Publié : lun. avr. 26, 2004 6:40 pm
LES RITA MITSOUKO EN CONCERT AVEC L'ORCHESTRE LAMOUREUX
De nombreux artistes pop n'échappent pas à la tentation du grand orchestre. Cela peut être vu comme une tentative ultime de se diversifier ou encore comme un geste audacieux, celui de marier deux univers souvent coupés l'un de l'autre. Ce plus récent disque des Rita Mitsouko rend compte de ce rapprochement, tel qu'enregistré en 2002.
Rencontre atypique
Dans le cas présent, c'est l'Orchestre des concerts Lamoureux, fondé en 1881, qui a invité les Rita Mitsouko à venir prendre un bain de cordes et de cuivres. Formé d'une quarantaine de musiciens – dont la moyenne d'âge est de 32 ans – l'Orchestre Lamoureux n'a pas peur des rencontres atypiques, ayant interprété autant Debussy et Ravel que Michel Portal et William Sheller.
Andy symphonique
Le répertoire sélectionné met à profit la sensibilité de Catherine Ringer, qui oscille entre le funk rock et la chanson réaliste excentrique. Ainsi sur les 13 titres de l'album, il y a trois Ferré et un Trenet, mais aussi un Gainsbourg (Le velours des vierges) et un Neil Young, époque Harvest (A Man Needs a Maid). Mais le public réagit fortement aux chansons du célèbre duo, récentes pour la plupart, sauf pour un étonnant Andy qui tire bien son épingle du jeu dans cet environnement symphonique.
Bête de scène avant tout
Il faut saluer ici l'audace de la Diane Dufresne française et de son compagnon Fred Chichin. L'incandescente Catherine Ringer sait jouer de sobriété lorsque cela est nécessaire. Mais on sent que cette incontestable bête de scène n'a pas tout à fait la bride sur le cou dans cet enclos symphonique.
Les Rita Mitsouko en concert avec l'Orchestre Lamoureux (Virgin 772432 6)
François Blain est recherchiste et chroniqueur à l'émission «MACADAM TRIBUS», diffusée du lundi au jeudi à 20h05, à la Première Chaîne de Radio-Canada.
De nombreux artistes pop n'échappent pas à la tentation du grand orchestre. Cela peut être vu comme une tentative ultime de se diversifier ou encore comme un geste audacieux, celui de marier deux univers souvent coupés l'un de l'autre. Ce plus récent disque des Rita Mitsouko rend compte de ce rapprochement, tel qu'enregistré en 2002.
Rencontre atypique
Dans le cas présent, c'est l'Orchestre des concerts Lamoureux, fondé en 1881, qui a invité les Rita Mitsouko à venir prendre un bain de cordes et de cuivres. Formé d'une quarantaine de musiciens – dont la moyenne d'âge est de 32 ans – l'Orchestre Lamoureux n'a pas peur des rencontres atypiques, ayant interprété autant Debussy et Ravel que Michel Portal et William Sheller.
Andy symphonique
Le répertoire sélectionné met à profit la sensibilité de Catherine Ringer, qui oscille entre le funk rock et la chanson réaliste excentrique. Ainsi sur les 13 titres de l'album, il y a trois Ferré et un Trenet, mais aussi un Gainsbourg (Le velours des vierges) et un Neil Young, époque Harvest (A Man Needs a Maid). Mais le public réagit fortement aux chansons du célèbre duo, récentes pour la plupart, sauf pour un étonnant Andy qui tire bien son épingle du jeu dans cet environnement symphonique.
Bête de scène avant tout
Il faut saluer ici l'audace de la Diane Dufresne française et de son compagnon Fred Chichin. L'incandescente Catherine Ringer sait jouer de sobriété lorsque cela est nécessaire. Mais on sent que cette incontestable bête de scène n'a pas tout à fait la bride sur le cou dans cet enclos symphonique.
Les Rita Mitsouko en concert avec l'Orchestre Lamoureux (Virgin 772432 6)
François Blain est recherchiste et chroniqueur à l'émission «MACADAM TRIBUS», diffusée du lundi au jeudi à 20h05, à la Première Chaîne de Radio-Canada.