir le film et le trouve simplement drôle........se voient pas dedans, ne remettent pas en jeu leurs comportements.....pire en rajoutent, en placant dans la vie de tous les jours des expressions prises dans le film. Je crois que Falardeau lui-même a été surpris par ces réactions, bon il a décidé de profiter de cette manne, qui pourrait le blâmer. ....mais je trouve cette réaction de la population complètement décourageante.....une satyre sert à dénoncer, pas juste à faire rire....il me semble qu'il n'y a rien là pour faire progresser grand chose......me semble qu'à chaque sortie de film, il y a de plus en plus d'Elvis Gratton --Message edité par tuberale le 2004-06-25 21:50:43--
Je crois que Falardeau a son public. Et qu'avec sa manière de faire, je suppose, à constater la popularité de ses films, que les gens s'y reconnaissent plus ou moins selon le niveau de conscience de chacun.
Par goût personnel, je n'aime pas la grossièreté. Et cé une des raisons principales qui fait que je ne vais pas voir ces films. Mais je ne nie pas qu'il doit amener une dénonciation très juste. Dans son dernier film, cela semble toucher les médias. Si certains l'ont vu peut-être que vous pourriez nous en parler.
Je crois à la liberté d'expression plus que tout, artistique ou autre. Tout le monde peut faire les films qu'il veut je n'ai pas de problème avec cela en soit, qi'il y ait des scènes crues ou cruels, on a qu'a ajuster la publication de l'oeuvre selon les âges suceptibles de pouvoir le regarder.
C'est le public d'Elvis Gratton qui me navre. Moi aussi j'ai vu le 1 et il me semble que quand tu vois cette satyre sur les moeurs québécois cela devrait allumer une lumière non ? Il en existe pour vrai des Elvis Gratton, comme les Bougon mais ces gens, leur entourage vont voir le film et le trouve simplement drôle........se voient pas dedans, ne remettent pas en jeu leurs comportements.....pire en rajoutent, en placant dans la vie de tous les jours des expressions prises dans le film. Je crois que Falardeau lui-même a été surpris par ces réactions, bon il a décidé de profiter de cette manne, qui pourrait le blâmer. ....mais je trouve cette réaction de la population complètement décourageante.....une satyre sert à dénoncer, pas juste à faire rire....il me semble qu'il n'y a rien là pour faire progresser grand chose......me semble qu'à chaque sortie de film, il y a de plus en plus d'Elvis Gratton --Message edité par tuberale le 2004-06-25 21:50:43--
Je crois que Falardeau a son public. Et qu'avec sa manière de faire, je suppose, à constater la popularité de ses films, que les gens s'y reconnaissent plus ou moins selon le niveau de conscience de chacun.
Par goût personnel, je n'aime pas la grossièreté. Et cé une des raisons principales qui fait que je ne vais pas voir ces films. Mais je ne nie pas qu'il doit amener une dénonciation très juste. Dans son dernier film, cela semble toucher les médias. Si certains l'ont vu peut-être que vous pourriez nous en parler.
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."