Bute VS Andrade
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Pour conserver son titre de champion du monde IBF des super-moyens contre le Californien Librado Andrade, vendredi, Lucian Bute devra s'en tenir au style qui lui a procuré tant de succès depuis les débuts de sa carrière professionnelle. Car ce combat constitue son plus grand défi et Bute en est parfaitement conscient.
"Andrade est un boxeur très, très fort physiquement. Il frappe très fort des deux mains. Il met de la pression sur son adversaire. Et il est toujours en condition physique exceptionnelle", a expliqué Bute, mardi midi, avant un entraînement public.
Bute (22-0-0, 18 K.-O.), qui en en sera à la première défense obligatoire de son titre acquis en octobre 2007, s'attend à un combat qui pourrait se rendre à la limite des 12 rounds.
Andrade (27-1-0, 21 K.-O.), âgé de 29 ans, présente en effet un palmarès impressionnant. Il a encaissé sa seule défaite en 2007 lorsqu'il s'est incliné après 12 rounds d'un duel où il a encaissé sans reculer les puissants coups de Mikkel Kessler, champion unifié des titres de la WBC et de la WBA.
Il compte des victoires aux dépens de Otis Grant, Yusaf Mack et Robert Stieglitz, tous trois battus par K.O. Sa victoire contre Stieglitz l'a confirmé comme aspirant obligatoire à la ceinture de Bute.
"C'est de loin son plus gros contrat, a confirmé l'entraîneur de Bute, Stéphan Larouche. Andrade représente beaucoup de difficultés de par son style, son agressivité, sa solidité, sa résistance, son acharnement et son courage. Les forces de Andrade sont peut-être les faiblesses de Lucian et vice versa."
Pour aider les amateurs à se faire une idée de ce qui les attend dans le ring vendredi, Larouche a imagé cet affrontement comme celui du taureau contre le matador. Et qui aura le meilleur?
"Il va falloir que chaque boxeur performe. Si Lucian boxe comme il en est capable et utilise sa vitesse, le taureau aura en principe de la misère à le toucher. Mais il ne faut surtout pas penser que ça peut devenir facile en cours de route. C'est ça la force de Andrade."
Et Bute n'est pas du genre à pécher par excès de confiance. Pour l'emporter, il devra éviter de jouer le jeu de Andrade et, plutôt, miser sur sa vitesse, sa mobilité, sa finesse et sa précision.
"Notre plan de match est de remporter chaque round, de rester concentré pour gagner le combat, a dit le boxeur d'origine roumaine. Peu importe la façon, que ce soit en 12 rounds ou avant la limite, mon but est de rester champion."
Repos bénéfique
À l'écart du ring depuis sa victoire devant William Joppy fin février en raison d'une blessure au genou, Bute assure qu'il est pleinement rétabli et que ce repos forcé lui a fait le plus grand bien.
"J'avais bien mérité ces vacances, a souligné le boxeur de 28 ans. Je ne pouvais pas continuer à faire trois ou quatre combats par année comme je l'ai fait ces dernières années. C'est dur physiquement et mentalement."
Cette période d'inactivité lui a permis de guérir une blessure au genou qui aurait pu mettre sa carrière en danger.
"Quand il s'est battu contre Berrio - le Colombien Alejandro Berrio pour devenir champion - il était blessé, a rappelé Larouche. Il a d'ailleurs été opéré quatre jours après ce combat. Il est remonté dans le ring alors que son genou n'était pas tout à fait rétabli contre Joppy. Tout ça fait maintenant partie du passé."
Plus de 14 000 billets ont déjà été vendus en prévision du gala de vendredi, présenté au Centre Bell. Le combat de Bute-Andrade, qui sera précédé de sept autres affrontements, commencera seulement vers le coup de minuit.
"Andrade est un boxeur très, très fort physiquement. Il frappe très fort des deux mains. Il met de la pression sur son adversaire. Et il est toujours en condition physique exceptionnelle", a expliqué Bute, mardi midi, avant un entraînement public.
Bute (22-0-0, 18 K.-O.), qui en en sera à la première défense obligatoire de son titre acquis en octobre 2007, s'attend à un combat qui pourrait se rendre à la limite des 12 rounds.
Andrade (27-1-0, 21 K.-O.), âgé de 29 ans, présente en effet un palmarès impressionnant. Il a encaissé sa seule défaite en 2007 lorsqu'il s'est incliné après 12 rounds d'un duel où il a encaissé sans reculer les puissants coups de Mikkel Kessler, champion unifié des titres de la WBC et de la WBA.
Il compte des victoires aux dépens de Otis Grant, Yusaf Mack et Robert Stieglitz, tous trois battus par K.O. Sa victoire contre Stieglitz l'a confirmé comme aspirant obligatoire à la ceinture de Bute.
"C'est de loin son plus gros contrat, a confirmé l'entraîneur de Bute, Stéphan Larouche. Andrade représente beaucoup de difficultés de par son style, son agressivité, sa solidité, sa résistance, son acharnement et son courage. Les forces de Andrade sont peut-être les faiblesses de Lucian et vice versa."
Pour aider les amateurs à se faire une idée de ce qui les attend dans le ring vendredi, Larouche a imagé cet affrontement comme celui du taureau contre le matador. Et qui aura le meilleur?
"Il va falloir que chaque boxeur performe. Si Lucian boxe comme il en est capable et utilise sa vitesse, le taureau aura en principe de la misère à le toucher. Mais il ne faut surtout pas penser que ça peut devenir facile en cours de route. C'est ça la force de Andrade."
