Publié : jeu. sept. 13, 2007 9:34 am
Patrice Brisebois se faisait une joie à l'idée de porter l'uniforme du Tricolore après un exil volontaire de deux ans au Colorado. Le vétéran défenseur de 36 ans devra toutefois attendre quelques jours avant de chausser les patins. Brisebois souffre des adducteurs, une blessure qu'il a subie le 31 août à l'aréna de Rosemère.
"J'ignore comment ça s'est produit", a raconté Brisebois alors que ses coéquipiers se soumettaient à divers tests et examens médicaux, jeudi, au Centre Bell.
"Après une séance de patinage, j'ai senti de l'enflure dans la région de l'aine. Je suis allé consulter le docteur (David) Mulder qui m'a fait passer un examen par résonance magnétique. Les médecins ont vite découvert que j'avais des muscles étirés."
Brisebois devra se tenir loin des patinoires au cours des 10 prochains jours. Il pourra cependant s'entraîner en gymnase, ce qui lui permettra de conserver la forme.
"Je suis très déçu de ne pouvoir commencer en même temps que mes coéquipiers, a-t-il dit. J'ai travaillé tellement fort tout l'été pour me présenter au meilleur de ma forme. Cette blessure est vraiment difficile à accepter.
"Au moins, ce n'est pas mon dos, a-t-il ajouté comme pour se consoler. Je devrais être prêt à entreprendre la saison le 3 octobre."
La saison dernière, Brisebois a été limité à 33 matchs en raison de maux de dos.
Huit défenseurs
Cette blessure survient à un bien mauvais moment pour Brisebois. Le Canadien compte huit défenseurs ayant des contrats de la Ligue nationale, sans parler des jeunes qui cognent à la porte. Sa présence sur la glace lors du premier match en Caroline est donc loin d'être assurée. Cette blessure se veut un obstacle de plus.
"Je me vois dans la formation, assure Brisebois. Je sais ce que je peux apporter à l'équipe, du leadership, de l'attaque et une présence dans la chambre. Je vais me donner corps et âme à l'équipe."
Brisebois a conclu cet été une entente d'un an qui lui rapportera 700 000 $ US, soit un peu plus que le salaire minimum.
"Je voulais continuer à faire le métier que j'aime, dit-il. J'ai toujours la passion pour le hockey. Je vais arrêter le jour où je ne vais plus vibrer. Sauf que je ne voulais pas mettre fin à ma carrière sur une blessure."
Brisebois a rencontré le directeur général du Canadien Bob Gainey au cours de l'été.
"Nous sommes allés manger ensemble. On s'est parlé en amis. Durant le repas, il n'a jamais été question d'un retour à Montréal, on n'a pas parlé de contrat."
Le conseiller de Brisebois, Don Meehan, a communiqué avec quelques équipes en juillet. Puis l'offre du Canadien est arrivée sur la table.
"Ma famille a beaucoup aimé le Colorado. On avait une belle qualité de vie là-bas. Mes filles Alexandra, 7 ans, et Patricia-Rose, 4 ans, avaient leurs amies. Il a fallu leur expliquer qu'on revenait à Montréal. Dans cette décision, ma femme Michèle m'a soutenu comme elle l'a toujours fait tout au long de ma carrière."
"J'ignore comment ça s'est produit", a raconté Brisebois alors que ses coéquipiers se soumettaient à divers tests et examens médicaux, jeudi, au Centre Bell.
"Après une séance de patinage, j'ai senti de l'enflure dans la région de l'aine. Je suis allé consulter le docteur (David) Mulder qui m'a fait passer un examen par résonance magnétique. Les médecins ont vite découvert que j'avais des muscles étirés."
Brisebois devra se tenir loin des patinoires au cours des 10 prochains jours. Il pourra cependant s'entraîner en gymnase, ce qui lui permettra de conserver la forme.
"Je suis très déçu de ne pouvoir commencer en même temps que mes coéquipiers, a-t-il dit. J'ai travaillé tellement fort tout l'été pour me présenter au meilleur de ma forme. Cette blessure est vraiment difficile à accepter.
"Au moins, ce n'est pas mon dos, a-t-il ajouté comme pour se consoler. Je devrais être prêt à entreprendre la saison le 3 octobre."
La saison dernière, Brisebois a été limité à 33 matchs en raison de maux de dos.
Huit défenseurs
Cette blessure survient à un bien mauvais moment pour Brisebois. Le Canadien compte huit défenseurs ayant des contrats de la Ligue nationale, sans parler des jeunes qui cognent à la porte. Sa présence sur la glace lors du premier match en Caroline est donc loin d'être assurée. Cette blessure se veut un obstacle de plus.
"Je me vois dans la formation, assure Brisebois. Je sais ce que je peux apporter à l'équipe, du leadership, de l'attaque et une présence dans la chambre. Je vais me donner corps et âme à l'équipe."
Brisebois a conclu cet été une entente d'un an qui lui rapportera 700 000 $ US, soit un peu plus que le salaire minimum.
"Je voulais continuer à faire le métier que j'aime, dit-il. J'ai toujours la passion pour le hockey. Je vais arrêter le jour où je ne vais plus vibrer. Sauf que je ne voulais pas mettre fin à ma carrière sur une blessure."
Brisebois a rencontré le directeur général du Canadien Bob Gainey au cours de l'été.
"Nous sommes allés manger ensemble. On s'est parlé en amis. Durant le repas, il n'a jamais été question d'un retour à Montréal, on n'a pas parlé de contrat."
Le conseiller de Brisebois, Don Meehan, a communiqué avec quelques équipes en juillet. Puis l'offre du Canadien est arrivée sur la table.
"Ma famille a beaucoup aimé le Colorado. On avait une belle qualité de vie là-bas. Mes filles Alexandra, 7 ans, et Patricia-Rose, 4 ans, avaient leurs amies. Il a fallu leur expliquer qu'on revenait à Montréal. Dans cette décision, ma femme Michèle m'a soutenu comme elle l'a toujours fait tout au long de ma carrière."