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Publié : jeu. avr. 29, 2004 12:38 pm
par stephie
salut tout le monde j,ai parit le sujet a trois endroit différents lol... J'ai un travail pour mon cours de francais, il faut que je me choisisse une tchanson francaise... et je fais appel a votre aide pour me donner des sujestions, j'ai d'ici vendredi prochain pour m'en choisir une... alors merci...
ps: je me cherche une chanson triste le plus possible... merci
Publié : jeu. avr. 29, 2004 1:19 pm
par Fourmi
Il suffirait de presque rien, de Serge Reggiani
C'était l'hiver, de Francis Cabrel...
Publié : jeu. avr. 29, 2004 1:22 pm
par stephie
merci, moi j'aurais pris c'était l'hiver mais elle est déja prise...
Publié : jeu. avr. 29, 2004 1:27 pm
par Fourmi
stephie a écritmerci, moi j'aurais pris c'était l'hiver mais elle est déja prise...
Dommage! C'est vraiment beau... Attends, je cherche un peu...
Linda Lemay en a des tonnes qui sont très tristes!
http://www.paroles.net/artis/1560 Tu as les paroles sur ce site! Tu trouveas peut-être la bonne!
Publié : jeu. avr. 29, 2004 4:07 pm
par tuberale
Un vieux texte de Lèo Ferré
La Tristesse
La tristesse a jeté ses feux rue d'Amsterdam
Dans les yeux d'une fille accrochée aux pavés
Les gens qui s'en allaient dans ce Paris de flamme
Ne la regardaient plus, elle s'était pavée
La tristesse a changé d'hôtel et vit en face
Et la rue renversée dans ses yeux du malheur
Ne sait plus par quel bout se prendre et puis se casse
Au bout du boulevard comme un delta majeur
La tristesse...
C'est un chat étendu comme un drap sur la route
C'est ce vieux qui s'en va doucement se casser
C'est la peur de t'entendre aux frontières du doute
C'est la mélancolie qu'a pris quelques années
C'est le chant du silence emprunté à l'automne
C'est les feuilles chaussant leurs lunettes d'hiver
C'est un chagrin passé qui prend le téléphone
C'est une flaque d'eau qui se prend pour la mer
La tristesse...
La tristesse a passé la main et court encore
On la voit quelquefois traîner dans le quartier
Ou prendre ses quartiers de joie dans le drugstore
Où meurent des idées découpées en quartiers
La tristesse a planqué tes yeux dans les étoiles
Et te mêle au silence étoilé des années
Dont le regard lumière est voilé de ces voiles
Dont tu t'en vas drapant ton destin constellé
La tristesse...
C'est cet enfant perdu au bout de mes caresses
C'est le sang de la terre avorté cette nuit
C'est le bruit de mes pas quand marche ta détresse
Et c'est l'imaginaire au coin de la folie
C'est ta gorge en allée de ce foulard de soie
C'est un soleil bâtard bon pour les rayons " X "
C'est la pension pour Un dans un caveau pour trois
C'est un espoir perdu qui se cherche un préfixe
Le désespoir...
Publié : jeu. avr. 29, 2004 4:30 pm
par tuberale
Un autre de Anne Sylvestre
Ecrire pour ne pas mourir
Que je sois née d'hier ou d'avant le déluge,
j'ai souvent l'impression de tout recommencer.
Quand j'ai pris ma revanche ou bien trouvé refuge,
dans mes chansons, toujours, j'ai voulu exister.
Que vous sachiez de moi ce que j'en veux bien dire,
que vous soyez fidèles ou bien simples passants
et que nous en soyons justes au premier sourire,
sachez ce qui, pour moi, est le plus important,
est le plus important.
Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, sagesse ou délire,
écrire pour tenter de dire,
dire tout ce qui m'a blessée,
dire tout ce qui m'a sauvée,
écrire et me débarrasser.
Ecrire pour ne pas sombrer,
écrire, au lieu de tournoyer,
écrire et ne jamais pleurer,
rien que des larmes de stylo
qui viennent se changer en mots
pour me tenir le cœur au chaud.
Que je vive cent ans ou bien quelques décades,
je ne supporte pas de voir le temps passer.
On arpente sa vie au pas de promenade
et puis on s'aperçoit qu'il faudra se presser.
Que vous soyez tranquilles ou bien plein d'inquiétude,
ce que je vais vous dire, vous le comprendrez :
En mettant bout à bout toutes nos solitudes,
on pourrait se sentir un peu moins effrayés,
un peu moins effrayés.
Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, tendresse ou plaisir,
écrire pour tenter de dire,
dire tout ce que j'ai compris,
dire l'amour et le mépris,
écrire, me sauver de l'oubli.
Ecrire pour tout raconter,
écrire au lieu de regretter,
écrire et ne rien oublier,
et même inventer quelques rêves
de ceux qui empêchent qu'on crève
lorsque l'écriture, un jour, s'achève...
En m'écoutant, passant, d'une oreille distraite,
qu'on ait l'impression de trop me ressembler,
je voudrais que ces mots qui me sont une fête,
on ne se dépêche pas d'aller les oublier.
Et que vous soyez critiques ou plein de bienveillance,
je ne recherche pas toujours ce qui vous plait.
Quand je soigne mes mots, c'est à moi que je pense.
Je me regardais sans honte et sans regrets,
sans honte et sans regrets.
Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, grimacer, sourire,
écrire et ne pas me dédire,
écrire ce que je n'ai su faire,
dire pour ne pas me défaire,
écrire, habiller ma colère.
Ecrire pour être égoïste,
écrire ce qui me résiste,
écrire et ne pas vivre triste
et me dissoudre dans les mots
qui soient ma joie et mon repos.
Ecrire et ne pas me foutre à l'eau.
Et me dissoudre dans les mots
qui soient ma joie et mon repos.
Ecrire et pas me foutre à l'eau.
Ecrire pour ne pas mourir,
pour ne pas mourir.
Publié : ven. avr. 30, 2004 2:12 am
par stephie
merci tout le monde... je vais voir si je peut les d/l pour les écouter et voir ensuite...