Et Bute n'est pas du genre à pécher par excès de confiance. Pour l'emporter, il devra éviter de jouer le jeu de Andrade et, plutôt, miser sur sa vitesse, sa mobilité, sa finesse et sa précision.
"Notre plan de match est de remporter chaque round, de rester concentré pour gagner le combat, a dit le boxeur d'origine roumaine. Peu importe la façon, que ce soit en 12 rounds ou avant la limite, mon but est de rester champion."
Repos bénéfique
À l'écart du ring depuis sa victoire devant William Joppy fin février en raison d'une blessure au genou, Bute assure qu'il est pleinement rétabli et que ce repos forcé lui a fait le plus grand bien.
"J'avais bien mérité ces vacances, a souligné le boxeur de 28 ans. Je ne pouvais pas continuer à faire trois ou quatre combats par année comme je l'ai fait ces dernières années. C'est dur physiquement et mentalement."
Cette période d'inactivité lui a permis de guérir une blessure au genou qui aurait pu mettre sa carrière en danger.
"Quand il s'est battu contre Berrio - le Colombien Alejandro Berrio pour devenir champion - il était blessé, a rappelé Larouche. Il a d'ailleurs été opéré quatre jours après ce combat. Il est remonté dans le ring alors que son genou n'était pas tout à fait rétabli contre Joppy. Tout ça fait maintenant partie du passé."
Plus de 14 000 billets ont déjà été vendus en prévision du gala de vendredi, présenté au Centre Bell. Le combat de Bute-Andrade, qui sera précédé de sept autres affrontements, commencera seulement vers le coup de minuit.
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Le combat de championnat du monde entre Lucian Bute et Librado Andrade vendredi au Centre Bell aura une grande saveur locale.
On peut presque considérer Andrade comme un montréalais d'adoption, puisqu'il s'entraîne depuis plusieurs semaines déjà aux gymnase des frère Grant, dans la métropole.
Andrade est un homme simple, un homme vrai, amateur de poésie avec de grandes valeurs familliales. Le boxeur de 30 ans n'a qu'une défaite chez les professionnels. Elle s'est produite lors de son seul combat de championnat du monde. En mars 2007, Mikkel Kessler l'emportait par décision unanime.
“J’ai appris énormément durant ce combat. Premièrement, je ne m’attendais pas à recevoir autant d’attention avant le combat. Ensuite, j’ai été impressionné par l’ampleur de la foule, ce fut comme un choc pour moi. Troisièmement, Kessler était si motivé et rapide que je ne pouvais l’atteindre”, raconte Andrade avec humilité.
Vendredi, Andrade sera à nouveau en territoire hostile, en présence d'une foule imposante. Mais cette fois, il ne sera pas en terrain inconnu.
“J’ai déjà vécu tout ça. En plus, j’étais trop préparé contre Kessler. Je me suis entraîné trop fort. Maintenant, je suis plus détendu”, ajoute Andrade.
La défaite contre Kessler a été difficile a digérer. Pour relancer sa carrière, il s'est tournée vers le montréalais Howard Grant. Les deux hommes se connaissent depuis qu'Andrade a mis un terme à la carrière de son frère Otis, en avril 2006.
“Je sens que je fais partie de leur famille et je les aime beaucoup. Je veux apprendre d’eux et je me suis dit pourquoi ne pas apprendre de quelqu’un qui a tenté de me battre. Ils connaissent mes lacunes et ils sont capables de les corriger”, note Andrade.
Andrade n'est pas du type à se faire des ennemis. Même qu'il a une assez bonne relation avec son prochain adversaire, Lucian Bute.
“Lucian est un très bon gars. J’ai passé deux belles journées avec lui et il n’y a aucune animosité entre nous. Mais nous savons que nous allons donner notre meilleur une fois dans le ring”, précise-t-il.
Le 24 octobre, Andrade ne sera pas en terrain inconnu. C’est en compagnie de sa nouvelle famille montréalaise qu’il tentera de devenir champion du monde.
On peut presque considérer Andrade comme un montréalais d'adoption, puisqu'il s'entraîne depuis plusieurs semaines déjà aux gymnase des frère Grant, dans la métropole.
Andrade est un homme simple, un homme vrai, amateur de poésie avec de grandes valeurs familliales. Le boxeur de 30 ans n'a qu'une défaite chez les professionnels. Elle s'est produite lors de son seul combat de championnat du monde. En mars 2007, Mikkel Kessler l'emportait par décision unanime.
“J’ai appris énormément durant ce combat. Premièrement, je ne m’attendais pas à recevoir autant d’attention avant le combat. Ensuite, j’ai été impressionné par l’ampleur de la foule, ce fut comme un choc pour moi. Troisièmement, Kessler était si motivé et rapide que je ne pouvais l’atteindre”, raconte Andrade avec humilité.
Vendredi, Andrade sera à nouveau en territoire hostile, en présence d'une foule imposante. Mais cette fois, il ne sera pas en terrain inconnu.
“J’ai déjà vécu tout ça. En plus, j’étais trop préparé contre Kessler. Je me suis entraîné trop fort. Maintenant, je suis plus détendu”, ajoute Andrade.
La défaite contre Kessler a été difficile a digérer. Pour relancer sa carrière, il s'est tournée vers le montréalais Howard Grant. Les deux hommes se connaissent depuis qu'Andrade a mis un terme à la carrière de son frère Otis, en avril 2006.
“Je sens que je fais partie de leur famille et je les aime beaucoup. Je veux apprendre d’eux et je me suis dit pourquoi ne pas apprendre de quelqu’un qui a tenté de me battre. Ils connaissent mes lacunes et ils sont capables de les corriger”, note Andrade.
