La jeune Joss Stone chauffe le Spectrum
Alexandre Vigneault
La Presse
Impossible d'ignorer que le coeur de la ville avait chopé la fièvre du hockey, hier soir. L'infection partisane s'était même propagée jusqu'à l'intérieur du Spectrum où allait se produire la jeune soul diva britannique Joss Stone. Dix minutes avant le début du concert, des cris de joie ont fusé sur le parterre. La rumeur s'est propagée. Zednik venait de marquer un premier but.
Peu après, Joss Stone a foulé la scène en chantant The Chokin' Kind... et en arborant un chandail du Canadien. Nouvelle secousse d'enthousiasme dans la foule. Mais la voix voluptueuse de la grande blonde a tôt fait d'imposer un calme proche du silence. Elle a fait oublier la fièvre qui régnait à l'extérieur pour en répandre une autre, plus chaude et plus sensuelle. Celle de la musique soul, qu'elle sait si bien propager.
Une fille qui chante en jupe et en chandail de hockey, ça n'est pas très sexy, même si c'est de circonstance. Après son entrée en matière réussie, Joss Stone a lancé un « go let's go » (ou peut-être « go habs go », mais j'en doute) et pris le temps d'enlever son chandail du tricolore. Un instant après, elle transmettait la bonne nouvelle: « vous avez gagné deux à zéro! » Les cris de joie se sont mêlés aux premières mesures de l'entraînante Super Duper Love. La soirée s'annonçait bien.
Joss Stone (Quelle belle découverte)
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