Andrade n'est pas du type à se faire des ennemis. Même qu'il a une assez bonne relation avec son prochain adversaire, Lucian Bute.
“Lucian est un très bon gars. J’ai passé deux belles journées avec lui et il n’y a aucune animosité entre nous. Mais nous savons que nous allons donner notre meilleur une fois dans le ring”, précise-t-il.
Le 24 octobre, Andrade ne sera pas en terrain inconnu. C’est en compagnie de sa nouvelle famille montréalaise qu’il tentera de devenir champion du monde.
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Lucian Bute s'est présenté à 168 livres pile, soit exactement la limite permise, jeudi, à l'occasion de la pesée officielle tenue en vue de son combat de championnat du monde IBF des super-moyens contre l'aspirant obligatoire Librado Andrade.
Ce dernier a quant à lui présenté un poids de 167,8 livres.
Andrade (27-1-0, 21 K.-O.) tentera d'enlever à Bute (22-0-0, 18 K.-O.) la ceinture de champion qu'il a acquise il y a un peu plus d'un an, aux dépens d'Alejandro Berrio.
Bute a l'habitude de contrôler le ring dans tous ses combats, mais il risque d'avoir de la difficulté contre Andrade, un boxeur qui, de son propre aveu, travaille de façon acharnée et fonce sans trop réfléchir. Stéphan Larouche, l'entraîneur du champion, souligne d'ailleurs que l'élément-clé du combat sera justement la capacité de Bute à respecter son plan de match habituel malgré la pression qu'exercera son adversaire sur lui.
Ce dernier a quant à lui présenté un poids de 167,8 livres.
Andrade (27-1-0, 21 K.-O.) tentera d'enlever à Bute (22-0-0, 18 K.-O.) la ceinture de champion qu'il a acquise il y a un peu plus d'un an, aux dépens d'Alejandro Berrio.
Bute a l'habitude de contrôler le ring dans tous ses combats, mais il risque d'avoir de la difficulté contre Andrade, un boxeur qui, de son propre aveu, travaille de façon acharnée et fonce sans trop réfléchir. Stéphan Larouche, l'entraîneur du champion, souligne d'ailleurs que l'élément-clé du combat sera justement la capacité de Bute à respecter son plan de match habituel malgré la pression qu'exercera son adversaire sur lui.
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nijaocet a écritQue pensez vous du 12e round? Bute a gagner ou perdu a votre avis?
Autant il méritait la victoire, autant il aurait du perdre! C'est triste à dire, mais lorsqu'il est tombé, il n'était tout simplement pu là, l'arbitre aurait du en temps normal cesser le combat et déclaré Andrade vainqueur!
Mais bon, à Montréal, Bute le champion, le combat étant officiellement fini, c'était trop gros pour l'arbitre, il ne pouvait pas vraiment faire perdre Bute...c'est la réalité de la boxe!
Ça ressemble à Lucas-Kessler, mais à l'inverse! Une décision douteuse de l'arbitre (juges pour l'autre combat), mais qui cette fois favorise notre champion à nous!
Autant il méritait la victoire, autant il aurait du perdre! C'est triste à dire, mais lorsqu'il est tombé, il n'était tout simplement pu là, l'arbitre aurait du en temps normal cesser le combat et déclaré Andrade vainqueur!
Mais bon, à Montréal, Bute le champion, le combat étant officiellement fini, c'était trop gros pour l'arbitre, il ne pouvait pas vraiment faire perdre Bute...c'est la réalité de la boxe!
Ça ressemble à Lucas-Kessler, mais à l'inverse! Une décision douteuse de l'arbitre (juges pour l'autre combat), mais qui cette fois favorise notre champion à nous!
Je t'aime Pinklily <3
Lucian Bute conserve son titre de champion
Richard Labbé
La Presse
Lucian Bute est passé à quatre secondes du désastre. Mais il a finalement été sauvé par la cloche... et a pu se sauver, non sans peine, avec une victoire par décision unanime des juges au terme d'un féroce combat de 12 rounds, présenté au Centre Bell devant plus de 16 000 spectateurs vendredi soir.
Celui qui lui a donné tant de mal, c'est Librado Andrade, un dur de dur qu'il affrontait dans le cadre d'un combat de championnat IBF chez les super-moyens (168 livres). Au final, les juges ont remis des cartes de 117-109,115-111 et 115-110 en faveur de Bute, qui conserve ainsi son titre de champion.
«C'est grâce à vous que j'ai gagné ce combat», a dit un Bute visiblement épuisé au centre du ring après la décision. Le moins qu'on puisse dire dans son cas, c'est qu'il était temps que ça finisse.
Clairement en avance aux points, Bute s'est mis à vouloir frapper coup pour coup avec Andrade au 12e et dernier round. Drôle de stratégie, puisque cela venait jouer en faveur de l'Américain, qui avait besoin d'un K.-O pour la victoire.
Pour Bute et ses fans, ce 12e round a semblé interminable. Plus ça allait et plus l'homme manquait clairement d'essence. Puis, à quatre secondes de la fin, coup de théâtre: Bute, complètement sonné et complètement vidé, s'est effondré dans le coin, la bouche en sang et les yeux vitreux.
Pendant que ses hommes de coin agitaient frénétiquement les bras en l'implorant de se relever, Bute, lui, avait l'air complètement perdu... On ne sait trop comment, mais il est parvenu à se relever au moment où la cloche finale se faisait entendre.
Sauvé par la cloche? Pas à peu près.
«J'ai entendu tout le monde crier pour moi, et ça m'a forcé à me relever, a expliqué un Bute à l'oeil droit tuméfié au sortir du ring. Ce qui est arrivé, c'est que j'étais très fatigué. En dernier, j'ai essayé de donner un spectacle aux fans. Ce fut une erreur... si ça se reproduit, la prochaine fois, je vais passer les dernières trois minutes à me déplacer dans le ring!»
Au son de la cloche finale, Bute s'est réfugié dans son coin et a mis de longues minutes avant de retrouver ses esprits.
«Lucian a commis une erreur au 12e round et il le sait, a admis son entraîneur Stéphane Larouche. Tout ce qu'il avait à faire, c'était de danser pendant les trois dernières minutes... Mais je savais qu'on avait la victoire même quand Lucian était au tapis. J'ai vu sur le moniteur télé qu'il restait quatre secondes au combat... On voulait juste que Lucian se relève.»
Évidemment, du côté du clan Andrade, l'heure n'était pas à la célébration. Andrade s'est même permis de critiquer l'arbitre Marlon Wright au terme du combat.
«Premièrement, je n'ai jamais été au tapis au 10e round; j'ai glissé, tout simplement, a dit Andrade. Et à la fin, Bute était K.-O. L'arbitre aurait dû arrêter le combat. Il n'était même plus capable d'avancer... Les mots me manquent pour décrire ce qui est arrivé. Je devais lui passer le K.-O. pour gagner, et c'est ce que j'ai fait. Ce qui est arrivé est injuste.»
Le clan Andrade songe à en appeler de la décision auprès de l'IBF afin d'obtenir un combat revanche. «Aux États-Unis, il y a cette perception qu'il est impossible d'obtenir une décision au Canada, mais maintenant, je pense qu'on ne peut même pas obtenir un K.-O», a dit un membre du clan Andrade après le combat.
La soirée avant pourtant mieux commencé pour le favori. Transporté par la foule, il n'a pas mis de temps à passer aux choses sérieuses dès les trois premiers rounds, incluant un troisième round nettement à son avantage
Au quatrième, le Roumain d'origine a frappé solidement son rival à l'aide d'un crochet de la gauche venu de nulle part. Mais Andrade, fidèle à sa réputation d'encaisseur, a tout encaissé, justement.
C'est au cinquième round que Librado Andrade s'est manifesté pour la première fois. L'Américain a été plus actif, il a été l'agresseur et il a forcé le favori de la foule à reculer sans cesse. Pendant quelques instants, on a même cru que Bute était sérieusement dans le trouble, et c'est en poussant un soupir de soulagement collectif que les fans ont accueilli la cloche qui mettait fin à ce round.
Bute a vite retrouvé sa forme au sixième round, et là, c'est Andrade qui a dû encaisser les meilleurs coups, incluant un double jab précis et quelques combinaisons à la tête qui auraient envoyé au tapis un adversaire plus fragile du menton.
Au septième, Bute a été un brin plus tranquille, mais il a fini ça avec panache, à l'aide d'une autre de ces combinaisons à la tête. Encore une fois, Andrade a tout encaissé sans même sourciller...
À la fin du neuvième, encore, Bute a lancé l'une de ces combinaisons à la tête dont lui seul semblait avoir le secret hier soir. Mais Andrade a tout pris sans broncher. On l'a même vu hocher de la tête à la fin, comme s'il aimait ça.
C'est au dixième round que Bute a connu ses meilleurs moments, au point d'envoyer Andrade au tapis. Mais est-ce que l'Américain a vraiment chuté après un coup de son adversaire? Il s'est relevé rapidement et a insisté pour dire à l'arbitre qu'il avait simplement glissé. N'empêche, l'arbitre lui a imposé un compte de huit.
Tout cela semblait mener à une victoire facile de Bute... avant d'arriver à ce 12e round au scénario imprévu, qui a presque coûté la victoire au champion.
Oui, il était temps que ça finisse
Richard Labbé
La Presse
Lucian Bute est passé à quatre secondes du désastre. Mais il a finalement été sauvé par la cloche... et a pu se sauver, non sans peine, avec une victoire par décision unanime des juges au terme d'un féroce combat de 12 rounds, présenté au Centre Bell devant plus de 16 000 spectateurs vendredi soir.
Celui qui lui a donné tant de mal, c'est Librado Andrade, un dur de dur qu'il affrontait dans le cadre d'un combat de championnat IBF chez les super-moyens (168 livres). Au final, les juges ont remis des cartes de 117-109,115-111 et 115-110 en faveur de Bute, qui conserve ainsi son titre de champion.
«C'est grâce à vous que j'ai gagné ce combat», a dit un Bute visiblement épuisé au centre du ring après la décision. Le moins qu'on puisse dire dans son cas, c'est qu'il était temps que ça finisse.
Clairement en avance aux points, Bute s'est mis à vouloir frapper coup pour coup avec Andrade au 12e et dernier round. Drôle de stratégie, puisque cela venait jouer en faveur de l'Américain, qui avait besoin d'un K.-O pour la victoire.
Pour Bute et ses fans, ce 12e round a semblé interminable. Plus ça allait et plus l'homme manquait clairement d'essence. Puis, à quatre secondes de la fin, coup de théâtre: Bute, complètement sonné et complètement vidé, s'est effondré dans le coin, la bouche en sang et les yeux vitreux.
Pendant que ses hommes de coin agitaient frénétiquement les bras en l'implorant de se relever, Bute, lui, avait l'air complètement perdu... On ne sait trop comment, mais il est parvenu à se relever au moment où la cloche finale se faisait entendre.
Sauvé par la cloche? Pas à peu près.
«J'ai entendu tout le monde crier pour moi, et ça m'a forcé à me relever, a expliqué un Bute à l'oeil droit tuméfié au sortir du ring. Ce qui est arrivé, c'est que j'étais très fatigué. En dernier, j'ai essayé de donner un spectacle aux fans. Ce fut une erreur... si ça se reproduit, la prochaine fois, je vais passer les dernières trois minutes à me déplacer dans le ring!»
Au son de la cloche finale, Bute s'est réfugié dans son coin et a mis de longues minutes avant de retrouver ses esprits.
«Lucian a commis une erreur au 12e round et il le sait, a admis son entraîneur Stéphane Larouche. Tout ce qu'il avait à faire, c'était de danser pendant les trois dernières minutes... Mais je savais qu'on avait la victoire même quand Lucian était au tapis. J'ai vu sur le moniteur télé qu'il restait quatre secondes au combat... On voulait juste que Lucian se relève.»
Évidemment, du côté du clan Andrade, l'heure n'était pas à la célébration. Andrade s'est même permis de critiquer l'arbitre Marlon Wright au terme du combat.
«Premièrement, je n'ai jamais été au tapis au 10e round; j'ai glissé, tout simplement, a dit Andrade. Et à la fin, Bute était K.-O. L'arbitre aurait dû arrêter le combat. Il n'était même plus capable d'avancer... Les mots me manquent pour décrire ce qui est arrivé. Je devais lui passer le K.-O. pour gagner, et c'est ce que j'ai fait. Ce qui est arrivé est injuste.»
Le clan Andrade songe à en appeler de la décision auprès de l'IBF afin d'obtenir un combat revanche. «Aux États-Unis, il y a cette perception qu'il est impossible d'obtenir une décision au Canada, mais maintenant, je pense qu'on ne peut même pas obtenir un K.-O», a dit un membre du clan Andrade après le combat.
La soirée avant pourtant mieux commencé pour le favori. Transporté par la foule, il n'a pas mis de temps à passer aux choses sérieuses dès les trois premiers rounds, incluant un troisième round nettement à son avantage
Au quatrième, le Roumain d'origine a frappé solidement son rival à l'aide d'un crochet de la gauche venu de nulle part. Mais Andrade, fidèle à sa réputation d'encaisseur, a tout encaissé, justement.
C'est au cinquième round que Librado Andrade s'est manifesté pour la première fois. L'Américain a été plus actif, il a été l'agresseur et il a forcé le favori de la foule à reculer sans cesse. Pendant quelques instants, on a même cru que Bute était sérieusement dans le trouble, et c'est en poussant un soupir de soulagement collectif que les fans ont accueilli la cloche qui mettait fin à ce round.
Bute a vite retrouvé sa forme au sixième round, et là, c'est Andrade qui a dû encaisser les meilleurs coups, incluant un double jab précis et quelques combinaisons à la tête qui auraient envoyé au tapis un adversaire plus fragile du menton.
Au septième, Bute a été un brin plus tranquille, mais il a fini ça avec panache, à l'aide d'une autre de ces combinaisons à la tête. Encore une fois, Andrade a tout encaissé sans même sourciller...
À la fin du neuvième, encore, Bute a lancé l'une de ces combinaisons à la tête dont lui seul semblait avoir le secret hier soir. Mais Andrade a tout pris sans broncher. On l'a même vu hocher de la tête à la fin, comme s'il aimait ça.
C'est au dixième round que Bute a connu ses meilleurs moments, au point d'envoyer Andrade au tapis. Mais est-ce que l'Américain a vraiment chuté après un coup de son adversaire? Il s'est relevé rapidement et a insisté pour dire à l'arbitre qu'il avait simplement glissé. N'empêche, l'arbitre lui a imposé un compte de huit.
Tout cela semblait mener à une victoire facile de Bute... avant d'arriver à ce 12e round au scénario imprévu, qui a presque coûté la victoire au champion.
Oui, il était temps que ça finisse
Ébranlé, mais champion!
Vendredi 24 octobre 2008
RDS.ca, LA PRESSE CANADIENNE
Lucian Bute est toujours champion. (Photo PC) Complètement dominé dans le dernier round, Lucian Bute a été sauvé de justesse par la cloche et a pu conserver sa ceinture de champion IBF des super-moyens, vendredi à Montréal.
Avec une avance confortable sur la carte des juges après les 11 premiers rounds, Bute a été pris d'assaut par Librado Andrade dès les premiers instants de la dernière reprise. Le favori de la foule a encaissé plusieurs gauches au menton et chaque fois qu'Andrade touchait la cible, le niveau d'énergie du champion semblait diminuer.
Andrade a continué de se battre comme s'il s'agissait d'un combat sans lendemain. Bute a passé la dernière minute du round final retenu par les câbles. Ses jambes voulaient lâcher prise, mais son instinct de survie parvenait à le convaincre de rester debout.
Bute s'est finalement retrouvé sur le derrière avec cinq secondes à faire au combat. Il est parvenu à se lever pour entendre un compte de huit qui est venu plutôt tardivement. L'arbitre a pris plusieurs secondes pour évaluer son état, pendant que l'entraîneur Stéphane Larouche criait à son protégé de se relever à tout prix. Les dernières secondes se sont écoulées et Bute s'en est tiré.
Les juges ont donné l'avantage 117-109, 115-111 et 115-110 à Bute. Mais la fin du combat a donné une couleur plus mitigée à sa victoire.
Tout de même, Bute (23-0-0, 18 K.-O.) a assuré avec succès la première défense obligatoire du titre qu'il a conquis le 19 octobre 2007 aux dépens d'Alejandro Berrio.
Andrade (27-2-0, 21 K.-O.) est maintenant 0-en-2 en combats de championnat du monde. Le 24 mars 2007, il n'avait pas réussi à ravir les titres WBA et WBC à Mikkel Kessler. Il est devenu l'aspirant obligatoire à la couronne de Bute le 22 mars dernier, quand il l'a emporté par K.-O. aux dépens de Robert Stieglitz. --Message edité par tipet le 2008-10-25 08:50:47--
Vendredi 24 octobre 2008
RDS.ca, LA PRESSE CANADIENNE
Lucian Bute est toujours champion. (Photo PC) Complètement dominé dans le dernier round, Lucian Bute a été sauvé de justesse par la cloche et a pu conserver sa ceinture de champion IBF des super-moyens, vendredi à Montréal.
Avec une avance confortable sur la carte des juges après les 11 premiers rounds, Bute a été pris d'assaut par Librado Andrade dès les premiers instants de la dernière reprise. Le favori de la foule a encaissé plusieurs gauches au menton et chaque fois qu'Andrade touchait la cible, le niveau d'énergie du champion semblait diminuer.
Andrade a continué de se battre comme s'il s'agissait d'un combat sans lendemain. Bute a passé la dernière minute du round final retenu par les câbles. Ses jambes voulaient lâcher prise, mais son instinct de survie parvenait à le convaincre de rester debout.
Bute s'est finalement retrouvé sur le derrière avec cinq secondes à faire au combat. Il est parvenu à se lever pour entendre un compte de huit qui est venu plutôt tardivement. L'arbitre a pris plusieurs secondes pour évaluer son état, pendant que l'entraîneur Stéphane Larouche criait à son protégé de se relever à tout prix. Les dernières secondes se sont écoulées et Bute s'en est tiré.
Les juges ont donné l'avantage 117-109, 115-111 et 115-110 à Bute. Mais la fin du combat a donné une couleur plus mitigée à sa victoire.
Tout de même, Bute (23-0-0, 18 K.-O.) a assuré avec succès la première défense obligatoire du titre qu'il a conquis le 19 octobre 2007 aux dépens d'Alejandro Berrio.
Andrade (27-2-0, 21 K.-O.) est maintenant 0-en-2 en combats de championnat du monde. Le 24 mars 2007, il n'avait pas réussi à ravir les titres WBA et WBC à Mikkel Kessler. Il est devenu l'aspirant obligatoire à la couronne de Bute le 22 mars dernier, quand il l'a emporté par K.-O. aux dépens de Robert Stieglitz. --Message edité par tipet le 2008-10-25 08:50:47--
J'ai vu en reprise ce matin la fin du match...meme quand le match etait termine, Bute ne semblait meme pas la encore,il semblait encore sonnee meme que l'arbitre a du le reconduire a son coin!
Moi a mon avis il n'a pas gagner, c'etais un KO, tu le voyais dans les yeux de Bute, il etait completement perdu!!!! Je suis contente qu'il garde son titre mais il devra faire un match revanche...si il refuse ce sera a son desavantage a mon avis!!!!
Tout de meme, Bute a dominer tout le longs du combat et j'ai bien aime le match!
Moi a mon avis il n'a pas gagner, c'etais un KO, tu le voyais dans les yeux de Bute, il etait completement perdu!!!! Je suis contente qu'il garde son titre mais il devra faire un match revanche...si il refuse ce sera a son desavantage a mon avis!!!!
Tout de meme, Bute a dominer tout le longs du combat et j'ai bien aime le match!
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- Seigneur de la Causerie
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Qui a raison, qui a tort dans la controverse découlant des événements survenus lors du 12e round du combat de championnat du monde entre Lucian Bute et Librado Andrade, vendredi soir au Centre Bell?
Comme d'habitude dans de telles circonstances, Guy Jutras, un ancien arbitre qui a officié dans plus d'une cinquantaine de combats de championnat du monde, est une référence précieuse et il permet de jeter un éclairage plus sobre sur ce qui s'est passé. M. Jutras a d'abord expliqué que l'arbitre du combat, Marlon B. Wright, avait le droit d'interrompre le compte de huit s'il jugeait que Librado Andrade n'était pas dans un coin neutre pendant que Lucian Bute tentait de retrouver ses esprits.
"Si le boxeur quitte le coin (neutre), l'arbitre peut arrêter le compte, a indiqué M. Jutras, dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir assisté au combat Bute-Andrade au Centre Bell. Les règles ne précisent pas, par contre, à quel moment un boxeur peut être considéré comme ayant quitté le coin. Est-ce quand il est à cinq pieds, à 10 pieds du coin? C'est laissé au jugement de l'arbitre."
M. Jutras a par ailleurs précisé qu'un boxeur ne peut être littéralement sauvé par la cloche, puisque celle-ci ne peut sonner tant et aussi longtemps qu'un boxeur est au tapis. C'est pourquoi Bute devait absolument se relever pour avoir des chances de décrocher la victoire.
"Si un boxeur est maintenu debout par les câbles, il est considéré comme étant K.-O. Mais encore là, c'est laissé au jugement de l'arbitre", a indiqué M. Jutras.
A la fin du combat, quand Wright a signalé la fin de l'affrontement, Bute touchait aux câbles du dos, mais il semblait être droit debout. L'arbitre a alors jugé qu'il s'était relevé.
Plusieurs observateurs estiment que Bute n'était plus en état de se défendre à la toute fin du combat, et M. Jutras a expliqué qu'effectivement, si l'arbitre considère qu'un boxeur est en danger d'être gravement blessé, il doit arrêter le combat.
Sauf que dans ce cas-ci, Bute n'était pas en danger, pourrait-on avancer, puisque le combat était terminé s'il se relevait.
"Une fois qu'il est debout, il n'y a plus de raison de compter, a précisé M. Jutras. Aucune règle écrite ne dit que l'arbitre doit faire signe au boxeur de s'avancer. C'est une technique que les arbitres utilisent pour s'assurer que le boxeur a bien repris ses esprits.
"Le boxeur a droit à son compte de huit, a ajouté l'ancien arbitre. Difficile de savoir avant un compte de huit si un boxeur va pouvoir récupérer ou non. Dans ma carrière, j'ai déjà vu un boxeur que je croyais être fini, mais il s'est relevé et il a même fait une pirouette devant moi! J'étais plutôt gêné..."
Par ailleurs, si Wright a effectivement compté à 'six' à deux reprises durant le compte de huit, comme l'avance le clan Andrade, M. Jutras a reconnu qu'il s'agirait là d'une erreur... humaine.
"Si l'arbitre compte six... sept... et qu'ensuite il demande à l'autre boxeur de retourner dans son coin, quand il revient face au boxeur en difficulté, il doit continuer à huit", a donné M. Jutras à titre d'exemple hypothétique.
Comme d'habitude dans de telles circonstances, Guy Jutras, un ancien arbitre qui a officié dans plus d'une cinquantaine de combats de championnat du monde, est une référence précieuse et il permet de jeter un éclairage plus sobre sur ce qui s'est passé. M. Jutras a d'abord expliqué que l'arbitre du combat, Marlon B. Wright, avait le droit d'interrompre le compte de huit s'il jugeait que Librado Andrade n'était pas dans un coin neutre pendant que Lucian Bute tentait de retrouver ses esprits.
"Si le boxeur quitte le coin (neutre), l'arbitre peut arrêter le compte, a indiqué M. Jutras, dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir assisté au combat Bute-Andrade au Centre Bell. Les règles ne précisent pas, par contre, à quel moment un boxeur peut être considéré comme ayant quitté le coin. Est-ce quand il est à cinq pieds, à 10 pieds du coin? C'est laissé au jugement de l'arbitre."
M. Jutras a par ailleurs précisé qu'un boxeur ne peut être littéralement sauvé par la cloche, puisque celle-ci ne peut sonner tant et aussi longtemps qu'un boxeur est au tapis. C'est pourquoi Bute devait absolument se relever pour avoir des chances de décrocher la victoire.
"Si un boxeur est maintenu debout par les câbles, il est considéré comme étant K.-O. Mais encore là, c'est laissé au jugement de l'arbitre", a indiqué M. Jutras.
A la fin du combat, quand Wright a signalé la fin de l'affrontement, Bute touchait aux câbles du dos, mais il semblait être droit debout. L'arbitre a alors jugé qu'il s'était relevé.
Plusieurs observateurs estiment que Bute n'était plus en état de se défendre à la toute fin du combat, et M. Jutras a expliqué qu'effectivement, si l'arbitre considère qu'un boxeur est en danger d'être gravement blessé, il doit arrêter le combat.
Sauf que dans ce cas-ci, Bute n'était pas en danger, pourrait-on avancer, puisque le combat était terminé s'il se relevait.
"Une fois qu'il est debout, il n'y a plus de raison de compter, a précisé M. Jutras. Aucune règle écrite ne dit que l'arbitre doit faire signe au boxeur de s'avancer. C'est une technique que les arbitres utilisent pour s'assurer que le boxeur a bien repris ses esprits.
"Le boxeur a droit à son compte de huit, a ajouté l'ancien arbitre. Difficile de savoir avant un compte de huit si un boxeur va pouvoir récupérer ou non. Dans ma carrière, j'ai déjà vu un boxeur que je croyais être fini, mais il s'est relevé et il a même fait une pirouette devant moi! J'étais plutôt gêné..."
Par ailleurs, si Wright a effectivement compté à 'six' à deux reprises durant le compte de huit, comme l'avance le clan Andrade, M. Jutras a reconnu qu'il s'agirait là d'une erreur... humaine.
"Si l'arbitre compte six... sept... et qu'ensuite il demande à l'autre boxeur de retourner dans son coin, quand il revient face au boxeur en difficulté, il doit continuer à huit", a donné M. Jutras à titre d'exemple hypothétique.
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Le combat entre Lucian Bute et Librado Andrade vendredi dernier a failli être annulé à la toute dernière minute en raison d'une mésentente à propos des gants utilisés.
Selon Le Journal de Montréal, Golden Boys Promotions, le promoteur d'Andrade, voulait que son boxeur utilise des gants moins rembourrés, ce qui aurait avantagé le gros cogneur.
InterBox et Golden Boys Promotions s'étaient toutefois entendus auparavant pour utiliser des gants qui offraient plus de protection.
Ce n'est que 30 minutes avant le combat que le clan Andrade a accepté de porter les gants proposés par InterBox.
Selon Le Journal de Montréal, Golden Boys Promotions, le promoteur d'Andrade, voulait que son boxeur utilise des gants moins rembourrés, ce qui aurait avantagé le gros cogneur.
InterBox et Golden Boys Promotions s'étaient toutefois entendus auparavant pour utiliser des gants qui offraient plus de protection.
Ce n'est que 30 minutes avant le combat que le clan Andrade a accepté de porter les gants proposés par InterBox.
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La présidente de l’IBF, Marian W. Muhammad, a déclaré à Radio-Canada Sports que l’arbitre Marlon B. Wright a bien fait son travail dans le combat entre Lucian Bute et Librado Andrade.
Selon elle, il n'y a eu aucune irrégularité au 12e round du combat.
Elle précise que le promoteur d’Andrade, le groupe Golden Boy, n’a pas encore déposé de protêt au sujet de ce combat.
Le promoteur disposait de 10 jours pour contester la décision de l’officiel.
La président de l’IBF ajoute qu’Interbox n’est pas dans l’obligation d’accorder un combat revanche au boxeur mexicain à moins qu’un protêt soit déposé et accepté.
Selon elle, il n'y a eu aucune irrégularité au 12e round du combat.
Elle précise que le promoteur d’Andrade, le groupe Golden Boy, n’a pas encore déposé de protêt au sujet de ce combat.
Le promoteur disposait de 10 jours pour contester la décision de l’officiel.
La président de l’IBF ajoute qu’Interbox n’est pas dans l’obligation d’accorder un combat revanche au boxeur mexicain à moins qu’un protêt soit déposé et accepté.
Sur le feu de l'action je penchais un peu sur le coté Andrade mais après avoir vu les reprises, voir Andrade au milieu du ring, on peux comprendre un peu plus le point de vu de l'arbitre.... Il a fait les choses selon les règles, Andrade, aurait dû aller dans son coin!!!!
Bravo Lucian Bute, encore champion! J'ai hate au prochain match qui devrais se dérouler en février/mars si je me trompe pas!
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Au cours des derniers jours, l'entraîneur de Lucian Bute, Stéphane Larouche, avait indiqué à RDS qu'il y avait de fortes chances que le prochain combat de son protégé aurait lieu en Europe. Le nom de son possible adversaire a maintenant été avancé.
Selon boxingscene.com, Bute affronterait le Danois Mads Larsen. Le duel aurait lieu en février ou mars 2009.
Le promoteur de Larsen, Wilfred Sauerland, a même mentionné que les deux pugilistes ont accepté de s'affronter.
Il faut préciser que le groupe InterBox en doit une à Sauerland. C'est ce dernier qui a permis à Bute d'obtenir un combat de championnat face à Alejandro Berrio, en octobre dernier. Une clause dans le contrat précisait que si Bute devenait champion - ce qui s'est produit - Interbox devait s'engager à ce qu'il défende son titre, à moyen terme, contre un autre boxeur de l'écurie Sauerland. Il semble que le temps est venu de respecter cette promesse.
Âgé de 35 ans, Larsen présente un dossier de 50 gains contre deux revers. Trente-sept de ses victoires ont été enregistrées par K.-O.
Selon boxingscene.com, Bute affronterait le Danois Mads Larsen. Le duel aurait lieu en février ou mars 2009.
Le promoteur de Larsen, Wilfred Sauerland, a même mentionné que les deux pugilistes ont accepté de s'affronter.
Il faut préciser que le groupe InterBox en doit une à Sauerland. C'est ce dernier qui a permis à Bute d'obtenir un combat de championnat face à Alejandro Berrio, en octobre dernier. Une clause dans le contrat précisait que si Bute devenait champion - ce qui s'est produit - Interbox devait s'engager à ce qu'il défende son titre, à moyen terme, contre un autre boxeur de l'écurie Sauerland. Il semble que le temps est venu de respecter cette promesse.
Âgé de 35 ans, Larsen présente un dossier de 50 gains contre deux revers. Trente-sept de ses victoires ont été enregistrées par K.-O.
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- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Librado Andrade ne demeura pas premier aspirant à la couronne de Lucian Bute lors du prochain classement de l’IBF.
Joint par RDS, Lindsey Tucker, un membre influent de l’IBF, a confirmé que Andrade n’obtiendrait pas de traitement de faveur : « il a eu sa chance, il ne l’a pas saisie, il va chuter au prochain classement et laisser sa place à un autre aspirant. »
Golden Boy Promotions a envoyé une lettre de plainte mais n’a jamais déposé de protêt officiel, ni envoyé le chèque de 10 000 dollars requis dans ce genre d’appel. Pour l’IBF, le dossier est clos.
C’est donc dire qu’Interbox n’est pas obligé d’accorder une revanche à Andrade.
Rappelons que le clan Andrade criait à l’injustice à la suite du combat de championnat du monde que les deux boxeurs se sont livrés le 24 octobre. Selon eux, l’arbitre Marlon Wright aurait dû déclarer Bute K.-O.
Joint par RDS, Lindsey Tucker, un membre influent de l’IBF, a confirmé que Andrade n’obtiendrait pas de traitement de faveur : « il a eu sa chance, il ne l’a pas saisie, il va chuter au prochain classement et laisser sa place à un autre aspirant. »
Golden Boy Promotions a envoyé une lettre de plainte mais n’a jamais déposé de protêt officiel, ni envoyé le chèque de 10 000 dollars requis dans ce genre d’appel. Pour l’IBF, le dossier est clos.
C’est donc dire qu’Interbox n’est pas obligé d’accorder une revanche à Andrade.
Rappelons que le clan Andrade criait à l’injustice à la suite du combat de championnat du monde que les deux boxeurs se sont livrés le 24 octobre. Selon eux, l’arbitre Marlon Wright aurait dû déclarer Bute K.-O.